BALL’N CONNECT, L’APPLI QUI CONNECTE LA COMMUNAUTE BASKET

Oumy, peux-tu te présenter ?
Je suis immergée dans la culture sportive puisque j’ai eu l’opportunité d’avoir des expériences professionnelles très enrichissantes dans ce milieu, notamment au sein du réseau Fitness Park en tant que responsable du développement commercial en alternance, avec un objectif de fidélisation/acquisition de la clientèle ; et à travers une expérience en Angleterre dans une agence de tourisme sportif, Complete Sports Solutions , pour laquelle je produisais des séjours sportifs et supervisais les clients sur place.
Forte de ces expériences, j’ai décidé de rejoindre le Master AMOS Bordeaux afin de consolider mes connaissances et compétences dans le domaine. Au cours de ces 2 années, j’ai piloté la cellule AMOSLab, qui intervient en qualité d’organisateur ou accélérateur de projets. Cette mission, ainsi que les rencontres avec les intervenants, m’ont permis d’optimiser mes compétences mais surtout de tisser un véritable réseau professionnel.
Une fois diplômée, tu décides de te lancer dans l’entrepreunariat ?
Effectivement ! A la sortie d’AMOS, j’ai pris la décision de me lancer dans la voie entrepreneuriale –
Continuant à travailler avec l’agence Complete Sports Solutions sur des missions ponctuelles, la question de mon statut s’est posée puisque l’entreprise n’était pas en mesure de me recruter. L’une des solutions était donc que j’intervienne comme prestataire de services indépendant.
Aussi, grâce aux contacts privilégiés que j’ai pu construire avec le réseau professionnelle d’AMOS, des opportunités business se sont créées avec notamment l’ambition d’accompagner certains intervenants sur des missions relatives à la communication et au digital.
C’est ainsi que j’ai créé ma microentreprise, régime me permettant de bénéficier d’allègements comptables et de réduction de coûts de fonctionnement.
C’est dans ce cadre-là que tu as débuté ton travail sur le développement d’une application de basket ?
Tout à fait ! Aurélien Gabdou, co-fondateur et organisateur de la 1ere édition du tournoi de Basket « Bang On Your Chest » avec lequel AMOS a travaillé, a pris part au programme « Startup Banlieue » en 2018, dispositif ayant pour vocation de développer l’esprit entrepreunarial des jeunes de banlieue, afin de lancer ce projet (Lauréat du prix spécial). Il m’a contacté alors que j’étais encore étudiante AMOS car il avait besoin de s’entourer sur des aspects de marketing et de communication.
Nous avons commencé à réfléchir, son équipe et moi, sur le développement de cette application, Ball’N Connect, et j’ai décidé de m’intégrer au projet via ma structure une fois mon diplôme en poche.
Nous travaillons désormais avec envie et passion pour son lancement opérationnel. D’ailleurs, je me suis d’avantage investie dans le projet puisque je suis devenue récemment associée de la structure créée par Aurélien Gabdou.
Ball’N Connect, justement, de quoi s’agit-il ? Présente-nous cette application.
Ball’N Connect est une application mobile qui a pour but de connecter la communauté basket en France. L’idée d’Aurélien part d’un constat simple : le basket en France, c’est 15 millions de fans, 2,5 millions de pratiquants, 700 000 licenciés et environ 20 000 terrains répartis sur le territoire. La demande est là et les infrastructures également. Ne manque plus que le lien entre ces éléments ! Notre ambition est de pouvoir fédérer cette communauté basket autour de 3 piliers :
- Le « Find »: l’application géolocalise les terrains autour de soi et donne l’affluence des joueurs connectés sur les terrains.
- Le « Play »: Ball’N Connect permet de réserver des salles payantes ou d’organiser des matchs sur un terrain extérieur.
- Le « Progress »: l’application met en relation l’utilisateur avec les coachs et Personal trainer les plus proches afin de proposer un service de coaching sur mesure.
Ainsi, via Ball’N Connect, nous proposons aux pratiquants un ensemble de services, basé sur la passion, le partage et le vivre ensemble. Connecter les joueurs autour de leur passion, tel est l’objectif de cette application !
Quel est le business Model de la structure ?
L’application se veut gratuite, donc tout le challenge repose sur notre capacité à fédérer la communauté du basket via des KPI clairs (Key Performance Indicator) tels que le nombre d’utilisateurs, nous permettant ainsi de valoriser et monétiser Ball’N Connect auprès des partenaires potentiels. C’est pour cela que nous partons sur des estimations ambitieuses mais réalisables, avec un objectif de 10 000 connections à N+1.
Le confinement nous a permis d’avancer sur le pilier « Progress » évoqué précédemment – En fait, nous avons dissocié de l’application cette partie là en créant une plateforme à part et qui s’appelle Ball’N Coaching, déjà génératrice de chiffre d’affaires –
Nous fonctionnons comme une agence de communication pour les entraineurs désireux de rejoindre le mouvement Ball’N Connect – Nous valorisons leur activité en proposant un service personnalisé autour de la gestion de leur communication (vidéo promotionnelle, logo, site internet et gestion des réseaux sociaux). Comme nous mettons en relation les joueurs et les entraîneurs, nous récupérons un pourcentage sur les « ventes » générées sur la plateforme.
