DE LA BOXE A HAUT NIVEAU A LA CRÉATION D’ENTREPRISE !

Sandra Geiger-Jacob, quintuple Championne du Monde : deux fois en Kick Boxing, en Thai Boxing, en Boxe Française et en Boxe Anglaise professionnelle, puise dans ses combats, les enseignements, pour faire face aux situations complexes et incertaines, mais aussi pour durer dans l’adversité et développer … le plaisir !
Dirigeante, aujourd’hui, d’un cabinet de conseil en intelligence collective, et développement durable, EDEN, Sandra accompagne les équipes dans leurs transformations, pour atteindre leur haut niveau de performance dans la durée. Elle intervient notamment, en séminaires, formations ou bien encore au travers d’ateliers d’apprentissage.
En quoi ton expérience de Sportive de Haut Niveau t’a-t ’elle formée et enrichie ?
« J’ai eu la chance d’être dans une école, Panza Gym, de la perpétuelle remise en question, grâce à mon coach André Panza. Une remise en question, qui se traduisait par une veille constante de ce qui pourrait être améliorée, et une attention à tout ce qui m’entourait, pour y puiser des enseignements, des inspirations, y compris dans d’autres sports. Je me souviens m’être inspirée des déplacements des basketteurs lorsqu’ils pivotaient sur une jambe !
C’est aussi l’apprentissage de l’échec, comme un brouillon de la réussite, le droit à l’erreur. Savoir se relever d’une défaite est une grande victoire. « Beaucoup s’arrêtent là, dégoutés ! ». Aujourd’hui encore, j’accepte les erreurs, et trouve beaucoup de plaisir, à en faire des leviers de progrès. La boxe m’a aussi donné le goût des autres, de comprendre leurs intentions, de savoir lire, et anticiper leurs actions.
La conclusion que j’en tire, c’est qu’en acceptant avec bienveillance cette succession incessante et passionnante de rebondissements, d’échecs, de succès, de sinusoïdes, parfois tremblantes ou lisses il se dessine petit à petit quelque chose qui grandit la capacité à mieux comprendre à savoir déconstruire des schémas du passé pour embrasser de nouvelles logiques, à savoir lâcher prise. Et tout cela mène à plus de sérénité, à un sentiment de s’approcher d’une vérité qui s’affranchit du besoin de reconnaissance, du besoin matériel même, tellement c’est riche ! »
Peut-on traduire une expérience sportive exigeante dans tes nouveaux métiers ?
« A travers cette expérience de la boxe, j’ai appris à avoir une approche globale, pour être performante dans la durée et le respect de mon intégrité. Une approche non compartimentée, qui intègre de façon imbriquée, trois sphères : le physique, l’altérité et le spirituel :
Cette approche globale est, aujourd’hui, complètement présente dans mon activité : j’accompagne les transformations en partant du principe qu’il faut travailler sur trois angles indissociables : l’écoute de soi (un mode de vie sain), l’écoute des autres (un mode de vie harmonieux et relié) et l’écoute de plus grand que soi (un mode de vie respectueux et engagé). Avec mon associée, Hélène Clément, nous avons mis sur pieds un programme innovant de transformation, auprès des salariés et des managers, au travers d’une pédagogie inspirée des neurosciences, avec comme maître mot : la simplicité et l’action. Parce que dans toute entreprise engagée, il y a des salariés engagés ! »
As-tu un exemple en particulier où ton expérience de Sportive de Haut Niveau, t’a aidé dans ton nouveau métier ?
« Un exemple de mise en pratique de mon expérience dans mon nouveau métier : les séminaires participatifs, que ce soit, en entreprise, en collectivité, ou bien encore, en démocratie citoyenne. J’ai parfois été amenée à animer des réunions très tendues, avec des points de vue divergents, où les tensions se font sentir. Réussir à apaiser, à comprendre ces tensions, à fonctionner dans un milieu tendu…, le Sport à Haut Niveau, m’a aidé à éprouver les compétitions, les tensions, la préparation…l’enjeu est fort ! Et face à une situation tendue, avec beaucoup d’enjeux, je ne perds pas mes moyens. Au contraire, il y a un effet stimulant. Je suis sûre que cela vient de la pratique du sport. »
Si tu pouvais rapprocher le management, aux comportements et valeurs dans le sport, qu’est-ce que tu ferais ressortir ?
« L’écoute. Car en boxe, c’est un sport où paradoxalement, on écoute tout le temps l’autre, on lit ses intentions, on est constamment en train d’essayer de détecter les micro-gestes, les micro-signes, pour savoir ce que l’autre va faire. Le seul moyen de performer dans la boxe, et d’évoluer, c’est d’être à l’écoute, et dans le management, finalement, c’est pareil, ce comportement est transposable. »
Quels sont les apports du sport féminin, selon toi, pour la société ?
« La boxe féminine a souvent été vue, comme un sport de démonstration, une « sorte de truc pas sérieux », en ouverture de vrais combats. Puis, on a assisté à des changements. Mon club, Panza Gym, club de boxe historique à Strasbourg, a été précurseur avec une équipe féminine exceptionnelle, en France, et de grandes championnes (encore aujourd’hui : Stéphanie Ducastel ; deux ceintures mondiales : WBF des super-plumes en 2017 et WBF des plumes en 2015).
Je me suis entraînée avec les hommes, sans aucune différence de traitement. Aujourd’hui, les femmes boxeuses sont complètement reconnues. C’est important qu’une petite fille ait la possibilité de se construire, avec une palette de choix large, que ses choix ne soient pas réduits, dès le départ, par des constructions mentales limitantes.
Les images, la façon dont on nomme les choses, ont un impact sur les constructions mentales des enfants, nous devons en tenir compte : montrer des images de femmes qui boxent, de femmes cheffes d’orchestre…contribuera à apporter plus de diversité. Et la diversité, c’est la performance, tout le vivant est construit sur cette notion de diversité, il ne faut donc pas s’en priver ! »
Dirigeante, aujourd’hui, d’un cabinet de conseil en intelligence collective, et développement durable, EDEN, Sandra accompagne les équipes dans leurs transformations, pour atteindre leur haut niveau de performance dans la durée. Elle intervient notamment, en séminaires, formations ou bien encore au travers d’ateliers d’apprentissage.
En quoi ton expérience de Sportive de Haut Niveau t’a-t ’elle formée et enrichie ?
« J’ai eu la chance d’être dans une école, Panza Gym, de la perpétuelle remise en question, grâce à mon coach André Panza. Une remise en question, qui se traduisait par une veille constante de ce qui pourrait être améliorée, et une attention à tout ce qui m’entourait, pour y puiser des enseignements, des inspirations, y compris dans d’autres sports. Je me souviens m’être inspirée des déplacements des basketteurs lorsqu’ils pivotaient sur une jambe !
C’est aussi l’apprentissage de l’échec, comme un brouillon de la réussite, le droit à l’erreur. Savoir se relever d’une défaite est une grande victoire. « Beaucoup s’arrêtent là, dégoutés ! ». Aujourd’hui encore, j’accepte les erreurs, et trouve beaucoup de plaisir, à en faire des leviers de progrès. La boxe m’a aussi donné le goût des autres, de comprendre leurs intentions, de savoir lire, et anticiper leurs actions.
La conclusion que j’en tire, c’est qu’en acceptant avec bienveillance cette succession incessante et passionnante de rebondissements, d’échecs, de succès, de sinusoïdes, parfois tremblantes ou lisses il se dessine petit à petit quelque chose qui grandit la capacité à mieux comprendre à savoir déconstruire des schémas du passé pour embrasser de nouvelles logiques, à savoir lâcher prise. Et tout cela mène à plus de sérénité, à un sentiment de s’approcher d’une vérité qui s’affranchit du besoin de reconnaissance, du besoin matériel même, tellement c’est riche ! »
Peut-on traduire une expérience sportive exigeante dans tes nouveaux métiers ?
