Babloland, du rêve à la réalité

Peux-tu nous présenter ton projet ?
« Mon projet est un rêve d’enfant, puisque j’ai commencé à le penser depuis mes 14 ans ! J’ai intégré AMOS afin de pouvoir le porter à son terme et le rendre concret.
Mon idée est de proposer une offre d’activités aquatique, terrestre et aérienne, en un lieu unique, autour d’un personnage, Bablo.
Les clients pourront ainsi, par exemple, profiter d’un aquapark, d’un accrobranche, d’un mur d’escalade, d’un parcours ninja ou encore d’un escape game.
En parallèle, je proposerai un service de restauration rapide, un bar à thème, des logements insolites et un espace bien-être afin d’accueillir une clientèle plus large.
Ma cible principale sont les familles avec enfants âgés entre 4 et 13 ans. Bien évidemment, je vise également les couples sans enfants et les groupes d’amis.
Une offre événementielle B2B et B2C verra également le jour avec un espace de réception pour séminaires et mariages.
L’ensemble des activités sportives seront à un prix unique, compris entre 20 et 30€ par personne. »

D’où viens ta fibre entrepreneuriale ?
« Ce n’est pas ma première aventure entrepreneuriale puisque j’ai déjà participé au 4L Trophy et à de nombreux autres projets personnels dans mon enfance. Je n’ai pas peur de sortir de ma zone de confort et je vois les choses en grand. Je suis membre du Réseau Entreprendre, une association qui aide les entrepreneurs à créer leur projet, et je bénéficie du statut national d’étudiant entrepreneur avec le réseau Pépite. »
Où en es-tu dans ton projet ?
« Le projet a officiellement été lancé en 2018, à la suite d’une longue étude de marché. Actuellement, le parc est encore à l’état d’une maquette 100% digitale. Vous pouvez ainsi vivre une immersion totale à l’échelle 1:1 dans babloland.fr grâce à la réalité virtuelle.
Le prochain jalon du projet est de trouver le terrain, en partenariat avec une collectivité locale qui puisse accueillir le projet Babloland avec un contrat de type concession comme cela peut être le cas pour les stations de ski.
L’objectif est double, à la fois créer le parc d’attraction mais également redynamiser le territoire. En effet, Dijon est une ville de passage pour beaucoup de touristes partant en vacances l’été. Le tourisme est très développé au sud de Dijon grâce à l’activité viticole. Mais d’autres communautés de communes aux alentours ne disposent pas de ce patrimoine. C’est donc vers celles-ci que je vais me tourner pour créer mon parc dans le but de redynamiser la zone.
Babloland s’implantera autour d’un lac naturel existant, afin de réduire les coûts de construction mais aussi pour préserver la faune et la flore.
J’ai chiffré mon projet à environ 1,5 millions d’euros, et je vise une ouverture pour l’été 2022. Cependant, cette date pourra être adaptée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire que nous connaissons actuellement.
La prochaine étape, c’est le lancement de préventes via la plateforme KissKissBankBank. »

Quelles sont tes projections en termes de commercialisation et de chiffre d’affaires ?
« Le parc verra sa plage d’ouverture évoluer sur 5 ans. La première année, l’objectif est d’ouvrir 3 mois durant l’été pour un total de 20 000 tickets vendus. J’estime que nous pouvons doubler le nombre d’entrée chaque année.
Au cours de la 5ème année, je vise les 100 000 entrées !
Afin de développer mon parc, j’ai prévu dans ma politique commerciale d’avoir des partenariats avec les offices du tourisme de la région dans un premier temps. Je compte aussi lancer une campagne de communication digitale, en m’appuyant sur les médias, les réseaux sociaux et je lancerai une campagne de publicité hors média.
La finalité de Babloland est de pouvoir être ouvert également en hiver, avec une thématique spécifique comme cela peut-être le cas chez des concurrents avec Halloween.»

