Bruno LAPEYRONIE - Directeur Général de SPORTCOLL

Crédit photo : Bruno Lapeyronie
Originaire d’Ajaccio, Bruno Lapeyronie est tombé dans le sport à l’âge de 8 ans et plus exactement sur un tatami. A 46 ans ce judoka ceinture noire 2eme dan n’a jamais quitté l’univers sportif pour en élargir l’horizon : comme pratiquant, comme dirigeant et comme enseignant notamment à AMOS Bordeaux. Après avoir ajouté l’athlétisme comme nouvelle corde à son arc il enchaîne les courses hors stade avec 13 marathons français dont un grand cru, celui du Médoc. Devenu triathlète il préside aux destinées de ce sport à Montpellier, fort de ses participations à de nombreuses épreuves y compris à l’« Altriman » (de format Ironman). Dans le même temps le directeur de SportColl multiplie ses engagements dans le management du sport territorial faisant de lui non seulement un expert professionnel reconnu mais aussi un « designer du sport » nouvelle espèce professionnelle en voie d’apparition.
« Mon engagement à Montpellier s’inscrit d’abord dans mon parcours territorial suite à une formation spécifique dans ce domaine et ensuite parce que le sport classique pourrait-on dire s’est ouvert de nouveaux horizons qui peuvent prendre des formes locales innovantes et exemplaires. C’est le cas emblématique de Montpellier sous l’impulsion d’un leader du marketing territorial comme Georges Frêche dont le rôle a été décisif. Les inflexions inédites qu’il a managées comme Maire de la ville, Président de la Communauté ou Président de la Région ont montré leur efficacité. Ainsi la priorité donnée dans le cadre des aménagements restructurant la cité s’est appuyée dès le début sur le sport et la culture aux côtés du soutien à l’économie. Dans les années 80- 90 cette politique territoriale s’est distinguée par le sport quand d’autres collectivités faisaient de leur gare un pôle préfigurant aussi des évolutions en cours. Montpellier s’est appuyé sur les associations sportives qui sont au nombre de 400 à ce jour avec une présence au plus haut niveau à l’égale de Paris. Les titres de champions de France couronnent toujours cette stratégie. « On a peur de personne » disait Georges Frêche. Il évoquait notamment le football occitan venu d’un quartier, La Paillade avec Louis Nicollin, pour évoluer quelques années plus tard dans les coupes européennes ! »
Crédit photo : Bruno Lapeyronie
« Oui et la liste est longue. Connaissant assez bien le territoire hexagonal grâce au réseau de l’ANDISS (1) dont j’ai été le Vice-Président national elles sont nombreuses de Brest ou Nantes à Marseille en passant par Bordeaux avec des évolutions dans le même sens. Ainsi quand il n’y pas assez d’équipements sportifs de nouveaux standards apparaissent en lien avec des pratiques nouvelles notamment dans les espaces publics à conquérir. Pourquoi ? Parce que nous vivons la 3ème génération dans les évolutions du sport : évolutions connectées avec celles de nos sociétés, de la technologie embarquée à la pratique sportive à domicile et avant l’épidémie, le sport gagne en influence dans nos modes vie. Un décloisonnement se produit tant pour son modèle juridique que pour ses modèles économiques »
Crédit photo : Bruno Lapeyronie
« Je vais peut-être vous surprendre mais il n’y en a pas et je doute qu’il y en ait demain, notre société et le sport étant historiquement et heureusement attachés à la liberté. Venant d’ailleurs ? Ma réponse sera la même. Pourquoi ? Parce que « le territoire commande » où que nous nous trouvions, c’est le principe de subsidiarité qui répond le mieux aux besoins de proximité. Les territoires savent inventer des formats éloignés des stéréotypes et sans faire de bruit. L’exemple maintes fois évoqué de l’Allemagne et de ses après-midi dédiées au sport que l’on a cherché à copier est révolu, y compris chez nos voisins. En termes de modèles économiques dira-t-on ? je fais la même réponse. Il n’y a pas un modèle public plus ou moins performant qu’un modèle privé ou vice versa, mais la capacité du territoire à répondre aux besoins très divers. En revanche l’arrivée de nouveaux acteurs économiques investissant dans des équipements multifonctionnels adaptés aux différents publics, aux différents horaires est une réelle opportunité dont nombre de territoires se saisissent avec succès »
