Ça smatch dur à Rennes avec le Rennes Volley 35 !

La politique sportive de la Ville de Rennes couvre un périmètre étendu, de l'action vers ceux qui ne pratiquent pas le sport jusqu'au soutien au sport de haut-niveau. Selon Rennes métropole, 160 événements sportifs se déroulent chaque année dans la capitale bretonne. Il existe 275 clubs associations et clubs avec pas moins de 44 000 licenciés. Parmi ces clubs, certains sont professionnels comme le Stade Rennais, le Cesson Rennes Métropole Handball ou bien le Rennes Volley 35.
Après sa 4e place l’an passé, le Rennes Volley 35 a encore joué les premiers rôles en Ligue A cette saison et a participé à la Challenge Cup (Coupe d’Europe). Le club occupe désormais une place primordiale dans le bassin rennais et contribue au développement du volley en Bretagne. Cependant, le but est de se développer de manière progressive car le Rennes Volley 35 se construit tout doucement. Pour Brice Chambourg (président du club depuis 2018), l’équipe ne vise pas essentiellement la première place. Le but est d’être une équipe qui compte dans le championnat de France, sans avoir de prétentions particulières. Il faut également bien faire les choses à tous les niveaux en se structurant que ce soit au niveau sportif mais également avec la création d’un véritable staff autour de l’équipe (équipe administrative, logistique, commerciale, médicale…). Cette professionnalisation s’est traduite l’été dernier par le recrutement de joueurs ayant une mentalité un peu différente des européens comme en témoigne la venue de trois brésiliens et d’un argentin cette saison qui apportent une réelle plus-value à l’équipe. 100 % des joueurs sont professionnels. En dehors du terrain, le club cherche avant tout à faire adhérer le plus de partenaires à la vision du club, et aux valeurs véhiculées.
Mais, ce n’est pas tous les jours simple d’exister dans une ville ultra-sportive comme l’explique Béatrice Micheau, responsable communication et marketing au club : « Rennes est une ville très dynamique sur le plan sportif. Plusieurs sports à haut niveau sont représentés, comme le football, le handball notamment. On retrouve également du rugby, du basket à bon niveau ce qui accroît la concurrence notamment dans la recherche de nouveaux sponsors ou le fait d’attirer toujours plus de spectateurs. A titre d’exemple, le Tours Volley Ball, qui est une place forte du volley en France, n’a pas ce souci là car c’est le club phare de la ville. » En effet, le club de Tours est engagé en Coupe d’Europe et possède déjà plusieurs titres de champion de France. C’est le seul club français à avoir participé à deux finales (dont une gagnée). Le volley attire la lumière sur la ville de Tours, ce qui en fait le sport porte-drapeau. A Rennes, le foot prend une place énorme et encore plus depuis la victoire en Coupe de France en 2019 et son parcours en Coupe d’Europe qui a fait renaître un engouement important auprès des supporters. Le service commercial marketing du Rennes Volley 35, doit donc imaginer des plans d’actions pour attirer des partenaires. « Avec notre équipe, nous mettons en place des prestations VIP et ultra VIP de qualité avec des prestations événementielles qui font que, au-delà de l’aspect sportif, le spectateur a envie de venir au volley, car il a la certitude de passer une bonne soirée. C’est clairement un de nos objectifs : mettre en place une belle offre événementielle et d’accueil pour se rendre le plus attractif possible. A titre d’exemple, nous avons organisé en début de saison une soirée brésilienne lors d’un match, pour célébrer l’arrivée de nos joueurs brésiliens. Au programme : danseuses de samba, dégustation des fameux cocktails brésiliens… Nous avons également organisé un battle de Cheerleaders à la mi-temps d’un match. Tout ceci contribue à donner envie de revenir aux spectateurs car ils savent pertinemment qu’ils vont passer une belle soirée en venant nous encourager à la salle Colette Besson. On essaie de faire des choses qui n’existaient pas trop dans le volley auparavant » souligne Béatrice Micheau.
« Au niveau économique, le club a un budget de 1,7 millions d’euros ce qui le situe dans la moyenne des clubs évoluant en Ligue A. Ce financement provient principalement des subventions et du financement privé (sponsoring). Parmi nos gros sponsors, nous avons le Groupe Giboire (partenaire présent et actif au niveau du club), Net plus, Erima… Nous avons également d’autres partenaires locaux comme le restaurant de la Fontaine aux perles, Audi, NRJ… En ce qui concerne la partie Merchandising, notre chiffre d’affaires progresse. C’est quelque chose qui était très peu développé auparavant et c’est de mieux en mieux (ouverture d’une boutique jour de match). Nous n’avons pas encore de vente en ligne. Nous cherchons également à développer la partie billetterie. Aujourd’hui, nous avons 1 700 personnes d’affluence en moyenne sur les 2 200 places que contient la salle ». Beaucoup de projets se font avec une équipe très resserrée. En effet, en dehors de l’effectif sportif et du staff technique et médical, 3 personnes travaillent à temps plein au club. Béatrice Micheau s’occupe du pôle marketing-relations partenaire-communication presse, Romain Gomont en ce qui concerne la partie logistique et administratif et une autre personne sur la partie communication digitale. Une jeune équipe dans laquelle doit régner une certaine cohésion et alchimie, qu’ils essaient de transmettre à l’ensemble du club. « C’est une grande famille. On ne peut pas être à ce niveau-là si un maillon ne fonctionne pas. Des bénévoles qui s’engagent et qui travaillent pour le bien du club aux joueurs qui sont ouverts et qui ont un véritable contact avec le public, qui communient avec lui, nous évoluons tous dans le même sens, en prônant de vraies valeurs humaines ».
L’équipe doit également s’organiser pour faire face aux contraintes importantes de la dimension européenne prise par le club. « Participer à la Coupe d’Europe c’est génial mais ça a un coût. La CEV (Confédération Européenne de Volley-ball) n’apporte aucun soutien financier. Tout est à la charge du club, que ce soit au niveau des déplacements, ou bien de la mise aux normes de la salle. Par exemple, lorsqu’on arrive dans les phases finales, nous devons mettre un sol bicolore sous peine d’avoir une amende. Or, nous ne sommes pas propriétaires de la salle Colette-Besson et nous la partageons avec d’autres sports comme le basket notamment. Nous avons des contraintes plus importantes que d’autres clubs ».
Cette problématique pousse le club à imaginer des solutions qui pourraient contribuer à la promotion du sport dans la cité. « Nous avons regardé la possibilité de délocaliser certains gros matchs au Liberté (située en plein cœur de Rennes), qui est une salle culturelle à la base, mais qui a déjà accueilli des événements sportifs comme des matchs du Cesson Handball, ou bien dernièrement l’Open de Tennis de Rennes. Cependant, ce n’est pas faisable actuellement car la salle n’est pas équipée de fourreaux permettant d’installer les filets de Volley. Une étude de faisabilité est en cours ». En configuration sportive, la salle peut accueillir jusqu’à 4 000 personnes. Outre l’aspect économique avec la vente de billets supplémentaires, l’aspect promotionnel de ce sport serait énorme à l’échelle rennaise.
Un autre souhait du club est de développer des projets avec le département pour aller promouvoir le volley dans des quartiers populaires. Depuis la fin de saison dernière, la nouvelle équipe dont fait partie Béatrice cherche à mettre des choses en place dans ce sens-là. « Nous souhaitons organiser des opérations en quartiers. Nous avons déjà rencontré le Conseil Département d’Ille-et-Vilaine pour organiser des événements, notamment avec les collégiens, en faisant venir des joueurs de notre équipe professionnelle. C’est en train de se mettre en place. Par ailleurs, nous invitons régulièrement les clubs et les enfants du département sur les matchs ».
Pour contribuer à ce développement, un accord avec la Ligue Nationale de Volley (LNV) et la chaîne de télévision Sport en France a été signée en début d’année. Entre 20-25 matchs de la fin de championnat devaient être diffusés sur cette chaine. Le premier concernant le Rennes Volley 35 était le match contre Paris en février. A l’échelle locale, TV Rennes 35 s’était engagé à diffuser la demi-finale de Coupe d’Europe s’il y avait qualification. Il n’y a pas de droits TV actuellement qui génèrent des revenus. Espérons que ce soit les prémices pour ce sport qui a sa place dans le paysage sportif rennais.
