Vous avez dit « hyperpersonnalisation » ?...

De l’influence du digital dans l’univers sportif.
Le monde du sport n’échappe pas aux mutations de la société, notamment celles rendues possibles - ou trouvant leurs sources - dans les nouvelles technologies comme dans la pratique qu’en ont les jeunes générations. Mais également dans le développement de nouvelles habitudes chez les supporters et les fans. Le sport spectacle s’est largement étendu dans la société à d’autres acteurs et spectateurs grâce aux plateformes en ligne et réseaux sociaux. Mais aujourd’hui cette « privatisation » du match ou de la compétition, au sens de « personnalisation » permet massivement - en tant que somme d’individus – à chacun d’accéder à des expériences qui, encore récemment, étaient réservées à des VIP ou des publics très restreints. Chaque fan peut désormais dépasser la dimension de simple spectateur : le public passe derrière la scène, participe à l’effervescence en temps réel, chausse les baskets de son sportif favori en le suivant en caméra embarquée, vérifie un élément d’arbitrage grâce au replay de l’action … mais contribue également à la réputation positive comme négative d’un joueur, d’une équipe ou d’un partenaire : et un peu de lui-même !
Le défi pour les marques consiste alors à créer les conditions d’un engagement optimisé des publics en mobilisant les outils du marketing digital et les innovations technologiques de manière pertinente et dans la mesure du possible, inédites !
Parmi les éléments clés, sans surprise, sur les réseaux sociaux en particulier, interviennent nécessairement la construction d’une relation et l’établissement d’une conversation avec ses parties prenantes. Les services comme les offres sur-mesure devenant des incontournables, le marketing sportif doit alors répondre à plusieurs enjeux majeurs pour y faire face, et notamment :
- Structurer la collecte, la sécurisation et l’utilisation des données : pour la première fois, les détenteurs de droits ont la capacité de mettre les marques en relation directe avec leurs cibles exactes, encore faut-il avoir une politique data efficace et transparente. Être légitime et gagner la confiance pérenne des cibles est un sine qua non à l’heure où la défiance numérique est critique.
- Construire des expériences enrichies et qualitatives pour renouveler l’intérêt et maximiser l’engagement des fans.
Si la révolution parait largement engagée, l’audience et la visibilité restant les leviers fondamentaux du sponsoring, la promesse de développement est encore largement à exploiter. Parmi les autres incontournables, on peut citer :
- La nécessité de l’authenticité, de la sincérité et de la réactivité, conditions pour créer l’affinité et l’émotion.
- Faire sens et raconter son histoire : créer les conditions permettant aux marques partenaires d’activer le sponsoring à travers un storytelling qui trouve sa source dans les valeurs partagées avec le club, le sportif ou l’événement.
- Accompagner et prolonger l’expérience.
- Rester humble et agile : tout dispositif peut rencontrer des obstacles et imprévus, dans le domaine sportif en particulier, rien n’est jamais joué avant la fin du match !
Parmi les exemples matérialisés des affinités et potentiels de l’association des nouvelles technologies et du sport, comment ne pas citer (et être enthousiasmé !) par les innovations qui ont pris place dans les stades et arénas ces dernières années…
La notion d’« expérience étendue » valorise l’hyperpersonnalisation
Dans le même temps l’identité des espaces sportifs a quitté l’univers des dénominations publiques pour privilégier le naming privé et les financeurs du sport spectacle. Largement développé en dehors de nos frontières, le naming naissant représente, au-delà d’une vitrine et d’une association qualitative pour la marque aux valeurs du sport et au territoire dans laquelle elle s’inscrit, un levier qui permet la modernisation et la connectivité des lieux sportifs : au service des athlètes comme des publics. Là-encore, offrir une expérience globale de qualité aux spectateurs de type hyperpersonnalisée est au cœur des enjeux.