Combien de personnes va rassembler le projet ?
« Pour m’accompagner dans mon projet, je devrai recruter 6 personnes à temps plein, mais aussi pas moins de 26 saisonniers.
Ces effectifs auront bien évidemment vocation à grandir en même temps que l’évolution du parc.
Je peux aussi compter sur l’enseignement d’AMOS qui me permet de mêler mon projet entrepreneurial avec les cas pratique à l’école. J’échange beaucoup avec les intervenants afin de glaner un maximum de précieux conseils.
Je vais également pouvoir développer la communication, le site internet et les réseaux sociaux du parc avec des étudiants d’AMOS Lyon via des projets tuteurés.»
En quoi tes études à AMOS te permettent de créer ton projet ?
« AMOS me permet d’être accompagné par des professionnels, de faire mûrir mon projet et d’en tirer le meilleur. Les intervenants sont très à l’écoute, ils m’aident à prendre les bonnes décisions et à passer les étapes clés de mon projet.
Je bénéficie de retours d’expériences très enrichissants et l’école me permet aussi de fixer un cadre, pour traiter les étapes dans le bon ordre et ainsi concrétiser mon rêve. »
Où te vois-tu dans 10 ans ?
« Tout d’abord, j’espère que mon projet ira à son terme. Le risque majeur, c’est de ne pas trouver les financements. Mais je ne lâcherai rien !
Dans 10 ans, mon parc sera totalement développé, l’offre se sera élargie. J’imagine pouvoir franchiser mon concept et ainsi le développer hors de Côte d’Or. Mais son identité et ses valeurs resteront les mêmes : créer des parcs à taille humaine plutôt que de gros parcs afin de redynamiser les territoires. »
Vous pouvez suivre l’avancée du parc sur :
- https://babloland.fr
- https://www.facebook.com/babloland.officiel
- https://www.instagram.com/babloland/
Article rédigé par Romain SIARA, étudiant en 5ème année AMOS Lyon.
Dorian Hauterville, parrain 2020 d’AMOS Lyon
Copyright : IBSF De l'athlétisme au bobsleigh Après des débuts en athlétisme de 2009 à 2016, plusieurs participations aux Championnats de France de 100m et un record en 10’’55, Dorian Hauterville est devenu membre de l’équipe de France de Bobsleigh. Après de très bons débuts dans la discipline et une participation à plusieurs étapes de Coupe du Monde, il ambitionne maintenant de décrocher une médaille olympique lors des Jeux de Pékin 2022.
Une vitesse de course impressionnante et un gabarit de pousseur

Décrocher une médaille olympique à Pékin
« Aujourd’hui, nous sommes installés depuis 2 ans dans le Top 6 mondial, nous avons même accroché une 5ème place l'année dernière. On est proche des Jeux Olympiques donc le but c'est toujours de monter en puissance. Ayant déjà fait les Jeux de 2018 et terminé 11ème, cette fois-ci j'aimerais bien y retourner pour jouer les premiers rôles. L'objectif est clair, c'est de décrocher une médaille en 2022 à Pékin ! » nous explique Dorian. En bobsleigh, il y a un pilote et des pousseurs. À l’ombre du pilote, le pousseur est indispensable et sa performance a un impact considérable. Il est décisif lors de la poussée où son rôle est d’emmener le bobsleigh le plus vite et longtemps possible. L’année dernière, une étape de la Coupe du monde s’est déroulée sur la piste olympique de la Plagne. Cela a changé beaucoup de choses pour Dorian et son pilote Romain Heinrich. En effet, les étapes mondiales se disputent majoritairement au Canada, aux États-Unis puis en Europe avec des manches en Autriche, en Lettonie ou encore en Norvège. Mais très rarement en France. Ils ont donc pu être encouragés par les membres du Club de bob, luge skeleton de Mâcot-la-Plagne, mais aussi par tous les spectateurs au bord du tube. Cette étape à la Plagne a été un réel plaisir pour eux, ils ont ainsi pu montrer tout leur savoir-faire à leur communauté qui les suivent notamment sur les réseaux sociaux.French Glisse pour développer et pérenniser le bobsleigh


