AMOS Marseille : Une rentrée voilée spectaculaire !

L’occasion pour nos AMOSciens d’acquérir de l’expérience en vue des JOP 2024 de voile dans la cité phocéenne.
AMOS ON THE FIELD : LE DISTRICT DE PROVENCE DE FOOTBALL, L’ARTISAN DU BALLON ROND PROVENCAL
Avec presque 2 millions de licenciés en France, le football reste l’un des sports le plus plébiscité en France et de loin. Pour gérer un tel flux de licenciés, le Fédération Française de Football s’est structurée grâce à une organisation déconcentrée composée de structures autonomes. Parmi ces entités, les districts sont les plus proches des terrains, elles ont la responsabilité d’organiser et promouvoir le football sur l’entièreté de leur secteur géographique.
Dans le cadre de ces missions de développement, le District de Provence met en place depuis plusieurs saisons une série d’actions aux thématiques sociales, éducatives et citoyennes. En vrac on peut citer le développement de la filière féminine, l’accès au sport pour les personnes en situation de handicap, le développement du sport santé ou encore l’insertion professionnelle. Car l’école du football, c’est aussi l’école de la vie, et le District de Provence, dirigé par Michael Gallet sous la présidence d’Erick Schneider prend la mesure de cette responsabilité et s’est ancré, comme un acteur majeur de ces thématiques sur le territoire Provençal.
De cette volonté est née le besoin d’intégrer de nouveaux profils, « la diversité de ces actions rend impératif la nécessité de nous structurer avec des compétences nouvelles » précise M. GALLET. Cela a permis à 3 AMOSciens du campus Marseillais, Margot, Lucie et Alexis de rejoindre le District, bien décidé à relever ces défis.
De gauche à droite, Margot, Alexis, Lucie.
Le Marketing, La Tactique du District
Margot a intégré l’équipe communication et marketing du District de Provence depuis cette année. Derrière son sourire et sa voix discrète se cache une grande passionnée. Ancienne vice-présidente d’un club charentais et adjointe de l’équipe fanion, elle connait parfaitement les enjeux liés au développement du football.« Mon rôle est assez généraliste » précise Margot. Elle accompagne les projets du District grâce à une stratégie marketing poussée. L’objectif est clair, il faut rendre le football Provençal attractif aussi bien pour les pratiquants que pour les potentiels sponsors. Elle utilise donc une palette d’outils assez large : community management, relations presse, événementiel ou encore la fameuse plaquette partenaire.
La féminisation, Les Filles d’Abord
La féminisation du football, véritable fer de lance de la FFF depuis plusieurs années est l’un des principaux projets du District de Provence. « Les chiffres sont positifs concernant la filière féminine, l’amélioration est visible mais il faut poursuivre les efforts » précise Lucie. Après avoir travaillé pour la féminisation du foot dans l’est de la France, c’est avec détermination qu’elle s’investit dans le football féminin provençal. Son champ d’action est large et dépasse le volet sportif pour se positionner sur de vraies actions sociales et citoyennes. Par exemple « Octobre Rose fait son foot », qui pour la seconde année consécutive a permis de faire la promotion du football auprès de jeunes filles tout en les sensibilisants aux cancers féminins. « Sur le plan professionnel, c’est intéressant parce que ça va au-delà du sport, ça a du sens » conclut-elle.
Le foot loisir, le travail c’est la santé, faire du sport c’est la conserver
Et ce n’est pas Alexis, chargé du développement du foot loisir qui dira le contraire. Grand passionné de football et pratiquant assidu, c’est pour lui un immense plaisir de transformer sa passion en métier. Et quoi de mieux qu’un grand passionné pour donner envie de jouer ? « Le constat est simple, sur le District de Provence, entre les catégories U12-U13 et U19-U20, on perd environ 63% de licenciés. Pour les restants, une majeure partie arrête le ballon rond après 29 ans. Il faut infléchir cette tendance » explique-t-il. En analysant les chiffres, on se rend compte que tous ces licenciés n’abandonnent pas la pratique par manque de passion mais plutôt par désintérêt pour l’aspect compétitif du football classique. Face à cela, le District de Provence met en place une vraie politique de développement du foot dit « loisir » (foot en marchant, golf foot, foot à 5, futsal, beach soccer etc) afin de fidéliser les licenciés qui ne se retrouvent plus dans la pratique standard du football. Ici la passion d’Alexis et son esprit d’initiative sont de vrais atouts, car il faut partir à la reconquête des licenciés presque un par un. Et comme le disait si bien Marcel Pagnol « Celui qui est capable de ressentir la passion, c'est qu'il peut l’inspirer. » Le développement de ces sections est aussi l’occasion de mettre en place des projets transverses et d’élargir le public cible. « Les pratiques diversifiées du foot vont permettre de toucher de nouvelles personnes qui pour différentes raisons, pratiquent peu ou pas de sport. Par exemple les séniors, les personnes à mobilité réduite ou handicapées et même certaines femmes qui ne sont pas intéressées par le foot féminin classique » explique Alexis. « Ouvrir la pratique d’un sport à de nouveaux publics n’a que des avantages, cela permet le développement des clubs sur notre territoire tout en participant à la bonne santé de notre population, les bienfaits du sport sur le corps et l’esprit n’étant plus à démontrer » rajoute M. GALLET, le directeur. C’est un axe fort et une volonté de la FFF de mettre en avant ce secteur. L’engagement du District de Provence sur la filière loisir est donc total. Aussi bien sur l’accompagnement des clubs pour la mise en place de ces dispositifs que dans l’organisation d’événements foot-loisir attractifs sur son territoire.
Article rédigé par Axel LUTZ, chargé de communication & événementiel AMOS Marseille Méditerranée.
AMOS ON THE FIELD : LE DISTRICT DE PROVENCE DE FOOTBALL, L’ARTISAN DU BALLON ROND PROVENCAL
Avec presque 2 millions de licenciés en France, le football reste l’un des sports le plus plébiscité en France et de loin. Pour gérer un tel flux de licenciés, le Fédération Française de Football s’est structurée grâce à une organisation déconcentrée composée de structures autonomes. Parmi ces entités, les districts sont les plus proches des terrains, elles ont la responsabilité d’organiser et promouvoir le football sur l’entièreté de leur secteur géographique.
Dans le cadre de ces missions de développement, le District de Provence met en place depuis plusieurs saisons une série d’actions aux thématiques sociales, éducatives et citoyennes. En vrac on peut citer le développement de la filière féminine, l’accès au sport pour les personnes en situation de handicap, le développement du sport santé ou encore l’insertion professionnelle. Car l’école du football, c’est aussi l’école de la vie, et le District de Provence, dirigé par Michael Gallet sous la présidence d’Erick Schneider prend la mesure de cette responsabilité et s’est ancré, comme un acteur majeur de ces thématiques sur le territoire Provençal.
De cette volonté est née le besoin d’intégrer de nouveaux profils, « la diversité de ces actions rend impératif la nécessité de nous structurer avec des compétences nouvelles » précise M. GALLET. Cela a permis à 3 AMOSciens du campus Marseillais, Margot, Lucie et Alexis de rejoindre le District, bien décidé à relever ces défis.
De gauche à droite, Margot, Alexis, Lucie.
Le Marketing, La Tactique du District
Margot a intégré l’équipe communication et marketing du District de Provence depuis cette année. Derrière son sourire et sa voix discrète se cache une grande passionnée. Ancienne vice-présidente d’un club charentais et adjointe de l’équipe fanion, elle connait parfaitement les enjeux liés au développement du football.« Mon rôle est assez généraliste » précise Margot. Elle accompagne les projets du District grâce à une stratégie marketing poussée. L’objectif est clair, il faut rendre le football Provençal attractif aussi bien pour les pratiquants que pour les potentiels sponsors. Elle utilise donc une palette d’outils assez large : community management, relations presse, événementiel ou encore la fameuse plaquette partenaire.
La féminisation, Les Filles d’Abord
La féminisation du football, véritable fer de lance de la FFF depuis plusieurs années est l’un des principaux projets du District de Provence. « Les chiffres sont positifs concernant la filière féminine, l’amélioration est visible mais il faut poursuivre les efforts » précise Lucie. Après avoir travaillé pour la féminisation du foot dans l’est de la France, c’est avec détermination qu’elle s’investit dans le football féminin provençal. Son champ d’action est large et dépasse le volet sportif pour se positionner sur de vraies actions sociales et citoyennes. Par exemple « Octobre Rose fait son foot », qui pour la seconde année consécutive a permis de faire la promotion du football auprès de jeunes filles tout en les sensibilisants aux cancers féminins. « Sur le plan professionnel, c’est intéressant parce que ça va au-delà du sport, ça a du sens » conclut-elle.
Le foot loisir, le travail c’est la santé, faire du sport c’est la conserver
Et ce n’est pas Alexis, chargé du développement du foot loisir qui dira le contraire. Grand passionné de football et pratiquant assidu, c’est pour lui un immense plaisir de transformer sa passion en métier. Et quoi de mieux qu’un grand passionné pour donner envie de jouer ? « Le constat est simple, sur le District de Provence, entre les catégories U12-U13 et U19-U20, on perd environ 63% de licenciés. Pour les restants, une majeure partie arrête le ballon rond après 29 ans. Il faut infléchir cette tendance » explique-t-il. En analysant les chiffres, on se rend compte que tous ces licenciés n’abandonnent pas la pratique par manque de passion mais plutôt par désintérêt pour l’aspect compétitif du football classique. Face à cela, le District de Provence met en place une vraie politique de développement du foot dit « loisir » (foot en marchant, golf foot, foot à 5, futsal, beach soccer etc) afin de fidéliser les licenciés qui ne se retrouvent plus dans la pratique standard du football. Ici la passion d’Alexis et son esprit d’initiative sont de vrais atouts, car il faut partir à la reconquête des licenciés presque un par un. Et comme le disait si bien Marcel Pagnol « Celui qui est capable de ressentir la passion, c'est qu'il peut l’inspirer. » Le développement de ces sections est aussi l’occasion de mettre en place des projets transverses et d’élargir le public cible. « Les pratiques diversifiées du foot vont permettre de toucher de nouvelles personnes qui pour différentes raisons, pratiquent peu ou pas de sport. Par exemple les séniors, les personnes à mobilité réduite ou handicapées et même certaines femmes qui ne sont pas intéressées par le foot féminin classique » explique Alexis. « Ouvrir la pratique d’un sport à de nouveaux publics n’a que des avantages, cela permet le développement des clubs sur notre territoire tout en participant à la bonne santé de notre population, les bienfaits du sport sur le corps et l’esprit n’étant plus à démontrer » rajoute M. GALLET, le directeur. C’est un axe fort et une volonté de la FFF de mettre en avant ce secteur. L’engagement du District de Provence sur la filière loisir est donc total. Aussi bien sur l’accompagnement des clubs pour la mise en place de ces dispositifs que dans l’organisation d’événements foot-loisir attractifs sur son territoire.
Article rédigé par Axel LUTZ, chargé de communication & événementiel AMOS Marseille Méditerranée.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Audrey ASLANOFF - Coach sportif équitation - Metteuse en selle
Championne de France junior sur Fleur de Bettegney en 2000 ( 3ème catégorie) Audrey ASLANOFF sait parler à l’oreille des chevaux ou plus exactement du couple cavalier/ animal pour le loisir comme la compétition au sein de l’entreprise A&L Stables qu’elle a créée avec son conjoint Laurent JULLIARD Dès l’âge de 9 ans elle pratique la monte au célèbre Haras de Jardy près de Paris puis à L’Etrier 06 à Nice où elle réside désormais, menant trois activités de front : celle de coach sportif, d’enseignante et d’assistante de gestion dans l’entreprise paternelle sans omettre son implication pour 20 à 25 jeunes chevaux qu’il faut débourrer, former, et revendre afin de leur faire gagner des concours. Le saut d’obstacles est son sport préféré depuis l’enfance même si elle se destinait plutôt à la danse classique et aux ballets. Malheureusement Audrey a été freinée dans sa course par une cheville récalcitrante l’orientant de fait vers un sport sans pied d’appel. D’où sa mise en selle dont elle a fait un de ses métiers. A 14 ans elle intégrait l’Equipe de France et menait déjà de front haut niveau sportif et études supérieures universitaire à l’EDHEC concluant brillamment son cursus par une thèse (félicitations du jury) sur les fusions et acquisitions dans le secteur bancaire : le tout en enseignant en même temps aux jeunes de son âge les ressorts du management dans les RH. Performance qu’elle prolonge, élargit et renouvelle tout à la fois pour le plus grand plaisir des étudiants du campus de Nice.
Quelle place occupent les femmes dans l’équitation ?
« L’essentiel dans l’équitation amateur ! Soit près de 99% des pratiquants. Ce phénomène n’est pas vraiment nouveau mais la proportion féminine ne cesse de progresser ce qui n’est pas le cas dans le haut niveau où les hommes dominent. A tel point que nous sommes le premier sport féminin et le premier sport de nature en France. »Quelle est votre vision de l’équitation aujourd’hui ?
« A l’image du sport en général mais aussi de notre société l’équitation a évolué depuis plusieurs années. Notre discipline était à l’origine réservée à une classe élevée et elle connaît des inflexions vers une démocratisation qui se réalise peu à peu mais qui reste compliquée. La démystification engagée est positive et nous veillons à garder l’ambiance conviviale qui est associée à notre sport. Nous sommes un sport fait de ressentis et notamment avec l’animal qui doit faire un couple avec le ou la cavalière. Cette ouverture au grand public rend la compétition plus difficile d’accès pour parvenir au plus haut niveau. Les « places sont chères ». Ce gap entre les traits originels de l’équitation et sa plus grande accessibilité n’est pas écrit à l’avance. Mon objectif comme coach sportif est de pouvoir proposer à un couple homme-cheval une offre lui permettant d’évoluer et d’atteindre les objectifs fixés, que ce soient des objectifs compétitifs ou de loisirs. Chaque personne comme chaque animal est différente y compris selon les partenaires. Je cherche l’osmose dans tous les cas. Mais il ne faut pas perdre de vue que le cheval fait 70 à 80% de la performance ! »Ces évolutions influencent le marché ?
« Absolument. Le gap que j’ai évoqué concerne aussi les concours dont le coût demeure élevé, de l’ordre de 2500 € pour inscrire son cheval sur 3 parcours. De même le marché des chevaux fluctue en permanence. Pour notre part à A&L Stables nous vendons nos chevaux entre 15 et 20.000 €. Mais entre l’achat et la revente il nous faut assurer la préparation et la valorisation des jeunes chevaux pour le concours de saut d’obstacles. Dans le même temps où j’encadre les cavaliers amateurs en vue de la compétition, nous participons les week-end à des compétitions nationales et internationales pour faire reconnaître nos formations et notre écurie. C’est un métier passion certes mais qui ne laisse guère de temps libre. »
Quels enseignements tiriez-vous de votre parcours hors norme ?
« A ce stade de ma vie personnelle et professionnelle je dirais sans hésiter le respect de la rigueur, ce qui explique ma passion pour les chiffres mais pas seulement. La rigueur est aussi un apprentissage retiré du sport qui n’est pas une science exacte même avec les data ! le sport exige un engagement et une organisation pour atteindre ses objectifs. J’insiste sur l’équilibre que favorise le sport dans un parcours. Ainsi je n’ai jamais choisi entre le sport et mes études : mes parents m’ont convaincue de faire du sport dès l’enfance, ce qui m’a aidée. Etudes et sport s’épaulent et se boostent, ce que je dis aux étudiants issus d’une génération où une certaine tendance à opter pour l’une ou l’autre activité n’est pas bénéfique pour la performance, y compris dans les études. La facilité est une illusion d’optique en quelque sorte y compris dans la pédagogie. L’apprentissage de l’échec dans le sport fait partie du parcours de formation. Faire un métier passion voire plusieurs dans mon cas exige une écoute de l’autre : du cheval aussi, autre apprentissage rigoureux pour le couple compétitif ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group
Audrey ASLANOFF - Coach sportif équitation - Metteuse en selle
Championne de France junior sur Fleur de Bettegney en 2000 ( 3ème catégorie) Audrey ASLANOFF sait parler à l’oreille des chevaux ou plus exactement du couple cavalier/ animal pour le loisir comme la compétition au sein de l’entreprise A&L Stables qu’elle a créée avec son conjoint Laurent JULLIARD Dès l’âge de 9 ans elle pratique la monte au célèbre Haras de Jardy près de Paris puis à L’Etrier 06 à Nice où elle réside désormais, menant trois activités de front : celle de coach sportif, d’enseignante et d’assistante de gestion dans l’entreprise paternelle sans omettre son implication pour 20 à 25 jeunes chevaux qu’il faut débourrer, former, et revendre afin de leur faire gagner des concours. Le saut d’obstacles est son sport préféré depuis l’enfance même si elle se destinait plutôt à la danse classique et aux ballets. Malheureusement Audrey a été freinée dans sa course par une cheville récalcitrante l’orientant de fait vers un sport sans pied d’appel. D’où sa mise en selle dont elle a fait un de ses métiers. A 14 ans elle intégrait l’Equipe de France et menait déjà de front haut niveau sportif et études supérieures universitaire à l’EDHEC concluant brillamment son cursus par une thèse (félicitations du jury) sur les fusions et acquisitions dans le secteur bancaire : le tout en enseignant en même temps aux jeunes de son âge les ressorts du management dans les RH. Performance qu’elle prolonge, élargit et renouvelle tout à la fois pour le plus grand plaisir des étudiants du campus de Nice.
Quelle place occupent les femmes dans l’équitation ?
« L’essentiel dans l’équitation amateur ! Soit près de 99% des pratiquants. Ce phénomène n’est pas vraiment nouveau mais la proportion féminine ne cesse de progresser ce qui n’est pas le cas dans le haut niveau où les hommes dominent. A tel point que nous sommes le premier sport féminin et le premier sport de nature en France. »Quelle est votre vision de l’équitation aujourd’hui ?
« A l’image du sport en général mais aussi de notre société l’équitation a évolué depuis plusieurs années. Notre discipline était à l’origine réservée à une classe élevée et elle connaît des inflexions vers une démocratisation qui se réalise peu à peu mais qui reste compliquée. La démystification engagée est positive et nous veillons à garder l’ambiance conviviale qui est associée à notre sport. Nous sommes un sport fait de ressentis et notamment avec l’animal qui doit faire un couple avec le ou la cavalière. Cette ouverture au grand public rend la compétition plus difficile d’accès pour parvenir au plus haut niveau. Les « places sont chères ». Ce gap entre les traits originels de l’équitation et sa plus grande accessibilité n’est pas écrit à l’avance. Mon objectif comme coach sportif est de pouvoir proposer à un couple homme-cheval une offre lui permettant d’évoluer et d’atteindre les objectifs fixés, que ce soient des objectifs compétitifs ou de loisirs. Chaque personne comme chaque animal est différente y compris selon les partenaires. Je cherche l’osmose dans tous les cas. Mais il ne faut pas perdre de vue que le cheval fait 70 à 80% de la performance ! »Ces évolutions influencent le marché ?
« Absolument. Le gap que j’ai évoqué concerne aussi les concours dont le coût demeure élevé, de l’ordre de 2500 € pour inscrire son cheval sur 3 parcours. De même le marché des chevaux fluctue en permanence. Pour notre part à A&L Stables nous vendons nos chevaux entre 15 et 20.000 €. Mais entre l’achat et la revente il nous faut assurer la préparation et la valorisation des jeunes chevaux pour le concours de saut d’obstacles. Dans le même temps où j’encadre les cavaliers amateurs en vue de la compétition, nous participons les week-end à des compétitions nationales et internationales pour faire reconnaître nos formations et notre écurie. C’est un métier passion certes mais qui ne laisse guère de temps libre. »
Quels enseignements tiriez-vous de votre parcours hors norme ?
« A ce stade de ma vie personnelle et professionnelle je dirais sans hésiter le respect de la rigueur, ce qui explique ma passion pour les chiffres mais pas seulement. La rigueur est aussi un apprentissage retiré du sport qui n’est pas une science exacte même avec les data ! le sport exige un engagement et une organisation pour atteindre ses objectifs. J’insiste sur l’équilibre que favorise le sport dans un parcours. Ainsi je n’ai jamais choisi entre le sport et mes études : mes parents m’ont convaincue de faire du sport dès l’enfance, ce qui m’a aidée. Etudes et sport s’épaulent et se boostent, ce que je dis aux étudiants issus d’une génération où une certaine tendance à opter pour l’une ou l’autre activité n’est pas bénéfique pour la performance, y compris dans les études. La facilité est une illusion d’optique en quelque sorte y compris dans la pédagogie. L’apprentissage de l’échec dans le sport fait partie du parcours de formation. Faire un métier passion voire plusieurs dans mon cas exige une écoute de l’autre : du cheval aussi, autre apprentissage rigoureux pour le couple compétitif ! »