À Pralognan-la-Vanoise, la montagne fait École

AMOS a mis en place un partenariat avec la commune de Pralognan-la-Vanoise représentée par Madame le Maire Armelle Rolland , Samantha Rolland conseillère municipale et vice-présidente de la commission Délégation de Service Public (DSP) et Jonathan Bossé, directeur d’AMOS Lyon. Cette convention de partenariat s’appuie aussi sur les compétences de la société Aqu’ice pilotée par Rémy Boehler, son directeur général et l’ensemble de ses équipes qui ont en charge la gestion des équipements sportifs de la station. Cette signature fait suite à une première participation des étudiants à l’étape de la Coupe du Monde FIS de Télémark en France (2018) et renouvelée en 2019 à Pralognan.
Comme en témoigne Samantha Rolland « Ce qui est très intéressant avec AMOS et ce qui est super dans cette école, c’est que tout peut être écrit. Nous avions vu entre Aqu’Ice, Pralognan et AMOS, quelque chose d’innovant à mettre en place ! Nous avons de beaux partenaires pour expérimenter pleins de choses. Le point de départ de la convention entre Pralognan, Aqu’Ice et AMOS était la mise en place du partenariat sur l’étape de la Coupe du Monde FIS de Télémark. J’ai coordonné cette étape de la Coupe du Monde et nous avons eu la chance, pour la deuxième année de suite, de travailler avec 6 étudiants d’AMOS. Ils ont joué le jeu, ils étaient au top. Ils ont très bien réussi à s’intégrer dans les équipes lors de la Coupe du Monde de Télémark. Ils étaient en charge de la gestion des invitations, des accréditations, de missions d’hospitalité, d’accueil VIP mais aussi de la rédaction et de la distribution quotidienne du Pralo’News, magazine présentant l’actualité de la Coupe du Monde FIS de Télémark 2019. Les jours J, ils ont été des bras, des serveurs, des travailleurs, des animateurs et toujours avec le sourire et l’assiduité. »
C’est donc dans ce cadre que les échanges avec cette station pionnière dans les sports d’hiver ont débouché sur des engagements communs avec l’apport de la société Aqu’Ice bénéficiaire d’une DSP : cette entreprise assure l’exploitation et la gestion du centre aqualudique, de la patinoire et du camping de Pralognan-la-Vanoise. Dans un premier temps, le partenariat confirme l’implication des étudiants dans l’organisation de la Coupe du Monde de Télémark pour 2020. Dans un second temps, les métiers en montagne étant en constante évolution, il est apparu opportun de réfléchir aux adaptations indispensables à la formation des professionnels du sport et du tourisme : c’est l’apport de la société Aqu’Ice délégataire de la commune de Pralognan.
En effet les stations de montagne et de sports d’hiver signalent régulièrement leurs difficultés pour recruter des collaborateurs formés à ces évolutions. AMOS envisage ainsi d’adapter à terme son référentiel de formation en sport management et de proposer des modules de cours pour ce secteur, en collaboration avec Aqu’Ice et d’autres acteurs de la montagne. L’objectif sera de mieux répondre aux attentes des collectivités pour maîtriser la DSP que vous allez découvrir maintenant.
Mme Rolland, pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement des équipements sportifs de Pralognan-la-Vanoise en Délégation de Service Public ?
« La délégation de service public est un contrat entre le délégant et le délégataire. Aujourd’hui à Pralognan, nous avons choisi cette formule de DSP parce que nous n’avions pas les compétences en interne pour assurer la gestion de nos équipements sportifs. L’enjeu est de taille avec ce type d’équipement qui est structurellement déficitaire. Il faut à la fois maîtriser les coûts de fonctionnement et développer le chiffre d’affaires sur des infrastructures très spécifiques et sur un territoire de tourisme de montagne. Nous avons eu la chance de recevoir 3 candidatures. Sur l’analyse financière et technique celle d’Aqu’ice était la plus compatible avec notre capacité financière et également elle répondait à nos attentes en matière de gouvernance territoriale, de conservation du patrimoine et de commercialisation des équipements. Nous venions de créer une nouvelle piscine et il fallait l’entretenir et en même temps entretenir et exploiter notre patinoire olympique datant de 1992.