Ainsi architectures audacieuses, fonctionnalités inédites, polyvalence et adaptabilité records dans les nouveaux lieux sportifs rivalisent d’innovations. Au Canada, un hôtel de 348 chambres dont 70 donnant sur le terrain est rattaché au Rogers Centre, en Grèce, le Agia Sophia Stadium sera même équipé de bains turcs et salles de massage ! Plus proche de nous et pionnier en la matière, le Groupama Stadium de l’OL à Lyon propose un live escape game en plein cœur du stade. Un enjeu et un objectif commun : remplir les stades en fidélisant les publics.
En matière de numérique, il s’agit donc de permettre au spectateur d’être au cœur de l’événement en assurant une continuité depuis l’achat des billets jusqu’au départ de l’enceinte, en proposant une expérience enrichie et interactive en temps réel. Pour servir un tel objectif, deux composantes clés : une (très) bonne connaissance du public et un dispositif numérique complet. Le spectateur doit pouvoir être accompagné avant, pendant et après l’événement. Même s’il est absent cette prestation a du sens dans son parcours personnel.

Photo : promotion du PSG football pour promouvoir son expérience immersive dans les coulisses du club
Les services proposés par le stade commencent avant même l’entrée sur site : dématérialisation des réservations et accès, facilitation du trajet, accès à des contenus exclusifs, jeux concours, rencontres virtuelles avec les joueurs ou acteurs clés de la rencontre…. Sur place l’identification et la personnalisation des services tend à devenir globale. Il n’est plus uniquement question de couverture wi-fi, de vidéos à 360° sur écrans géants visibles depuis chaque espace ou de sonorisation de très haute qualité. Les stades nouvelle génération rivalisent d’innovations pour enrichir cette expérience. La rencontre sportive devient en soi un produit agile et connecté, chacune des bornes bluetooth ou wi-fi du stade permettant en temps réel à la fois au spectateur de se connecter pour bénéficier d’un service ou rejoindre une activité (groupe, conversation, animation, jeu, concours…) mais également à l’enceinte de collecter, mesurer, orienter et adapter en temps réel ses ressources et offres de services (optimisation du temps de réponse, contrôle des infrastructures à distance).
L’enjeu est de taille, particulièrement pour les publics élargis, au-delà des fans, que cherchent à conquérir et fidéliser les grandes enceintes sportives. Si l’on considère que l’expérience au stade est notée et recommandée sur des sites très grand public comme Trip Advisor, l’on comprend facilement à quel point le retour client comme la personnalisation sont clé pour la participation aux événements sportifs, aujourd’hui plus que jamais vécue et rapportée comme un événement porteur d’une émotion et d’une attente fortes !
Sources :
- Global Consumer Pulse Research - Accenture Strategy
- IEG sponsorship
- Sporsora
- TNS SOFRES étude sur l’hyperpersonnalisation client
- acteursdusport.fr
- L’Equipe « 7 expériences surprenantes dans les stades »
SUR UN AIR D'AMERIQUE LATINE !
Terre de sport, l’Amérique Latine s’impose comme berceau de talents prometteurs dans le domaine du sport en ayant révélé au grand jour de nombreux sportifs comme Maradona, Senna ou Kuerten. Si le sport rythme la vie quotidienne de ce continent, il représente aussi un vecteur de développement.
Après l’Asie l’an dernier, les campus Amos Rennes et Nantes organisaient, ce mercredi 09 décembre 2020, la deuxième édition de la journée internationale avec un focus sur l’Amérique Latine !
Passeports à jour, valises bouclées, les AMOSciens nantais et rennais ont embarqué pour une matinée direction le continent sud-américain.
Ce projet a été mené par Anne Sophie Cadiou et Theo Bachelier, respectivement coordinatrice et coordonnateurs pédagogiques au sein des campus rennais et nantais.