« A travers cette expérience de la boxe, j’ai appris à avoir une approche globale, pour être performante dans la durée et le respect de mon intégrité. Une approche non compartimentée, qui intègre de façon imbriquée, trois sphères : le physique, l’altérité et le spirituel :
- Le physique : l’attention que l’on porte à soi, à son corps
- L’altérité : l’attention que l’on porte à l’autre : adversaire ou partenaire ; aux autres : coach, sponsors, fédération…
- Le spirituel : le sens que l’on met à tout cela, la connexion au vivant : quelle est la finalité, quelle contribution j’apporte aux autres, au monde même…
Cette approche globale est, aujourd’hui, complètement présente dans mon activité : j’accompagne les transformations en partant du principe qu’il faut travailler sur trois angles indissociables : l’écoute de soi (un mode de vie sain), l’écoute des autres (un mode de vie harmonieux et relié) et l’écoute de plus grand que soi (un mode de vie respectueux et engagé). Avec mon associée, Hélène Clément, nous avons mis sur pieds un programme innovant de transformation, auprès des salariés et des managers, au travers d’une pédagogie inspirée des neurosciences, avec comme maître mot : la simplicité et l’action. Parce que dans toute entreprise engagée, il y a des salariés engagés ! »
As-tu un exemple en particulier où ton expérience de Sportive de Haut Niveau, t’a aidé dans ton nouveau métier ?
« Un exemple de mise en pratique de mon expérience dans mon nouveau métier : les séminaires participatifs, que ce soit, en entreprise, en collectivité, ou bien encore, en démocratie citoyenne. J’ai parfois été amenée à animer des réunions très tendues, avec des points de vue divergents, où les tensions se font sentir. Réussir à apaiser, à comprendre ces tensions, à fonctionner dans un milieu tendu…, le Sport à Haut Niveau, m’a aidé à éprouver les compétitions, les tensions, la préparation…l’enjeu est fort ! Et face à une situation tendue, avec beaucoup d’enjeux, je ne perds pas mes moyens. Au contraire, il y a un effet stimulant. Je suis sûre que cela vient de la pratique du sport. »
Si tu pouvais rapprocher le management, aux comportements et valeurs dans le sport, qu’est-ce que tu ferais ressortir ?
« L’écoute. Car en boxe, c’est un sport où paradoxalement, on écoute tout le temps l’autre, on lit ses intentions, on est constamment en train d’essayer de détecter les micro-gestes, les micro-signes, pour savoir ce que l’autre va faire. Le seul moyen de performer dans la boxe, et d’évoluer, c’est d’être à l’écoute, et dans le management, finalement, c’est pareil, ce comportement est transposable. »
Quels sont les apports du sport féminin, selon toi, pour la société ?
« La boxe féminine a souvent été vue, comme un sport de démonstration, une « sorte de truc pas sérieux », en ouverture de vrais combats. Puis, on a assisté à des changements. Mon club, Panza Gym, club de boxe historique à Strasbourg, a été précurseur avec une équipe féminine exceptionnelle, en France, et de grandes championnes (encore aujourd’hui : Stéphanie Ducastel ; deux ceintures mondiales : WBF des super-plumes en 2017 et WBF des plumes en 2015).
Je me suis entraînée avec les hommes, sans aucune différence de traitement. Aujourd’hui, les femmes boxeuses sont complètement reconnues. C’est important qu’une petite fille ait la possibilité de se construire, avec une palette de choix large, que ses choix ne soient pas réduits, dès le départ, par des constructions mentales limitantes.
Les images, la façon dont on nomme les choses, ont un impact sur les constructions mentales des enfants, nous devons en tenir compte : montrer des images de femmes qui boxent, de femmes cheffes d’orchestre…contribuera à apporter plus de diversité. Et la diversité, c’est la performance, tout le vivant est construit sur cette notion de diversité, il ne faut donc pas s’en priver ! »
Propos recueillis par Mathilde Foesser et Anne-Sophie Paumier
Plus d'actus :
23 Mar 2023
Soirée Networking entre professionnels et étudiants
Soirée des professionnels : retour sur une superbe soirée de networking !
AMOS Strasbourg a une nouvelle fois organisé une Soirée des Professionnels à destination de tous ses étudiants en Mastère 2. Tenue au Clubhouse de la Brasserie Meteor à Strasbourg, cette soirée de networking avait pour but de permettre à nos étudiants de rencontrer des acteurs du monde sportif.Une vingtaine de professionnels présents pour échanger avec nos étudiants
De nombreux professionnels étaient présents, tous spécialisés dans des domaines différents : management, entreprenariat, marketing, digital, journalisme, communication, ressources humaines ou encore gestion d’infrastructures. Ils se sont ainsi réunis afin de répondre à leurs questions et pour les aiguiller sur leurs projets professionnels.
23 Mar 2023
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AMOS Strasbourg a une nouvelle fois organisé une Soirée des Professionnels à destination de tous ses étudiants en Mastère 2. Tenue au Clubhouse de la Brasserie Meteor à Strasbourg, cette soirée de networking avait pour but de permettre à nos étudiants de rencontrer des acteurs du monde sportif.Une vingtaine de professionnels présents pour échanger avec nos étudiants
De nombreux professionnels étaient présents, tous spécialisés dans des domaines différents : management, entreprenariat, marketing, digital, journalisme, communication, ressources humaines ou encore gestion d’infrastructures. Ils se sont ainsi réunis afin de répondre à leurs questions et pour les aiguiller sur leurs projets professionnels.
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA26 Jan 2023
Tirage au sort en direct LGEF, Portes Ouvertes AMOS Strasbourg
Plus de 80 personnes présentes...
Samedi 21 janvier 2023 a eu lieu la journée Portes Ouvertes du campus AMOS Strasbourg. Notre école de commerce spécialisée en Sport Management a en effet ouvert ses portes à plus de 80 personnes lors d’une journée placée sous le signe de la découverte et de l’échange. Destinée aux futurs étudiants, cette journée avait pour objectif de faire découvrir le campus, les enseignements, les étudiants, ainsi que le réseau de l’école qui forme tous les ans plus de 3 000 étudiants aux professions du management du sport !
Une journée sous le signe de la pédagogie, l'international et la professionnalisation
Différents ateliers étaient proposés : atelier pédagogique (découverte des différents programmes et intervenants), atelier international (découverte des différents cursus internationaux), atelier professionnalisation (découverte des partenaires et des opportunités d’insertion professionnelle), atelier expérience (découverte des expériences de bénévolat et de la vie sur campus).Un tirage au sort en direct...
Et c’est à cette occasion que la Ligue Grand Est de Football, partenaire de notre campus alsacien, a choisi d’effectuer son tirage au sort en direct pour le 3ème tour de la coupe du Grand Est des U15 & U17 !

26 Jan 2023
Tirage au sort en direct LGEF, Portes Ouvertes AMOS Strasbourg
Plus de 80 personnes présentes...
Samedi 21 janvier 2023 a eu lieu la journée Portes Ouvertes du campus AMOS Strasbourg. Notre école de commerce spécialisée en Sport Management a en effet ouvert ses portes à plus de 80 personnes lors d’une journée placée sous le signe de la découverte et de l’échange. Destinée aux futurs étudiants, cette journée avait pour objectif de faire découvrir le campus, les enseignements, les étudiants, ainsi que le réseau de l’école qui forme tous les ans plus de 3 000 étudiants aux professions du management du sport !
Une journée sous le signe de la pédagogie, l'international et la professionnalisation
Différents ateliers étaient proposés : atelier pédagogique (découverte des différents programmes et intervenants), atelier international (découverte des différents cursus internationaux), atelier professionnalisation (découverte des partenaires et des opportunités d’insertion professionnelle), atelier expérience (découverte des expériences de bénévolat et de la vie sur campus).Un tirage au sort en direct...
Et c’est à cette occasion que la Ligue Grand Est de Football, partenaire de notre campus alsacien, a choisi d’effectuer son tirage au sort en direct pour le 3ème tour de la coupe du Grand Est des U15 & U17 !
