D’AMOSciens à ALUMNI, à la conquête des Jeux ! Un parcours en or...

Jeunes diplômés d’AMOS Paris, Marion et Erwann sont allés à la rencontre de nos étudiant(e)s de Nantes. Depuis plus de six mois, le campus AMOS Nantes a mis en place des “Rendez-vous métier”, temps d’échanges mensuels tournés vers la découverte des métiers du Sport Business et la projection professionnelle de nos AMOSciens. Les professionnels sont sélectionnés attentivement pour donner une idée juste de leur métier et être au plus près des professions les plus plébiscitées par nos étudiants après leur diplomation.
Ces riches échanges sont conçus en format “interview” : l'interviewé se dévoile via des anecdotes, des conseils et des retours d’expérience permettant aux étudiants de se questionner et d’orienter leurs projets professionnels. Rencontre avec ces Alumni au parcours en or...
Erwann : "Je m’appelle Erwann Derradji, j’ai 22 ans et je suis alternant à la Direction des Sports de Paris 2024. J’ai un International Master of Business in Sport, que j’ai obtenu à AMOS Paris, et je suis en train de réaliser un Mastère Spécialisé en Ingénierie d'affaires internationales au sein de l’Institut Mines Télécom."
Marion : "Hello, je m’appelle Marion Blandin, j’ai 23 ans, je viens de terminer mon Mastère en Management des Organisations Sportives à AMOS Paris. Depuis plus de 2 ans maintenant, je travaille au Comité de Paris 2024 (direction des Sports) en tant que stagiaire, alternante et désormais en CDI."
Erwann : "J’ai été diplômé en septembre 2021. J’ai rejoint AMOS car je souhaitais faire de ma passion du sport un métier et que je suis intéressé par l'opérationnel, l’évènementiel et le marketing."
Marion : "J’ai validé mon Mastère au début d’année 2022 après 5 ans au sein d’AMOS Paris. Passionnée et pratiquante de sport depuis petite, rejoindre AMOS était pour moi le moyen de découvrir et d’apprendre à maîtriser le sport business, connaître les principaux acteurs et leurs problématiques et de faire de ma passion du sport mon futur métier."
Erwann : "Je suis arrivé à AMOS en 2ème année après un an en STAPS. J’ai effectué un semestre à Londres puis, en 3ème année, j’ai choisi le Bachelor International que j’ai réalisé en Australie, à Sydney, à ICMS (International College of Management). J’ai ensuite choisi le Mastère International avec une 4ème année à Paris et une 5ème année à Sydney (en distanciel à cause du covid)."
Marion : "J’ai commencé AMOS en première année directement après mon baccalauréat. En 2ème année, nous avons effectué un semestre au sein d’AMOS Londres. Je me suis ensuite orientée vers la spécialité entrepreneuriat en 3ème année, puis j’ai fait un Master 1 programme international mais en restant sur le campus de Paris. Avec la crise sanitaire, j’ai par la suite repris un Master 2 classique."
Erwann : "Mon premier stage a été fait dans un club de football australien, en tant que stagiaire évènementiel. C’était très orienté terrain avec la mise en place et l’animation des fans zones et des activations terrains les jours de matchs. J’ai ensuite été stagiaire à la communication de KCIOP, une entreprise d’évènements sportifs qui organise notamment La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, la plus grande course de chiens de traîneau d’Europe. Puis j’ai effectué un stage à la Direction des Sports de Paris 2024, où j’accompagnais la Senior Sport Cluster Manager de Paris Centre. Ce stage se poursuit aujourd’hui avec mon alternance."
Marion : "Pendant mon cursus à AMOS, j’ai eu l’occasion de faire différents stages qui m’ont permis de découvrir divers aspects du sport business. J’ai effectué un stage de vente au Coq Sportif, puis un stage dans une agence d’activation de partenariats sportifs, Trafic. En parallèle des études, je suis devenue chaperon antidopage (je continue encore cette activité) sur plusieurs évènements sportifs comme Roland-Garros, le Tournoi des VI Nations, les Championnats d’Europe d’équitation ou encore des épreuves de cyclisme. En octobre 2019, j’ai rejoint le Comité d’organisation des JOP de Paris 2024 en tant que stagiaire à la direction des sports. J’ai ensuite pu continuer l’aventure en tant qu’alternante et je suis depuis juillet 2021 en CDI en tant que chargée des sites d’entraînement."