Théo Bachelier : « L'objectif de cette journée est de faire conscientiser aux étudiants qu'une année à l'étranger leur sera bénéfique linguistiquement parlant, mais aussi et surtout culturellement, tout en tirant des bénéfices sur leur développement personnel.
C'est ce pour quoi nous avons eu envie de donner du rythme à cette demi-journée, un côté décalé, qui sorte du cadre, qui plus est en visio. Avec, par exemple, des témoignages factuels d'anciens étudiants qui ont su faire de leurs expériences à l'étranger des moments uniques leur permettant de se différencier, pour être toujours plus « désirables » sur le marché du travail.
Notre mission est d'éclairer, d'informer, de susciter l'envie, puis d'accompagner l'étudiant. Ce type de journée entre parfaitement dans cette démarche, et nous espérons que quelques-uns de nos étudiants mèneront à bien leurs projets internationaux respectifs grâce aux opportunités proposées par AMOS. »
Nos AMOSciens avaient rendez-vous à 10 heures, via Microsoft Teams, pour échanger avec Baptiste Fauvel, ancien étudiant nantais et parisien qui a lancé en 2019 son association Football Globe Trotteurs en qualité de président.
Football Globe Trotteurs est une association montée par un groupe d’amis. Elle promeut un football social et solidaire et intervient actuellement du côté de l’Afrique, au Sénégal à Joal-Fadiouth mais aussi en Amérique Latine et plus particulièrement en Argentine à la Villa Aurora.
L’objectif est de récolter des équipements de football afin de leur donner une seconde vie aux quatre coins du monde.
https://www.footballglobetrotters.com/
Baptiste Fauvel : « Même si la visio a forcément quelques particularités et ne facilite pas les échanges, ce fut un plaisir de pouvoir présenter l'association aux étudiants des deux campus d'AMOS. Plusieurs étudiants nous ont fait des retours et souhaitent s'engager, c'est une bonne chose et cela est très motivant. J'espère maintenant que dès janvier, on parviendra à mettre en place des projets avec l’école et certains étudiants motivés ! »
La matinée s’est poursuivie avec Valentin Gauchard, lui aussi ancien AMOScien ayant profité du PGE, le Programme Grande Ecole internationale. Il avait participé au premier voyage : Direction Sao Paulo au Brésil.
Les étudiants ont pu profiter de cet échange pour prendre note de nombreux conseils et ainsi préparer au mieux leur départ.
Corentin KROLIK, étudiant en Master 1 à Rennes : « J’ai trouvé cette matinée très intéressante. Nous avons pu échanger avec d’anciens étudiants sur nos options de mobilité à l’international. Le déroulement de la matinée était très bien organisé et m’a permis de me faire sortir de mon quotidien par son approche ludique (jeu, cuisine...). J’ai pu en apprendre plus sur le domaine du sport business à l’étranger et notamment en Amérique Latine, qui je dois l’avouer, n’est pas ma zone géographique préférée. »
Le professeur Rui MARQUES était aussi présent en direct de Sao Paulo et ce ne sont pas les quatre heures de décalage qui l’ont arrêté ! Une présentation 100% en anglais qui a permis aux étudiants de découvrir les différents programmes à l’université de FAAP, Fundaçao Armando Alvares Penteado.
« PARIER SUR L’AVENIR »
Aujourd’hui, l’international devient un axe primordial pour faire carrière dans le sport business, il représente un réel plus sur le CV. Pour Anne-Sophie, coordinatrice pédagogique du campus rennais, « l'importance aujourd'hui de partir faire des études à l'étranger : parier sur l’avenir. Être bilingue est quasiment un prérequis pour leurs futurs métiers dans le sport business. Au-delà de l’autonomie que cela leur apprend, l'expérience leur permet d’optimiser leurs atouts professionnels et de se démarquer face à la concurrence. » Les 3 bonnes raisons de partir étudier à l’étranger- Apprendre une langue étrangère
- Découvrir une nouvelle culture
- Valoriser son CV
Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
SUR UN AIR D'AMERIQUE LATINE !