Après sa 4e place l’an passé, le Rennes Volley 35 a encore joué les premiers rôles en Ligue A cette saison et a participé à la Challenge Cup (Coupe d’Europe). Le club occupe désormais une place primordiale dans le bassin rennais et contribue au développement du volley en Bretagne. Cependant, le but est de se développer de manière progressive car le Rennes Volley 35 se construit tout doucement. Pour Brice Chambourg (président du club depuis 2018), l’équipe ne vise pas essentiellement la première place. Le but est d’être une équipe qui compte dans le championnat de France, sans avoir de prétentions particulières. Il faut également bien faire les choses à tous les niveaux en se structurant que ce soit au niveau sportif mais également avec la création d’un véritable staff autour de l’équipe (équipe administrative, logistique, commerciale, médicale…). Cette professionnalisation s’est traduite l’été dernier par le recrutement de joueurs ayant une mentalité un peu différente des européens comme en témoigne la venue de trois brésiliens et d’un argentin cette saison qui apportent une réelle plus-value à l’équipe. 100 % des joueurs sont professionnels. En dehors du terrain, le club cherche avant tout à faire adhérer le plus de partenaires à la vision du club, et aux valeurs véhiculées.
De la Samba à la Battle de Cheerleaders !
Mais, ce n’est pas tous les jours simple d’exister dans une ville ultra-sportive comme l’explique Béatrice Micheau, responsable communication et marketing au club : « Rennes est une ville très dynamique sur le plan sportif. Plusieurs sports à haut niveau sont représentés, comme le football, le handball notamment. On retrouve également du rugby, du basket à bon niveau ce qui accroît la concurrence notamment dans la recherche de nouveaux sponsors ou le fait d’attirer toujours plus de spectateurs. A titre d’exemple, le Tours Volley Ball, qui est une place forte du volley en France, n’a pas ce souci là car c’est le club phare de la ville. » En effet, le club de Tours est engagé en Coupe d’Europe et possède déjà plusieurs titres de champion de France. C’est le seul club français à avoir participé à deux finales (dont une gagnée). Le volley attire la lumière sur la ville de Tours, ce qui en fait le sport porte-drapeau. A Rennes, le foot prend une place énorme et encore plus depuis la victoire en Coupe de France en 2019 et son parcours en Coupe d’Europe qui a fait renaître un engouement important auprès des supporters. Le service commercial marketing du Rennes Volley 35, doit donc imaginer des plans d’actions pour attirer des partenaires. « Avec notre équipe, nous mettons en place des prestations VIP et ultra VIP de qualité avec des prestations événementielles qui font que, au-delà de l’aspect sportif, le spectateur a envie de venir au volley, car il a la certitude de passer une bonne soirée. C’est clairement un de nos objectifs : mettre en place une belle offre événementielle et d’accueil pour se rendre le plus attractif possible. A titre d’exemple, nous avons organisé en début de saison une soirée brésilienne lors d’un match, pour célébrer l’arrivée de nos joueurs brésiliens. Au programme : danseuses de samba, dégustation des fameux cocktails brésiliens… Nous avons également organisé un battle de Cheerleaders à la mi-temps d’un match. Tout ceci contribue à donner envie de revenir aux spectateurs car ils savent pertinemment qu’ils vont passer une belle soirée en venant nous encourager à la salle Colette Besson. On essaie de faire des choses qui n’existaient pas trop dans le volley auparavant » souligne Béatrice Micheau.
Une équipe qui monte au filet !
« Au niveau économique, le club a un budget de 1,7 millions d’euros ce qui le situe dans la moyenne des clubs évoluant en Ligue A. Ce financement provient principalement des subventions et du financement privé (sponsoring). Parmi nos gros sponsors, nous avons le Groupe Giboire (partenaire présent et actif au niveau du club), Net plus, Erima… Nous avons également d’autres partenaires locaux comme le restaurant de la Fontaine aux perles, Audi, NRJ… En ce qui concerne la partie Merchandising, notre chiffre d’affaires progresse. C’est quelque chose qui était très peu développé auparavant et c’est de mieux en mieux (ouverture d’une boutique jour de match). Nous n’avons pas encore de vente en ligne. Nous cherchons également à développer la partie billetterie. Aujourd’hui, nous avons 1 700 personnes d’affluence en moyenne sur les 2 200 places que contient la salle ». Beaucoup de projets se font avec une équipe très resserrée. En effet, en dehors de l’effectif sportif et du staff technique et médical, 3 personnes travaillent à temps plein au club. Béatrice Micheau s’occupe du pôle marketing-relations partenaire-communication presse, Romain Gomont en ce qui concerne la partie logistique et administratif et une autre personne sur la partie communication digitale. Une jeune équipe dans laquelle doit régner une certaine cohésion et alchimie, qu’ils essaient de transmettre à l’ensemble du club. « C’est une grande famille. On ne peut pas être à ce niveau-là si un maillon ne fonctionne pas. Des bénévoles qui s’engagent et qui travaillent pour le bien du club aux joueurs qui sont ouverts et qui ont un véritable contact avec le public, qui communient avec lui, nous évoluons tous dans le même sens, en prônant de vraies valeurs humaines ».
L’équipe doit également s’organiser pour faire face aux contraintes importantes de la dimension européenne prise par le club. « Participer à la Coupe d’Europe c’est génial mais ça a un coût. La CEV (Confédération Européenne de Volley-ball) n’apporte aucun soutien financier. Tout est à la charge du club, que ce soit au niveau des déplacements, ou bien de la mise aux normes de la salle. Par exemple, lorsqu’on arrive dans les phases finales, nous devons mettre un sol bicolore sous peine d’avoir une amende. Or, nous ne sommes pas propriétaires de la salle Colette-Besson et nous la partageons avec d’autres sports comme le basket notamment. Nous avons des contraintes plus importantes que d’autres clubs ».
L’imagination est à l’ordre du jour
Cette problématique pousse le club à imaginer des solutions qui pourraient contribuer à la promotion du sport dans la cité. « Nous avons regardé la possibilité de délocaliser certains gros matchs au Liberté (située en plein cœur de Rennes), qui est une salle culturelle à la base, mais qui a déjà accueilli des événements sportifs comme des matchs du Cesson Handball, ou bien dernièrement l’Open de Tennis de Rennes. Cependant, ce n’est pas faisable actuellement car la salle n’est pas équipée de fourreaux permettant d’installer les filets de Volley. Une étude de faisabilité est en cours ». En configuration sportive, la salle peut accueillir jusqu’à 4 000 personnes. Outre l’aspect économique avec la vente de billets supplémentaires, l’aspect promotionnel de ce sport serait énorme à l’échelle rennaise.
Un autre souhait du club est de développer des projets avec le département pour aller promouvoir le volley dans des quartiers populaires. Depuis la fin de saison dernière, la nouvelle équipe dont fait partie Béatrice cherche à mettre des choses en place dans ce sens-là. « Nous souhaitons organiser des opérations en quartiers. Nous avons déjà rencontré le Conseil Département d’Ille-et-Vilaine pour organiser des événements, notamment avec les collégiens, en faisant venir des joueurs de notre équipe professionnelle. C’est en train de se mettre en place. Par ailleurs, nous invitons régulièrement les clubs et les enfants du département sur les matchs ».
Pour contribuer à ce développement, un accord avec la Ligue Nationale de Volley (LNV) et la chaîne de télévision Sport en France a été signée en début d’année. Entre 20-25 matchs de la fin de championnat devaient être diffusés sur cette chaine. Le premier concernant le Rennes Volley 35 était le match contre Paris en février. A l’échelle locale, TV Rennes 35 s’était engagé à diffuser la demi-finale de Coupe d’Europe s’il y avait qualification. Il n’y a pas de droits TV actuellement qui génèrent des revenus. Espérons que ce soit les prémices pour ce sport qui a sa place dans le paysage sportif rennais.
Propos recueillis par Tony Rolland, chargé de développement et communication AMOS Rennes
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