Erwann : "L’opportunité d’aller étudier à Sydney et d’y réaliser un stage. Ce fût une excellente période personnelle et professionnelle."
Marion : "Le semestre à Londres en 2ème année reste un des meilleurs souvenirs de mon cursus à AMOS. Mais également notre 2ème et 3ème année à la tête du BDE avec mon groupe d’amis. C’était l’occasion de faire pas mal de choses pour le campus de Paris et d’essayer de dynamiser notre vie étudiante."
Erwann : "C’est un poste très transverse car il couvre de nombreux sports sur plusieurs sites. Je m’occupe des relations avec les fédérations internationales, mais également de celles entre les Sport Managers de Paris Centre et les autres départements du COJO. Je suis régulièrement sollicité sur les multiples sujets de chaque sport et de chaque site. J’assure aussi le suivi au sein du Cluster Paris Centre (regroupant tous les départements du COJO en lien avec les opérations terrains). Ajouté à cela, j’accompagne également la personne en charge des Mass Events, deux évènements ouverts au grand public pendant la période des Jeux : un marathon et une épreuve cyclisme."
Marion : "Depuis 1 an je travaille majoritairement sur la sélection des sites d’entraînement et l’allocation des sports à chaque site en fonction des besoins techniques de chaque sport. Nous avons 41 sites d’entraînement répartis sur l’Ile de France et les villes hôtes. Nous rentrons désormais dans la phase de mise en place opérationnelle des sites, il faut donc désormais les faire vivre et les préparer pour les Jeux. Ce travail se fait en étroite collaboration avec les Sport Managers et les autres départements du Comité comme ceux en charge de la sécurité, l’alimentation, les transports (etc), mais également avec les Fédérations Internationales qui doivent valider l’ensemble de nos propositions pour l’entraînement de leurs athlètes. J’accompagne également ma responsable sur la gestion des espaces sports du Village Olympique et Paralympique."
Erwann : "Le jour de la passation entre Tokyo et Paris, qui marquait le coup d’envoi de nos Jeux, avec le retour de nos athlètes médaillés. On s’est tous rendu compte que notre tour arrivait très vite, c’était assez exceptionnel."
Marion : "Je ne peux pas choisir un seul meilleur souvenir au Comité. En 2 ans de nombreux évènements ont été organisés par Paris 2024 et à chaque fois nous avons de belles surprises et de très beaux moments. Parmi ces derniers, l’annonce de notre nouvel emblème, les Journées Olympiques et Paralympiques, le jour de la passation entre Tokyo et Paris, la rencontre avec Emmanuel Macron ou encore avec des athlètes Français. Mais aussi des moments de réussite plus personnels comme la validation officielle au CA de Paris 2024 par nos parties prenantes et Fédérations Internationales de l’ensemble des sites d’entraînement."
Erwann : "Il est indispensable de faire preuve de savoir-être et d’avoir une grande capacité d’adaptation. La tendance à la spécialisation n’est plus forcément d’actualité, et c’est la capacité à être performant sur tous les sujets qui prime aujourd’hui. Il faut aussi être rigoureux et autonome."
Marion : "Travailler pour un évènement comme les Jeux Olympiques et Paralympiques c’est avant tout savoir s’adapter comme expliqué par Erwann. Notre travail change chaque jour, nous devons composer avec une multitude d’acteurs aux enjeux tous différents. Il faut savoir se faire entendre tout en prenant en compte les problématiques de chaque personne avec qui nous travaillons. Il faut aussi savoir faire preuve de discrétion, nous sommes souvent amenés à travailler sur des sujets confidentiels."
Erwann : "Tout d’abord, il faut oser et savoir se faire mal. Il faut avoir conscience que le nombre de réponses peut être faible et que le temps passé à rechercher des opportunités peut être long. Mais il ne faut jamais se décourager avant d’avoir trouvé, sinon c’est prendre le risque de rester plusieurs mois sans rien. Ensuite, je conseillerais de relire régulièrement son CV et de mettre son Linkedin à jour avec le plus d’infos pertinentes possibles. Prenez également le temps d’adapter votre CV au poste pour lequel vous postulez, surtout lorsque des compétences spécifiques sont demandées. Enfin, ne vous fermez pas à certaines opportunités et aller chercher de l’information sur les postes si vous ne comprenez pas ce en quoi ils consistent."
Marion : "La recherche ! Rechercher et passer des heures sur les différentes offres d’emplois, adapter son CV et sa lettre de motivation à chaque candidature et se renseigner sur l’entreprise avant un entretien. Il ne faut pas postuler à tout et n’importe quoi pour vouloir trouver rapidement car vous pourrez être déçu si le domaine ne vous plait pas. Selon moi, il ne faut pas non plus viser uniquement les grandes marques et entreprises qu’on connaît tous, il peut y avoir des expériences très formatrices dans des start-ups par exemple. Il faut être prêt à beaucoup travailler et savoir donner de soi-même, démarcher les entreprises directement en se rendant sur place, discuter au maximum avec les contacts que vous connaissez déjà."
Un grand merci à nos alumni, Marion et Erwann pour ce beau moment d’échange !
Propos recueillis par Noémie GIBET, chargée de communication au sein d’AMOS Nantes.
Ces riches échanges sont conçus en format “interview” : l'interviewé se dévoile via des anecdotes, des conseils et des retours d’expérience permettant aux étudiants de se questionner et d’orienter leurs projets professionnels. Rencontre avec ces Alumni au parcours en or...
Présentez-vous en quelques mots...
Erwann : "Je m’appelle Erwann Derradji, j’ai 22 ans et je suis alternant à la Direction des Sports de Paris 2024. J’ai un International Master of Business in Sport, que j’ai obtenu à AMOS Paris, et je suis en train de réaliser un Mastère Spécialisé en Ingénierie d'affaires internationales au sein de l’Institut Mines Télécom."
Marion : "Hello, je m’appelle Marion Blandin, j’ai 23 ans, je viens de terminer mon Mastère en Management des Organisations Sportives à AMOS Paris. Depuis plus de 2 ans maintenant, je travaille au Comité de Paris 2024 (direction des Sports) en tant que stagiaire, alternante et désormais en CDI."
Quand avez-vous été diplômés et qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre AMOS ?
Erwann : "J’ai été diplômé en septembre 2021. J’ai rejoint AMOS car je souhaitais faire de ma passion du sport un métier et que je suis intéressé par l'opérationnel, l’évènementiel et le marketing."
Marion : "J’ai validé mon Mastère au début d’année 2022 après 5 ans au sein d’AMOS Paris. Passionnée et pratiquante de sport depuis petite, rejoindre AMOS était pour moi le moyen de découvrir et d’apprendre à maîtriser le sport business, connaître les principaux acteurs et leurs problématiques et de faire de ma passion du sport mon futur métier."
Quel a été votre parcours à AMOS ?
Erwann : "Je suis arrivé à AMOS en 2ème année après un an en STAPS. J’ai effectué un semestre à Londres puis, en 3ème année, j’ai choisi le Bachelor International que j’ai réalisé en Australie, à Sydney, à ICMS (International College of Management). J’ai ensuite choisi le Mastère International avec une 4ème année à Paris et une 5ème année à Sydney (en distanciel à cause du covid)."
Marion : "J’ai commencé AMOS en première année directement après mon baccalauréat. En 2ème année, nous avons effectué un semestre au sein d’AMOS Londres. Je me suis ensuite orientée vers la spécialité entrepreneuriat en 3ème année, puis j’ai fait un Master 1 programme international mais en restant sur le campus de Paris. Avec la crise sanitaire, j’ai par la suite repris un Master 2 classique."

Racontez-nous vos expériences professionnelles jusqu’à aujourd’hui ?
Erwann : "Mon premier stage a été fait dans un club de football australien, en tant que stagiaire évènementiel. C’était très orienté terrain avec la mise en place et l’animation des fans zones et des activations terrains les jours de matchs. J’ai ensuite été stagiaire à la communication de KCIOP, une entreprise d’évènements sportifs qui organise notamment La Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, la plus grande course de chiens de traîneau d’Europe. Puis j’ai effectué un stage à la Direction des Sports de Paris 2024, où j’accompagnais la Senior Sport Cluster Manager de Paris Centre. Ce stage se poursuit aujourd’hui avec mon alternance."
Marion : "Pendant mon cursus à AMOS, j’ai eu l’occasion de faire différents stages qui m’ont permis de découvrir divers aspects du sport business. J’ai effectué un stage de vente au Coq Sportif, puis un stage dans une agence d’activation de partenariats sportifs, Trafic. En parallèle des études, je suis devenue chaperon antidopage (je continue encore cette activité) sur plusieurs évènements sportifs comme Roland-Garros, le Tournoi des VI Nations, les Championnats d’Europe d’équitation ou encore des épreuves de cyclisme. En octobre 2019, j’ai rejoint le Comité d’organisation des JOP de Paris 2024 en tant que stagiaire à la direction des sports. J’ai ensuite pu continuer l’aventure en tant qu’alternante et je suis depuis juillet 2021 en CDI en tant que chargée des sites d’entraînement."
Votre meilleur souvenir au sein d’AMOS ?
Erwann : "L’opportunité d’aller étudier à Sydney et d’y réaliser un stage. Ce fût une excellente période personnelle et professionnelle."
Marion : "Le semestre à Londres en 2ème année reste un des meilleurs souvenirs de mon cursus à AMOS. Mais également notre 2ème et 3ème année à la tête du BDE avec mon groupe d’amis. C’était l’occasion de faire pas mal de choses pour le campus de Paris et d’essayer de dynamiser notre vie étudiante."

Quelles sont vos missions ?
Erwann : "C’est un poste très transverse car il couvre de nombreux sports sur plusieurs sites. Je m’occupe des relations avec les fédérations internationales, mais également de celles entre les Sport Managers de Paris Centre et les autres départements du COJO. Je suis régulièrement sollicité sur les multiples sujets de chaque sport et de chaque site. J’assure aussi le suivi au sein du Cluster Paris Centre (regroupant tous les départements du COJO en lien avec les opérations terrains). Ajouté à cela, j’accompagne également la personne en charge des Mass Events, deux évènements ouverts au grand public pendant la période des Jeux : un marathon et une épreuve cyclisme."
Marion : "Depuis 1 an je travaille majoritairement sur la sélection des sites d’entraînement et l’allocation des sports à chaque site en fonction des besoins techniques de chaque sport. Nous avons 41 sites d’entraînement répartis sur l’Ile de France et les villes hôtes. Nous rentrons désormais dans la phase de mise en place opérationnelle des sites, il faut donc désormais les faire vivre et les préparer pour les Jeux. Ce travail se fait en étroite collaboration avec les Sport Managers et les autres départements du Comité comme ceux en charge de la sécurité, l’alimentation, les transports (etc), mais également avec les Fédérations Internationales qui doivent valider l’ensemble de nos propositions pour l’entraînement de leurs athlètes. J’accompagne également ma responsable sur la gestion des espaces sports du Village Olympique et Paralympique."
Votre meilleur souvenir depuis votre arrivée au COJO ?
Erwann : "Le jour de la passation entre Tokyo et Paris, qui marquait le coup d’envoi de nos Jeux, avec le retour de nos athlètes médaillés. On s’est tous rendu compte que notre tour arrivait très vite, c’était assez exceptionnel."
Marion : "Je ne peux pas choisir un seul meilleur souvenir au Comité. En 2 ans de nombreux évènements ont été organisés par Paris 2024 et à chaque fois nous avons de belles surprises et de très beaux moments. Parmi ces derniers, l’annonce de notre nouvel emblème, les Journées Olympiques et Paralympiques, le jour de la passation entre Tokyo et Paris, la rencontre avec Emmanuel Macron ou encore avec des athlètes Français. Mais aussi des moments de réussite plus personnels comme la validation officielle au CA de Paris 2024 par nos parties prenantes et Fédérations Internationales de l’ensemble des sites d’entraînement."
Quelles sont les qualités requises pour travailler dans le monde du sport business et plus particulièrement au COJO ?
Erwann : "Il est indispensable de faire preuve de savoir-être et d’avoir une grande capacité d’adaptation. La tendance à la spécialisation n’est plus forcément d’actualité, et c’est la capacité à être performant sur tous les sujets qui prime aujourd’hui. Il faut aussi être rigoureux et autonome."
Marion : "Travailler pour un évènement comme les Jeux Olympiques et Paralympiques c’est avant tout savoir s’adapter comme expliqué par Erwann. Notre travail change chaque jour, nous devons composer avec une multitude d’acteurs aux enjeux tous différents. Il faut savoir se faire entendre tout en prenant en compte les problématiques de chaque personne avec qui nous travaillons. Il faut aussi savoir faire preuve de discrétion, nous sommes souvent amenés à travailler sur des sujets confidentiels."

Quels seraient vos conseils pour nos AMOSciens pour trouver un stage / alternance et un emploi ?
Erwann : "Tout d’abord, il faut oser et savoir se faire mal. Il faut avoir conscience que le nombre de réponses peut être faible et que le temps passé à rechercher des opportunités peut être long. Mais il ne faut jamais se décourager avant d’avoir trouvé, sinon c’est prendre le risque de rester plusieurs mois sans rien. Ensuite, je conseillerais de relire régulièrement son CV et de mettre son Linkedin à jour avec le plus d’infos pertinentes possibles. Prenez également le temps d’adapter votre CV au poste pour lequel vous postulez, surtout lorsque des compétences spécifiques sont demandées. Enfin, ne vous fermez pas à certaines opportunités et aller chercher de l’information sur les postes si vous ne comprenez pas ce en quoi ils consistent."
Marion : "La recherche ! Rechercher et passer des heures sur les différentes offres d’emplois, adapter son CV et sa lettre de motivation à chaque candidature et se renseigner sur l’entreprise avant un entretien. Il ne faut pas postuler à tout et n’importe quoi pour vouloir trouver rapidement car vous pourrez être déçu si le domaine ne vous plait pas. Selon moi, il ne faut pas non plus viser uniquement les grandes marques et entreprises qu’on connaît tous, il peut y avoir des expériences très formatrices dans des start-ups par exemple. Il faut être prêt à beaucoup travailler et savoir donner de soi-même, démarcher les entreprises directement en se rendant sur place, discuter au maximum avec les contacts que vous connaissez déjà."
Un grand merci à nos alumni, Marion et Erwann pour ce beau moment d’échange !
Propos recueillis par Noémie GIBET, chargée de communication au sein d’AMOS Nantes.
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23 Feb 2023
Un AMOScien sur les routes du 4L Trophy
Un expédition de près de 7 000 kilomètres...
Au départ de Biarritz le 16 février 2023, Adrien Remy démarre son périple avec en ligne de mire Marrakech. L’étudiant de 22 ans, AMOS Paris, est chargé d’acheminer jouets, fournitures scolaires et denrées alimentaires jusqu’au cœur du désert marocain. Réservé aux jeunes de moins de 28 ans, des milliers de Renault 4 s’élancent pour cette expédition de près de 7 000 kilomètres qui s’étend sur deux semaines. A deux seulement dans chaque voiture, l’entraide entre les concurrents reste cependant un point important du bon déroulé de chaque épreuve. Il faut savoir faire face aux problèmes mécaniques, ou tout autre encombre rencontrée sur la route. Une préparation minutieuse et une très bonne connaissance de la mécanique sont donc nécessaires pour débuter ce raid solitaire. Mais pas de quoi effrayer les participants, qui sont plus nombreux chaque année.
23 Feb 2023
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA26 Jan 2023
GSBM alumni interview Nathalie, FIFA 2022 World Cup
The view of an insider on how things went in Doha
On the 18th of December 2022, at the Lusail Stadium, the 22nd Men Football World Cup ended on a dramatic final, which saw Lionel Messi and his teammates winning the most desired trophy. Never in history, the attribution and the preparation of a World Cup had provoked this many reactions from governments, organisations, newspapers, and people all around the world. It was, within this tense climate, a little over a month ago, that our alumni Nathalie Deutsch, Workforce Operations Manager at TMS, was getting ready to live the biggest experience of her young career. A month later, we are reaching back to her, to have the view of an insider on how things went in Doha - Capital of the Qatari Peninsula. For our former Global Sport Business Master student, the general mood around the World Cup changed when the competition started. « A lot of people have criticized the competition, wanted to boycott, and they had their reasons for it. As a member of the staff, we did not agree with everything that happened here, however, at our level, we made sure to deliver everything ethically, and in a way, it was successful ».
Fan experience
Over the past 4 months, I had the chance to write a couple of articles on her adventures, which taught us a lot about the organisation of such an event, notably the fact that changes are made up to the very last minute, and the result is never guaranteed. However, the hard work and dedication of the teams paid off as the fan experience received great feedback. « I had the opportunity to see a few games, especially the semi-finals and the final, and I have to say, apart from a few things that you will always have in this kind of competition (queueing to get into the stadium, customer service that could be improved...), the services were great. Overall, it was super easy to get around and there was a great atmosphere ». Regarding the games she attended, one obviously stuck to her: the final! « 80% of the stadium was filled with Argentinian fans, they were good fun! Every time Messi touched the ball, the whole stadium was like… wow! It was special moment ».
Collaboration between multiple stakeholders
Organising a Global Sporting Event is about finding a way to successfully collaborate with multiple stakeholders. And we have known from previous interviews and the international press that it is not an easy process. Multiple newspapers relayed the difficult relations between FIFA and the Qatari Supreme Committee for Delivery & Legacy during the build-up of the competition. However, according to Nathalie, once the competition started, the momentum took over and everyone found a way to work together. « When the operations come live, the collaboration between stakeholders gets better. We have meetings, and every time there is a problem, a representative of each entity is present to discuss it and find a solution. Everyone came together and worked closely to get things done. The approaches are sometimes different from a stakeholder to another, but the end goal is the same, having a wonderful competition. I think that the World Cup brought the best out of Qatar, and that is what everyone saw, whether they were there or in front of their television ».
The World Cup Legacy
According to the Qatari’s ambassador in Russia, the total cost of the world cup is around $200bn, which is according to Sky Sports, « many times higher than any budget spent on similar events in history ». Qatar has built 8 stadia, over 100 hotels to host the teams and the fans, as well as a brand-new underground for the crowd to navigate easily. With all these news infrastructures, the question that is yet to be answered is the one about the legacy. For Nathalie, everything was planned. « In terms of transport, the metro is something that was needed, whether international competitions are happening or not, it will still be of great use for the locals and tourists ». « Regarding the stadia, from what we know, they will have a capacity reduction and will be used for local or international events » (as mentioned in the previous articles, Qatar will host the upcoming international Asian Games as well as the Asian Football Cup AFC). The Education City stadium will become part of the wider Qatar Foundation facilities for university students.
Post World Cup Duty
In the mind of most spectators, once the final is over everything ends and their lives go back to normal, and the only things remaining are memories. But for the managers on the field, it is another story. The work there isn’t quite finished, it is even the beginning of a new adventure. The first two weeks after the competition consisted of sending her staff home, and since the new year Nathalie has been focusing on a legacy job. « I am currently busy compiling information and data from the competition, then writing action reports, preparing handovers for whoever wants to know about the event, because there are other events coming up, and even if my team will not be there, someone will need to use what we built to deliver the future events ».
26 Jan 2023
GSBM alumni interview Nathalie, FIFA 2022 World Cup
The view of an insider on how things went in Doha
On the 18th of December 2022, at the Lusail Stadium, the 22nd Men Football World Cup ended on a dramatic final, which saw Lionel Messi and his teammates winning the most desired trophy. Never in history, the attribution and the preparation of a World Cup had provoked this many reactions from governments, organisations, newspapers, and people all around the world. It was, within this tense climate, a little over a month ago, that our alumni Nathalie Deutsch, Workforce Operations Manager at TMS, was getting ready to live the biggest experience of her young career. A month later, we are reaching back to her, to have the view of an insider on how things went in Doha - Capital of the Qatari Peninsula. For our former Global Sport Business Master student, the general mood around the World Cup changed when the competition started. « A lot of people have criticized the competition, wanted to boycott, and they had their reasons for it. As a member of the staff, we did not agree with everything that happened here, however, at our level, we made sure to deliver everything ethically, and in a way, it was successful ».
Fan experience
Over the past 4 months, I had the chance to write a couple of articles on her adventures, which taught us a lot about the organisation of such an event, notably the fact that changes are made up to the very last minute, and the result is never guaranteed. However, the hard work and dedication of the teams paid off as the fan experience received great feedback. « I had the opportunity to see a few games, especially the semi-finals and the final, and I have to say, apart from a few things that you will always have in this kind of competition (queueing to get into the stadium, customer service that could be improved...), the services were great. Overall, it was super easy to get around and there was a great atmosphere ». Regarding the games she attended, one obviously stuck to her: the final! « 80% of the stadium was filled with Argentinian fans, they were good fun! Every time Messi touched the ball, the whole stadium was like… wow! It was special moment ».
Collaboration between multiple stakeholders
Organising a Global Sporting Event is about finding a way to successfully collaborate with multiple stakeholders. And we have known from previous interviews and the international press that it is not an easy process. Multiple newspapers relayed the difficult relations between FIFA and the Qatari Supreme Committee for Delivery & Legacy during the build-up of the competition. However, according to Nathalie, once the competition started, the momentum took over and everyone found a way to work together. « When the operations come live, the collaboration between stakeholders gets better. We have meetings, and every time there is a problem, a representative of each entity is present to discuss it and find a solution. Everyone came together and worked closely to get things done. The approaches are sometimes different from a stakeholder to another, but the end goal is the same, having a wonderful competition. I think that the World Cup brought the best out of Qatar, and that is what everyone saw, whether they were there or in front of their television ».
The World Cup Legacy
According to the Qatari’s ambassador in Russia, the total cost of the world cup is around $200bn, which is according to Sky Sports, « many times higher than any budget spent on similar events in history ». Qatar has built 8 stadia, over 100 hotels to host the teams and the fans, as well as a brand-new underground for the crowd to navigate easily. With all these news infrastructures, the question that is yet to be answered is the one about the legacy. For Nathalie, everything was planned. « In terms of transport, the metro is something that was needed, whether international competitions are happening or not, it will still be of great use for the locals and tourists ». « Regarding the stadia, from what we know, they will have a capacity reduction and will be used for local or international events » (as mentioned in the previous articles, Qatar will host the upcoming international Asian Games as well as the Asian Football Cup AFC). The Education City stadium will become part of the wider Qatar Foundation facilities for university students.
Post World Cup Duty
In the mind of most spectators, once the final is over everything ends and their lives go back to normal, and the only things remaining are memories. But for the managers on the field, it is another story. The work there isn’t quite finished, it is even the beginning of a new adventure. The first two weeks after the competition consisted of sending her staff home, and since the new year Nathalie has been focusing on a legacy job. « I am currently busy compiling information and data from the competition, then writing action reports, preparing handovers for whoever wants to know about the event, because there are other events coming up, and even if my team will not be there, someone will need to use what we built to deliver the future events ».