Terre de sport, l’Amérique Latine s’impose comme berceau de talents prometteurs dans le domaine du sport en ayant révélé au grand jour de nombreux sportifs comme Maradona, Senna ou Kuerten. Si le sport rythme la vie quotidienne de ce continent, il représente aussi un vecteur de développement.
Après l’Asie l’an dernier, les campus Amos Rennes et Nantes organisaient, ce mercredi 09 décembre 2020, la deuxième édition de la journée internationale avec un focus sur l’Amérique Latine !
Passeports à jour, valises bouclées, les AMOSciens nantais et rennais ont embarqué pour une matinée direction le continent sud-américain.
Ce projet a été mené par Anne Sophie Cadiou et Theo Bachelier, respectivement coordinatrice et coordonnateurs pédagogiques au sein des campus rennais et nantais.
Théo Bachelier : « L'objectif de cette journée est de faire conscientiser aux étudiants qu'une année à l'étranger leur sera bénéfique linguistiquement parlant, mais aussi et surtout culturellement, tout en tirant des bénéfices sur leur développement personnel.
C'est ce pour quoi nous avons eu envie de donner du rythme à cette demi-journée, un côté décalé, qui sorte du cadre, qui plus est en visio. Avec, par exemple, des témoignages factuels d'anciens étudiants qui ont su faire de leurs expériences à l'étranger des moments uniques leur permettant de se différencier, pour être toujours plus « désirables » sur le marché du travail.
Notre mission est d'éclairer, d'informer, de susciter l'envie, puis d'accompagner l'étudiant. Ce type de journée entre parfaitement dans cette démarche, et nous espérons que quelques-uns de nos étudiants mèneront à bien leurs projets internationaux respectifs grâce aux opportunités proposées par AMOS. »
Nos AMOSciens avaient rendez-vous à 10 heures, via Microsoft Teams, pour échanger avec Baptiste Fauvel, ancien étudiant nantais et parisien qui a lancé en 2019 son association Football Globe Trotteurs en qualité de président.
Football Globe Trotteurs est une association montée par un groupe d’amis. Elle promeut un football social et solidaire et intervient actuellement du côté de l’Afrique, au Sénégal à Joal-Fadiouth mais aussi en Amérique Latine et plus particulièrement en Argentine à la Villa Aurora.
L’objectif est de récolter des équipements de football afin de leur donner une seconde vie aux quatre coins du monde.
https://www.footballglobetrotters.com/
Baptiste Fauvel : « Même si la visio a forcément quelques particularités et ne facilite pas les échanges, ce fut un plaisir de pouvoir présenter l'association aux étudiants des deux campus d'AMOS. Plusieurs étudiants nous ont fait des retours et souhaitent s'engager, c'est une bonne chose et cela est très motivant. J'espère maintenant que dès janvier, on parviendra à mettre en place des projets avec l’école et certains étudiants motivés ! »
La matinée s’est poursuivie avec Valentin Gauchard, lui aussi ancien AMOScien ayant profité du PGE, le Programme Grande Ecole internationale. Il avait participé au premier voyage : Direction Sao Paulo au Brésil.
Les étudiants ont pu profiter de cet échange pour prendre note de nombreux conseils et ainsi préparer au mieux leur départ.
Corentin KROLIK, étudiant en Master 1 à Rennes : « J’ai trouvé cette matinée très intéressante. Nous avons pu échanger avec d’anciens étudiants sur nos options de mobilité à l’international. Le déroulement de la matinée était très bien organisé et m’a permis de me faire sortir de mon quotidien par son approche ludique (jeu, cuisine...). J’ai pu en apprendre plus sur le domaine du sport business à l’étranger et notamment en Amérique Latine, qui je dois l’avouer, n’est pas ma zone géographique préférée. »
Le professeur Rui MARQUES était aussi présent en direct de Sao Paulo et ce ne sont pas les quatre heures de décalage qui l’ont arrêté ! Une présentation 100% en anglais qui a permis aux étudiants de découvrir les différents programmes à l’université de FAAP, Fundaçao Armando Alvares Penteado.