Le confinement a certes ralenti le process mais nous allons pouvoir sortir en Juillet prochain une application en bêtatest avec une centaine de testeurs. L’idée est de créer des sessions sport de 10-15 testeurs pour que nous puissions avoir des retours constructifs et qualitatifs.
Quelles sont tes missions au sein de Ball’N Connect ?
J’interviens sur la communication et le marketing de l’application, mais mes missions se sont élargies depuis que je suis devenue associée.
Sur les aspects communication, je crée et envoie la newsletter à la communauté Ball’N Connect, avec un contenu engageant sur le suivi et les avancées du projet, ce qui nous permet de garder un lien fort avec celle-ci.
Je pilote les réseaux sociaux sur lesquels nous poussons du contenus différenciants en fonction de notre cible. Pendant le confinement, nous avons monté une série Instalive avec de nombreux joueurs professionnels tels que Jacques Alingue (Le Mans Sarthe Basket), Yvan Ouedraogo (Lincoln Nebraska -USA) ou encore Diandra Tchatchouang (internationale française évoluant à Montpellier).
J’ai travaillé également sur la soirée de lancement de l’application qui permettait de lancer notre campagne de crowdfunding. Nous avons organisé cette soirée à Paris le 6 Novembre dernier et avons présenté officiellement l’application devant les acteurs du Basket-Ball, avec notamment Paul Oddo et Bakary Sakho, fondateurs des All Parisian Games ou encore David Bonnel, coach professionnel – J’ai travaillé sur l’organisation et la planification de l’évènement puis co-animé la soirée, qui a été une réussite !
Enfin, j’interviens sur la plateforme Ball’N Coaching puisque ma mission est de faire connaître l’application auprès des coachs professionnels susceptibles de rejoindre notre communauté. Une fois cette étape actée, j’assure le suivi avec eux et je les accompagne sur leur communication, pour ceux ayant choisi ce service. J’interviens donc comme consultante stratégique pour les coachs désireux de promouvoir leur activité !
Vous l’aurez compris, l’étendue des missions est vaste, ce qui me permet d’entretenir ce profil polyvalent et « couteau suisse » !
Je crois savoir que tu as vécu le confinement à l’étranger. Justement, en travaillant à distance, quel regard portes-tu sur nos modes de travail et « le monde d’après » que l’on s’évertue à promouvoir ?
Effectivement, je suis à Dakar, au Sénégal, où j’ai pu avancer sur certains projets professionnels. L’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse, ici, en 2022, ouvre des opportunités intéressantes !
La crise sanitaire nous a sans doute fait entrer dans une nouvelle phase en nous forçant à dématérialiser très rapidement les échanges et à organiser le télétravail à grande échelle !
On parle de plus en plus désormais de « télé-société », dynamique permise aussi par l’organisation de notre économie, reposant en majorité sur le secteur tertiaire ! Si nous avons pu dématérialiser les services, il n’en est pas de même pour les autres pans de l’activité économique (agriculture ou production industrielle) –
Nous disposons aujourd’hui d’outils puissants nous permettant de travailler à distance. Qu’il s’agisse d’applications telles que Microsoft Teams, Zoom ou d’outils permettant le partage de fichiers, tous les éléments sont réunis pour optimiser la communication à distance entre collaborateurs et améliorer l’organisation et les process de travail.
En étant indépendante et travaillant sur plusieurs projets différents, travailler à distance fait déjà parti de mon mode de fonctionnement et de mon quotidien. Toutefois, Rien ne remplacera le contact physique, l’échange et le partage ! Surtout dans l’univers du sport, formidable accélérateur d’émotions reposant sur les valeurs de partage, de dépassement de soi et de solidarité !
Quel message aimerais-tu délivrer aux étudiants d’AMOS ?
Le premier, c’est de croire en ses rêves et de se donner les moyens de réussir !
Le second, c’est évidemment de rejoindre notre communauté car nous allons très rapidement lancer l’application et souhaiterions travailler avec les étudiants d’AMOS ! Si vous souhaitez être bêta testeur ou nous rejoindre pour des missions ponctuelles ou un stage, retrouvez-nous sur les réseaux et suivez l’actualité de Ball’N Connect ! Nous aurons également la possibilité d’intervenir physiquement à l’école une fois la crise sanitaire derrière nous !


Propos recueillis par Laurent Tire, chargé de communication AMOS Bordeaux
Anna et Daniel, à la découverte de nos étudiants internationaux
Deux ans après le lancement du Master Programme International sur le campus bordelais, le Global Sport Business Master, AMOS bordeaux a accueilli ses premiers étudiants internationaux durant le semestre 2020/2021. Anna et Daniel reviennent pour nous sur leur expérience « made in France » et dévoilent leurs ambitions pour leurs futures études et carrières ! International oblige, l’entretien a été réalisé en anglais.
