D’ANCIENS ÉTUDIANTS D’AMOS ONT CRÉÉ LEUR START-UP, SPOREO

Deux Alumni d’AMOS Lyon, Mathieu Baillet et Thibaut Houot, diplômés en 2016-2017, ont lancé en janvier 2019 la société SPOREO. La start-up accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année. Son cofondateur, Mathieu Baillet, a répondu à nos questions.
Je m’appelle Mathieu, j’ai 28 ans et je suis le cofondateur de la société SPOREO. Je suis passionné par l’univers sportif qui a rythmé toute ma vie. Sport/Étude au lycée puis cursus universitaire adapté à ma pratique intensive du judo. Je décroche une Licence de Droit avant d’effectuer mon Master en management du Sport au sein de l’école AMOS. Avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, je m’occupais du développement commercial au sein du Villeurbanne Handball Association (VHA) qui évoluait en 3e division française. En parallèle, je suis également professeur de judo dans la région lyonnaise (La Mulatière et Albigny-sur-Saône).
SPOREO est une entreprise spécialisée dans le Brand Development. Nous intervenons sur plusieurs domaines : le conseil, le merchandising, le licensing et l’amplification. Nous travaillons pour les détenteurs de droits dans l’objectif de développer leur image par l’intermédiaire des produits dérivés. Nous proposons un accompagnement complet afin de créer une gamme merchandising aux couleurs de la marque.
Pour vous donner un exemple, nous travaillons avec Amaury Sport Organisation (A.S.O.) sur plusieurs courses cyclistes qu’ils organisent. Nous avons imaginé, créé, fabriqué puis distribué une collection Textile et Accessoire pour Paris-Roubaix. Le produit dérivé est « l’ultime souvenir matériel » qui reste au fan après l’événement. C’est un signe d’appartenance et de fierté.
Nous travaillons avec Thibault Houot sur le Tour de France depuis 2015 et le Grand Départ d’Utrecht aux Pays-Bas. Nous avions tous les deux nos occupations professionnelles mais, chaque été, c’était le même refrain avec une aventure de 3 semaines sur les routes. Jusqu’en 2018, nous étions embauchés par Laurent Guilhot qui s’occupait des boutiques de produits dérivés sur l’événement.
C’est durant les différentes éditions du Tour que l’idée est venue de créer une société afin de dupliquer ce modèle de boutiques sur d’autres événements. SPOREO a vu le jour en février 2019 après la signature d’un contrat de licence avec Amaury Sport Organisation. Quelques semaines plus tard, nous étions déjà sur les routes de Paris-Nice avec notre première collection.
Évidemment ! SPOREO, c'est une aventure humaine entre deux étudiants d'une même promotion et notre tuteur de stage sur le Tour, Laurent Guilhot. On était les premiers AMOSciens sur le campus de Lyon. Une classe de 15 personnes en Master qui a partagé beaucoup de choses : des projets tutorés, des séjours à l’étranger (Valence et Chicago), des événements sportifs...
C’est dans ce cadre que j’ai rencontré Thibault et qu’une véritable amitié est née. La suite ? Vous la connaissez. Un premier Tour de France ensemble en tant que stagiaire et 4 ans plus tard la création de SPOREO.
Sur le marché, on se positionne vraiment comme un partenaire des détenteurs de droits. On apporte une solution clés en main avec un objectif commun : développer la notoriété de la marque. C’est un métier qui peut se faire uniquement avec une étroite collaboration entre les différentes parties prenantes. Nous sommes également très engagés sur les sujets environnementaux, sociaux et même éthiques. L'image et les codes du merchandising doivent bouger.
On est capable maintenant de réaliser une grande partie de notre gamme en France et/ou en Europe avec des matières écoresponsables. De plus, avec Laurent et Thibault, nous aimons mettre en avant des acteurs locaux et promouvoir les territoires sur lesquels on se déplace. Travailler avec des produits plus responsables et durables, c'est bien et travailler avec des produits en lien avec le territoire, c'est encore mieux.