« PARIER SUR L’AVENIR »
Aujourd’hui, l’international devient un axe primordial pour faire carrière dans le sport business, il représente un réel plus sur le CV. Pour Anne-Sophie, coordinatrice pédagogique du campus rennais, « l'importance aujourd'hui de partir faire des études à l'étranger : parier sur l’avenir. Être bilingue est quasiment un prérequis pour leurs futurs métiers dans le sport business. Au-delà de l’autonomie que cela leur apprend, l'expérience leur permet d’optimiser leurs atouts professionnels et de se démarquer face à la concurrence. » Les 3 bonnes raisons de partir étudier à l’étranger- Apprendre une langue étrangère
- Découvrir une nouvelle culture
- Valoriser son CV
Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
ENTREPRENARIAT : RENCONTRE AVEC SIMON LOUIS, QUAND LE CONFINEMENT A DU BON !
Le contexte sanitaire n’a pas fait peur à certains téméraires qui se sont lancés dans l’aventure de l’entreprenariat ! Cette période du confinement leur a donné du temps et une réelle impulsion pour ce projet qui leur tenait à cœur ! C’est le cas de notre AMOScien, Simon Louis, actuellement en 4ème année option « Business developer – Entreprenariat » au sein du campus nantais. Echange avec ce surfeur passionné, qui « shape » aussi bien qu’il kick-out !
Comment l’aventure Outlines a commencé pour toi ?
Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par le sport et plus particulièrement le surf. Je le pratique depuis maintenant 5 ans. J’ai toujours aimé les planches de surf. Il est tout naturellement venu un moment où je me suis dit : "Et pourquoi pas créer mes propres planches ?" J’ai commencé par fabriquer des planches pour mes ami(e)s et mes connaissances. Avec le confinement, je me suis dit que c’était le moment idéal pour me lancer et j’ai donc créé ma microentreprise avec un ami, David. Il est chargé de la partie web développement/marketing et moi je gère les aspects formations, fabrications et communication »Outlines en bref, c’est quoi ?
Outlines est une marque de planche de surf ainsi qu'une plateforme de formation à la création de surfboard. L'entreprise comprend donc deux activités : la fabrication et la formation. Pour ce qui est de la fabrication, je vais venir faire du "shape", ce qui signifie, dans le jargon du surf, fabriquer des planches de surf. Ce sont des planches sur commandes selon les envies et besoins du client. On est vraiment dans l’optique de faire une réalisation « 100 % personnalisée. » Concernant la formation, elle est composée de 32 vidéos détaillées qui vont permettre au surfeur amateur de créer sa propre planche via des tutos détaillés. On retrouve toutes les informations passant du choix de la planche de surf avec ses composantes, à la préparation pour optimiser la conception et enfin la meilleure partie : la fabrication ! L'objectif est de pouvoir « shaper » la planche de ses rêves, chez soi avec du matériel simple d'utilisation et à bas prix. »Quelle est la cible visée par ton projet d’entreprise ?
Nous ciblons les pratiquants; les surfeurs âgés entre 25 et 45 ans. Ce projet va concerner des personnes manuelles et débutants dans le domaine du shaping. Ce choix de cible est à mettre en relation avec le prix de vente de notre formation, que nous proposons au prix de 29 euros. Avec ce tarif accessible, nous pouvons toucher une cible large et un maximum de personnes.
Quelles sont les démarches à suivre pour lancer sa microentreprise ?