Hi Anna and Daniel, it is a pleasure to chat with you about your semester in Bordeaux. Before we start, could you tell us more about where you come from and your previous studies.
Anna : “ I am from Austria and am studying Sports, Culture and Events Management at the University of Applied Sciences in Kufstein, Austria and thanks to the Erasmus Program, I am spending my semester abroad at AMOS Bordeaux.
Daniel : “ Hi everyone, I come from Munich in Germany. I am also studying Sports, Culture and Event Management in Kufstein and I will obtain my Bachelor’s degree this summer. The University of Applied Sciences where I study has a practical orientation since we are allowed to organize our own events by applying the learned knowledge. With courses such as international Sports Management, Event Management and Sports Science I was able to learn important contents for my future career.
Can you tell us a few words about the features of the sports industry within your own countries, Austria and Germany ?
Daniel : « In Germany, of course football is the main sport with the biggest industry around it. Furthermore, all kinds of winter sports like skiing and snowboarding are very popular. In addition to that, ice hockey and handball are other sports that attract many spectators in Germany.
Anna : In Austria, winter sports play an important role as well, especially skiing and ski jumping. Similar to what Daniel mentions, football, ice hockey and water sports play a very important role as well. In Austria, we have many different associations in which you can practice different sports (football, gymnastics, tennis or skiing associations, etc.), since sports in general receives many subsidies from the state.
Before coming to Bordeaux, did you have any idea of the type of jobs or specific sports industries you wanted to apply to ?
Anna : I did not really have an idea in which specific job I want to work in one day but I’m really interested in Sports Event Planning.
Daniel : Yes, I really wanted to work in the Sports industry since starting my studies in Austria. I am especially interested in sports marketing around football or anything related to the football industry, really. That`s why I am planning in obtaining my coaching license in football once I finish my studies. My target destination to work in the future is Munich.
Why did you choose AMOS Business School and France to continue your education ?
Daniel : First of, all I really wanted to spend my semester abroad at a sports business school, that’s why AMOS Sport Business School made it in my shortlist. Furthermore I really love France, I spent many holidays in the country in the past and I really feel very comfortable here. That`s why AMOS had a lot of positive aspects compared to other schools and I definitely don’t regret my choice.
Anna : I chose AMOS because the courses they offer seemed really interesting to me and they fit perfectly with my study program in Kufstein. I always wanted to spend some time in France to improve my French and I think Bordeaux is a beautiful city!
What kind of subjects and classes did you attend here ? What did you like the most ?
Daniel : We had classes like Olympic Studies, Product Design and Branding, Sport Integrity and Ethics and Conception and Logistics for Event management. The one I really liked the most was Sport Integrity and Ethics, as well as International digital Marketing with Jeff Mirman. I learned a lot of new important tools for the future and it was a pleasure discussing and working with the teachers.
Anna : I agree with Daniel. I liked the courses on International Digital Marketing, Product Design and Branding, as well as the Sport Event Planning classes a lot.
Did the semester in Bordeaux help you figuring out what you wanted to do with your career plan ?
Anna : I think the semester helped a little bit in the sense that I am now sure that I want to work in the Sport Event Planning one day.
Daniel : Yes, absolutely! I really have a better overview now about specific jobs in the sports industry now thanks to the semester at AMOS. The experienced teachers at AMOS helped with important and interesting lectures a lot.
AMOS recently implemented the mentoring system with French students in order to support international students integrating into the community. Can you tell us more about it and how it helped you through the semester ?
Anna : I really liked this buddy system. I got in contact with Ana Fao, my assigned buddy, before I arrived in Bordeaux and she helped me and answered all the questions I had about the accommodation, the arrival, the university, etc. When I arrived in Bordeaux, she showed me the school and also the city. I really liked that because then I knew that there is always somebody that I can talk to in case I needed anything.
Daniel : I really liked the mentoring system, because with that I already had a person that helped me a lot to get used to the new school and city. Luis contacted me months ago via mailing and we were writing even before my semester abroad started. That was very helpful, because I already got a lot of information and I wasn`t that nervous during the first week at the new school. With Luis I immediately built a lifelong friendship.
Thank you, Anna and Daniel, for this chat and for sharing your experience with us ! We were very happy to welcome youin Bordeaux and we wish you the best in your upcoming careers !
Article rédigé par Laurent TIRE, chargé de communication AMOS Bordeaux.
Anna et Daniel, à la découverte de nos étudiants internationaux
Deux ans après le lancement du Master Programme International sur le campus bordelais, le Global Sport Business Master, AMOS bordeaux a accueilli ses premiers étudiants internationaux durant le semestre 2020/2021. Anna et Daniel reviennent pour nous sur leur expérience « made in France » et dévoilent leurs ambitions pour leurs futures études et carrières ! International oblige, l’entretien a été réalisé en anglais.