Cette offre correspondait à la maintenance souhaitée en préservant le patrimoine et présentait une vraie plus-value commerciale notamment pour notre outil olympique de sports de haut niveau. Aqu’Ice est spécialisée dans l’animation, l’optimisation et l’exploitation d’espaces sports et de loisirs notamment en station de montagne. Aqu’ice a su mettre en avant également sa compréhension de la politique sociale d’une collectivité qui est de bien prendre en compte les clubs, nous avons 80 enfants qui font des activités à la patinoire ou dans ce centre. Nous devons avoir un délégataire qui prend cela en compte et qui tisse le lien avec eux. Aqu’ice a également su mettre en avant sa compréhension du fonctionnement d’une station touristique : nous travaillons sur une seule et même enseigne, la marque : Pralognan. C’est pour ces raisons qu’Aqu’Ice était la meilleure candidature. Dans moins de 10 ans, il va falloir se poser des questions sur le bâtiment de la patinoire, notre souhait étant de donner la meilleure chance à cet équipement à travers une société compétente. Dans le contrat de DSP, nous nous mettons d’accord sur des indemnités compensatoires annuelles fixées comme sur un plan d’investissement annuel et pluriannuel, et il leur appartient de faire leur commerce et de gérer la structure. La commune reste impliquée pour assurer le suivi de la délégation de service public, pour rester à l’écoute et pour trouver des solutions ensemble. Nous sommes partis sur une délégation courte de 5 ans car c’est la capacité à commercialiser qui doit équilibrer cette délégation. »
Monsieur Boehler, pouvez-vous nous définir les compétences de votre société Aqu’Ice ?
« Notre société présidée par Mr Charles Gueydan gère des équipements sportifs et de loisirs pour le compte des collectivités. De quoi s’agit-il ? Nous sommes une entreprise qui prend en charge l’animation et l’exploitation d’équipements publics forme et bien-être orientés autour des éléments naturels : l’eau, la glace et l’air. Nous avons créé cette société il y a 10 ans car le modèle public de la gestion des équipements sportifs s’essouffle et ne répond plus aux enjeux. Il y a différents modèles de DSP avec des cultures d’entreprises et une gestion différente. Nous essayons pour notre part de nous projeter vers l’avenir avec de nouveaux modèles.
Nous avons aussi créé une seconde société, Session Pro qui a vocation à faire de la formation sur les métiers très spécifiques qui sont ceux de la gestion des patinoires et des piscines. Ce sont des métiers vraiment techniques. Mais il y aussi l’évènementiel, qui est la cerise sur le gâteau !
Nous avons fait la glace pour Pyeong Chang aux derniers JO et nous venons de signer avec les JO de Pékin de 2022. Pour nous, ce sont des missions très importantes. Le travail est le même que ce que nous faisons à Pralognan, c’est notre ADN, on se nourrit de cela. Les collectivités mettent leurs équipements en Délégation de Service Public avant tout pour des questions de responsabilités, que ce soit sur les remontées mécaniques ou la piscine. Il y a des axes de dangerosité. La surveillance du bassin est une responsabilité importante qui incombe à la société en DSP, en plus de la bonne gestion des équipements. Pour que l’établissement soit rentable, nous devons veiller à bien gérer l’équipement, les dépenses énergétiques mais aussi créer des activités pour générer des recettes sur la gestion de cet équipement. Et paradoxalement nous créons de l’emploi. Les infrastructures, ce sont des équipements sportifs mis à disposition par la collectivité. Ils doivent être en état de fonctionnement. Notre métier chez Aqu’Ice, c’est d’exploiter ces équipements et faire en sorte qu’il n’y ait pas de problèmes de fonctionnement.»
Mais à Pralognan il y a aussi des investissements prévus ?
« Oui en effet, c’est une des particularités à Pralognan mais c’est très rarement le cas, ce qui constitue une des forces de développement et c’est rassurant. La relation que nous construisons avec la collectivité nous permet de mesurer cet investissement. Lorsque nous avons une deadline importante pour l’exploitation, nous la maintenons et après nous discutons de savoir comment nous allons la régler. Nous sommes dans une nouvelle manière de penser une DSP avec plus de proximité et d’échanges. »
Quelles sont les problématiques rencontrées actuellement par les DSP ?
« Un des sujets de préoccupation pour les délégataires est de trouver des personnes en charge de ces établissements qui soient formées techniquement mais aussi au niveau commercial et managérial. C’est un métier complet et très varié. A l’inverse des Etats-Unis où il y a un directeur technique, un directeur commercial, un directeur marketing, de communication à la tête de ces structures, en France nous ne pouvons pas embaucher plusieurs cadres à la tête d’un équipement. L’objectif est entre autres de commercialiser et rendre attractif l’espace aqualudique, de 8 000 m2 d’espaces dédiés aux loisirs, au sport et à la détente.
A Pralognan, nous offrons des activités variées : patinoire olympique, piscine, bowling, curling ou encore plateau polyvalent permettant d’accueillir du badminton, basketball, handball, mur d’escalade, salle de fitness. Nous avons aussi un espace relaxation, avec spa, jacuzzi, sauna, hammam, bains froids et des soins proposés. Fouler la même glace que des champions tels que Surya Bonaly (seule patineuse française à avoir remporté le titre européen en 1991 et 1992 depuis les premiers championnats d’Europe pour les dames), Philippe Candeloro (deux médailles de bronze aux JO d’hiver de 1994 à Lillehammer et de 1998 à Nagano et vice-champion du monde en 1994) ou l’Equipe de France de Hockey des JO de 1992, c’est possible et c’est ici à Pralognan !