Ne pas attendre ! Prendre le risque et se lancer dans l’aventure. La première personne à convaincre, c’est vous. Une fois cette étape franchie, vous verrez que c’est bien plus simple de convaincre les autres. Et c’est très important car il va falloir s’entourer des bonnes personnes par la suite. L’aventure ne sera que plus belle si elle est partagée.
Crédits photo : Sport Stratégies.
Qui êtes-vous Mathieu Baillet ?
Je m’appelle Mathieu, j’ai 28 ans et je suis le cofondateur de la société SPOREO. Je suis passionné par l’univers sportif qui a rythmé toute ma vie. Sport/Étude au lycée puis cursus universitaire adapté à ma pratique intensive du judo. Je décroche une Licence de Droit avant d’effectuer mon Master en management du Sport au sein de l’école AMOS. Avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, je m’occupais du développement commercial au sein du Villeurbanne Handball Association (VHA) qui évoluait en 3e division française. En parallèle, je suis également professeur de judo dans la région lyonnaise (La Mulatière et Albigny-sur-Saône).
SPOREO, c’est quoi ?
SPOREO est une entreprise spécialisée dans le Brand Development. Nous intervenons sur plusieurs domaines : le conseil, le merchandising, le licensing et l’amplification. Nous travaillons pour les détenteurs de droits dans l’objectif de développer leur image par l’intermédiaire des produits dérivés. Nous proposons un accompagnement complet afin de créer une gamme merchandising aux couleurs de la marque.
Pour vous donner un exemple, nous travaillons avec Amaury Sport Organisation (A.S.O.) sur plusieurs courses cyclistes qu’ils organisent. Nous avons imaginé, créé, fabriqué puis distribué une collection Textile et Accessoire pour Paris-Roubaix. Le produit dérivé est « l’ultime souvenir matériel » qui reste au fan après l’événement. C’est un signe d’appartenance et de fierté.
Comment vous est venue l’idée de sa création ?
Nous travaillons avec Thibault Houot sur le Tour de France depuis 2015 et le Grand Départ d’Utrecht aux Pays-Bas. Nous avions tous les deux nos occupations professionnelles mais, chaque été, c’était le même refrain avec une aventure de 3 semaines sur les routes. Jusqu’en 2018, nous étions embauchés par Laurent Guilhot qui s’occupait des boutiques de produits dérivés sur l’événement.
C’est durant les différentes éditions du Tour que l’idée est venue de créer une société afin de dupliquer ce modèle de boutiques sur d’autres événements. SPOREO a vu le jour en février 2019 après la signature d’un contrat de licence avec Amaury Sport Organisation. Quelques semaines plus tard, nous étions déjà sur les routes de Paris-Nice avec notre première collection.
Outre les études que vous avez suivies chez AMOS, l’entreprise est née d’une rencontre entre étudiants. C’est aussi ça la force d’un cursus ?
Évidemment ! SPOREO, c'est une aventure humaine entre deux étudiants d'une même promotion et notre tuteur de stage sur le Tour, Laurent Guilhot. On était les premiers AMOSciens sur le campus de Lyon. Une classe de 15 personnes en Master qui a partagé beaucoup de choses : des projets tutorés, des séjours à l’étranger (Valence et Chicago), des événements sportifs...
C’est dans ce cadre que j’ai rencontré Thibault et qu’une véritable amitié est née. La suite ? Vous la connaissez. Un premier Tour de France ensemble en tant que stagiaire et 4 ans plus tard la création de SPOREO.
Comment vous positionnez-vous sur le marché ?
Sur le marché, on se positionne vraiment comme un partenaire des détenteurs de droits. On apporte une solution clés en main avec un objectif commun : développer la notoriété de la marque. C’est un métier qui peut se faire uniquement avec une étroite collaboration entre les différentes parties prenantes. Nous sommes également très engagés sur les sujets environnementaux, sociaux et même éthiques. L'image et les codes du merchandising doivent bouger.
On est capable maintenant de réaliser une grande partie de notre gamme en France et/ou en Europe avec des matières écoresponsables. De plus, avec Laurent et Thibault, nous aimons mettre en avant des acteurs locaux et promouvoir les territoires sur lesquels on se déplace. Travailler avec des produits plus responsables et durables, c'est bien et travailler avec des produits en lien avec le territoire, c'est encore mieux.