Article rédigé par Florentin GERBET, chargé de communication AMOS Lyon.
Dorian Hauterville, parrain 2020 d’AMOS Lyon
Copyright : IBSF De l'athlétisme au bobsleigh Après des débuts en athlétisme de 2009 à 2016, plusieurs participations aux Championnats de France de 100m et un record en 10’’55, Dorian Hauterville est devenu membre de l’équipe de France de Bobsleigh. Après de très bons débuts dans la discipline et une participation à plusieurs étapes de Coupe du Monde, il ambitionne maintenant de décrocher une médaille olympique lors des Jeux de Pékin 2022.
Une vitesse de course impressionnante et un gabarit de pousseur

Décrocher une médaille olympique à Pékin
« Aujourd’hui, nous sommes installés depuis 2 ans dans le Top 6 mondial, nous avons même accroché une 5ème place l'année dernière. On est proche des Jeux Olympiques donc le but c'est toujours de monter en puissance. Ayant déjà fait les Jeux de 2018 et terminé 11ème, cette fois-ci j'aimerais bien y retourner pour jouer les premiers rôles. L'objectif est clair, c'est de décrocher une médaille en 2022 à Pékin ! » nous explique Dorian. En bobsleigh, il y a un pilote et des pousseurs. À l’ombre du pilote, le pousseur est indispensable et sa performance a un impact considérable. Il est décisif lors de la poussée où son rôle est d’emmener le bobsleigh le plus vite et longtemps possible. L’année dernière, une étape de la Coupe du monde s’est déroulée sur la piste olympique de la Plagne. Cela a changé beaucoup de choses pour Dorian et son pilote Romain Heinrich. En effet, les étapes mondiales se disputent majoritairement au Canada, aux États-Unis puis en Europe avec des manches en Autriche, en Lettonie ou encore en Norvège. Mais très rarement en France. Ils ont donc pu être encouragés par les membres du Club de bob, luge skeleton de Mâcot-la-Plagne, mais aussi par tous les spectateurs au bord du tube. Cette étape à la Plagne a été un réel plaisir pour eux, ils ont ainsi pu montrer tout leur savoir-faire à leur communauté qui les suivent notamment sur les réseaux sociaux.French Glisse pour développer et pérenniser le bobsleigh


Article rédigé par Florentin GERBET, chargé de communication AMOS Lyon.
Aline Chamereau, rêve d’une médaille olympique à Paris.
Nous avons le plaisir de vous présenter Aline Chamereau, marraine de la promotion 2020-2021 du campus AMOS Lyon. Des plages du Brésil, au Japon, en passant par l’Australie, Aline parcourt le monde pour pratiquer son sport et sa passion, le beach-volley. Âgée de 23 ans, elle représente avec sa coéquipière Alexandra Jupiter, une des futures chances de médaille aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et de Paris 2024.
Les JO de Tokyo en ligne de mire
Elle a commencé le volley indoor il y a 10 ans au Club de Villette Paul Bert à Lyon, et a très rapidement intégré le Pôle France espoir de volley indoor. Elle s’est ensuite essayée au beach-volley, avec brio, et participe actuellement à des tournois World Tour aux quatre coins du globe. Aline est ambitieuse, elle se fixe des objectifs très élevés. À court terme, son but est de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Et à plus long terme, elle a pour objectif d’être médaillée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, « à la maison », mais également au Championnat du monde. En parallèle, elle souhaite continuer à développer et structurer la pratique du beach-volley français, qui est encore peu répandue.