La patinoire est également un lieu de spectacle et d’animation, entre exhibitions de patinage artistique et matchs de hockey, cours de patinage artistique et soirées spéciales musiques et lumières. Le modèle économique sportif en France est totalement à redéfinir, à la fois en termes de gestion, mais aussi en termes de finalités. La gestion de l’équipement intègre des finalités qui vont au-delà de la maintenance du matériel, comme le vivre ensemble, développer le sport comme un lien social, accueillir les fans et développer, commercialiser la partie incentive, ce que font très bien les américains.
La patinoire de Pralognan est ouverte à l’année, et pas uniquement l’hiver. Les jeunes de Pralognan viennent le mercredi ou le week-end à la patinoire et tous les publics sont touchés. Aujourd’hui lorsque nous allons chercher des directeurs de structure ou des agents, nous nous retrouvons avec des personnes qui sont aux antipodes de ce que nous attendons, déconnectées de la réalité du terrain. »
Ce sont ces apports en réflexion sur le plan économique, managérial et sportif qui sont ainsi au centre de ce partenariat original que lequel Jonathan Bossé reviendra dans la seconde partie de cet article pour le prochain SBR. Car comme il le dit lui-même : « Nous souhaitons renforcer l’ancrage d’AMOS lié au territoire à travers ce type de partenariat. Nous mettons en place des terrains de jeu opérationnels pour valider la formation de nos étudiants et développer leur expérience professionnelle. »
Comme en témoigne Samantha Rolland « Ce qui est très intéressant avec AMOS et ce qui est super dans cette école, c’est que tout peut être écrit. Nous avions vu entre Aqu’Ice, Pralognan et AMOS, quelque chose d’innovant à mettre en place ! Nous avons de beaux partenaires pour expérimenter pleins de choses. Le point de départ de la convention entre Pralognan, Aqu’Ice et AMOS était la mise en place du partenariat sur l’étape de la Coupe du Monde FIS de Télémark. J’ai coordonné cette étape de la Coupe du Monde et nous avons eu la chance, pour la deuxième année de suite, de travailler avec 6 étudiants d’AMOS. Ils ont joué le jeu, ils étaient au top. Ils ont très bien réussi à s’intégrer dans les équipes lors de la Coupe du Monde de Télémark. Ils étaient en charge de la gestion des invitations, des accréditations, de missions d’hospitalité, d’accueil VIP mais aussi de la rédaction et de la distribution quotidienne du Pralo’News, magazine présentant l’actualité de la Coupe du Monde FIS de Télémark 2019. Les jours J, ils ont été des bras, des serveurs, des travailleurs, des animateurs et toujours avec le sourire et l’assiduité. »
C’est donc dans ce cadre que les échanges avec cette station pionnière dans les sports d’hiver ont débouché sur des engagements communs avec l’apport de la société Aqu’Ice bénéficiaire d’une DSP : cette entreprise assure l’exploitation et la gestion du centre aqualudique, de la patinoire et du camping de Pralognan-la-Vanoise. Dans un premier temps, le partenariat confirme l’implication des étudiants dans l’organisation de la Coupe du Monde de Télémark pour 2020. Dans un second temps, les métiers en montagne étant en constante évolution, il est apparu opportun de réfléchir aux adaptations indispensables à la formation des professionnels du sport et du tourisme : c’est l’apport de la société Aqu’Ice délégataire de la commune de Pralognan.
Quand une collectivité territoriale souhaite confier la gestion de ses équipements sportifs ou de ses services (comme la distribution de l’eau par exemple) elle passe un contrat avec un opérateur privé pour lui déléguer certaines missions sur une durée définie ; c’est une DSP. Cette procédure bien connue dans le secteur public évolue. En effet les moyens financiers du secteur public étant soumis à des restrictions et des économies donnent aux collectivités la possibilité de développer ce modèle économique pour mieux assurer la professionnalisation de la gestion des équipements et d’en maîtriser les coûts avec l’évaluation des résultats du prestataire à la fin de la durée du contrat.
En effet les stations de montagne et de sports d’hiver signalent régulièrement leurs difficultés pour recruter des collaborateurs formés à ces évolutions. AMOS envisage ainsi d’adapter à terme son référentiel de formation en sport management et de proposer des modules de cours pour ce secteur, en collaboration avec Aqu’Ice et d’autres acteurs de la montagne. L’objectif sera de mieux répondre aux attentes des collectivités pour maîtriser la DSP que vous allez découvrir maintenant.

Photo : Epreuve de sprint lors de la Coupe du Monde FIS de Télémark copyright Agence Zoom
Mme Rolland, pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement des équipements sportifs de Pralognan-la-Vanoise en Délégation de Service Public ?
