AMOS Montpellier devient partenaire du Montpellier Hérault Rugby

Découvrez l'interview de Ludovic MAZEAU, Directeur Commercial MHR, dans le cadre de la signature de notre partenariat.
Le Montpellier Hérault Rugby est un club de rugby professionnel qui évolue en Top 14, au plus haut niveau du championnat français. Le club a une spécificité : c’est le plus jeune du Top 14 ; ce côté « poil à gratter » nous définit et va bien avec la mentalité du Sud !
Nous avons été créés en 1986 avec la « réunification » de deux clubs, le MUC (Montpellier Université Club) et le Stade Montpelliérain, sous l’impulsion très influente du maire Georges FRECHE. L’objectif de cette « réunification » était d’en faire un club plus puissant.
Nous sommes montés dans le Top 14 en 2003 et nous ne l’avons jamais quitté depuis ! Cette année 2003 a été un virage pour le club car nous avons créé notre centre de formation qui nous a fait passer véritablement un cap !
La deuxième année importante est 2007 avec la livraison du complexe du Manoir où nous vous accueillons aujourd’hui. Cette étape a également été très importante dans le professionnalisme puisqu’il fallait un outil pour commercialiser, comme par exemple des espaces VIP performants.
Enfin, la dernière date clé est 2011 avec l’arrivée comme actionnaire principal de Mohed ALTRAD qui nous a fait passer dans une tout autre dimension.
Le rugby est en perpétuelle évolution, le budget d’il y a 20 ans n’est pas le budget d’aujourd’hui et ne sera pas le budget de demain. Il nous fallait un actionnaire avec les reins solides. La venue de Mohed ALTRAD, qui gère un groupe impressionnant, est une véritable réussite pour le MHR.
Le MHR, c’est aussi 110 salariés, environ 30 millions d’euros de budget et un modèle économique un peu atypique pour une entreprise, puisque plus de la moitié de notre budget est notre masse salariale : les sportifs.
Quand on a un actionnaire comme Mohed ALTRAD, les ambitions, elles sont maximales, constamment. Nous ne jouons pas pour le maintien, nous visons l’excellence. Nous sommes tombés deux fois proche du titre en 2011 et 2016 où nous perdons en finale, nous disputons la Champion Cup, la plus grande compétition européenne et nous jouons constamment pour gagner ! Nous mettons toutes les dispositions et tous les moyens possibles pour figurer dans l’élite et gagner chaque compétition.
Concernant notre actualité, vous avez peut-être vu que Mohed ALTRAD est devenu partenaire officiel des ALL BLACK ! Au-delà de l’équipe de rugby, c’est selon énormément d’études, la « plus belle marque au monde » véhiculant une image extrêmement positive. Quand on vise un tel partenariat et que l’on arrive à passer devant une marque comme Amazon, c’est que l’on vise l’excellence !
AMOS devient un acteur de la « cité », c’est un mot qu’affectionne particulièrement Mohed ALTRAD, nous sommes donc à l’écoute de tous les nouveaux arrivants et nous vous accueillons les bras ouverts !
Vous êtes une école spécialisée dans le sport business et le MHR est un club à l’écoute : le sport évolue, les métiers évoluent, et je n’étais pas le même directeur il y a 10 ans ! Nous nous devons d’être en veille et à l’écoute de vos étudiants et de leurs nouvelles idées !
Je suis très « rugby » dans l’âme… J’ai été joueur de bon niveau mais j’ai toujours poursuivi mes études à côté. J’ai été recruté par le MHR en espoir, mais je n’ai pas passé le cap pour passer pro. Après un stage au MHR, le président de l’époque m’a fait confiance et j’ai donc été embauché tout d’abord en contact presse, puis chargé de communication, responsable communication, puis commercial et directeur commercial.
J’ai grandi avec le rugby. Le rugby a progressé, la popularité autour du rugby a explosé, l’argent a explosé, le budget du club à mes débuts était aux alentours des 3 millions d’euros, aujourd’hui nous sommes à 30 millions !
Pour en revenir aux étudiants, je pense vraiment qu’il faut être à l’écoute de leurs nouveaux codes, notamment sur la partie digitale. Je suis persuadé que dans 10 ans mon métier serait obsolète si nous ne sommes pas à l’écoute. Ma force personnelle, c’est la connaissance du rugby, le contact humain : le service partenariat fait 12 millions d’euros, donc c’est important aussi.
Ne pas avoir peur de travailler le soir et les weekends car au-delà du sport, nous sommes dans l’événementiel ! En 2016, année de finale du Top 14, c’est 37 weekends de travail.
Casser les codes et ne pas avoir peur : quand on vous dit non par la porte, passer par la fenêtre ! Il faut savoir forcer les portes.
Faire passer de l’émotion ! Dans le sport, nous vendons un côté sympa et de l’émotion. Faire passer cette émotion aux plus grands chefs d’entreprise de la région, leur mettre des étoiles dans les yeux alors qu’ils ont l’habitude de parler de chiffres, il y a un côté jouissif.
Pourriez-vous nous présenter le MHR, les dates clés et votre présence dans l’élite nationale depuis des années ?
