Vous avez dit « hyperpersonnalisation » ?...

De l’influence du digital dans l’univers sportif.
Le monde du sport n’échappe pas aux mutations de la société, notamment celles rendues possibles - ou trouvant leurs sources - dans les nouvelles technologies comme dans la pratique qu’en ont les jeunes générations. Mais également dans le développement de nouvelles habitudes chez les supporters et les fans. Le sport spectacle s’est largement étendu dans la société à d’autres acteurs et spectateurs grâce aux plateformes en ligne et réseaux sociaux. Mais aujourd’hui cette « privatisation » du match ou de la compétition, au sens de « personnalisation » permet massivement - en tant que somme d’individus – à chacun d’accéder à des expériences qui, encore récemment, étaient réservées à des VIP ou des publics très restreints. Chaque fan peut désormais dépasser la dimension de simple spectateur : le public passe derrière la scène, participe à l’effervescence en temps réel, chausse les baskets de son sportif favori en le suivant en caméra embarquée, vérifie un élément d’arbitrage grâce au replay de l’action … mais contribue également à la réputation positive comme négative d’un joueur, d’une équipe ou d’un partenaire : et un peu de lui-même !
Le défi pour les marques consiste alors à créer les conditions d’un engagement optimisé des publics en mobilisant les outils du marketing digital et les innovations technologiques de manière pertinente et dans la mesure du possible, inédites !
Parmi les éléments clés, sans surprise, sur les réseaux sociaux en particulier, interviennent nécessairement la construction d’une relation et l’établissement d’une conversation avec ses parties prenantes. Les services comme les offres sur-mesure devenant des incontournables, le marketing sportif doit alors répondre à plusieurs enjeux majeurs pour y faire face, et notamment :
- Structurer la collecte, la sécurisation et l’utilisation des données : pour la première fois, les détenteurs de droits ont la capacité de mettre les marques en relation directe avec leurs cibles exactes, encore faut-il avoir une politique data efficace et transparente. Être légitime et gagner la confiance pérenne des cibles est un sine qua non à l’heure où la défiance numérique est critique.
- Construire des expériences enrichies et qualitatives pour renouveler l’intérêt et maximiser l’engagement des fans.
Si la révolution parait largement engagée, l’audience et la visibilité restant les leviers fondamentaux du sponsoring, la promesse de développement est encore largement à exploiter. Parmi les autres incontournables, on peut citer :
- La nécessité de l’authenticité, de la sincérité et de la réactivité, conditions pour créer l’affinité et l’émotion.
- Faire sens et raconter son histoire : créer les conditions permettant aux marques partenaires d’activer le sponsoring à travers un storytelling qui trouve sa source dans les valeurs partagées avec le club, le sportif ou l’événement.
- Accompagner et prolonger l’expérience.
- Rester humble et agile : tout dispositif peut rencontrer des obstacles et imprévus, dans le domaine sportif en particulier, rien n’est jamais joué avant la fin du match !
Parmi les exemples matérialisés des affinités et potentiels de l’association des nouvelles technologies et du sport, comment ne pas citer (et être enthousiasmé !) par les innovations qui ont pris place dans les stades et arénas ces dernières années…
La notion d’« expérience étendue » valorise l’hyperpersonnalisation
Dans le même temps l’identité des espaces sportifs a quitté l’univers des dénominations publiques pour privilégier le naming privé et les financeurs du sport spectacle. Largement développé en dehors de nos frontières, le naming naissant représente, au-delà d’une vitrine et d’une association qualitative pour la marque aux valeurs du sport et au territoire dans laquelle elle s’inscrit, un levier qui permet la modernisation et la connectivité des lieux sportifs : au service des athlètes comme des publics. Là-encore, offrir une expérience globale de qualité aux spectateurs de type hyperpersonnalisée est au cœur des enjeux.
Ainsi architectures audacieuses, fonctionnalités inédites, polyvalence et adaptabilité records dans les nouveaux lieux sportifs rivalisent d’innovations. Au Canada, un hôtel de 348 chambres dont 70 donnant sur le terrain est rattaché au Rogers Centre, en Grèce, le Agia Sophia Stadium sera même équipé de bains turcs et salles de massage ! Plus proche de nous et pionnier en la matière, le Groupama Stadium de l’OL à Lyon propose un live escape game en plein cœur du stade. Un enjeu et un objectif commun : remplir les stades en fidélisant les publics.
