• Babloland, du rêve à la réalité

    Babloland, du rêve à la réalité
    Étudiant en Master 1 Programme Grande Ecole à AMOS Lyon spécialisation Business Developer & Entrepreneur, Mathias Schmitt est passionné de sports de nature. Il est en train de réaliser un de ses rêves : créer Babloland, un parc d’attraction d’activités sportives en pleine nature près de Dijon, en Côte d’Or. Sortir de sa zone de confort ne lui fait pas peur puisqu’il souhaite mener à bien son projet qui occupe ses journées depuis bientôt plus de 2 ans, en complément de ses cours à AMOS. Nous avons rencontré cet entrepreneur dans l’âme qui nous présente son projet et en quoi sa formation à AMOS lui permet de réaliser son rêve.

     

    Peux-tu nous présenter ton projet ?


    « Mon projet est un rêve d’enfant, puisque j’ai commencé à le penser depuis mes 14 ans ! J’ai intégré AMOS afin de pouvoir le porter à son terme et le rendre concret.

    Mon idée est de proposer une offre d’activités aquatique, terrestre et aérienne, en un lieu unique, autour d’un personnage, Bablo.

    Les clients pourront ainsi, par exemple, profiter d’un aquapark, d’un accrobranche, d’un mur d’escalade, d’un parcours ninja ou encore d’un escape game.

    En parallèle, je proposerai un service de restauration rapide, un bar à thème, des logements insolites et un espace bien-être afin d’accueillir une clientèle plus large.

    Ma cible principale sont les familles avec enfants âgés entre 4 et 13 ans. Bien évidemment, je vise également les couples sans enfants et les groupes d’amis.

    Une offre événementielle B2B et B2C verra également le jour avec un espace de réception pour séminaires et mariages.

    L’ensemble des activités sportives seront à un prix unique, compris entre 20 et 30€ par personne. »


    D’où viens ta fibre entrepreneuriale ?


    « Ce n’est pas ma première aventure entrepreneuriale puisque j’ai déjà participé au 4L Trophy et à de nombreux autres projets personnels dans mon enfance. Je n’ai pas peur de sortir de ma zone de confort et je vois les choses en grand. Je suis membre du Réseau Entreprendre, une association qui aide les entrepreneurs à créer leur projet, et je bénéficie du statut national d’étudiant entrepreneur avec le réseau Pépite. »

     

    Où en es-tu dans ton projet ?


    « Le projet a officiellement été lancé en 2018, à la suite d’une longue étude de marché. Actuellement, le parc est encore à l’état d’une maquette 100% digitale. Vous pouvez ainsi vivre une immersion totale à l’échelle 1:1 dans babloland.fr grâce à la réalité virtuelle.

    Le prochain jalon du projet est de trouver le terrain, en partenariat avec une collectivité locale qui puisse accueillir le projet Babloland avec un contrat de type concession comme cela peut être le cas pour les stations de ski.

    L’objectif est double, à la fois créer le parc d’attraction mais également redynamiser le territoire. En effet, Dijon est une ville de passage pour beaucoup de touristes partant en vacances l’été. Le tourisme est très développé au sud de Dijon grâce à l’activité viticole. Mais d’autres communautés de communes aux alentours ne disposent pas de ce patrimoine. C’est donc vers celles-ci que je vais me tourner pour créer mon parc dans le but de redynamiser la zone.

    Babloland s’implantera autour d’un lac naturel existant, afin de réduire les coûts de construction mais aussi pour préserver la faune et la flore.

    J’ai chiffré mon projet à environ 1,5 millions d’euros, et je vise une ouverture pour l’été 2022. Cependant, cette date pourra être adaptée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire que nous connaissons actuellement.

    La prochaine étape, c’est le lancement de préventes via la plateforme KissKissBankBank. »


    Quelles sont tes projections en termes de commercialisation et de chiffre d’affaires ?


    « Le parc verra sa plage d’ouverture évoluer sur 5 ans. La première année, l’objectif est d’ouvrir 3 mois durant l’été pour un total de 20 000 tickets vendus. J’estime que nous pouvons doubler le nombre d’entrée chaque année.

    Au cours de la 5ème année, je vise les 100 000 entrées !

    Afin de développer mon parc, j’ai prévu dans ma politique commerciale d’avoir des partenariats avec les offices du tourisme de la région dans un premier temps. Je compte aussi lancer une campagne de communication digitale, en m’appuyant sur les médias, les réseaux sociaux et je lancerai une campagne de publicité hors média.

    La finalité de Babloland est de pouvoir être ouvert également en hiver, avec une thématique spécifique comme cela peut-être le cas chez des concurrents avec Halloween.»


    Combien de personnes va rassembler le projet ?


    « Pour m’accompagner dans mon projet, je devrai recruter 6 personnes à temps plein, mais aussi pas moins de 26 saisonniers.

    Ces effectifs auront bien évidemment vocation à grandir en même temps que l’évolution du parc.

    Je peux aussi compter sur l’enseignement d’AMOS qui me permet de mêler mon projet entrepreneurial avec les cas pratique à l’école. J’échange beaucoup avec les intervenants afin de glaner un maximum de précieux conseils.

    Je vais également pouvoir développer la communication, le site internet et les réseaux sociaux du parc avec des étudiants d’AMOS Lyon via des projets tuteurés.»

     

    En quoi tes études à AMOS te permettent de créer ton projet ?


    « AMOS me permet d’être accompagné par des professionnels, de faire mûrir mon projet et d’en tirer le meilleur. Les intervenants sont très à l’écoute, ils m’aident à prendre les bonnes décisions et à passer les étapes clés de mon projet.

    Je bénéficie de retours d’expériences très enrichissants et l’école me permet aussi de fixer un cadre, pour traiter les étapes dans le bon ordre et ainsi concrétiser mon rêve. »

     

    Où te vois-tu dans 10 ans ?


    « Tout d’abord, j’espère que mon projet ira à son terme. Le risque majeur, c’est de ne pas trouver les financements. Mais je ne lâcherai rien !

    Dans 10 ans, mon parc sera totalement développé, l’offre se sera élargie. J’imagine pouvoir franchiser mon concept et ainsi le développer hors de Côte d’Or. Mais son identité et ses valeurs resteront les mêmes : créer des parcs à taille humaine plutôt que de gros parcs afin de redynamiser les territoires. »

     

    Vous pouvez suivre l’avancée du parc sur :

     
    Article rédigé par Romain SIARA, étudiant en 5ème année AMOS Lyon.

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