« Ici à Bordeaux avec une reconquête de territoires délaissés voire en friche. C’est le cas de « Darwin », si bien nommé pour identifier la dimension évolutive de nos sociétés. « Darwin » est un pôle installé dans un lieu avec des bâtiments qui étaient destiné à la destruction au bord de la Garonne. Il a été réinvesti à partir de la proposition d’entreprises modestes en taille mais visionnaires que les pouvoirs publics ont su soutenir. Se mêlent sports urbains, espaces de coworking, restauration bio, agora pour spectacles notamment. Le développement des pistes cyclables et des aménagements conciliant urbanisme et espaces de loisirs sont réalisés sous l’égide des pouvoirs publics et en lien avec les associations sportives le plus souvent. J’ai eu le privilège d’être au cœur de ces évolutions comme Directeur des Sports de la ville de Montpellier pendant 8 ans venant de la Ville de Bourges, via la Normandie, où de responsable des piscines j’ai pu gravir les échelons. De gestionnaire d’équipements à manager de la stratégie d’un territoire j’observe les mutations en cours que je partage avec les étudiants à AMOS comme à l’Université. Avec mon agence SportColl créée en 2017 et qui dépend de la direction de « TVSportEvent » je fédère chaque année acteurs publics et privés dans un Forum à Montpellier. Les fabricants sont présents durant ces 3 journées dans la cité qui accueille l’ATP 250 au sein de la Sud de France Arena. C’est le seul rendez-vous en France qui réunit les décideurs des politiques sportives, élus, cadres territoriaux, mouvement sportif et acteurs économiques de la filière sport »
« D’ouvrir les yeux sur le sport et la vie publique de leur territoire avec au premier rang les évolutions des pratiques et donc des métiers. Ainsi l’évènementiel, et au -delà de ses difficultés liées au Covid 19, est souvent vécu comme l’Eldorado du sport, ce qu’il n’est pas ! La vie estudiantine doit préparer leur entrée dans la vie active quand beaucoup de jeunes de la génération actuelle vivent comme une bulle coupée des contingences de la réalité, d’où l’intérêt des expériences professionnelles dans leur formation, mais aussi après, mon expérience m’ayant appris que tout est possible avec la volonté et la passion »
(1) ANDIISS : Association Nationale des Directeurs et Intervenants des Installations et des services des sports.
Crédit photo : Bruno Lapeyronie
Originaire d’Ajaccio, Bruno Lapeyronie est tombé dans le sport à l’âge de 8 ans et plus exactement sur un tatami. A 46 ans ce judoka ceinture noire 2eme dan n’a jamais quitté l’univers sportif pour en élargir l’horizon : comme pratiquant, comme dirigeant et comme enseignant notamment à AMOS Bordeaux. Après avoir ajouté l’athlétisme comme nouvelle corde à son arc il enchaîne les courses hors stade avec 13 marathons français dont un grand cru, celui du Médoc. Devenu triathlète il préside aux destinées de ce sport à Montpellier, fort de ses participations à de nombreuses épreuves y compris à l’« Altriman » (de format Ironman). Dans le même temps le directeur de SportColl multiplie ses engagements dans le management du sport territorial faisant de lui non seulement un expert professionnel reconnu mais aussi un « designer du sport » nouvelle espèce professionnelle en voie d’apparition.
Pourquoi avoir choisi Montpellier comme terrain de jeu ?
« Mon engagement à Montpellier s’inscrit d’abord dans mon parcours territorial suite à une formation spécifique dans ce domaine et ensuite parce que le sport classique pourrait-on dire s’est ouvert de nouveaux horizons qui peuvent prendre des formes locales innovantes et exemplaires. C’est le cas emblématique de Montpellier sous l’impulsion d’un leader du marketing territorial comme Georges Frêche dont le rôle a été décisif. Les inflexions inédites qu’il a managées comme Maire de la ville, Président de la Communauté ou Président de la Région ont montré leur efficacité. Ainsi la priorité donnée dans le cadre des aménagements restructurant la cité s’est appuyée dès le début sur le sport et la culture aux côtés du soutien à l’économie. Dans les années 80- 90 cette politique territoriale s’est distinguée par le sport quand d’autres collectivités faisaient de leur gare un pôle préfigurant aussi des évolutions en cours. Montpellier s’est appuyé sur les associations sportives qui sont au nombre de 400 à ce jour avec une présence au plus haut niveau à l’égale de Paris. Les titres de champions de France couronnent toujours cette stratégie. « On a peur de personne » disait Georges Frêche. Il évoquait notamment le football occitan venu d’un quartier, La Paillade avec Louis Nicollin, pour évoluer quelques années plus tard dans les coupes européennes ! »

Crédit photo : Bruno Lapeyronie
D’autres collectivités ont-elles adopté une position similaire ?
