Aurélien CANU, Chef de produits Parions Sport

Diplômé d’un Master 2 à AMOS Paris, Aurélien Canut a multiplié les expériences professionnelles dans le monde du Sport Business. De l’INSEP à la FDJ en passant par Roland Garros ou le tour du monde à la voile, c’est aujourd’hui dans le secteur du paris sportif qu’il s’épanouie. C’est suite à son alternance en tant que trader sportif dans le pôle rugby au sein de la FDJ, qu’il occupe son poste aujourd’hui.
Le « loto sportif » a été lancé à la FDJ en 1985 et a changé de nom en « loto foot » en 97. Nous avons ensuite développé les premiers paris à côte en 2003 sous la marque « côte & match » mais c’est réellement en 2007, quelques mois avant l’ouverture à la concurrence du marché de jeux d’argent en ligne que nous avons lancé ParionsWeb pour les paris en ligne et ParionsSport pour les points de ventes physiques (bars et tabacs).
Depuis 2 ans maintenant, j’ai rejoint l’équipe marketing « ParionsSport » en tant que chef de produits. Je suis responsable du développement de la marque ParionsSport sur la partie point de vente. Notre priorité est de développer nos mises afin de lutter contre le marché en ligne. Depuis des années, nous faisons le maximum pour offrir la meilleure expérience aux joueurs, on a énormément développé notre offre, aussi bien sur les sports que l’on propose que sur les formules de paris. Nous avons également beaucoup travaillé sur notre application puisque maintenant la plus grande partie des prises de jeux se fait par ce biais.
La principale compétence requise est l’adaptabilité, il est primordial d’être capable de s’adapter rapidement à toutes les demandes et/ou les situations. Il faut également de la rigueur et de l’organisation. Enfin c’est forcément un atout de connaitre le milieu du sport et plus particulièrement celui des paris sportifs.
Notre offre complète LotoSports est unique en Europe. Nous proposons à l’heure actuelle quatre Lotos foot, deux Lotos rugby et deux Lotos basket. Nous avons également des pactoles et/ou superpactoles qui sont proposés chaque semaine sur l’ensemble de la gamme allant jusqu’à 2 millions d’euros.
Depuis 2018, nous sommes également partenaire officiel de la NBA. Une première en Europe pour un opérateur de paris sportifs. En plus de la visibilité et d’une exposition médiatique accrue sur les plateformes NBA, cela nous a permis de proposer des expériences exclusives lors des matchs en Europe ou aux Etats-Unis. ParionsSport est aussi partenaire de quatre clubs de football, Lyon, Monaco, Marseille et Nantes. Enfin, nous avons un partenariat avec le stade de Lyon, le Groupama Stadium dans lequel sont présents des points de vente permettant la prise de paris avant de regarder le match
Il faut savoir que mon mémoire portait exactement sur ce sujet : « COMMENT EST-IL POSSIBLE DE DIGITALISER LE SYSTEME ACTUEL DE PARIS SPORTIFS PHYSIQUES EN FRANCE ? »
Avant que l’application soit lancée, il faut savoir qu’il fallait utiliser un bulletin pour procéder à une prise de jeu. Depuis le 1er février 2012, une application ParionsSport a été développée par la Française Des Jeux. Son but est de visualiser les matchs sur lesquels il est possible de parier et de pouvoir ainsi préparer en amont ses prises de jeu, en notant le numéro du match et le pronostic choisi. Ensuite, une nouvelle fonctionnalité a enrichi l’application. Elle permet de générer directement un e-bulletin sur son mobile. Le joueur n’a plus qu’à présenter son téléphone au détaillant pour enregistrer sa prise de jeu via un QR Code. On peut constater que ces évolutions vont toutes dans le même sens : permettre au parieur de gagner du temps.
Comment est née la marque ParionsSport ?
Le « loto sportif » a été lancé à la FDJ en 1985 et a changé de nom en « loto foot » en 97. Nous avons ensuite développé les premiers paris à côte en 2003 sous la marque « côte & match » mais c’est réellement en 2007, quelques mois avant l’ouverture à la concurrence du marché de jeux d’argent en ligne que nous avons lancé ParionsWeb pour les paris en ligne et ParionsSport pour les points de ventes physiques (bars et tabacs).
En quoi consiste votre poste de chef de produits Parions Sport ?
Depuis 2 ans maintenant, j’ai rejoint l’équipe marketing « ParionsSport » en tant que chef de produits. Je suis responsable du développement de la marque ParionsSport sur la partie point de vente. Notre priorité est de développer nos mises afin de lutter contre le marché en ligne. Depuis des années, nous faisons le maximum pour offrir la meilleure expérience aux joueurs, on a énormément développé notre offre, aussi bien sur les sports que l’on propose que sur les formules de paris. Nous avons également beaucoup travaillé sur notre application puisque maintenant la plus grande partie des prises de jeux se fait par ce biais.
La principale compétence requise est l’adaptabilité, il est primordial d’être capable de s’adapter rapidement à toutes les demandes et/ou les situations. Il faut également de la rigueur et de l’organisation. Enfin c’est forcément un atout de connaitre le milieu du sport et plus particulièrement celui des paris sportifs.
Pouvez-vous donner des exemples sur ce que vous proposez par rapport à ce qui se fait en Europe.
Notre offre complète LotoSports est unique en Europe. Nous proposons à l’heure actuelle quatre Lotos foot, deux Lotos rugby et deux Lotos basket. Nous avons également des pactoles et/ou superpactoles qui sont proposés chaque semaine sur l’ensemble de la gamme allant jusqu’à 2 millions d’euros.
Depuis 2018, nous sommes également partenaire officiel de la NBA. Une première en Europe pour un opérateur de paris sportifs. En plus de la visibilité et d’une exposition médiatique accrue sur les plateformes NBA, cela nous a permis de proposer des expériences exclusives lors des matchs en Europe ou aux Etats-Unis. ParionsSport est aussi partenaire de quatre clubs de football, Lyon, Monaco, Marseille et Nantes. Enfin, nous avons un partenariat avec le stade de Lyon, le Groupama Stadium dans lequel sont présents des points de vente permettant la prise de paris avant de regarder le match
Comment le digital à changer le monde des paris sportifs dans les points de vente ?
Il faut savoir que mon mémoire portait exactement sur ce sujet : « COMMENT EST-IL POSSIBLE DE DIGITALISER LE SYSTEME ACTUEL DE PARIS SPORTIFS PHYSIQUES EN FRANCE ? »
Avant que l’application soit lancée, il faut savoir qu’il fallait utiliser un bulletin pour procéder à une prise de jeu. Depuis le 1er février 2012, une application ParionsSport a été développée par la Française Des Jeux. Son but est de visualiser les matchs sur lesquels il est possible de parier et de pouvoir ainsi préparer en amont ses prises de jeu, en notant le numéro du match et le pronostic choisi. Ensuite, une nouvelle fonctionnalité a enrichi l’application. Elle permet de générer directement un e-bulletin sur son mobile. Le joueur n’a plus qu’à présenter son téléphone au détaillant pour enregistrer sa prise de jeu via un QR Code. On peut constater que ces évolutions vont toutes dans le même sens : permettre au parieur de gagner du temps.
Propos recueillis par Adrien Perrier, chargé de communication AMOS Paris
Plus d'actus :
23 Mar 2023
AMOS au cœur des paddocks de F1
Nos AMOSciens sur le terrain...
Au-delà des aspects sportifs de chaque Grand Prix de Formule 1, le bon déroulement de ces derniers représente l’enjeu majeur des rendez-vous automobile de la catégorie reine. C’est là qu’entrent en jeu nos AMOSciens, acteurs de ces événements d’ampleur internationale.AMOS au point de corde
Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
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Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
23 Feb 2023
Un AMOScien sur les routes du 4L Trophy
Un expédition de près de 7 000 kilomètres...
Au départ de Biarritz le 16 février 2023, Adrien Remy démarre son périple avec en ligne de mire Marrakech. L’étudiant de 22 ans, AMOS Paris, est chargé d’acheminer jouets, fournitures scolaires et denrées alimentaires jusqu’au cœur du désert marocain. Réservé aux jeunes de moins de 28 ans, des milliers de Renault 4 s’élancent pour cette expédition de près de 7 000 kilomètres qui s’étend sur deux semaines. A deux seulement dans chaque voiture, l’entraide entre les concurrents reste cependant un point important du bon déroulé de chaque épreuve. Il faut savoir faire face aux problèmes mécaniques, ou tout autre encombre rencontrée sur la route. Une préparation minutieuse et une très bonne connaissance de la mécanique sont donc nécessaires pour débuter ce raid solitaire. Mais pas de quoi effrayer les participants, qui sont plus nombreux chaque année.
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
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Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.