« La délégation de service public est un contrat entre le délégant et le délégataire. Aujourd’hui à Pralognan, nous avons choisi cette formule de DSP parce que nous n’avions pas les compétences en interne pour assurer la gestion de nos équipements sportifs. L’enjeu est de taille avec ce type d’équipement qui est structurellement déficitaire. Il faut à la fois maîtriser les coûts de fonctionnement et développer le chiffre d’affaires sur des infrastructures très spécifiques et sur un territoire de tourisme de montagne. Nous avons eu la chance de recevoir 3 candidatures. Sur l’analyse financière et technique celle d’Aqu’ice était la plus compatible avec notre capacité financière et également elle répondait à nos attentes en matière de gouvernance territoriale, de conservation du patrimoine et de commercialisation des équipements. Nous venions de créer une nouvelle piscine et il fallait l’entretenir et en même temps entretenir et exploiter notre patinoire olympique datant de 1992.
Cette offre correspondait à la maintenance souhaitée en préservant le patrimoine et présentait une vraie plus-value commerciale notamment pour notre outil olympique de sports de haut niveau. Aqu’Ice est spécialisée dans l’animation, l’optimisation et l’exploitation d’espaces sports et de loisirs notamment en station de montagne. Aqu’ice a su mettre en avant également sa compréhension de la politique sociale d’une collectivité qui est de bien prendre en compte les clubs, nous avons 80 enfants qui font des activités à la patinoire ou dans ce centre. Nous devons avoir un délégataire qui prend cela en compte et qui tisse le lien avec eux. Aqu’ice a également su mettre en avant sa compréhension du fonctionnement d’une station touristique : nous travaillons sur une seule et même enseigne, la marque : Pralognan. C’est pour ces raisons qu’Aqu’Ice était la meilleure candidature. Dans moins de 10 ans, il va falloir se poser des questions sur le bâtiment de la patinoire, notre souhait étant de donner la meilleure chance à cet équipement à travers une société compétente. Dans le contrat de DSP, nous nous mettons d’accord sur des indemnités compensatoires annuelles fixées comme sur un plan d’investissement annuel et pluriannuel, et il leur appartient de faire leur commerce et de gérer la structure. La commune reste impliquée pour assurer le suivi de la délégation de service public, pour rester à l’écoute et pour trouver des solutions ensemble. Nous sommes partis sur une délégation courte de 5 ans car c’est la capacité à commercialiser qui doit équilibrer cette délégation. »

Photo : L’espace aqualudique de Pralognan-la-Vanoise - © Gilles Lansard
Monsieur Boehler, pouvez-vous nous définir les compétences de votre société Aqu’Ice ?
« Notre société présidée par Mr Charles Gueydan gère des équipements sportifs et de loisirs pour le compte des collectivités. De quoi s’agit-il ? Nous sommes une entreprise qui prend en charge l’animation et l’exploitation d’équipements publics forme et bien-être orientés autour des éléments naturels : l’eau, la glace et l’air. Nous avons créé cette société il y a 10 ans car le modèle public de la gestion des équipements sportifs s’essouffle et ne répond plus aux enjeux. Il y a différents modèles de DSP avec des cultures d’entreprises et une gestion différente. Nous essayons pour notre part de nous projeter vers l’avenir avec de nouveaux modèles.
Nous avons aussi créé une seconde société, Session Pro qui a vocation à faire de la formation sur les métiers très spécifiques qui sont ceux de la gestion des patinoires et des piscines. Ce sont des métiers vraiment techniques. Mais il y aussi l’évènementiel, qui est la cerise sur le gâteau !
Nous avons fait la glace pour Pyeong Chang aux derniers JO et nous venons de signer avec les JO de Pékin de 2022. Pour nous, ce sont des missions très importantes. Le travail est le même que ce que nous faisons à Pralognan, c’est notre ADN, on se nourrit de cela. Les collectivités mettent leurs équipements en Délégation de Service Public avant tout pour des questions de responsabilités, que ce soit sur les remontées mécaniques ou la piscine. Il y a des axes de dangerosité. La surveillance du bassin est une responsabilité importante qui incombe à la société en DSP, en plus de la bonne gestion des équipements. Pour que l’établissement soit rentable, nous devons veiller à bien gérer l’équipement, les dépenses énergétiques mais aussi créer des activités pour générer des recettes sur la gestion de cet équipement. Et paradoxalement nous créons de l’emploi. Les infrastructures, ce sont des équipements sportifs mis à disposition par la collectivité. Ils doivent être en état de fonctionnement. Notre métier chez Aqu’Ice, c’est d’exploiter ces équipements et faire en sorte qu’il n’y ait pas de problèmes de fonctionnement.»