Hi Anna and Daniel, it is a pleasure to chat with you about your semester in Bordeaux. Before we start, could you tell us more about where you come from and your previous studies.
Anna : “ I am from Austria and am studying Sports, Culture and Events Management at the University of Applied Sciences in Kufstein, Austria and thanks to the Erasmus Program, I am spending my semester abroad at AMOS Bordeaux.
Daniel : “ Hi everyone, I come from Munich in Germany. I am also studying Sports, Culture and Event Management in Kufstein and I will obtain my Bachelor’s degree this summer. The University of Applied Sciences where I study has a practical orientation since we are allowed to organize our own events by applying the learned knowledge. With courses such as international Sports Management, Event Management and Sports Science I was able to learn important contents for my future career.
Can you tell us a few words about the features of the sports industry within your own countries, Austria and Germany ?
Daniel : « In Germany, of course football is the main sport with the biggest industry around it. Furthermore, all kinds of winter sports like skiing and snowboarding are very popular. In addition to that, ice hockey and handball are other sports that attract many spectators in Germany.
Anna : In Austria, winter sports play an important role as well, especially skiing and ski jumping. Similar to what Daniel mentions, football, ice hockey and water sports play a very important role as well. In Austria, we have many different associations in which you can practice different sports (football, gymnastics, tennis or skiing associations, etc.), since sports in general receives many subsidies from the state.
Before coming to Bordeaux, did you have any idea of the type of jobs or specific sports industries you wanted to apply to ?
Anna : I did not really have an idea in which specific job I want to work in one day but I’m really interested in Sports Event Planning.
Daniel : Yes, I really wanted to work in the Sports industry since starting my studies in Austria. I am especially interested in sports marketing around football or anything related to the football industry, really. That`s why I am planning in obtaining my coaching license in football once I finish my studies. My target destination to work in the future is Munich.
Why did you choose AMOS Business School and France to continue your education ?
Daniel : First of, all I really wanted to spend my semester abroad at a sports business school, that’s why AMOS Sport Business School made it in my shortlist. Furthermore I really love France, I spent many holidays in the country in the past and I really feel very comfortable here. That`s why AMOS had a lot of positive aspects compared to other schools and I definitely don’t regret my choice.
Anna : I chose AMOS because the courses they offer seemed really interesting to me and they fit perfectly with my study program in Kufstein. I always wanted to spend some time in France to improve my French and I think Bordeaux is a beautiful city!
What kind of subjects and classes did you attend here ? What did you like the most ?
Daniel : We had classes like Olympic Studies, Product Design and Branding, Sport Integrity and Ethics and Conception and Logistics for Event management. The one I really liked the most was Sport Integrity and Ethics, as well as International digital Marketing with Jeff Mirman. I learned a lot of new important tools for the future and it was a pleasure discussing and working with the teachers.
Anna : I agree with Daniel. I liked the courses on International Digital Marketing, Product Design and Branding, as well as the Sport Event Planning classes a lot.
Did the semester in Bordeaux help you figuring out what you wanted to do with your career plan ?
Anna : I think the semester helped a little bit in the sense that I am now sure that I want to work in the Sport Event Planning one day.
Daniel : Yes, absolutely! I really have a better overview now about specific jobs in the sports industry now thanks to the semester at AMOS. The experienced teachers at AMOS helped with important and interesting lectures a lot.
AMOS recently implemented the mentoring system with French students in order to support international students integrating into the community. Can you tell us more about it and how it helped you through the semester ?
Anna : I really liked this buddy system. I got in contact with Ana Fao, my assigned buddy, before I arrived in Bordeaux and she helped me and answered all the questions I had about the accommodation, the arrival, the university, etc. When I arrived in Bordeaux, she showed me the school and also the city. I really liked that because then I knew that there is always somebody that I can talk to in case I needed anything.
Daniel : I really liked the mentoring system, because with that I already had a person that helped me a lot to get used to the new school and city. Luis contacted me months ago via mailing and we were writing even before my semester abroad started. That was very helpful, because I already got a lot of information and I wasn`t that nervous during the first week at the new school. With Luis I immediately built a lifelong friendship.
Thank you, Anna and Daniel, for this chat and for sharing your experience with us ! We were very happy to welcome youin Bordeaux and we wish you the best in your upcoming careers !
Article rédigé par Laurent TIRE, chargé de communication AMOS Bordeaux.