En matière de numérique, il s’agit donc de permettre au spectateur d’être au cœur de l’événement en assurant une continuité depuis l’achat des billets jusqu’au départ de l’enceinte, en proposant une expérience enrichie et interactive en temps réel. Pour servir un tel objectif, deux composantes clés : une (très) bonne connaissance du public et un dispositif numérique complet. Le spectateur doit pouvoir être accompagné avant, pendant et après l’événement. Même s’il est absent cette prestation a du sens dans son parcours personnel.

Photo : promotion du PSG football pour promouvoir son expérience immersive dans les coulisses du club
Les services proposés par le stade commencent avant même l’entrée sur site : dématérialisation des réservations et accès, facilitation du trajet, accès à des contenus exclusifs, jeux concours, rencontres virtuelles avec les joueurs ou acteurs clés de la rencontre…. Sur place l’identification et la personnalisation des services tend à devenir globale. Il n’est plus uniquement question de couverture wi-fi, de vidéos à 360° sur écrans géants visibles depuis chaque espace ou de sonorisation de très haute qualité. Les stades nouvelle génération rivalisent d’innovations pour enrichir cette expérience. La rencontre sportive devient en soi un produit agile et connecté, chacune des bornes bluetooth ou wi-fi du stade permettant en temps réel à la fois au spectateur de se connecter pour bénéficier d’un service ou rejoindre une activité (groupe, conversation, animation, jeu, concours…) mais également à l’enceinte de collecter, mesurer, orienter et adapter en temps réel ses ressources et offres de services (optimisation du temps de réponse, contrôle des infrastructures à distance).
L’enjeu est de taille, particulièrement pour les publics élargis, au-delà des fans, que cherchent à conquérir et fidéliser les grandes enceintes sportives. Si l’on considère que l’expérience au stade est notée et recommandée sur des sites très grand public comme Trip Advisor, l’on comprend facilement à quel point le retour client comme la personnalisation sont clé pour la participation aux événements sportifs, aujourd’hui plus que jamais vécue et rapportée comme un événement porteur d’une émotion et d’une attente fortes !
Sources :
- Global Consumer Pulse Research - Accenture Strategy
- IEG sponsorship
- Sporsora
- TNS SOFRES étude sur l’hyperpersonnalisation client
- acteursdusport.fr
- L’Equipe « 7 expériences surprenantes dans les stades »
Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.Engagement total : parasport
crédit photo : NMA – 3SLHB Le 17 février dernier, nos AMOSciens de première à la cinquième année avaient rendez-vous pour une Masterclass intitulée : La place du parasport dans le sport business. À 6 mois des Jeux Paralympiques qui se tiendront à Tokyo, le campus nantais est passé en mode parasport pour une semaine spéciale à la découverte de cet environnement dans le sport business. Un joli programme ponctué par une Masterclass, un quiz, une infographie et de la culture sur les comptes Twitter du campus nantais et l’Instagram du Bureau des Etudiants. Le mot “paralympisme” est issu de la combinaison de “paraplégique” et “olympique". C’est en 1948 que le médecin neurologue Ludwig Guttman propose d’organiser un tel événement permettant de regrouper des athlètes en situation de handicap. Au départ, il ne s’agissait que d’une forme de rééducation avec seulement une épreuve de tir à l’arc pour les blessés de la Seconde Guerre Mondiale. Les premiers Jeux Paralympiques voient le jour en 1960 à Rome avec six épreuves comme le tir à l’arc, la natation et le basket fauteuil.
“La Réussite est une accumulation d'échecs surmontés !”
60 ans plus tard, les étudiants ont pu échanger avec Ronan Pallier, athlète paralympique au palmarès bien garni. Membre de l’équipe de France d’Athlétisme handisport et évoluant au sein du club Nantes Métropole Athlétisme, ce nantais originaire de la Réunion s’impose dans les disciplines du sprint et du saut en longueur. A l'âge de 21 ans, ce sportif accompli atteint le haut niveau grâce à de remarquables performances dans ses 2 disciplines de prédilection. Neuf ans plus tard, sa maladie, la rétinite pigmentaire, se déclare. Cette maladie dégénérative de l'œil se caractérise par une perte progressive et graduelle de la vision évoluant vers la cécité. Battant et compétiteur dans l'âme, il continue le sport et rejoint le handisport en 2003. Il enchaîne depuis les sélections et les médailles. Sa carrière professionnelle se tourne maintenant vers son prochain objectif : les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021.PALMARÈS
2017-2018 : Vice-champion d’Europe en Longueur Berlin 2018-2019 : 4ème au Championnat du Monde Dubai et 1er Européen 2019-2020 : Sélectionné au Jeux Paralympiques de Tokyo“Le mouvement paralympique est institué autour de quatre valeurs essentielles : universalité, égalité, unité, équité.”