Mais à Pralognan il y a aussi des investissements prévus ?
« Oui en effet, c’est une des particularités à Pralognan mais c’est très rarement le cas, ce qui constitue une des forces de développement et c’est rassurant. La relation que nous construisons avec la collectivité nous permet de mesurer cet investissement. Lorsque nous avons une deadline importante pour l’exploitation, nous la maintenons et après nous discutons de savoir comment nous allons la régler. Nous sommes dans une nouvelle manière de penser une DSP avec plus de proximité et d’échanges. »
Quelles sont les problématiques rencontrées actuellement par les DSP ?
« Un des sujets de préoccupation pour les délégataires est de trouver des personnes en charge de ces établissements qui soient formées techniquement mais aussi au niveau commercial et managérial. C’est un métier complet et très varié. A l’inverse des Etats-Unis où il y a un directeur technique, un directeur commercial, un directeur marketing, de communication à la tête de ces structures, en France nous ne pouvons pas embaucher plusieurs cadres à la tête d’un équipement. L’objectif est entre autres de commercialiser et rendre attractif l’espace aqualudique, de 8 000 m2 d’espaces dédiés aux loisirs, au sport et à la détente.
A Pralognan, nous offrons des activités variées : patinoire olympique, piscine, bowling, curling ou encore plateau polyvalent permettant d’accueillir du badminton, basketball, handball, mur d’escalade, salle de fitness. Nous avons aussi un espace relaxation, avec spa, jacuzzi, sauna, hammam, bains froids et des soins proposés. Fouler la même glace que des champions tels que Surya Bonaly (seule patineuse française à avoir remporté le titre européen en 1991 et 1992 depuis les premiers championnats d’Europe pour les dames), Philippe Candeloro (deux médailles de bronze aux JO d’hiver de 1994 à Lillehammer et de 1998 à Nagano et vice-champion du monde en 1994) ou l’Equipe de France de Hockey des JO de 1992, c’est possible et c’est ici à Pralognan !
La patinoire est également un lieu de spectacle et d’animation, entre exhibitions de patinage artistique et matchs de hockey, cours de patinage artistique et soirées spéciales musiques et lumières. Le modèle économique sportif en France est totalement à redéfinir, à la fois en termes de gestion, mais aussi en termes de finalités. La gestion de l’équipement intègre des finalités qui vont au-delà de la maintenance du matériel, comme le vivre ensemble, développer le sport comme un lien social, accueillir les fans et développer, commercialiser la partie incentive, ce que font très bien les américains.
La patinoire de Pralognan est ouverte à l’année, et pas uniquement l’hiver. Les jeunes de Pralognan viennent le mercredi ou le week-end à la patinoire et tous les publics sont touchés. Aujourd’hui lorsque nous allons chercher des directeurs de structure ou des agents, nous nous retrouvons avec des personnes qui sont aux antipodes de ce que nous attendons, déconnectées de la réalité du terrain. »
Ce sont ces apports en réflexion sur le plan économique, managérial et sportif qui sont ainsi au centre de ce partenariat original que lequel Jonathan Bossé reviendra dans la seconde partie de cet article pour le prochain SBR. Car comme il le dit lui-même : « Nous souhaitons renforcer l’ancrage d’AMOS lié au territoire à travers ce type de partenariat. Nous mettons en place des terrains de jeu opérationnels pour valider la formation de nos étudiants et développer leur expérience professionnelle. »

Photo : Les étudiants d’AMOS lyon impliqués dans l’organisation de la Coupe du Monde FIS de Télémark à Pralognan – la – Vanoise. De gauche à droite : Théophile Grosset-Janin, Pauline Beysseriat, Flavien Trivino, Clément Veau, Mathilde Serra, Laurine Dussollier
Photo principale : De gauche à droite : Xavier Heuzard, directeur de la patinoire de Pralognan gérée par Aqu’Ice, Valérie Serpollet, Directrice de l’office du Tourisme de Pralognan, Rémy Boehler, Directeur Général d’Aqu’Ice, Samantha Rolland, conseillère municipale et vice-présidente de la commission DSP et Jonathan Bossé, Directeur d’AMOS Lyon
Propos recueillis par Anne-Charlotte Meyer, Chargée de communication, AMOS Lyon
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Florian, un AMOScien lyonnais sur le Tour de France 2022
Rencontre avec Florian Robert, étudiant sur le campus AMOS de Lyon
En 3e année Métiers du Sport et en stage depuis le mois de mars au sein de l’entreprise Sporeo, Florian a la chance d’avoir pu participer à la plus prestigieuse course cycliste au monde : le Tour de France 2022.Comment as-tu été recruté pour ce stage chez Sporeo ?