De la 176ème à la 23ème place du classement mondial
Aline et sa coéquipière, Alexandra Jupiter, ont réalisé un Top 10 au championnat d’Europe cette année. Début 2018, elles étaient classées 176èmes mondiale. Depuis, elles ont réalisé une fantastique remontée puisqu’elles occupent actuellement la 23ème place! Il reste une dernière petite marche à gravir jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo puisqu’uniquement les 15 premières équipes seront qualifiées.
Aline et les AMOSciens font désormais équipe
A l’occasion d’une masterclass organisée par notre campus AMOS Lyon, nous avons eu la chance d’accueillir Aline Chamereau, venue présenter son projet, sa discipline et parler de l’organisation et du développement du beach-volley en France et à l’international. Afin de renforcer son lien avec notre campus lyonnais, Aline a souhaité confier 2 projets à nos étudiants. Ces deux projets tuteurés permettent à nos AMOSciens de travailler sur sa stratégie de communication et sur la création de contenu pour ses réseaux, mais aussi sur sa recherche de partenariats avec des missions de réalisation de plaquettes sponsoring, le démarchage d’entreprise ou encore la création et l’alimentation d’une base de données. AMOS Lyon est fier d’accueillir Aline Chamereau comme marraine de l’année 2020-2021 et nous lui apportons tout notre soutien pour la réussite de ses objectifs !Article rédigé par Florentin Gerbet, chargé de communication AMOS Lyon.
Aline Chamereau, rêve d’une médaille olympique à Paris.
Nous avons le plaisir de vous présenter Aline Chamereau, marraine de la promotion 2020-2021 du campus AMOS Lyon. Des plages du Brésil, au Japon, en passant par l’Australie, Aline parcourt le monde pour pratiquer son sport et sa passion, le beach-volley. Âgée de 23 ans, elle représente avec sa coéquipière Alexandra Jupiter, une des futures chances de médaille aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et de Paris 2024.
Les JO de Tokyo en ligne de mire
Elle a commencé le volley indoor il y a 10 ans au Club de Villette Paul Bert à Lyon, et a très rapidement intégré le Pôle France espoir de volley indoor. Elle s’est ensuite essayée au beach-volley, avec brio, et participe actuellement à des tournois World Tour aux quatre coins du globe. Aline est ambitieuse, elle se fixe des objectifs très élevés. À court terme, son but est de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Et à plus long terme, elle a pour objectif d’être médaillée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, « à la maison », mais également au Championnat du monde. En parallèle, elle souhaite continuer à développer et structurer la pratique du beach-volley français, qui est encore peu répandue.

De la 176ème à la 23ème place du classement mondial
Aline et sa coéquipière, Alexandra Jupiter, ont réalisé un Top 10 au championnat d’Europe cette année. Début 2018, elles étaient classées 176èmes mondiale. Depuis, elles ont réalisé une fantastique remontée puisqu’elles occupent actuellement la 23ème place! Il reste une dernière petite marche à gravir jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo puisqu’uniquement les 15 premières équipes seront qualifiées.
Aline et les AMOSciens font désormais équipe
A l’occasion d’une masterclass organisée par notre campus AMOS Lyon, nous avons eu la chance d’accueillir Aline Chamereau, venue présenter son projet, sa discipline et parler de l’organisation et du développement du beach-volley en France et à l’international. Afin de renforcer son lien avec notre campus lyonnais, Aline a souhaité confier 2 projets à nos étudiants. Ces deux projets tuteurés permettent à nos AMOSciens de travailler sur sa stratégie de communication et sur la création de contenu pour ses réseaux, mais aussi sur sa recherche de partenariats avec des missions de réalisation de plaquettes sponsoring, le démarchage d’entreprise ou encore la création et l’alimentation d’une base de données. AMOS Lyon est fier d’accueillir Aline Chamereau comme marraine de l’année 2020-2021 et nous lui apportons tout notre soutien pour la réussite de ses objectifs !Article rédigé par Florentin Gerbet, chargé de communication AMOS Lyon.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »