Quand le cyclisme est bien plus qu’une passion pour nos étudiants d’AMOS Aix-Marseille

Au-delà d’être une école dédiée au Sport Business, nous encourageons nos étudiant.e.s à continuer de vivre pleinement leur passion, par la pratique. Certains évoluent en compétition à haut niveau, d’autres pratiquent en amateur ou simplement par plaisir. Aujourd’hui, nous avons choisi de mettre en lumière un sport à deux roues où le véritable moteur, c’est le corps : le cyclisme. Nous avons échangé à ce sujet avec Timo Bourdon et Nicolas Pitoiset !
Hello les gars, on espère que vous allez bien. Est-ce que vous pouvez vous présenter s’il vous plaît ?
Timo : Bonjour, je m’appelle Timo Bourdon, j’ai 18 ans, je sors d’un bac général et je suis actuellement en première année de Bachelor à AMOS Aix.
Comment vous parler de moi sans vous parler de ma passion pour le cyclisme et plus particulièrement le VTT ? J’ai eu la chance, grâce à mes parents, de commencer ce sport à l’âge de 6 ans et cela fait maintenant 3 ans que je le pratique en compétition à haut niveau. Mon rêve serait de vivre de ma passion, alors chaque jour je me donne à fond pour le réaliser.
J’ai intégré AMOS pour me former au sport business et ainsi me donner toutes les clefs pour réussir plus tard dans ce domaine. J’ai comme projet plus tard d’ouvrir mon propre magasin de vélos. J’aimerai aussi, pourquoi pas, créer mes propres évènements sportifs pour pouvoir transmettre ma passion du VTT aux générations futures.
Nicolas : Salut à tous, moi c’est Nico, j’ai 28 ans et je suis en deuxième année de Mastère à AMOS Marseille. J’étais en STAPS pendant 3 ans à Montpellier. À côté des études je travaillais à Décathlon au rayon Cycles, puis sur des événements sportifs comme le Tour de France, Roland Garros, les 24 heures du Mans, le Roc d’Azur ou encore le FISE. J’étais en alternance au sein d’ORECA en tant que chef de projet sur des séminaires automobiles.
Peux-tu nous expliquer depuis quand tu fais du vélo et d’où t’est venue cette passion ? Tu fais du cyclisme sur route ainsi que du VTT. Quelles sont les différences et les complémentarités entre les deux disciplines ?
Timo : Depuis petit je baigne dans l’univers du sport grâce à mon père et à ma famille en général. C’est grâce à eux que j’en suis là aujourd’hui car ils m’ont véritablement transmis les valeurs du sport et la passion pour le cyclisme. J’ai eu la chance de commencer le vélo en club à l’âge de 6 ans, et la compétition à l’âge de 14 ans. Au fil des années, la passion s’est développée et aujourd’hui, ce sport représente tout pour moi, je ne me vois pas vivre sans ce sport.
Au niveau des entraînements, le cyclisme sur route est très complémentaire du VTT, et, est aussi un super moyen en général pour progresser. Même pour quelqu’un qui fait uniquement du VTT en compétition, la route reste un levier très important à ne pas négliger pour passer des caps. Le cyclisme sur route permet de placer des séances plus spécifiques dans l’entraînement, avec des grosses intensités et ainsi pouvoir gagner en puissance. C’est plus compliqué à faire en VTT car le terrain est trop accidenté pour pouvoir placer des efforts longs à haute intensité. La route permet aussi de varier les entraînements et ainsi casser un peu la routine quotidienne pour continuer à garder du plaisir sur le vélo malgré les grosses charges d’entraînement.
Tu souhaites faire de ta passion ton métier et travailler dans cet univers. Quels sont tes objectifs dans ce sens ?
Timo : Je souhaite réellement faire de ma passion mon métier car c’est ce sport qui m’anime au quotidien et trouver un métier qui me passionne autant que mon sport est un vrai objectif pour moi.
Pour mes deux stages de première année, j’ai comme projet de travailler dans des magasins de vélo pour ainsi pouvoir avoir une idée de comment se passe la vie dans ce type de structure. Cela pourrait m’être très utile pour mes futurs projets !
Ensuite, je souhaite également participer à un maximum d’EP en lien avec le cyclisme de façon à développer mon réseau dans ce secteur et avoir de précieux contacts pour la suite de mon parcours.
Enfin, à l’issue de mes études, je compte débuter une toute nouvelle aventure pour moi, en créant mon propre magasin de vélos. Ce projet me motive chaque jour et j’espère pouvoir un jour le réaliser.
Tu as participé à de nombreuses compétitions. Peux-tu les citer ? Comment arrives-tu à gérer les cours et tes entraînements au quotidien ?
Timo : Avec mon team, le Team Ibis Beaumes de Venise, nous participons chaque année à toutes les manches des coupes de France, au Championnat de France, et durant mes deux années junior, j’ai pu participer à de nombreuses Junior World Séries (circuit de coupe du monde réservé aux juniors). En parallèle de ces courses, j’ai aussi eu la chance, grâce à mes parents, de partir à l’étranger, en Espagne, en Italie et en Grèce, pour participer à des courses internationales.
Pour atteindre mes objectifs, mon entraîneur me prépare un planning adapté à mon emploi du temps. Cela représente 15 à 20 heures par semaine sur des grosses semaines et 10 heures par semaine lorsque c’est plus light. Il n’est donc pas toujours facile de mener de front les études, les sorties entre amis et les entraînements mais c’est faisable en restant sérieux et avec des sacrifices par moment.
Je pense que le sport est l’école de la vie, et que tout ce que je fais aujourd’hui me servira plus tard dans ma vie professionnelle.
Timo est un nouvel étudiant, Nicolas, lui, avec son expérience et son engagement à travers le cyclisme a aussi de beaux propos à partager. Partez à la rencontre de cet étudiant pour qui le vélo est bien plus qu’une passion.
Tu as travaillé à Decathlon dans le rayon cyclisme et aujourd’hui tu es encore dans ce domaine avec ton alternance. Peux-tu nous expliquer ton rapport avec le vélo ? Ce qui t’anime de ce domaine ?
Nicolas : Mon rapport au vélo, il a commencé en primaire : j’ai débuté le VTT avec mon père, puis j’ai intégré un club où je ne faisais que les entraînements, jamais de compétitions, et ça me convenait très bien. À l’époque je n’étais pas très doué pour les sports collectifs et plutôt timide, mais j’étais à l’aise sur un vélo. À l’adolescence, après une période sans sport au collège, j’ai repris au lycée et j’ai pratiqué d’autres sports. Je continuais à faire des sorties le week-end avec mon père à travers les collines Aixoises. Pendant mes études à la fac, j’ai travaillé comme livreur à vélo. Je me suis acheté un vélo de route pour les livraisons, et j’ai rapidement compris que le vélo était vraiment mon sport, que ce soit en VTT ou sur route, j’aimais rouler.
En ce qui concerne ce que le vélo m’apporte : j’aime le fait d’être seul sur la machine et de travailler les jambes ; la sensation physique me plaît beaucoup. Selon la pratique, le vélo peut être un sport à sensations, petits ou grands sauts en VTT, grands virages, monter ou descendre une montagne en vélo de route, tout cela est grisant et procure beaucoup de satisfaction. Le vélo donne une impression de liberté, permet de voyager, de voir des paysages, et favorise les rencontres ; c’est aussi un moyen de déplacement que, selon moi, tout le monde devrait pouvoir utiliser si les infrastructures le permettent.
Nous savons que tu as été présent sur différents Tour de France autant féminins que masculins, peux-tu nous expliquer tes expériences ? Comment as-tu eu les différentes opportunités ?
Nicolas : J’ai travaillé sur le Tour de France : j’ai été vendeur pour la boutique officielle sur trois éditions du Tour masculin, et j’ai aussi été caravanier sur trois éditions du Tour féminin, en conduisant la caravane pour la FNSEA (l’organisation liée aux agriculteurs). C’est une chance de participer à un événement aussi grand ; il faut passer des entretiens avec Amaury Sport Organisation et Adecco qui est le recruteur de beaucoup d’évènements sportifs comme Roland Garros ou les 24 heures du Mans. C’est un peu long et stressant, mais il faut rester soi-même.
Une fois sélectionné, le rêve commence et il est difficile de se réveiller après plus d’un mois à vivre des choses inoubliables et indescriptibles. Une fois dans la boucle, si on travaille bien, l’organisation peut nous rappeler pour différents évènements et opportunités.
Aussi et non des moindres, tu as eu l’occasion à travers une EP de conduire une caravane du Tour de France Haribo. Qu’est-ce que ça fait d’être au cœur d’un emblème de cet événement ?
Nicolas : J’aime conduire en général, et c’est indispensable car on parcourt facilement plusieurs milliers de kilomètres. Dans ce travail, il ne faut pas avoir peur des longues heures de route, ni de la fatigue qui peut s’accumuler. Mais au-delà de ça, quelle que soit la caravane, c’est un vrai privilège de voir les sourires du public tout au long du parcours. Et avec la caravane Haribo, il y a une magie particulière : distribuer des bonbons et voir la joie dans les yeux des enfants, ça n’a pas de prix.
As-tu un souvenir ou une anecdote marquante vécue à vélo ?
Nicolas : L’année dernière j’ai fait un voyage de dix jours à vélo : départ de Marseille, arrivée à Genève en faisant le tour du lac Léman. C’était une expérience marquante et pour laquelle je suis reconnaissant — tout le monde ne peut pas le faire en fonction des capacités de son corps.
À Genève, j’ai vécu une belle anecdote : ne sachant pas quoi manger, des personnes m’ont proposé de rester avec eux et m’ont payé un kebab. Plus tard dans la soirée, je n’avais pas d’endroit où dormir, donc j’ai décidé d’aller dans un parc pour demander à des gens. Et j’ai trouvé la troisième personne qui m’a dit oui, qui s’appelait Adrien, dont c’était l’anniversaire, et qui me proposait de faire la fête avec lui et de dormir chez lui avec tous ses copains. Donc, encore une rencontre formidable.
Pour moi, le vélo est à la fois un sport, un moyen de déplacement, une façon de voyager et un fort vecteur de sociabilité et de liberté.
Un grand merci à vous deux les garçons d’avoir pris le temps de nous partager vos expériences et votre passion, qui est belle à lire. Nous vous souhaitons d’accomplir vos objectifs et de continuer dans cette voie que vous aimez tant !
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.