« Oui et la liste est longue. Connaissant assez bien le territoire hexagonal grâce au réseau de l’ANDISS (1) dont j’ai été le Vice-Président national elles sont nombreuses de Brest ou Nantes à Marseille en passant par Bordeaux avec des évolutions dans le même sens. Ainsi quand il n’y pas assez d’équipements sportifs de nouveaux standards apparaissent en lien avec des pratiques nouvelles notamment dans les espaces publics à conquérir. Pourquoi ? Parce que nous vivons la 3ème génération dans les évolutions du sport : évolutions connectées avec celles de nos sociétés, de la technologie embarquée à la pratique sportive à domicile et avant l’épidémie, le sport gagne en influence dans nos modes vie. Un décloisonnement se produit tant pour son modèle juridique que pour ses modèles économiques »

Crédit photo : Bruno Lapeyronie
Précisément quel est le bon modèle ?
« Je vais peut-être vous surprendre mais il n’y en a pas et je doute qu’il y en ait demain, notre société et le sport étant historiquement et heureusement attachés à la liberté. Venant d’ailleurs ? Ma réponse sera la même. Pourquoi ? Parce que « le territoire commande » où que nous nous trouvions, c’est le principe de subsidiarité qui répond le mieux aux besoins de proximité. Les territoires savent inventer des formats éloignés des stéréotypes et sans faire de bruit. L’exemple maintes fois évoqué de l’Allemagne et de ses après-midi dédiées au sport que l’on a cherché à copier est révolu, y compris chez nos voisins. En termes de modèles économiques dira-t-on ? je fais la même réponse. Il n’y a pas un modèle public plus ou moins performant qu’un modèle privé ou vice versa, mais la capacité du territoire à répondre aux besoins très divers. En revanche l’arrivée de nouveaux acteurs économiques investissant dans des équipements multifonctionnels adaptés aux différents publics, aux différents horaires est une réelle opportunité dont nombre de territoires se saisissent avec succès »
Par exemple ?
« Ici à Bordeaux avec une reconquête de territoires délaissés voire en friche. C’est le cas de « Darwin », si bien nommé pour identifier la dimension évolutive de nos sociétés. « Darwin » est un pôle installé dans un lieu avec des bâtiments qui étaient destiné à la destruction au bord de la Garonne. Il a été réinvesti à partir de la proposition d’entreprises modestes en taille mais visionnaires que les pouvoirs publics ont su soutenir. Se mêlent sports urbains, espaces de coworking, restauration bio, agora pour spectacles notamment. Le développement des pistes cyclables et des aménagements conciliant urbanisme et espaces de loisirs sont réalisés sous l’égide des pouvoirs publics et en lien avec les associations sportives le plus souvent. J’ai eu le privilège d’être au cœur de ces évolutions comme Directeur des Sports de la ville de Montpellier pendant 8 ans venant de la Ville de Bourges, via la Normandie, où de responsable des piscines j’ai pu gravir les échelons. De gestionnaire d’équipements à manager de la stratégie d’un territoire j’observe les mutations en cours que je partage avec les étudiants à AMOS comme à l’Université. Avec mon agence SportColl créée en 2017 et qui dépend de la direction de « TVSportEvent » je fédère chaque année acteurs publics et privés dans un Forum à Montpellier. Les fabricants sont présents durant ces 3 journées dans la cité qui accueille l’ATP 250 au sein de la Sud de France Arena. C’est le seul rendez-vous en France qui réunit les décideurs des politiques sportives, élus, cadres territoriaux, mouvement sportif et acteurs économiques de la filière sport »
Pour travailler dans cette filière que conseillez-vous aux étudiants ?