MASTERCLASS spéciale International : Londres, Tennis et Data
Crise sanitaire oblige, les rencontres entre les étudiants et les acteurs du sport se poursuivent à distance en visioconférence. Sur un format court et dynamique à l’accent international, les AMOSciens bordelais de 3e et 4e année ont échangé avec deux professionnels français expatriés à Londres autour de leur carrière dans le sport business. Retour sur ce partage d’expériences ! Traditionnellement inscrit dans l’ADN d’AMOS, la politique d’internationalisation de l’école se construit à travers le développement de partenariats universitaires, offrant de nombreuses possibilités de mobilité en Europe, en Amérique et en Asie ; mais elle se manifeste également par la construction d’un réseau professionnel proactif à l’étranger. C’est dans cette dynamique qu’AMOS Bordeaux a organisé, le 13 Janvier dernier, une MasterClass en visioconférence portée sur le sport business à l’international, l’idée étant de proposer aux étudiants de 3e et 4e année un retour d’expériences de professionnels.
Des invités à l’accent « Tennis »
Nous avons donc pris la « direction » de Londres puisqu’étaient invités les professionnels suivants : Charly Vignon : investi dans l’univers du sport et bénéficiant de nombreuses expériences à l’international, Charly a évolué au sein de l’ITF, l’International Tennis Federation en tant que Live Scoring Coordinator avant d’occuper le poste de Community Project Manager chez la plateforme de Streaming DAZN.

Londres, Tennis et data
Nos deux invités sont donc revenus sur leur poste au sein de l’ITF, l’organe directeur du tennis international régissant les 211 fédérations nationales, organisant certains tournois internationaux, codifiant les règles de jeu et gérant la politique antidopage. En tant que coordinateur commercial, Arnaud a la responsabilité de cibler, démarcher et attirer de nouveaux partenaires souhaitant associer leur image aux compétitions dont l’ITF à la charge. Positionné notamment sur l’une des épreuves phares, la Fed Cup, nouvellement nommée Billie Jean King Cup, Arnaud met son talent au service de la prospection commerciale afin de proposer aux futurs sponsors des activations marketing originales et percutantes : « J’interviens sur le process commercial avec le démarchage, la présentation de nos offres, la négociation et le calibrage des offres en fonction des besoins du prospect, la signature du contrat et la mise en place des activations marketing. Le nouveau format des compétitions nous oblige à travailler sur des collaborations à plus long terme avec nos partenaires, favorisant ainsi une cohérence et une continuité dans les relations » En complément de ces tâches, Arnaud a intégré l’équipe télévision pour travailler directement les soirs de matchs, en collaboration et coordination avec les diffuseurs locaux et internationaux et enfin pour veiller au bon déroulement de la diffusion de la rencontre : « J’ai par exemple supervisé une rencontre internationale à Seattle en février 2020. J’ai coordonné les besoins des diffuseurs concernés, à savoir des diffuseurs américains et lettons, assuré le lien avec les équipes de production et géré le bon déroulé du process. C’est prenant et très challenging ! » Charly, de son côté, est revenu sur son rôle au sein de l’ITF en tant que Live Scoring Coordinator à travers lequel il a assuré la gestion du flux de données entre les différents partenaires de la Fédération : « Sur certains tournois, Les juges arbitres utilisent des téléphones pour comptabiliser les points de la rencontre. Ces données sont ensuite récupérées par notre partenaire officiel, Sportradar, qui les propose à son tour à des structures telles que Winamax ou Bwin pour construire les côtes de leurs paris sportifs. Mo rôle était donc d’assurer la transmission des données entre ces différents acteurs ! ». Un métier technique tourné autour de la gestion de la Data qui lui a ouvert les portes de son poste actuel au sein de la plateforme de streaming DAZN. DAZN est un service de streaming sportif implanté dans de nombreux pays et comptant déjà 8 millions d’abonnés. Relativement jeune, la plateforme ambitionne de s’implanter dans plus de 200 pays, dont la France dès décembre 2020. Proposant du contenu Live et à la demande, DAZN dispose de droits TV étrangers avec notamment la NFL au Canada, la J.League au Japon ou encore la Bundesliga et la Serie A en Europe. Au sein de cette structure, Charly travaille au Beta Department dans lequel il assure la relation entre la communauté de betatesteurs et les équipes techniques de la plateforme : « On propose une version test à certains de nos abonnés afin de bénéficier de leurs retours d’utilisation et ainsi d’optimiser les fonctionnalités. On évolue entre le Customer service, l’équipe de développeurs de la plateforme et le Marketing Department. »Evoluer professionnellement à l’étranger
Après avoir échangé avec les étudiants sur leurs postes, nos invités ont livré leur analyse sur les spécificités du travail à l’étranger. Selon Charly, « en Angleterre, les rapports entre les salariés et les managers sont plus directs. On peut s’adresser beaucoup plus facilement à son supérieur qu’en France. Les informations sont plus claires, plus directes, on va droit au but quand on a un message à faire passer. Quelque part, c’est plus efficace. » Arnaud revient effectivement sur la proximité dans les relations de travail et insiste sur l’émulation positive, favorisée par la diversité culturelle : « A Londres, et à l’ITF, on travaille avec des personnes issues de pays et cultures variés et c’est enrichissant de pouvoir partager son expérience mais aussi apprendre des autres ! » A l’issue de cette conférence, les étudiants ont produit en groupe une note de synthèse rédigée en anglais, leur permettant ainsi de restituer les points forts et apprentissages de ces échanges tout en mettant à contribution leurs connaissances d’une langue étrangère.Article rédigé par Laurent TIRE, chargé de communication AMOS Bordeaux.