Pour accompagner les personnes en situation de handicap, le Comité Paralympique et Sportif Français a vu le jour avec pour mission de conduire la délégation française aux Jeux Paralympiques sur les jeux d’hiver et d’été ainsi que d’assurer et coordonner les acteurs du développement des pratiques sportives pour tous. Nos étudiants ont pu échanger avec Anthony Guidoux, référent paralympique territorial. Il est revenu sur ses missions au sein du CPSF Pays de Loire. Ses missions :- Un rôle de coordinateur avec l’animation et la coordination du réseau des acteurs du champ du sport et du handicap pour augmenter le nombre de pratiquants.
- La réalisation d’un état des lieux sur l’état de la pratique sportive des personnes en situation de handicap sur le territoire.



Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Engagement total : parasport
crédit photo : NMA – 3SLHB Le 17 février dernier, nos AMOSciens de première à la cinquième année avaient rendez-vous pour une Masterclass intitulée : La place du parasport dans le sport business. À 6 mois des Jeux Paralympiques qui se tiendront à Tokyo, le campus nantais est passé en mode parasport pour une semaine spéciale à la découverte de cet environnement dans le sport business. Un joli programme ponctué par une Masterclass, un quiz, une infographie et de la culture sur les comptes Twitter du campus nantais et l’Instagram du Bureau des Etudiants. Le mot “paralympisme” est issu de la combinaison de “paraplégique” et “olympique". C’est en 1948 que le médecin neurologue Ludwig Guttman propose d’organiser un tel événement permettant de regrouper des athlètes en situation de handicap. Au départ, il ne s’agissait que d’une forme de rééducation avec seulement une épreuve de tir à l’arc pour les blessés de la Seconde Guerre Mondiale. Les premiers Jeux Paralympiques voient le jour en 1960 à Rome avec six épreuves comme le tir à l’arc, la natation et le basket fauteuil.
“La Réussite est une accumulation d'échecs surmontés !”
60 ans plus tard, les étudiants ont pu échanger avec Ronan Pallier, athlète paralympique au palmarès bien garni. Membre de l’équipe de France d’Athlétisme handisport et évoluant au sein du club Nantes Métropole Athlétisme, ce nantais originaire de la Réunion s’impose dans les disciplines du sprint et du saut en longueur. A l'âge de 21 ans, ce sportif accompli atteint le haut niveau grâce à de remarquables performances dans ses 2 disciplines de prédilection. Neuf ans plus tard, sa maladie, la rétinite pigmentaire, se déclare. Cette maladie dégénérative de l'œil se caractérise par une perte progressive et graduelle de la vision évoluant vers la cécité. Battant et compétiteur dans l'âme, il continue le sport et rejoint le handisport en 2003. Il enchaîne depuis les sélections et les médailles. Sa carrière professionnelle se tourne maintenant vers son prochain objectif : les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021.PALMARÈS
2017-2018 : Vice-champion d’Europe en Longueur Berlin 2018-2019 : 4ème au Championnat du Monde Dubai et 1er Européen 2019-2020 : Sélectionné au Jeux Paralympiques de Tokyo“Le mouvement paralympique est institué autour de quatre valeurs essentielles : universalité, égalité, unité, équité.”
Pour accompagner les personnes en situation de handicap, le Comité Paralympique et Sportif Français a vu le jour avec pour mission de conduire la délégation française aux Jeux Paralympiques sur les jeux d’hiver et d’été ainsi que d’assurer et coordonner les acteurs du développement des pratiques sportives pour tous. Nos étudiants ont pu échanger avec Anthony Guidoux, référent paralympique territorial. Il est revenu sur ses missions au sein du CPSF Pays de Loire. Ses missions :- Un rôle de coordinateur avec l’animation et la coordination du réseau des acteurs du champ du sport et du handicap pour augmenter le nombre de pratiquants.
- La réalisation d’un état des lieux sur l’état de la pratique sportive des personnes en situation de handicap sur le territoire.



Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Albant Coutant, Directeur de SPORTiNFINITE
Alban Coutant a rencontré le sport par hasard, comme quoi, « le hasard fait bien les choses », y compris dans le sport business. Il incarne un parcours professionnel désormais bien connu et issu du monde des affaires, visant à repérer sur le marché du sport de nouveaux débouchés. Ce profil peut constituer une source d’inspiration pour la génération d’étudiants appelés à devenir les managers de demain : ils l’ont approchée le 25 février dernier à AMOS Toulouse avec lui et avec Vincent Bot, enseignant sur le campus. Alban fait partie de ces « Digital Explorers » qui défrichent le terrain et défrisent par leurs innovations. Il a commencé avec une start-up qui se développe avec succès pour piloter aujourd’hui la 1ère plateforme digitale à réellement 360° en France. SPORTiNFINITE Il l’a aussi cofondée. De quoi s’agit-il ? SPORTiNFINITE est une joint-venture de plusieurs structures, toutes digitales, qui s’adresse aux clubs de haut niveau mais aussi aux sports amateurs sur tout l’hexagone. Si le mariage de l’informatique industrielle et du Big Data offre de nouvelles perspectives aux poids lourds du secteur (GE, Bosch ou Siemens), il est aussi une source de développement dans le sport professionnel et amateur sur le marché des plates-formes numériques. CQFD.
En quoi SPORTiNFiNITE est-elle innovante ?
« Elle l’est parce qu’elle propose une plateforme digitale 360° et qu’elle est la seule à ce jour à réellement le mettre en œuvre. C’est-à-dire qu’elle regroupe la billetterie, la boutique, les buvettes, les accréditations, les contrôle d'accès, le cashless, la fidélité, la gestion commerciale, l’application mobile et enfin un site institutionnel. Nous équipons les clubs pour leur permettre de collecter de la data et l’exploiter. Avec cette offre nous équipons des clubs professionnels de Football (Ligue 1 et Ligue 2), de Rugby (Top14, Pro D2 , Nationale) , de Handball (Proligue), de Hockey (D1) ainsi que des Fédérations comme la FFVELO par exemple. Aux clubs amateurs ou ayant un budget d'investissement très faible, nous proposons d'utiliser la plateforme mutualisée SPORTiNFINITE. Avec cette offre nous équipons des clubs de divisions amateurs (Fédéral 1) ou encore des clubs d'athlétisme, de natation ..Nous favorisons la connexion avec les clubs locaux comme le Toulouse Basket Club qui évolue en National . Sans oublier le séminaire du 25 février dernier où le Directeur Markéting du Stade Toulousain était présent. Dans le même temps les organisateurs d’événements sportifs, parmi lesquels les clubs professionnels, ont successivement dématérialisé toutes les fonctions nécessaires à l’organisation de leur modèle économique : ils se retrouvent maintenant avec une myriade de solutions stratifiées, isolées, qui ont bien du mal à délivrer du « smart data », de la donnée intelligente, d’où SPORTINFINITE »
Quels coûts pour les clubs ?
« Nous nous adressons à toutes les ligues et tous les clubs sportifs, particulièrement à ceux qui souhaitent précisément à budget et moyens humains constants, déployer un maximum d'outils digitaux. C’est un service adapté aux objectifs et moyens du club avec la totale transversalité des données. Mais la data reste propriété du club. Tous nos modules sont nativement intégrés au CRM. Etant donné qu'il n'y a pas d'interface ou de connecteurs à développer entre les modules, nous permettons de réduire les coûts de mise en œuvre tout en augmentant l'efficience de chaque module et la transversalité des stratégies Marketing. Nous proposons une offre en marque blanche avec base de données dédiée. A titre d’exemple , le lancement du programme de fidélité MyESTAC, le cashless au RC Vannes ou encore la billetterie placée avec panier unique à la JS Cherbourg qui, depuis le déploiement de notre outil, a augmenté ses ventes billetterie de 20%..À l'UBB aussi, dans le cadre du déploiement de notre CRM et de notre gestion commerciale, nous lançons un portail BtoB pour les partenaires. Ce portail intégrera un annuaire avec messagerie privative, un espace de commande et de transfert de places, un réseau social dédié aux partenaires. Nous allons aussi dématérialiser les bracelets d'accès aux espaces hospitalité sur le même titre que l’accès au stade. Nous souhaitons rester disruptif et toujours apporter une vision nouvelle sur ce marché à des clubs qui n'ont peut être pas la capacité ou l'envie de payer des développements sur mesure. Nous couvrons désormais la grande majorité des besoins digitaux des clubs et allons continuer à faire évoluer nos road-maps sur l'ensemble des modules en étroite collaboration avec nos clients dans les ateliers que nous organisons comme avec le Stade Nantais récemment. Mais nous sommes aussi en lien avec les grandes collectivités ( Région, département) avec lesquelles nous travaillons parfois depuis des années pour les 24 H du Mans ou les Fêtes Maritimes de Brest. »Quel avenir pour les métiers digitaux ?