Si vous aviez un conseil à donner à des étudiants qui désirent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Ne pas attendre ! Prendre le risque et se lancer dans l’aventure. La première personne à convaincre, c’est vous. Une fois cette étape franchie, vous verrez que c’est bien plus simple de convaincre les autres. Et c’est très important car il va falloir s’entourer des bonnes personnes par la suite. L’aventure ne sera que plus belle si elle est partagée.
Propos recueillis par Alain JOUVE, rédacteur en chef Sport Stratégies. Parution dans Sport Stratégies Hors-Série Formations avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.
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13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !27 Feb 2023
Témoignage Etudiant Théo, Interview joueurs du MHSC Volleyball
A la découverte du métier de volleyeur professionnel
Au mois de décembre, les étudiant.e.s du campus AMOS Montpellier ont eu la chance de recevoir deux joueurs du Montpellier Volleyball, club partenaire de l’école et médaillés des derniers Jeux Olympiques à Tokyo en 2021. L’occasion pour les étudiant.e.s d’en découvrir plus sur le métier de volleyeur professionnel grâce aux témoignages de Ezequiel Palacios et de Nicolas Le Goff. Les deux joueurs ont pu revenir sur leurs carrières respectives, responsabilités au sein du club ou encore sur une journée type d’un volleyeur professionnel.

27 Feb 2023
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Au mois de décembre, les étudiant.e.s du campus AMOS Montpellier ont eu la chance de recevoir deux joueurs du Montpellier Volleyball, club partenaire de l’école et médaillés des derniers Jeux Olympiques à Tokyo en 2021. L’occasion pour les étudiant.e.s d’en découvrir plus sur le métier de volleyeur professionnel grâce aux témoignages de Ezequiel Palacios et de Nicolas Le Goff. Les deux joueurs ont pu revenir sur leurs carrières respectives, responsabilités au sein du club ou encore sur une journée type d’un volleyeur professionnel.

23 Feb 2023
Un AMOScien sur les routes du 4L Trophy
Un expédition de près de 7 000 kilomètres...
Au départ de Biarritz le 16 février 2023, Adrien Remy démarre son périple avec en ligne de mire Marrakech. L’étudiant de 22 ans, AMOS Paris, est chargé d’acheminer jouets, fournitures scolaires et denrées alimentaires jusqu’au cœur du désert marocain. Réservé aux jeunes de moins de 28 ans, des milliers de Renault 4 s’élancent pour cette expédition de près de 7 000 kilomètres qui s’étend sur deux semaines. A deux seulement dans chaque voiture, l’entraide entre les concurrents reste cependant un point important du bon déroulé de chaque épreuve. Il faut savoir faire face aux problèmes mécaniques, ou tout autre encombre rencontrée sur la route. Une préparation minutieuse et une très bonne connaissance de la mécanique sont donc nécessaires pour débuter ce raid solitaire. Mais pas de quoi effrayer les participants, qui sont plus nombreux chaque année.
23 Feb 2023
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Au départ de Biarritz le 16 février 2023, Adrien Remy démarre son périple avec en ligne de mire Marrakech. L’étudiant de 22 ans, AMOS Paris, est chargé d’acheminer jouets, fournitures scolaires et denrées alimentaires jusqu’au cœur du désert marocain. Réservé aux jeunes de moins de 28 ans, des milliers de Renault 4 s’élancent pour cette expédition de près de 7 000 kilomètres qui s’étend sur deux semaines. A deux seulement dans chaque voiture, l’entraide entre les concurrents reste cependant un point important du bon déroulé de chaque épreuve. Il faut savoir faire face aux problèmes mécaniques, ou tout autre encombre rencontrée sur la route. Une préparation minutieuse et une très bonne connaissance de la mécanique sont donc nécessaires pour débuter ce raid solitaire. Mais pas de quoi effrayer les participants, qui sont plus nombreux chaque année.