MASTERCLASS spéciale International : Londres, Tennis et Data
Crise sanitaire oblige, les rencontres entre les étudiants et les acteurs du sport se poursuivent à distance en visioconférence. Sur un format court et dynamique à l’accent international, les AMOSciens bordelais de 3e et 4e année ont échangé avec deux professionnels français expatriés à Londres autour de leur carrière dans le sport business. Retour sur ce partage d’expériences ! Traditionnellement inscrit dans l’ADN d’AMOS, la politique d’internationalisation de l’école se construit à travers le développement de partenariats universitaires, offrant de nombreuses possibilités de mobilité en Europe, en Amérique et en Asie ; mais elle se manifeste également par la construction d’un réseau professionnel proactif à l’étranger. C’est dans cette dynamique qu’AMOS Bordeaux a organisé, le 13 Janvier dernier, une MasterClass en visioconférence portée sur le sport business à l’international, l’idée étant de proposer aux étudiants de 3e et 4e année un retour d’expériences de professionnels.
Des invités à l’accent « Tennis »
Nous avons donc pris la « direction » de Londres puisqu’étaient invités les professionnels suivants : Charly Vignon : investi dans l’univers du sport et bénéficiant de nombreuses expériences à l’international, Charly a évolué au sein de l’ITF, l’International Tennis Federation en tant que Live Scoring Coordinator avant d’occuper le poste de Community Project Manager chez la plateforme de Streaming DAZN.

Londres, Tennis et data
Nos deux invités sont donc revenus sur leur poste au sein de l’ITF, l’organe directeur du tennis international régissant les 211 fédérations nationales, organisant certains tournois internationaux, codifiant les règles de jeu et gérant la politique antidopage. En tant que coordinateur commercial, Arnaud a la responsabilité de cibler, démarcher et attirer de nouveaux partenaires souhaitant associer leur image aux compétitions dont l’ITF à la charge. Positionné notamment sur l’une des épreuves phares, la Fed Cup, nouvellement nommée Billie Jean King Cup, Arnaud met son talent au service de la prospection commerciale afin de proposer aux futurs sponsors des activations marketing originales et percutantes : « J’interviens sur le process commercial avec le démarchage, la présentation de nos offres, la négociation et le calibrage des offres en fonction des besoins du prospect, la signature du contrat et la mise en place des activations marketing. Le nouveau format des compétitions nous oblige à travailler sur des collaborations à plus long terme avec nos partenaires, favorisant ainsi une cohérence et une continuité dans les relations » En complément de ces tâches, Arnaud a intégré l’équipe télévision pour travailler directement les soirs de matchs, en collaboration et coordination avec les diffuseurs locaux et internationaux et enfin pour veiller au bon déroulement de la diffusion de la rencontre : « J’ai par exemple supervisé une rencontre internationale à Seattle en février 2020. J’ai coordonné les besoins des diffuseurs concernés, à savoir des diffuseurs américains et lettons, assuré le lien avec les équipes de production et géré le bon déroulé du process. C’est prenant et très challenging ! » Charly, de son côté, est revenu sur son rôle au sein de l’ITF en tant que Live Scoring Coordinator à travers lequel il a assuré la gestion du flux de données entre les différents partenaires de la Fédération : « Sur certains tournois, Les juges arbitres utilisent des téléphones pour comptabiliser les points de la rencontre. Ces données sont ensuite récupérées par notre partenaire officiel, Sportradar, qui les propose à son tour à des structures telles que Winamax ou Bwin pour construire les côtes de leurs paris sportifs. Mo rôle était donc d’assurer la transmission des données entre ces différents acteurs ! ». Un métier technique tourné autour de la gestion de la Data qui lui a ouvert les portes de son poste actuel au sein de la plateforme de streaming DAZN. DAZN est un service de streaming sportif implanté dans de nombreux pays et comptant déjà 8 millions d’abonnés. Relativement jeune, la plateforme ambitionne de s’implanter dans plus de 200 pays, dont la France dès décembre 2020. Proposant du contenu Live et à la demande, DAZN dispose de droits TV étrangers avec notamment la NFL au Canada, la J.League au Japon ou encore la Bundesliga et la Serie A en Europe. Au sein de cette structure, Charly travaille au Beta Department dans lequel il assure la relation entre la communauté de betatesteurs et les équipes techniques de la plateforme : « On propose une version test à certains de nos abonnés afin de bénéficier de leurs retours d’utilisation et ainsi d’optimiser les fonctionnalités. On évolue entre le Customer service, l’équipe de développeurs de la plateforme et le Marketing Department. »Evoluer professionnellement à l’étranger
Après avoir échangé avec les étudiants sur leurs postes, nos invités ont livré leur analyse sur les spécificités du travail à l’étranger. Selon Charly, « en Angleterre, les rapports entre les salariés et les managers sont plus directs. On peut s’adresser beaucoup plus facilement à son supérieur qu’en France. Les informations sont plus claires, plus directes, on va droit au but quand on a un message à faire passer. Quelque part, c’est plus efficace. » Arnaud revient effectivement sur la proximité dans les relations de travail et insiste sur l’émulation positive, favorisée par la diversité culturelle : « A Londres, et à l’ITF, on travaille avec des personnes issues de pays et cultures variés et c’est enrichissant de pouvoir partager son expérience mais aussi apprendre des autres ! » A l’issue de cette conférence, les étudiants ont produit en groupe une note de synthèse rédigée en anglais, leur permettant ainsi de restituer les points forts et apprentissages de ces échanges tout en mettant à contribution leurs connaissances d’une langue étrangère.Article rédigé par Laurent TIRE, chargé de communication AMOS Bordeaux.