Cela remonte tout d’abord 2 ans en arrière lors de ma 1ère année dans les locaux d’AMOS Lyon. J’ai pu rencontrer Mathieu Baillet, alumni du campus lyonnais et co-fondateur de la société Sporeo, lors de notre Journée De l’Entrepreneuriat. Il était alors membre du jury et j’avais pu échanger longuement avec lui. Un an et quelques mois plus tard, alors en 3e année Métiers du Sport j’ai pu le rencontrer une nouvelle fois lors de l’édition du FAMES (Forum AMOS des Métiers et de l’Emploi dans le Sport) en octobre 2021. Il proposait pour son entreprise un poste en stage principalement axé logistique et vente, mais j’avais en réalité quelque chose d’autre derrière la tête. Je me suis simplement présenté en tant que candidat libre et proposant mes services pour des missions autour de l’image de marque de l’entreprise. Après de nombreux échanges, j’ai réussi à décrocher mon stage. Pour rappel, Sporeo est une start-up créée par deux alumni lyonnais Mathieu Baillet et Thibault Houot, qui accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année.
Quelles sont tes missions au quotidien pour Sporeo ?
Une grosse partie de mes missions concerne l’image de marque de l’entreprise mais aussi sa communication en général (réseaux sociaux, travail et réflexion sur les slogans, les valeurs de l’entreprise…). Il y a aussi un autre volet événementiel avec la gestion de la boutique et la vente de produits dérivés sur les nombreux événements sportifs, et principalement cyclistes, auxquels Sporeo participe. J’ai pu notamment prendre part depuis le mois de mars à de nombreuses courses comme le Paris-Nice, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège ou encore la route d’Occitanie. On peut dire que c’est du 60/40 avec une majorité de missions sur l’image de marque et la communication. On travaille d’ailleurs cet aspect-là en physique, sur la boutique : être serviable, toujours le sourire, être présent pour le client. C’est très important car on représente la marque et ses valeurs.Quelles étaient tes missions sur le Tour de France 2022 ?
Il faut savoir que Sporeo possède 4 boutiques sur le parcours : une au « relai étape » et trois autres sur le parcours, dans des villes ou villages définis à l’avance stratégiquement par l’entreprise mais aussi par l’organisation. Le « relai étape » est un restaurant sur lequel les invités, les VIP, les partenaires viennent se restaurer. Ce dernier accueille environ 230 personnes par jour. Nous vendons sur ces boutiques, exclusivement des produits brandés « Tour de France » avec 3 principales gammes :- Lifestyle (polos, pulls…)
- Accessoires (bidons, porte-clefs, mugs, ponchos…)
- Techniques (textile Santini, cuissards, maillots…)
Qu’est ce qui t’as le plus plu sur le Tour de France ?
Je dirais peut-être le côté humain. Chaque jour, on rencontre de nouvelles personnes : des membres de l’organisation, de la caravane ou bien des clients tout simplement. Il faut rappeler que le Tour de France, bien qu’étant un événement international suivi mondialement, reste gratuit. On retrouve donc tous les types de spectateurs sur le bord de la route ou en boutique : des passionnés ou de simples curieux. Au sein de l’entreprise Sporeo, je retrouve également ce même côté humain qui me plaît, on a envie de se donner pour la boîte !
Etais-tu un passionné de cyclisme avant de travailler sur toutes ces courses ?
Alors vraiment pas du tout ! Je regardais certaines étapes du Tour occasionnellement mais pas plus. Mon sport de prédilection, c’est plus le tennis.Quelles compétences penses-tu avoir développé depuis le début de ton stage ?
J’ai beaucoup appris à m’organiser personnellement, à organiser mes journées et mes missions sur un événement de cette taille. C’est très formateur. J’ai pu développer aussi mes compétences en management car je partage la gestion de la boutique sur le Tour avec une collègue. Côté communication, j’ai aujourd’hui une meilleure connaissance des réseaux sociaux et notamment des outils de planification.Pour finir, quel serait ton job de rêve ?
J’ai de plus en plus envie de monter ma propre entreprise. A l’heure actuelle, je ne pourrai pas vous dire dans quel domaine ou secteur d’activité mais je sais déjà de quelle manière je m’y prendrai. Forcément, être au sein d’une petite structure comme Sporeo, créée il y a quelques années par un ancien AMOScien, ça donne des idées… Florian poursuivra pour les deux prochaines années son aventure au sein de l’entreprise puisqu’il vient de signer une alternance pour sa 4e et 5e année !28 Jul 2022
Florian, un AMOScien lyonnais sur le Tour de France 2022
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En 3e année Métiers du Sport et en stage depuis le mois de mars au sein de l’entreprise Sporeo, Florian a la chance d’avoir pu participer à la plus prestigieuse course cycliste au monde : le Tour de France 2022.Comment as-tu été recruté pour ce stage chez Sporeo ?