« Il est ouvert ! Pour nous par exemple avec un seul et même entrepôt de données et leur transversalité nous gérons à SPORTiNFINITE tous les métiers du digital, secteur en plein essor. Nous sommes une vingtaine de permanents et jusqu’à 45 personnes en période fortes avec notre assistance. 2 développeurs nous ont rejoint l’année dernière et nous prévoyons d’agrandir l’équipe avec de jeunes talents sur les métiers de gestion de projets et du business développement. Le marché du digital est une perspective concrète de débouchés pour les étudiants en sport business. L’accueil des stagiaires s’inscrit dans notre stratégie qu’il s’agisse du commercial, de chef de projet et du marketing. Comme notre plate forme à 360° s’adresse à tout le monde au-delà de l’univers sportif les métiers du digital vont continuer d’être attractifs et divers. Comme quoi parfois le dicton populaire du « On ne met pas tous ses œufs dans le même panier » n’est pas toujours pertinent : notre panier digital est ouvert à tous les apports ! » Crédits photos : Sport Stratégies - SPORTiNFINITEArticlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°663 du 08 au 14 mars 2021.
Albant Coutant, Directeur de SPORTiNFINITE
Alban Coutant a rencontré le sport par hasard, comme quoi, « le hasard fait bien les choses », y compris dans le sport business. Il incarne un parcours professionnel désormais bien connu et issu du monde des affaires, visant à repérer sur le marché du sport de nouveaux débouchés. Ce profil peut constituer une source d’inspiration pour la génération d’étudiants appelés à devenir les managers de demain : ils l’ont approchée le 25 février dernier à AMOS Toulouse avec lui et avec Vincent Bot, enseignant sur le campus. Alban fait partie de ces « Digital Explorers » qui défrichent le terrain et défrisent par leurs innovations. Il a commencé avec une start-up qui se développe avec succès pour piloter aujourd’hui la 1ère plateforme digitale à réellement 360° en France. SPORTiNFINITE Il l’a aussi cofondée. De quoi s’agit-il ? SPORTiNFINITE est une joint-venture de plusieurs structures, toutes digitales, qui s’adresse aux clubs de haut niveau mais aussi aux sports amateurs sur tout l’hexagone. Si le mariage de l’informatique industrielle et du Big Data offre de nouvelles perspectives aux poids lourds du secteur (GE, Bosch ou Siemens), il est aussi une source de développement dans le sport professionnel et amateur sur le marché des plates-formes numériques. CQFD.
En quoi SPORTiNFiNITE est-elle innovante ?
« Elle l’est parce qu’elle propose une plateforme digitale 360° et qu’elle est la seule à ce jour à réellement le mettre en œuvre. C’est-à-dire qu’elle regroupe la billetterie, la boutique, les buvettes, les accréditations, les contrôle d'accès, le cashless, la fidélité, la gestion commerciale, l’application mobile et enfin un site institutionnel. Nous équipons les clubs pour leur permettre de collecter de la data et l’exploiter. Avec cette offre nous équipons des clubs professionnels de Football (Ligue 1 et Ligue 2), de Rugby (Top14, Pro D2 , Nationale) , de Handball (Proligue), de Hockey (D1) ainsi que des Fédérations comme la FFVELO par exemple. Aux clubs amateurs ou ayant un budget d'investissement très faible, nous proposons d'utiliser la plateforme mutualisée SPORTiNFINITE. Avec cette offre nous équipons des clubs de divisions amateurs (Fédéral 1) ou encore des clubs d'athlétisme, de natation ..Nous favorisons la connexion avec les clubs locaux comme le Toulouse Basket Club qui évolue en National . Sans oublier le séminaire du 25 février dernier où le Directeur Markéting du Stade Toulousain était présent. Dans le même temps les organisateurs d’événements sportifs, parmi lesquels les clubs professionnels, ont successivement dématérialisé toutes les fonctions nécessaires à l’organisation de leur modèle économique : ils se retrouvent maintenant avec une myriade de solutions stratifiées, isolées, qui ont bien du mal à délivrer du « smart data », de la donnée intelligente, d’où SPORTINFINITE »