JO, Breakdance et Marketing Tribal
Annoncé début décembre, le Breakdance fera son entrée dans la grande histoire olympique lors des Jeux organisés à Paris en 2024. Une décision commentée par les acteurs du sport mais qui témoigne de la volonté des instances de lorgner vers la jeunesse. Et une occasion pour les marques de toucher celle-ci via des actions de Marketing Tribal. On en discute avec Alban Knoechel, intervenant à AMOS Bordeaux et Strasbourg.
Paris 2024 : jeune, moderne et paritaire !
Les Jeux Olympiques 2024 se voulaient ambitieux et modernes. Les premières décisions prises vont clairement dans ce sens puisque le CIO a décidé de reconduire l’escalade, le surf et le skateboard, déjà programmés à Tokyo, et d’y ajouter le Breakdance. Enfin, Paris 2024 accueillera autant d’athlètes femmes que d’hommes, faisant de ces JO la première édition totalement paritaire ! Revenons au Breakdance. Tony Estanguet, Président de Paris 2024, expliquait lors de la présentation des sports additionnels, en février 2019, vouloir intégrer le Breakdance afin de « parler à la jeunesse » avec surtout une capacité à être « partagées sur les réseaux sociaux ». Une nouvelle dynamique qui a fait réagir Alban Knoechel, intervenant AMOS sur les campus bordelais, toulousain et strasbourgeois et spécialisé dans le marketing et le product management : « C’est une manière pour le comité d’organisation d’affirmer un nouveau positionnement en ciblant une population plus jeune et aussi de s'associer au projet du gouvernement qui est de replacer le sport de façon centrale dans notre société. Miser sur la jeunesse, c’est investir dans une population dont la voix est de plus en plus forte et virale grâce aux réseaux sociaux. »
Breakdance : le marketing tribal au service des marques ?
Parler à la jeunesse. Voilà bien une opportunité marketing pour les marques de s’approprier les codes de cette discipline, faisant appel ainsi appel à l’approche « tribal » du Marketing, qui consiste à utiliser les comportements sociaux de certains groupes de consommateurs (tribus) pour promouvoir un produit ou un service. Pour Alban Knoechel, « Le principe même du marketing tribal est de s’intéresser à des groupes à l’intérieur desquels les profils individuels peuvent être radicalement différents mais qui partagent une même passion. Une manière de repenser le modèle de la segmentation classique ! ». Une opportunité se crée donc pour les marques de sport, notamment celles portées par les gammes streetwear, de s’associer à cette aventure olympique, offrant ainsi une fenêtre médiatique exceptionnelle (que l’on soit partenaire de l’évènement ou non grâce à la technique de l'ambush marketing) qui permet souvent des retombées en termes de notoriété et d’image de marque. Aussi, Alban revient sur le fort lien existant entre l’univers hip-hop et les marques puisque « les artistes hip-hop se sont accaparés les marques de sport qui ont mis du temps à comprendre l’intérêt que pouvait revêtir ces nouveaux ambassadeurs autres que des sportifs. Le phénomène est assez ancien puisqu'au début des années 70, la Puma Suède était plébiscitée par tous les B-Boys (nom donné aux breakdancers) et reste aujourd’hui pour beaucoup LA référence dans l’univers du breakdance. Adidas a été la première marque à utiliser l’univers du hip-hop comme levier de promotion marketing. En 1986, la marque signa le premier contrat d’un équipementier sportif avec des ambassadeurs … non-sportifs, le groupe Run-DMC. S’en suivit une exploitation commerciale bien pensée autour de collections de produits dont le fer de lance sera la chaussure Superstar, modèle encore très porté aujourd’hui. Les autres partenariats marquants furent Missy Elliot et adidas, Rihanna et Puma ou encore Jay-Z et Reebok. Si les breakdancers sont venus vers les marques pour trouver leur outil de travail (à savoir les chaussures), ce sont aujourd’hui les marques qui ’'utilisent'' les artistes hip hop en leur offrant des contrats mirobolants : Booba chez Puma, Kanye West et Pharell Williams chez adidas, Cardi B chez Reebok, Kendrick Lamar chez Nike, etc. » Autant d’exemples illustrant le lien entre les marques et cet univers hip-hop mais aussi la stratégie adoptée par ces dernières afin de toucher leurs cibles. Nous observerons ainsi avec attention les activations marketing des marques maintenant que la discipline est confirmée aux JO de Paris !