« D’ouvrir les yeux sur le sport et la vie publique de leur territoire avec au premier rang les évolutions des pratiques et donc des métiers. Ainsi l’évènementiel, et au -delà de ses difficultés liées au Covid 19, est souvent vécu comme l’Eldorado du sport, ce qu’il n’est pas ! La vie estudiantine doit préparer leur entrée dans la vie active quand beaucoup de jeunes de la génération actuelle vivent comme une bulle coupée des contingences de la réalité, d’où l’intérêt des expériences professionnelles dans leur formation, mais aussi après, mon expérience m’ayant appris que tout est possible avec la volonté et la passion »
(1) ANDIISS : Association Nationale des Directeurs et Intervenants des Installations et des services des sports.

Crédit photo : Bruno Lapeyronie
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°657 du 18 au 24 janvier 2021.
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11 May 2023
Interview Etudiant Romane, ESBS by AMOS à Madrid
Le temps d'un semestre à Madrid, Espagne...
Découvrez le témoignage de notre étudiante Romane Tiran, en deuxième année de Bachelor à AMOS Marseille, partie un semestre dans notre école ESBS by AMOS à Madrid.Pourquoi avoir choisi Madrid pour ton second semestre ?
J’ai choisi de rejoindre AMOS en septembre 2021 à la suite de la classe préparatoire hypokhâgne à Paris, afin de corréler passion et profession. J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport : l’équitation en compétition en CSO (course de saut d'obstacles), du surf ou encore de la natation. J’ai choisi de réaliser mon expatriation à ESBS by AMOS Madrid plutôt que Londres, dans la mesure où l’espagnol est une langue que j’avais besoin de travailler contrairement à l’anglais, alors j’ai saisi cette opportunité !Comment s’est déroulé ton semestre dans la capitale espagnole ?
Je connaissais l’Espagne et plus particulièrement Barcelone, mais je n’étais jamais allée à Madrid. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette ville, tant pour son histoire, sa culture sportive, que sa langue, sa dolce vita et son ambiance tapas ! C’est une ville propre où il fait bon vivre, les Espagnols sont accueillants et la nourriture délicieuse. En tant que femme, il est important de noter que c’est très sécurisé et que l’on se sent constamment en confiance.
Quelles ont été les conditions d'admission pour rejoindre AMOS à Madrid ?
Il faut avoir au minimum un niveau d’anglais B2 (intermédiaire) puisque la totalité des cours sont dispensés en anglais, en classe entière (pas de classe par niveau). Pour être sélectionné, il faut aussi avoir un bon dossier de première année, les élèves avec les moyennes les plus hautes sont prioritaires sur les autres. Le niveau d’espagnol quant à lui n’est pas important dans la sélection puisque des cours d’espagnols sont dispensées sur le campus par petits groupes, allant de débutant à intermédiaire.Comment se déroule une journée sur le campus ?
Cela dépend des périodes. Pour les journées classiques, nous commençons à 8h et finissons environ vers 14h. Les intervenants sont des professionnels du Sport Business, nous devons ainsi nous adapter à leurs horaires. À ce titre, il arrive de commencer les cours à 16h et de finir à 20h. Il est important de noter que l’expatriation a aussi pour but de découvrir le pays dans lequel on se trouve, de visiter. Les emplois du temps sont donc parfaitement en adéquation avec la vie étudiante.Comment s’est passé ton intégration à Madrid et avec les étudiant.e.s des autres campus ?
L’administration du campus de Madrid est très à l’écoute des étudiants, ils sont disponibles et répondent à nos interrogations. Les étudiants AMOSciens viennent de divers campus en France. L’intégration se passe bien, il est programmé des travaux d’équipes lors de journée team building. Le campus est en plein centre, à proximité du Parque del Retiro où on peut passer du temps avec ses amis.
Sur quels événements as-tu pu participer ? Quelles étaient tes missions ?
J'ai intégré le campus l’année de son ouverture. Il n’y a pas d’événements sportifs obligatoires, cependant nous sommes invités à des événement sportifs prestigieux notamment l’Open Communidad de Madrid où j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’équipe organisationnelle, les photographes, les joueurs et d’assister pendant une journée à la compétition. Il appartient ensuite à chacun de découvrir le sport à Madrid. Enfin, passionnée de Formule 1, j’ai assisté à la seule exposition d’Europe de F1 qui se trouve à Madrid. J’ai pris l’initiative de voir un match de football du Real de Madrid au stade Santiago-Bernabéu et de l’Atlético de Madrid où j’ai été très bien placée et pu serrer la main de joueurs qui passaient !
Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans ton semestre ?
Grâce à ce semestre, j’ai eu l’opportunité de perfectionner mon espagnol. J’ai rencontré des personnes extraordinaires, des amis partageant le même attrait pour le sport que moi. Madrid est une ville formidable dans laquelle on s’y sent bien. Elle a une culture sportive, exceptionnelle. La vie y est abordable, on peut assister à de belles compétitions à des prix raisonnables, laissant de très beaux souvenirs !Le dernier mot t’appartient...
Si c’était à refaire, je ne changerais rien. Madrid a été un choix logique pour moi et une occasion rêvée. J’ai beaucoup appris sur moi et sur cette ville. Je sais que si un jour j’ai une opportunité professionnelle dans le sport d’y travailler, je la saisirais immédiatement. Merci à l’équipe ESBS by AMOS pour tout, un fuerte abrazo, gracias !
11 May 2023
Interview Etudiant Romane, ESBS by AMOS à Madrid
Le temps d'un semestre à Madrid, Espagne...
Découvrez le témoignage de notre étudiante Romane Tiran, en deuxième année de Bachelor à AMOS Marseille, partie un semestre dans notre école ESBS by AMOS à Madrid.Pourquoi avoir choisi Madrid pour ton second semestre ?
J’ai choisi de rejoindre AMOS en septembre 2021 à la suite de la classe préparatoire hypokhâgne à Paris, afin de corréler passion et profession. J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport : l’équitation en compétition en CSO (course de saut d'obstacles), du surf ou encore de la natation. J’ai choisi de réaliser mon expatriation à ESBS by AMOS Madrid plutôt que Londres, dans la mesure où l’espagnol est une langue que j’avais besoin de travailler contrairement à l’anglais, alors j’ai saisi cette opportunité !Comment s’est déroulé ton semestre dans la capitale espagnole ?
Je connaissais l’Espagne et plus particulièrement Barcelone, mais je n’étais jamais allée à Madrid. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette ville, tant pour son histoire, sa culture sportive, que sa langue, sa dolce vita et son ambiance tapas ! C’est une ville propre où il fait bon vivre, les Espagnols sont accueillants et la nourriture délicieuse. En tant que femme, il est important de noter que c’est très sécurisé et que l’on se sent constamment en confiance.
Quelles ont été les conditions d'admission pour rejoindre AMOS à Madrid ?
Il faut avoir au minimum un niveau d’anglais B2 (intermédiaire) puisque la totalité des cours sont dispensés en anglais, en classe entière (pas de classe par niveau). Pour être sélectionné, il faut aussi avoir un bon dossier de première année, les élèves avec les moyennes les plus hautes sont prioritaires sur les autres. Le niveau d’espagnol quant à lui n’est pas important dans la sélection puisque des cours d’espagnols sont dispensées sur le campus par petits groupes, allant de débutant à intermédiaire.Comment se déroule une journée sur le campus ?
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Sur quels événements as-tu pu participer ? Quelles étaient tes missions ?
J'ai intégré le campus l’année de son ouverture. Il n’y a pas d’événements sportifs obligatoires, cependant nous sommes invités à des événement sportifs prestigieux notamment l’Open Communidad de Madrid où j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’équipe organisationnelle, les photographes, les joueurs et d’assister pendant une journée à la compétition. Il appartient ensuite à chacun de découvrir le sport à Madrid. Enfin, passionnée de Formule 1, j’ai assisté à la seule exposition d’Europe de F1 qui se trouve à Madrid. J’ai pris l’initiative de voir un match de football du Real de Madrid au stade Santiago-Bernabéu et de l’Atlético de Madrid où j’ai été très bien placée et pu serrer la main de joueurs qui passaient !
Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans ton semestre ?
Grâce à ce semestre, j’ai eu l’opportunité de perfectionner mon espagnol. J’ai rencontré des personnes extraordinaires, des amis partageant le même attrait pour le sport que moi. Madrid est une ville formidable dans laquelle on s’y sent bien. Elle a une culture sportive, exceptionnelle. La vie y est abordable, on peut assister à de belles compétitions à des prix raisonnables, laissant de très beaux souvenirs !Le dernier mot t’appartient...