Cela remonte tout d’abord 2 ans en arrière lors de ma 1ère année dans les locaux d’AMOS Lyon. J’ai pu rencontrer Mathieu Baillet, alumni du campus lyonnais et co-fondateur de la société Sporeo, lors de notre Journée De l’Entrepreneuriat. Il était alors membre du jury et j’avais pu échanger longuement avec lui. Un an et quelques mois plus tard, alors en 3e année Métiers du Sport j’ai pu le rencontrer une nouvelle fois lors de l’édition du FAMES (Forum AMOS des Métiers et de l’Emploi dans le Sport) en octobre 2021. Il proposait pour son entreprise un poste en stage principalement axé logistique et vente, mais j’avais en réalité quelque chose d’autre derrière la tête. Je me suis simplement présenté en tant que candidat libre et proposant mes services pour des missions autour de l’image de marque de l’entreprise. Après de nombreux échanges, j’ai réussi à décrocher mon stage. Pour rappel, Sporeo est une start-up créée par deux alumni lyonnais Mathieu Baillet et Thibault Houot, qui accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année.
Quelles sont tes missions au quotidien pour Sporeo ?
Une grosse partie de mes missions concerne l’image de marque de l’entreprise mais aussi sa communication en général (réseaux sociaux, travail et réflexion sur les slogans, les valeurs de l’entreprise…). Il y a aussi un autre volet événementiel avec la gestion de la boutique et la vente de produits dérivés sur les nombreux événements sportifs, et principalement cyclistes, auxquels Sporeo participe. J’ai pu notamment prendre part depuis le mois de mars à de nombreuses courses comme le Paris-Nice, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège ou encore la route d’Occitanie. On peut dire que c’est du 60/40 avec une majorité de missions sur l’image de marque et la communication. On travaille d’ailleurs cet aspect-là en physique, sur la boutique : être serviable, toujours le sourire, être présent pour le client. C’est très important car on représente la marque et ses valeurs.Quelles étaient tes missions sur le Tour de France 2022 ?
Il faut savoir que Sporeo possède 4 boutiques sur le parcours : une au « relai étape » et trois autres sur le parcours, dans des villes ou villages définis à l’avance stratégiquement par l’entreprise mais aussi par l’organisation. Le « relai étape » est un restaurant sur lequel les invités, les VIP, les partenaires viennent se restaurer. Ce dernier accueille environ 230 personnes par jour. Nous vendons sur ces boutiques, exclusivement des produits brandés « Tour de France » avec 3 principales gammes :- Lifestyle (polos, pulls…)
- Accessoires (bidons, porte-clefs, mugs, ponchos…)
- Techniques (textile Santini, cuissards, maillots…)
Qu’est ce qui t’as le plus plu sur le Tour de France ?
Je dirais peut-être le côté humain. Chaque jour, on rencontre de nouvelles personnes : des membres de l’organisation, de la caravane ou bien des clients tout simplement. Il faut rappeler que le Tour de France, bien qu’étant un événement international suivi mondialement, reste gratuit. On retrouve donc tous les types de spectateurs sur le bord de la route ou en boutique : des passionnés ou de simples curieux. Au sein de l’entreprise Sporeo, je retrouve également ce même côté humain qui me plaît, on a envie de se donner pour la boîte !
Etais-tu un passionné de cyclisme avant de travailler sur toutes ces courses ?
Alors vraiment pas du tout ! Je regardais certaines étapes du Tour occasionnellement mais pas plus. Mon sport de prédilection, c’est plus le tennis.Quelles compétences penses-tu avoir développé depuis le début de ton stage ?
J’ai beaucoup appris à m’organiser personnellement, à organiser mes journées et mes missions sur un événement de cette taille. C’est très formateur. J’ai pu développer aussi mes compétences en management car je partage la gestion de la boutique sur le Tour avec une collègue. Côté communication, j’ai aujourd’hui une meilleure connaissance des réseaux sociaux et notamment des outils de planification.Pour finir, quel serait ton job de rêve ?