Article rédigé par Laurent Tire, chargé de communication AMOS Bordeaux.
JO, Breakdance et Marketing Tribal
Annoncé début décembre, le Breakdance fera son entrée dans la grande histoire olympique lors des Jeux organisés à Paris en 2024. Une décision commentée par les acteurs du sport mais qui témoigne de la volonté des instances de lorgner vers la jeunesse. Et une occasion pour les marques de toucher celle-ci via des actions de Marketing Tribal. On en discute avec Alban Knoechel, intervenant à AMOS Bordeaux et Strasbourg.
Paris 2024 : jeune, moderne et paritaire !
Les Jeux Olympiques 2024 se voulaient ambitieux et modernes. Les premières décisions prises vont clairement dans ce sens puisque le CIO a décidé de reconduire l’escalade, le surf et le skateboard, déjà programmés à Tokyo, et d’y ajouter le Breakdance. Enfin, Paris 2024 accueillera autant d’athlètes femmes que d’hommes, faisant de ces JO la première édition totalement paritaire ! Revenons au Breakdance. Tony Estanguet, Président de Paris 2024, expliquait lors de la présentation des sports additionnels, en février 2019, vouloir intégrer le Breakdance afin de « parler à la jeunesse » avec surtout une capacité à être « partagées sur les réseaux sociaux ». Une nouvelle dynamique qui a fait réagir Alban Knoechel, intervenant AMOS sur les campus bordelais, toulousain et strasbourgeois et spécialisé dans le marketing et le product management : « C’est une manière pour le comité d’organisation d’affirmer un nouveau positionnement en ciblant une population plus jeune et aussi de s'associer au projet du gouvernement qui est de replacer le sport de façon centrale dans notre société. Miser sur la jeunesse, c’est investir dans une population dont la voix est de plus en plus forte et virale grâce aux réseaux sociaux. »
Breakdance : le marketing tribal au service des marques ?
Parler à la jeunesse. Voilà bien une opportunité marketing pour les marques de s’approprier les codes de cette discipline, faisant appel ainsi appel à l’approche « tribal » du Marketing, qui consiste à utiliser les comportements sociaux de certains groupes de consommateurs (tribus) pour promouvoir un produit ou un service. Pour Alban Knoechel, « Le principe même du marketing tribal est de s’intéresser à des groupes à l’intérieur desquels les profils individuels peuvent être radicalement différents mais qui partagent une même passion. Une manière de repenser le modèle de la segmentation classique ! ». Une opportunité se crée donc pour les marques de sport, notamment celles portées par les gammes streetwear, de s’associer à cette aventure olympique, offrant ainsi une fenêtre médiatique exceptionnelle (que l’on soit partenaire de l’évènement ou non grâce à la technique de l'ambush marketing) qui permet souvent des retombées en termes de notoriété et d’image de marque. Aussi, Alban revient sur le fort lien existant entre l’univers hip-hop et les marques puisque « les artistes hip-hop se sont accaparés les marques de sport qui ont mis du temps à comprendre l’intérêt que pouvait revêtir ces nouveaux ambassadeurs autres que des sportifs. Le phénomène est assez ancien puisqu'au début des années 70, la Puma Suède était plébiscitée par tous les B-Boys (nom donné aux breakdancers) et reste aujourd’hui pour beaucoup LA référence dans l’univers du breakdance. Adidas a été la première marque à utiliser l’univers du hip-hop comme levier de promotion marketing. En 1986, la marque signa le premier contrat d’un équipementier sportif avec des ambassadeurs … non-sportifs, le groupe Run-DMC. S’en suivit une exploitation commerciale bien pensée autour de collections de produits dont le fer de lance sera la chaussure Superstar, modèle encore très porté aujourd’hui. Les autres partenariats marquants furent Missy Elliot et adidas, Rihanna et Puma ou encore Jay-Z et Reebok. Si les breakdancers sont venus vers les marques pour trouver leur outil de travail (à savoir les chaussures), ce sont aujourd’hui les marques qui ’'utilisent'' les artistes hip hop en leur offrant des contrats mirobolants : Booba chez Puma, Kanye West et Pharell Williams chez adidas, Cardi B chez Reebok, Kendrick Lamar chez Nike, etc. » Autant d’exemples illustrant le lien entre les marques et cet univers hip-hop mais aussi la stratégie adoptée par ces dernières afin de toucher leurs cibles. Nous observerons ainsi avec attention les activations marketing des marques maintenant que la discipline est confirmée aux JO de Paris !