Le Montpellier Hérault Rugby est un club de rugby professionnel qui évolue en Top 14, au plus haut niveau du championnat français. Le club a une spécificité : c’est le plus jeune du Top 14 ; ce côté « poil à gratter » nous définit et va bien avec la mentalité du Sud !
Nous avons été créés en 1986 avec la « réunification » de deux clubs, le MUC (Montpellier Université Club) et le Stade Montpelliérain, sous l’impulsion très influente du maire Georges FRECHE. L’objectif de cette « réunification » était d’en faire un club plus puissant.
Nous sommes montés dans le Top 14 en 2003 et nous ne l’avons jamais quitté depuis ! Cette année 2003 a été un virage pour le club car nous avons créé notre centre de formation qui nous a fait passer véritablement un cap !
La deuxième année importante est 2007 avec la livraison du complexe du Manoir où nous vous accueillons aujourd’hui. Cette étape a également été très importante dans le professionnalisme puisqu’il fallait un outil pour commercialiser, comme par exemple des espaces VIP performants.
Enfin, la dernière date clé est 2011 avec l’arrivée comme actionnaire principal de Mohed ALTRAD qui nous a fait passer dans une tout autre dimension.
Le rugby est en perpétuelle évolution, le budget d’il y a 20 ans n’est pas le budget d’aujourd’hui et ne sera pas le budget de demain. Il nous fallait un actionnaire avec les reins solides. La venue de Mohed ALTRAD, qui gère un groupe impressionnant, est une véritable réussite pour le MHR.
Le MHR, c’est aussi 110 salariés, environ 30 millions d’euros de budget et un modèle économique un peu atypique pour une entreprise, puisque plus de la moitié de notre budget est notre masse salariale : les sportifs.
Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle saison ? Et parlez-nous de votre actualité ?
Quand on a un actionnaire comme Mohed ALTRAD, les ambitions, elles sont maximales, constamment. Nous ne jouons pas pour le maintien, nous visons l’excellence. Nous sommes tombés deux fois proche du titre en 2011 et 2016 où nous perdons en finale, nous disputons la Champion Cup, la plus grande compétition européenne et nous jouons constamment pour gagner ! Nous mettons toutes les dispositions et tous les moyens possibles pour figurer dans l’élite et gagner chaque compétition.
Concernant notre actualité, vous avez peut-être vu que Mohed ALTRAD est devenu partenaire officiel des ALL BLACK ! Au-delà de l’équipe de rugby, c’est selon énormément d’études, la « plus belle marque au monde » véhiculant une image extrêmement positive. Quand on vise un tel partenariat et que l’on arrive à passer devant une marque comme Amazon, c’est que l’on vise l’excellence !
Pourquoi mettre en place un partenariat avec AMOS Sport Business School ? Quels sont les enjeux de ce partenariat ?
AMOS devient un acteur de la « cité », c’est un mot qu’affectionne particulièrement Mohed ALTRAD, nous sommes donc à l’écoute de tous les nouveaux arrivants et nous vous accueillons les bras ouverts !
Vous êtes une école spécialisée dans le sport business et le MHR est un club à l’écoute : le sport évolue, les métiers évoluent, et je n’étais pas le même directeur il y a 10 ans ! Nous nous devons d’être en veille et à l’écoute de vos étudiants et de leurs nouvelles idées !
Quelques mots sur votre parcours ?
Je suis très « rugby » dans l’âme… J’ai été joueur de bon niveau mais j’ai toujours poursuivi mes études à côté. J’ai été recruté par le MHR en espoir, mais je n’ai pas passé le cap pour passer pro. Après un stage au MHR, le président de l’époque m’a fait confiance et j’ai donc été embauché tout d’abord en contact presse, puis chargé de communication, responsable communication, puis commercial et directeur commercial.
J’ai grandi avec le rugby. Le rugby a progressé, la popularité autour du rugby a explosé, l’argent a explosé, le budget du club à mes débuts était aux alentours des 3 millions d’euros, aujourd’hui nous sommes à 30 millions !
Pour en revenir aux étudiants, je pense vraiment qu’il faut être à l’écoute de leurs nouveaux codes, notamment sur la partie digitale. Je suis persuadé que dans 10 ans mon métier serait obsolète si nous ne sommes pas à l’écoute. Ma force personnelle, c’est la connaissance du rugby, le contact humain : le service partenariat fait 12 millions d’euros, donc c’est important aussi.
Un mot pour encourager nos étudiants ? Quels conseils pour réussir leur année scolaire ?
Ne pas avoir peur de travailler le soir et les weekends car au-delà du sport, nous sommes dans l’événementiel ! En 2016, année de finale du Top 14, c’est 37 weekends de travail.
Casser les codes et ne pas avoir peur : quand on vous dit non par la porte, passer par la fenêtre ! Il faut savoir forcer les portes.
Faire passer de l’émotion ! Dans le sport, nous vendons un côté sympa et de l’émotion. Faire passer cette émotion aux plus grands chefs d’entreprise de la région, leur mettre des étoiles dans les yeux alors qu’ils ont l’habitude de parler de chiffres, il y a un côté jouissif.
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.