J’ai de plus en plus envie de monter ma propre entreprise. A l’heure actuelle, je ne pourrai pas vous dire dans quel domaine ou secteur d’activité mais je sais déjà de quelle manière je m’y prendrai. Forcément, être au sein d’une petite structure comme Sporeo, créée il y a quelques années par un ancien AMOScien, ça donne des idées… Florian poursuivra pour les deux prochaines années son aventure au sein de l’entreprise puisqu’il vient de signer une alternance pour sa 4e et 5e année !28 Jul 2022
En route vers le Norseman avec notre parrain Xavier Jourson
Norseman Xtreme Triathlon : un défi pour notre parrain
Le 6 août 2022, Xavier Jourson s’élancera pour le Norseman Xtreme Triathlon, le défi qui a rythmé les deux dernières années de sa vie. Retour sur cette année aux côtés du parrain du campus lyonnais entre préparation physique et projets tutorés avec nos étudiants. Le 4 octobre dernier, les AMOSciens Lyonnais découvraient, au cœur de l’auditorium du Groupama Stadium, le visage de leur nouveau parrain pour l’année 2021-2022 : Xavier Jourson. A la fin de la MasterClass sur le thème de « la stratégie de full Entertainment de l’Olympique Lyonnais », l’ancien rugbyman du LOU a présenté en avant-première le nouveau défi qu’il s’est lancé à l’ensemble des étudiants. Ce grand sportif ne cesse de se dépasser et souhaite participer et terminer le Norseman Xtreme Triathlon : le triathlon le plus dur au monde dans les fjords de Norvège. Cette course se compose de 3,8km de nage, 180km de vélo et 42,2km de course à pied. Xavier Jourson ne s’arrête pas là et souhaite en plus de ce challenge sportif, s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale en créant un film documentaire sur son parcours et sur sa participation à ce triathlon : « La Transition ». Depuis Montréal au Canada, il prépare son projet et souhaite briser les stéréotypes de la communauté noire. En effet, il serait le premier homme de la communauté noire à participer au Norseman, et souhaite inciter d’autres personnes à relever ce défi. Il souhaite devenir une source d’inspiration pour cette communauté. Cette année, plusieurs étudiants ont eu l’opportunité d’accompagner Xavier Jourson à travers deux projets tutorés consacrés à la recherche de partenariat ou encore de promotion de son film. Ce sportif originaire de la région lyonnaise a souhaité s’entourer d’étudiants motivés venant du même horizon que lui. « Ancien étudiant lyonnais, il me paraissait logique de m’orienter vers une école de Sport Business à Lyon. J’ai donc moi-même sollicité AMOS, en leur présentant mon projet, le défi Norseman Xtreme Triathlon, en exposant les raisons qui me poussaient à collaborer avec eux et les bénéfices qu’ils pourraient en tirer. Ils m’ont tout de suite suivi dans l’aventure, et aujourd’hui, je suis le parrain d’AMOS Lyon. Très honoré, très fier. Cela a été une volonté de ma part d’être le parrain de la promotion 2021-2022. La finalité de cette collaboration, c’est que le projet soit porteur. »

28 Jul 2022
En route vers le Norseman avec notre parrain Xavier Jourson
Norseman Xtreme Triathlon : un défi pour notre parrain
Le 6 août 2022, Xavier Jourson s’élancera pour le Norseman Xtreme Triathlon, le défi qui a rythmé les deux dernières années de sa vie. Retour sur cette année aux côtés du parrain du campus lyonnais entre préparation physique et projets tutorés avec nos étudiants. Le 4 octobre dernier, les AMOSciens Lyonnais découvraient, au cœur de l’auditorium du Groupama Stadium, le visage de leur nouveau parrain pour l’année 2021-2022 : Xavier Jourson. A la fin de la MasterClass sur le thème de « la stratégie de full Entertainment de l’Olympique Lyonnais », l’ancien rugbyman du LOU a présenté en avant-première le nouveau défi qu’il s’est lancé à l’ensemble des étudiants. Ce grand sportif ne cesse de se dépasser et souhaite participer et terminer le Norseman Xtreme Triathlon : le triathlon le plus dur au monde dans les fjords de Norvège. Cette course se compose de 3,8km de nage, 180km de vélo et 42,2km de course à pied. Xavier Jourson ne s’arrête pas là et souhaite en plus de ce challenge sportif, s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale en créant un film documentaire sur son parcours et sur sa participation à ce triathlon : « La Transition ». Depuis Montréal au Canada, il prépare son projet et souhaite briser les stéréotypes de la communauté noire. En effet, il serait le premier homme de la communauté noire à participer au Norseman, et souhaite inciter d’autres personnes à relever ce défi. Il souhaite devenir une source d’inspiration pour cette communauté. Cette année, plusieurs étudiants ont eu l’opportunité d’accompagner Xavier Jourson à travers deux projets tutorés consacrés à la recherche de partenariat ou encore de promotion de son film. Ce sportif originaire de la région lyonnaise a souhaité s’entourer d’étudiants motivés venant du même horizon que lui. « Ancien étudiant lyonnais, il me paraissait logique de m’orienter vers une école de Sport Business à Lyon. J’ai donc moi-même sollicité AMOS, en leur présentant mon projet, le défi Norseman Xtreme Triathlon, en exposant les raisons qui me poussaient à collaborer avec eux et les bénéfices qu’ils pourraient en tirer. Ils m’ont tout de suite suivi dans l’aventure, et aujourd’hui, je suis le parrain d’AMOS Lyon. Très honoré, très fier. Cela a été une volonté de ma part d’être le parrain de la promotion 2021-2022. La finalité de cette collaboration, c’est que le projet soit porteur. »