Je me suis tout d’abord renseigné par le biais d’internet. On retrouve beaucoup de tutos et d’informations pour nous accompagner dans cette aventure. J’ai dû choisir la chambre de commerce la plus compétente pour la création de ma microentreprise selon l’activité que je voulais exercer. Ce fut la Chambre de Commerce et d’Industrie. Il y a eu ensuite une importante partie administrative à gérer. Il a fallu remplir un formulaire en ligne regroupant les différentes caractéristiques de notre entreprise :- Le nom de l’organisation,
- Son secteur d’activité
- Le lieu du siège social.
As-tu réalisé une étude de marché, un business plan pour la création de ta microentreprise ?
J’ai en effet réalisé un business model concernant la vente de formation en ligne via la plateforme Teachable et le chiffre d’affaire généré par la commercialisation de produits textiles et des kits de fabrication et réparation de surfboard. On arrivait à un panier moyen de 120 euros et un taux de margé estimé à 30% par transaction. Teachable est une plateforme d’hébergement de formation, elle permet de créer des cours via le web et de les commercialiser par la suite à ses prospects. Cette plateforme m’a vraiment aidé pour la réalisation de mon étude de marché !Quelles sont les compétences que tu as pu développer en créant ta microentreprise ?
La création d'une entreprise est une véritable aventure. Que ce soit en termes de remise en question, gestion de la planification, les modifications etc. Mais j’ai surtout eu beaucoup du plaisir ! Le plaisir de partager mes compétences à travers une formation mais également le plaisir de vivre cette aventure entrepreneuriale qui me passionne tant. « AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! »Quels sont les apports d’AMOS dans la création de ton entreprise ?
L'expérience AMOS m'a apporté sur de nombreux aspects à commencer par les outils pour lancer la création d’Outlines. Aussi bien en termes de Business Plan, Rétro-planning, plan de communication que d’analyse du marché. AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! De plus, l’option « Business Developer / Entreprenariat » que j’ai choisie pour mon master, m’a vraiment aidé dans la mise en marche du projet.Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?
La plateforme Outlines sera opérationnelle courant novembre. On espère que l’engouement sera au rendez-vous et que l’on va pouvoir se développer. L’objectif à long terme va être de passer d’une entreprise e-commerce à une entreprise physique, qui donnerait naissance à une école de shaping. Le lancement sur le Web, nous permet d’avoir une première approche sur ce marché de niche. Si la demande est au rendez-vous, l’objectif est bien sûr de réinvestir dans Outlines, pour arriver à cet objectif d’entreprise physique. Vous pouvez dès à présent rejoindre Simon sur son site internet : https://outlines.teachable.comArticle rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
ENTREPRENARIAT : RENCONTRE AVEC SIMON LOUIS, QUAND LE CONFINEMENT A DU BON !
Le contexte sanitaire n’a pas fait peur à certains téméraires qui se sont lancés dans l’aventure de l’entreprenariat ! Cette période du confinement leur a donné du temps et une réelle impulsion pour ce projet qui leur tenait à cœur ! C’est le cas de notre AMOScien, Simon Louis, actuellement en 4ème année option « Business developer – Entreprenariat » au sein du campus nantais. Echange avec ce surfeur passionné, qui « shape » aussi bien qu’il kick-out !
Comment l’aventure Outlines a commencé pour toi ?
Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par le sport et plus particulièrement le surf. Je le pratique depuis maintenant 5 ans. J’ai toujours aimé les planches de surf. Il est tout naturellement venu un moment où je me suis dit : "Et pourquoi pas créer mes propres planches ?" J’ai commencé par fabriquer des planches pour mes ami(e)s et mes connaissances. Avec le confinement, je me suis dit que c’était le moment idéal pour me lancer et j’ai donc créé ma microentreprise avec un ami, David. Il est chargé de la partie web développement/marketing et moi je gère les aspects formations, fabrications et communication »Outlines en bref, c’est quoi ?
Outlines est une marque de planche de surf ainsi qu'une plateforme de formation à la création de surfboard. L'entreprise comprend donc deux activités : la fabrication et la formation. Pour ce qui est de la fabrication, je vais venir faire du "shape", ce qui signifie, dans le jargon du surf, fabriquer des planches de surf. Ce sont des planches sur commandes selon les envies et besoins du client. On est vraiment dans l’optique de faire une réalisation « 100 % personnalisée. » Concernant la formation, elle est composée de 32 vidéos détaillées qui vont permettre au surfeur amateur de créer sa propre planche via des tutos détaillés. On retrouve toutes les informations passant du choix de la planche de surf avec ses composantes, à la préparation pour optimiser la conception et enfin la meilleure partie : la fabrication ! L'objectif est de pouvoir « shaper » la planche de ses rêves, chez soi avec du matériel simple d'utilisation et à bas prix. »Quelle est la cible visée par ton projet d’entreprise ?
Nous ciblons les pratiquants; les surfeurs âgés entre 25 et 45 ans. Ce projet va concerner des personnes manuelles et débutants dans le domaine du shaping. Ce choix de cible est à mettre en relation avec le prix de vente de notre formation, que nous proposons au prix de 29 euros. Avec ce tarif accessible, nous pouvons toucher une cible large et un maximum de personnes.
Quelles sont les démarches à suivre pour lancer sa microentreprise ?
Je me suis tout d’abord renseigné par le biais d’internet. On retrouve beaucoup de tutos et d’informations pour nous accompagner dans cette aventure. J’ai dû choisir la chambre de commerce la plus compétente pour la création de ma microentreprise selon l’activité que je voulais exercer. Ce fut la Chambre de Commerce et d’Industrie. Il y a eu ensuite une importante partie administrative à gérer. Il a fallu remplir un formulaire en ligne regroupant les différentes caractéristiques de notre entreprise :- Le nom de l’organisation,
- Son secteur d’activité
- Le lieu du siège social.
As-tu réalisé une étude de marché, un business plan pour la création de ta microentreprise ?
J’ai en effet réalisé un business model concernant la vente de formation en ligne via la plateforme Teachable et le chiffre d’affaire généré par la commercialisation de produits textiles et des kits de fabrication et réparation de surfboard. On arrivait à un panier moyen de 120 euros et un taux de margé estimé à 30% par transaction. Teachable est une plateforme d’hébergement de formation, elle permet de créer des cours via le web et de les commercialiser par la suite à ses prospects. Cette plateforme m’a vraiment aidé pour la réalisation de mon étude de marché !Quelles sont les compétences que tu as pu développer en créant ta microentreprise ?
La création d'une entreprise est une véritable aventure. Que ce soit en termes de remise en question, gestion de la planification, les modifications etc. Mais j’ai surtout eu beaucoup du plaisir ! Le plaisir de partager mes compétences à travers une formation mais également le plaisir de vivre cette aventure entrepreneuriale qui me passionne tant. « AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! »Quels sont les apports d’AMOS dans la création de ton entreprise ?
L'expérience AMOS m'a apporté sur de nombreux aspects à commencer par les outils pour lancer la création d’Outlines. Aussi bien en termes de Business Plan, Rétro-planning, plan de communication que d’analyse du marché. AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! De plus, l’option « Business Developer / Entreprenariat » que j’ai choisie pour mon master, m’a vraiment aidé dans la mise en marche du projet.Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?
La plateforme Outlines sera opérationnelle courant novembre. On espère que l’engouement sera au rendez-vous et que l’on va pouvoir se développer. L’objectif à long terme va être de passer d’une entreprise e-commerce à une entreprise physique, qui donnerait naissance à une école de shaping. Le lancement sur le Web, nous permet d’avoir une première approche sur ce marché de niche. Si la demande est au rendez-vous, l’objectif est bien sûr de réinvestir dans Outlines, pour arriver à cet objectif d’entreprise physique. Vous pouvez dès à présent rejoindre Simon sur son site internet : https://outlines.teachable.comArticle rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »