Le cheval est le meilleur ami d’Eloise

Aujourd’hui focus sur une jeune femme aux multiples facettes : Eloïse DUVAL ! En effet, cette férue d’équitation a développé des compétences à la fois dans la communication (Eloïse a rejoint le réseau « Bouge ta boîte », un réseau business féminin national) et dans le développement commercial en gérant les partenariats de différents athlètes, dont ceux d’Anne-Gaëlle BERTHO et de Vladimir VINCHON. Anne-Gaëlle BERTHO est une artiste spécialisée dans le spectacle équestre. Elle a une centaine de spectacles à son actif à travers l'Europe. Vladimir VINCHON quant à lui est ancien jockey qui a dû mettre fin à sa carrière dans les années 90 à la suite d’un accident de la circulation. Il est devenu cavalier de l’équipe de France de dressage handisport, qualifiée aux Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Tokyo cette année. En parallèle, Eloïse partage son expérience auprès des étudiants d’AMOS Rennes en tant qu’intervenante dans les cours de techniques de vente. Portrait.
Bonjour Eloïse, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?
« Je m’appelé Eloïse DUVAL. Je suis diplômée d’un Bachelor en école de commerce réalisé à Nantes. En faisant cette formation, mon objectif était d’associer mon travail à ma passion à savoir l’équitation. Par conséquent, j’ai réalisé mes expériences professionnelles dans le milieu équestre. Tout d’abord, j’ai fait un stage au Haras du Pin en Normandie. L'Association Haras du Pin Tourisme s'occupe du développement du Tourisme notamment par l'organisation de visites guidées, de présentations équestres, durant l'année. Mes missions étaient très variées : organisation des spectacles équestres, réalisation de visites guidées, prospection commerciale, création d’affiches… Le Haras du Pin a accueilli en août 2014 certaines épreuves du concours complet des Jeux Équestres Mondiaux. J’ai donc pu travailler sur cet événement. Ce stage m’a conforté dans le fait d’évoluer soit dans l’événementiel soit dans la communication équestre.
J’ai ensuite réalisé mon stage de fin d’études au RESPE, qui est le premier Réseau d’Epidémio-Surveillance en Pathologie Equine européen fondé sur un réseau de Vétérinaires Sentinelles (VS). Concrètement, c’est un réseau sanitaire qui a pour but de sensibiliser les cavaliers et les propriétaires de chevaux au sanitaire équestre. Ensuite j’ai été embauchée pour terminer un projet. En effet, à la suite d’une enquête de notoriété destinée aux acteurs de la filière équine (particuliers et professionnels), nous nous sommes aperçus qu’il y avait des manques. Nous avons donc décidé de créer un « pack centre équestre » composé d'une affiche, d'un flyer, d'un guide pratique et d'un jeu de société "Qui RESPE'ra le dernier ?" ayant pour but de sensibiliser les cavaliers au sanitaire et aux maladies les plus fréquentes. Ces mesures sanitaires se traduisent avec des gestes barrières semblables à la situation actuelle, mais avec les chevaux. Par exemple, si un cheval est malade on ne va pas le caresser. J’ai quitté le RESPE en février 2017.
En parallèle de mon stage de fin d’études, j’ai rencontré Anne-Gaëlle Bertho, une artiste équestre avec qui je travaille désormais. Elle cherchait quelqu’un pour s’occuper de ses chevaux et pour l’accompagner en spectacle, ce qui correspondait à mes attentes du moment car j’avais envie d’être davantage sur le terrain. Nous nous sommes super bien entendues, c’était une expérience très chouette qui m’a permis de découvrir le milieu du spectacle équestre. Ça m’a également donné envie de reprendre les études et j’ai fait une formation pour pouvoir un jour potentiellement m’installer (Brevet professionnel responsable entreprise hippique réalisé au CFPPA Laval en 2017-2018). En effet, une personne qui souhaite s’installer en milieu agricole doit avoir une capacité agricole, c’est-à-dire être reconnue agriculteur pour bénéficier des terres. Ce nouveau diplôme est en lien avec mon projet futur de monter une structure dédiée à l’événementiel équestre.
En 2018, j’ai repris mon travail en communication dans une structure qui fabrique des simulateurs équestres avec pour objectif d’améliorer la position du cavalier et aussi de participer à la rééducation de personnes à mobilité réduite. C’est dans ce cadre-là que j’ai rencontré Vladimir Vinchon avec qui je travaille aujourd’hui. Mon rôle a consisté à mettre en place la stratégie à la fois commerciale et de communication. J’ai donc invité Vladimir à venir essayer le simulateur. Vladimir est athlète handisport, grand cavalier Français d'équitation en paradressage et membre de l'équipe de France depuis plusieurs années. J’échangeais quotidiennement avec des cavaliers, des personnes qui étaient sur le terrain pour observer leur pratique de l’équitation afin intégrer le simulateur dans leur vie quotidienne.
J’ai terminé ma mission en 2019 pour me lancer à mon compte avec une partie commerciale et une autre où je travaille en freelance communication/événementiel. En effet, j’ai d’abord passé une grande partie de mon temps à gérer les intérêts d’Anne-Gaëlle Bertho. Puis peu à peu, j’ai développé mon réseau en création de sites internet, community management en restant bien évidement dans le sport mais en me diversifiant (pas que dans le monde équestre). A l’occasion d’un salon à Angers, j’ai revu Vladimir qui ne savait pas que je m’étais lancée à mon compte. A mon grand bonheur, il m’a proposé de gérer également ses partenariats comme je le faisais pour Anne-Gaëlle.
D’où te viens cette passion pour le monde équestre ?
Quand j’étais enfant, j’habitais à la campagne avec mes parents. Ils ont acheté un champ et un poney juste pour le loisir et je me suis pris de passion. Ce qui me plaît est la dimension sportive et surtout la relation que j’ai avec mon cheval. Clairement, si tu embêtes ton cheval, il ne va pas te mentir. A l’inverse de l’humain, il ne va pas rester à côté de toi en souriant, il va partir. Cette relation de confiance me plaît vraiment car on est constamment obligé de travailler sur soi-même et sur la relation avec son cheval.
Peux-tu nous parler des leviers de partenariats possibles ?
Il y a en a plusieurs. Par exemple, avec Vladimir nous collaborons avec une entreprise appelée Handiamo, qui est la seule entreprise au monde à représenter uniquement des sportifs handisports. Handiamo bénéficie d’un agrément social et en travaillant avec eux, cela nous permet de mettre en place des partenariats. En effet, toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent avoir un taux de travailleurs handicapés supérieur ou égal à 6 %. Si elles n’ont pas ce taux-là, elles doivent payer une taxe, la taxe AGEFIPH à l’Etat. Par conséquent, en faisant un partenariat avec Vladimir, ces entreprises peuvent choisir de reverser 10 % de cette taxe à Vladimir ce qui est un super levier pour nous. Cela permet de donner aux entreprises une valeur humaine et de sensibiliser leurs salariés au handicap. Au final, cela ne leur coûte pas trop cher. Bien sûr, il y a aussi les contrats d’image, de partenariats avec un organisme qui permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôts mais pour les grosses entreprises c’est vraiment un partenariat qu’on met en avant avec la défiscalisation. Je tiens préciser que c’est une volonté de ma part d’être chargée des partenariats d’uniquement 2 personnes, car humainement nous partageons les mêmes valeurs et leurs projets sont géniaux. Je ne m’interdis pas d’en accompagner d’autres du moins sur la partie recherche de partenaires à moins d’avoir un déclic avec quelqu’un.
Je m’occupe également de leurs relations presse. Lorsqu’Anne-Gaëlle est passée sur TF1, Nous avons rédigé des communiqués de presse pour qu’elle ait des interviews dans différents journaux et à la radio. Quand elle va faire un spectacle dans un pays étranger, je me mets en relation en amont avec les journalistes qui vont l’interviewer en leur envoyant des informations et des photos.
Quels sont les avantages et les inconvénients dans ton job de chargée de partenariats ?
Le principal avantage réside dans le fait que je choisisse avec qui je souhaite travailler. Ceal me permet également d’avoir de supers expériences et d’aller sur des événements sportifs incroyables. Cette année je devais participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo pour accompagner Vladimir. Il est membre de l’équipe depuis de nombreuses années, il a déjà fait les JOP de Londres. Aux Jeux de Rio en 2014, son cheval s’est blessé 2 semaines avant le début de la compétition et n’a pas pu y aller. Cette année, il y avait de fortes chances qu’il soit de nouveau sélectionné. On croise les doigts pour les JOP 2021 ! Fin 2019, j’ai participé au Jumping de Mechelen en Belgique qui regroupe 3 étapes de la coupe du monde (saut d’obstacle, dressage et attelage). En gros, c’est comme aller à un match de Champions League ! Autre point positif, quand je trouve de nouveaux partenariats, c’est super gratifiant car cela signifie que j’ai réussi à convaincre des nouvelles personnes de rejoindre pour l’aventure avec Anne-Gaëlle ou Vladimir !
Le principal point négatif, c’est que dans ce métier généralement on reçoit plus de non que de oui. Il ne faut pas se démoraliser notamment dans la période actuelle car les entreprises ont autre chose à faire que leurs partenariats et plus particulièrement en ce moment.
Je rebondis sur les JOP de Tokyo. En quoi ce report a un impact sur ton activité ?
En effet, les JOP sont en suspens et nous ne sommes toujours pas à l’abri d’une annulation. Par conséquent, le contexte actuel est plus compliqué pour trouver des entreprises pour des échéances qui n’auront peut-être pas lieu. En équitation, les championnats d’Europe devaient se dérouler en 2021 et ils n’auront malheureusement pas lieu car ils tombent sur les mêmes dates que celles des JOP 2021. Cependant, nous cherchons généralement à avoir un engagement longue durée avec nos partenaires donc avoir des contrats jusqu'à Paris 2024 pour pouvoir préparer cet événement sereinement. Pour Vladimir, si les JOP 2021 sont maintenus c’est top car il travaille avec un cheval depuis un moment donc il va pouvoir encore affiner sa préparation et continuer à évoluer.
Quelles sont tes perspectives d’avenir ?
Tout d’abord, c’est de bien asseoir nos collaborations avec Anne-Gaëlle et Vladimir. L’objectif ultime serait que Vladimir gagne la médaille d’or en paradressage aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 et qu’Anne-Gaëlle fasse la cérémonie d’ouverture avec son spectacle équestre. C’est ambitieux mais ça serait tellement beau.
Quelques conseils pour quelqu’un qui aimerait se lancer ?
Ne surtout pas se démotiver. Même si j’ai un parcours en dents de scie, j’ai toujours eu le fil conducteur avec l’équitation. Mon projet n’était pas forcément hyper structuré et pourtant cela ne m’a pas empêché aujourd’hui d’être chargée de partenariats de 2 supers personnes. Il faut suivre son instinct et ne pas se décourager.
Bonjour Eloïse, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?
« Je m’appelé Eloïse DUVAL. Je suis diplômée d’un Bachelor en école de commerce réalisé à Nantes. En faisant cette formation, mon objectif était d’associer mon travail à ma passion à savoir l’équitation. Par conséquent, j’ai réalisé mes expériences professionnelles dans le milieu équestre. Tout d’abord, j’ai fait un stage au Haras du Pin en Normandie. L'Association Haras du Pin Tourisme s'occupe du développement du Tourisme notamment par l'organisation de visites guidées, de présentations équestres, durant l'année. Mes missions étaient très variées : organisation des spectacles équestres, réalisation de visites guidées, prospection commerciale, création d’affiches… Le Haras du Pin a accueilli en août 2014 certaines épreuves du concours complet des Jeux Équestres Mondiaux. J’ai donc pu travailler sur cet événement. Ce stage m’a conforté dans le fait d’évoluer soit dans l’événementiel soit dans la communication équestre.
J’ai ensuite réalisé mon stage de fin d’études au RESPE, qui est le premier Réseau d’Epidémio-Surveillance en Pathologie Equine européen fondé sur un réseau de Vétérinaires Sentinelles (VS). Concrètement, c’est un réseau sanitaire qui a pour but de sensibiliser les cavaliers et les propriétaires de chevaux au sanitaire équestre. Ensuite j’ai été embauchée pour terminer un projet. En effet, à la suite d’une enquête de notoriété destinée aux acteurs de la filière équine (particuliers et professionnels), nous nous sommes aperçus qu’il y avait des manques. Nous avons donc décidé de créer un « pack centre équestre » composé d'une affiche, d'un flyer, d'un guide pratique et d'un jeu de société "Qui RESPE'ra le dernier ?" ayant pour but de sensibiliser les cavaliers au sanitaire et aux maladies les plus fréquentes. Ces mesures sanitaires se traduisent avec des gestes barrières semblables à la situation actuelle, mais avec les chevaux. Par exemple, si un cheval est malade on ne va pas le caresser. J’ai quitté le RESPE en février 2017.
En parallèle de mon stage de fin d’études, j’ai rencontré Anne-Gaëlle Bertho, une artiste équestre avec qui je travaille désormais. Elle cherchait quelqu’un pour s’occuper de ses chevaux et pour l’accompagner en spectacle, ce qui correspondait à mes attentes du moment car j’avais envie d’être davantage sur le terrain. Nous nous sommes super bien entendues, c’était une expérience très chouette qui m’a permis de découvrir le milieu du spectacle équestre. Ça m’a également donné envie de reprendre les études et j’ai fait une formation pour pouvoir un jour potentiellement m’installer (Brevet professionnel responsable entreprise hippique réalisé au CFPPA Laval en 2017-2018). En effet, une personne qui souhaite s’installer en milieu agricole doit avoir une capacité agricole, c’est-à-dire être reconnue agriculteur pour bénéficier des terres. Ce nouveau diplôme est en lien avec mon projet futur de monter une structure dédiée à l’événementiel équestre.
En 2018, j’ai repris mon travail en communication dans une structure qui fabrique des simulateurs équestres avec pour objectif d’améliorer la position du cavalier et aussi de participer à la rééducation de personnes à mobilité réduite. C’est dans ce cadre-là que j’ai rencontré Vladimir Vinchon avec qui je travaille aujourd’hui. Mon rôle a consisté à mettre en place la stratégie à la fois commerciale et de communication. J’ai donc invité Vladimir à venir essayer le simulateur. Vladimir est athlète handisport, grand cavalier Français d'équitation en paradressage et membre de l'équipe de France depuis plusieurs années. J’échangeais quotidiennement avec des cavaliers, des personnes qui étaient sur le terrain pour observer leur pratique de l’équitation afin intégrer le simulateur dans leur vie quotidienne.
J’ai terminé ma mission en 2019 pour me lancer à mon compte avec une partie commerciale et une autre où je travaille en freelance communication/événementiel. En effet, j’ai d’abord passé une grande partie de mon temps à gérer les intérêts d’Anne-Gaëlle Bertho. Puis peu à peu, j’ai développé mon réseau en création de sites internet, community management en restant bien évidement dans le sport mais en me diversifiant (pas que dans le monde équestre). A l’occasion d’un salon à Angers, j’ai revu Vladimir qui ne savait pas que je m’étais lancée à mon compte. A mon grand bonheur, il m’a proposé de gérer également ses partenariats comme je le faisais pour Anne-Gaëlle.
D’où te viens cette passion pour le monde équestre ?
Quand j’étais enfant, j’habitais à la campagne avec mes parents. Ils ont acheté un champ et un poney juste pour le loisir et je me suis pris de passion. Ce qui me plaît est la dimension sportive et surtout la relation que j’ai avec mon cheval. Clairement, si tu embêtes ton cheval, il ne va pas te mentir. A l’inverse de l’humain, il ne va pas rester à côté de toi en souriant, il va partir. Cette relation de confiance me plaît vraiment car on est constamment obligé de travailler sur soi-même et sur la relation avec son cheval.
Peux-tu nous parler des leviers de partenariats possibles ?
Il y a en a plusieurs. Par exemple, avec Vladimir nous collaborons avec une entreprise appelée Handiamo, qui est la seule entreprise au monde à représenter uniquement des sportifs handisports. Handiamo bénéficie d’un agrément social et en travaillant avec eux, cela nous permet de mettre en place des partenariats. En effet, toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent avoir un taux de travailleurs handicapés supérieur ou égal à 6 %. Si elles n’ont pas ce taux-là, elles doivent payer une taxe, la taxe AGEFIPH à l’Etat. Par conséquent, en faisant un partenariat avec Vladimir, ces entreprises peuvent choisir de reverser 10 % de cette taxe à Vladimir ce qui est un super levier pour nous. Cela permet de donner aux entreprises une valeur humaine et de sensibiliser leurs salariés au handicap. Au final, cela ne leur coûte pas trop cher. Bien sûr, il y a aussi les contrats d’image, de partenariats avec un organisme qui permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôts mais pour les grosses entreprises c’est vraiment un partenariat qu’on met en avant avec la défiscalisation. Je tiens préciser que c’est une volonté de ma part d’être chargée des partenariats d’uniquement 2 personnes, car humainement nous partageons les mêmes valeurs et leurs projets sont géniaux. Je ne m’interdis pas d’en accompagner d’autres du moins sur la partie recherche de partenaires à moins d’avoir un déclic avec quelqu’un.
Je m’occupe également de leurs relations presse. Lorsqu’Anne-Gaëlle est passée sur TF1, Nous avons rédigé des communiqués de presse pour qu’elle ait des interviews dans différents journaux et à la radio. Quand elle va faire un spectacle dans un pays étranger, je me mets en relation en amont avec les journalistes qui vont l’interviewer en leur envoyant des informations et des photos.
Quels sont les avantages et les inconvénients dans ton job de chargée de partenariats ?
Le principal avantage réside dans le fait que je choisisse avec qui je souhaite travailler. Ceal me permet également d’avoir de supers expériences et d’aller sur des événements sportifs incroyables. Cette année je devais participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo pour accompagner Vladimir. Il est membre de l’équipe depuis de nombreuses années, il a déjà fait les JOP de Londres. Aux Jeux de Rio en 2014, son cheval s’est blessé 2 semaines avant le début de la compétition et n’a pas pu y aller. Cette année, il y avait de fortes chances qu’il soit de nouveau sélectionné. On croise les doigts pour les JOP 2021 ! Fin 2019, j’ai participé au Jumping de Mechelen en Belgique qui regroupe 3 étapes de la coupe du monde (saut d’obstacle, dressage et attelage). En gros, c’est comme aller à un match de Champions League ! Autre point positif, quand je trouve de nouveaux partenariats, c’est super gratifiant car cela signifie que j’ai réussi à convaincre des nouvelles personnes de rejoindre pour l’aventure avec Anne-Gaëlle ou Vladimir !
Le principal point négatif, c’est que dans ce métier généralement on reçoit plus de non que de oui. Il ne faut pas se démoraliser notamment dans la période actuelle car les entreprises ont autre chose à faire que leurs partenariats et plus particulièrement en ce moment.
Je rebondis sur les JOP de Tokyo. En quoi ce report a un impact sur ton activité ?
En effet, les JOP sont en suspens et nous ne sommes toujours pas à l’abri d’une annulation. Par conséquent, le contexte actuel est plus compliqué pour trouver des entreprises pour des échéances qui n’auront peut-être pas lieu. En équitation, les championnats d’Europe devaient se dérouler en 2021 et ils n’auront malheureusement pas lieu car ils tombent sur les mêmes dates que celles des JOP 2021. Cependant, nous cherchons généralement à avoir un engagement longue durée avec nos partenaires donc avoir des contrats jusqu'à Paris 2024 pour pouvoir préparer cet événement sereinement. Pour Vladimir, si les JOP 2021 sont maintenus c’est top car il travaille avec un cheval depuis un moment donc il va pouvoir encore affiner sa préparation et continuer à évoluer.
Quelles sont tes perspectives d’avenir ?
Tout d’abord, c’est de bien asseoir nos collaborations avec Anne-Gaëlle et Vladimir. L’objectif ultime serait que Vladimir gagne la médaille d’or en paradressage aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 et qu’Anne-Gaëlle fasse la cérémonie d’ouverture avec son spectacle équestre. C’est ambitieux mais ça serait tellement beau.
Quelques conseils pour quelqu’un qui aimerait se lancer ?
Ne surtout pas se démotiver. Même si j’ai un parcours en dents de scie, j’ai toujours eu le fil conducteur avec l’équitation. Mon projet n’était pas forcément hyper structuré et pourtant cela ne m’a pas empêché aujourd’hui d’être chargée de partenariats de 2 supers personnes. Il faut suivre son instinct et ne pas se décourager.

Propos recueillis par Tony Rolland, chargé de communication et développement AMOS Rennes
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
02 Feb 2023
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20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
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