Si c’était à refaire, je ne changerais rien. Madrid a été un choix logique pour moi et une occasion rêvée. J’ai beaucoup appris sur moi et sur cette ville. Je sais que si un jour j’ai une opportunité professionnelle dans le sport d’y travailler, je la saisirais immédiatement. Merci à l’équipe ESBS by AMOS pour tout, un fuerte abrazo, gracias !
04 May 2023
Run For Trees : challenge sportif de développement durable
Tout au long du mois d’avril, les AMOSciens lillois ont relevé le défi Run For Trees...
Run For Trees est organisé par l'association Reforest'Action, une organisation à but non lucratif qui a pour but de restaurer les forêts dégradées et de promouvoir la biodiversité. Il s’agit d’un défi innovant qui combine la pratique de la course à pied à la protection de l'environnement. Le campus AMOS Lille s’est engagé avec l’association Reforest’Action à planter un arbre à chaque palier de 5 kilomètres franchi. L'objectif principal pour les étudiants était de parcourir 2024 kilomètres en référence aux Jeux Olympiques de Paris 2024.Déforestation : un enjeu global
La déforestation est un problème majeur dans notre monde actuel, ayant un impact considérable sur l'environnement et le changement climatique. Heureusement, il existe des initiatives comme Run For Trees qui visent à inverser cette tendance. En somme, ce défi a été créé pour sensibiliser à la déforestation, encourager la pratique de la course à pied et planter des arbres pour aider à reconstituer les écosystèmes dégradés. Plusieurs de nos étudiants, accompagnés de leur intervenant, l’éco-aventurier Nicolas Vandenelsken, ont organisé une journée de cohésion sportive autour du challenge afin de permettre à tous les étudiants d'y prendre part.
Au programme du Run For Trees
Un parcours de 5 km autour de la citadelle de Lille parsemé d’épreuves sportives ainsi que des ateliers de sensibilisation du développement durable mis en place par l’association Uni-Vert Sport. Après un mois de challenge, ce n’est pas moins de 2 200 kilomètres qui ont été parcourus ! L’objectif est donc atteint et permettra la plantation de 500 arbres.04 May 2023
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Au programme du Run For Trees
Un parcours de 5 km autour de la citadelle de Lille parsemé d’épreuves sportives ainsi que des ateliers de sensibilisation du développement durable mis en place par l’association Uni-Vert Sport. Après un mois de challenge, ce n’est pas moins de 2 200 kilomètres qui ont été parcourus ! L’objectif est donc atteint et permettra la plantation de 500 arbres.27 Apr 2023
Immersion aux Spartiates de Marseille, hockey sur glace
Plus grande patinoire de France à Marseille
Marseille possède la plus grande patinoire de France où évoluent les Spartiates de Marseille au hockey sur glace en deuxième division. C’est aussi dans ce lieu qu’évolue trois anciens étudiants d’AMOS Marseille : Frédéric Casadepax, Baptiste Sanchez et Thomas Giraud. A eux trois, ils forment une Dream Team sur différents secteurs d’activité du club. Frédéric est en alternance en tant que responsable communication avec une appétence prononcée pour le graphisme. Baptiste est également en alternance, lui, en tant que responsable événementiel et marketing. Quant à Thomas, diplômé en 2021/22 est actuellement en CDI au poste de responsable billetterie et merchandising.
Trois profils, une ambition : celle de faire du hockey Marseille, le deuxième club de la ville !
Les ambitions du club sont à la hauteur des trois jeunes hommes. Passionnés et motivés, ils souhaitent faire vivre aux spectateurs et aux fans bien plus qu’un match de hockey. De nombreuses animations sont possibles lors d’une rencontre : karting sur glace, mascotte, patinage artistique, jeu du palais, restauration, merchandising... « Une folle expérience pleine de rebondissements qui nous prend aux tripes et nous fait vivre ! J’ai appris énormément grâce aux Spartiates et continuerai à apprendre grâce à eux. » Baptiste C’est aussi ça AMOS Marseille : des amitiés qui se créent à travers des métiers passion !
27 Apr 2023
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Trois profils, une ambition : celle de faire du hockey Marseille, le deuxième club de la ville !
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