Derby : le pari gagnant de l’événementiel sur-mesure

Il y a 20 ans, David Rouvière rejoignait l’agence Derby, après dix années passées au sein de la Fédération Française de Tennis. Aujourd’hui directeur adjoint de l’agence, il a participé à la transformation de celle-ci. A l’origine dédié au marketing sportif, Derby s’est de plus en plus tourné vers l’événementiel, jusqu’à développer ses offres « sur-mesure » et à en faire l’une de ses principales forces. Il revient sur ce parti pris et sur ce que réserve la fin d’année à l’agence Derby.
Du marketing à l’évènementiel
« Derby a été créé en 1985 par Didier Tibaut, qui sortait tout juste de son école de commerce. A cette période, le secteur du marketing sportif en France commençait à se structurer et les premiers services proposés par l'agence couvraient l'ensemble du champ du marketing sportif : le conseil en sponsoring, la régie commerciale, les relations publiques et l'organisation d’événements. Progressivement et naturellement, l'activité de l'agence s'est concentrée sur l'accompagnement des entreprises, des collectivités, des institutions autour de missions de conseil et d'organisation d'évènements d'une part, et sur la vente de prestations d'hospitalités sur les grands événements sportifs d'autre part. L'agence a construit son développement sur ces deux piliers pendant une vingtaine d'années. Depuis 5 ou 6 ans, le virage vers ce que nous appelons l'évènementiel sur-mesure - conventions, séminaires, anniversaires d'entreprises, séjours thématiques, soirées clients, team building, incentives, etc. - s'est affirmé. Cela représente désormais la première partie de notre activité ! »
Une agence à taille humaine
« Depuis l'origine, Derby a conservé son statut d'agence indépendante, toujours dirigée par son fondateur Didier Tibaut. En ce qui me concerne, j'occupe un rôle de « bras droit » du Président, avec des missions larges puisque nous pilotons le fonctionnement en binômes : commercial, communication, relations institutionnelles avec les détenteurs de droits, encadrement des opérations, relations fournisseurs... L'agence est composée de 3 autres collaborateurs permanents : 2 chefs de projets événementiels et une assistante de direction autour de Didier Tibaut et moi-même, auxquels se joignent des intervenants freelance et des prestataires avec qui nous avons l'habitude de travailler sur les événements que nous organisons. »
Le succès du sur-mesure
« Le point de départ reste le client, le prospect et l'évolution de ses besoins en termes de prestations de services pour ses événements. Derby existe depuis 35 ans, avec à sa tête un management stable. Cela nous donne deux atouts précieux : une forte « proximité clients » construite dans la durée et une réelle capacité à s'adapter à l'évolution de la demande événementielle, chez ces clients en question. Il s'avère que le besoin de réunir ses collaborateurs, d'inviter ses clients ou son réseau de distribution ne s'est absolument pas ralenti à l'ère du digital. Au contraire, nous avons même observé l'effet inverse. Puisque les opportunités d’échanges directs s'amenuisent au quotidien sous l'effet des réseaux sociaux, les occasions de passer du temps ensemble sont appréciées et plébiscitées… A condition de savoir être à la hauteur de la promesse en faisant de ces événements des moments réussis ! C'est cet enjeu qui nous passionne depuis plusieurs années maintenant aux côtés de nos clients et qui nous oblige à rester créatifs et précis dans nos recommandations. Le challenge réside ensuite dans l'équilibre à trouver dans l'organisation de nos ressources, entre l'hospitalité qui reste un pilier de notre activité - Derby est Agence Officielle du Stade de France, Agence partenaire du Stade Français Paris, de France Galop notamment - et la production de nos évènements sur-mesure.
La difficulté du sur-mesure est de savoir rester avant tout attentif et curieux, pour mesurer en profondeur la spécificité de chaque client. Un même lieu, un même traiteur, un même intervenant, une même animation ne produiront jamais les mêmes effets sur deux clients différents. Vouloir reproduire un événement sous prétexte qu'il a été réussi n'est donc pas une bonne idée. La base du « sur-mesure », par définition, consiste avant tout à répondre à la première attente du client qui veut une réponse adaptée à ses besoins spécifiques, en termes de contenu, de budget, d'ambiance, de logistique... La force du « sur-mesure », son efficacité, réside dans cette adéquation entre le cahier des charges, souvent enrichi de notre propre expérience avec le client, et l’événement livré. »
La dimension sportive : un atout dans l’événementiel
« Nos clients proviennent de tous types de secteurs d'activités : BTP, industrie, finance, conseil, agriculture, équipement médical, informatique... Il s'agit plutôt de belles PME, majoritairement franciliennes, mais nous avons une clientèle importante en province également. Nos interlocuteurs sont soit la Direction générale, soit la Direction commerciale, soit la Direction communication/marketing, ou encore la Direction des Ressources Humaines pour les opérations destinées à l'interne. Notre ADN sportif nous amène régulièrement à proposer des solutions événementielles en lien avec le sport. Elles peuvent se traduire dans le choix du lieu, d'un intervenant ou dans la mise en place de contenus sportifs sous forme d'animations. A titre d'exemples récents, nous pouvons citer un séminaire annuel pour les 75 collaborateurs d'un groupe phytosanitaire, conclu par 2 heures d'ateliers sportifs encadrés et choisis « à la carte » par chaque participant ; un « golf-day » sur un parcours de prestige pour un établissement financier et ses 80 principaux clients ; un incentive « ski » pour les 25 collaborateurs d'un cabinet de conseil à l’Alpe d’Huez ; un séminaire de direction pour 35 personnes sur le nouvel hippodrome de ParisLongchamp ; un séjour incentive à l’étranger pour les 20 meilleurs commerciaux d'un concessionnaire agrémenté de challenges sportifs... Pour découvrir ces cas plus en détails ainsi que des dizaines d'autres, j'invite les lecteurs à visiter la page références de notre site agencederby.com, qui illustre la diversité des solutions événementielles que nous apportons à nos clients. »
La marque Derby est différenciante
« Notre positionnement est directement lié à l'histoire de l'agence et il est donc assez spécifique. Nous ne sommes pas en concurrence avec les grandes agences événementielles puisque nous gérons des événements BtoB uniquement, à dimension limitée, de 15 à 400 personnes, et nos confrères « agences hospitalités » ne développent pas ou peu cet événementiel sur-mesure. En fait, notre principale concurrence se trouve souvent en interne, puisqu’une majorité des événements d'entreprises reste organisée par leurs collaborateurs. Il faut donc savoir démontrer une forte plus-value pour exister dans ce contexte et emporter la préférence du client. »
Les prochains événements de la saison
« Avant l'été, nous organiserons les 30 ans d'une entreprise sur l'un de ses sites industriels, d'abord pour les 80 collaborateurs, puis le lendemain pour plus de 200 invités. Nous amènerons un groupe d'invités d'un gestionnaire d'actifs pour un séjour thématique de 48 heures à Amsterdam. Nous animerons un séjour incentive à Palma de Majorque pour une vingtaine de commerciaux réunis durant 3 jours. Nous aurons également un événement golf privatif au programme sur le prestigieux parcours de Chantilly, les 100 ans de l'un de nos principaux clients que nous célébrerons au Musée des Arts Forains avec ses 250 collaborateurs, avant d’enchaîner sur un séminaire de 80 personnes et une convention de vente de 45 participants début juillet.
En parallèle de tous ces événements « sur-mesure », nous serons présents tous les jeudis à partir du 6 juin à l'hippodrome de ParisLongchamp dans le cadre des Jeudi de ParisLongchamp. Nous serons également le samedi 15 juin au Stade de France pour la finale du TOP14, pour accueillir nos clients dans notre salon privatif Derby, en compagnie de nos consultants, sans oublier enfin le concert de Muse au Stade de France les 5 et 6 juillet ! »
Evènementiel sportif et société, même combat !
« L’événementiel sportif reste un fait social et à ce titre, il est exposé aux mêmes évolutions structurelles que la société dans son ensemble : développement durable et éco-responsabilité, développement du sport-santé, notamment pour les événements internes. L'émergence du e-sport aura également probablement un impact sur les pratiques événementielles puisque le nombre de compétitions et de ligues ne cessent de croître depuis 2017, un peu partout dans le monde. Sur le plan hexagonal, il est évident que l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 ouvre de grandes perspectives, même si nous n’avons, à ce jour, aucune visibilité réelle sur l’offre événementielle à venir. »
Du marketing à l’évènementiel
« Derby a été créé en 1985 par Didier Tibaut, qui sortait tout juste de son école de commerce. A cette période, le secteur du marketing sportif en France commençait à se structurer et les premiers services proposés par l'agence couvraient l'ensemble du champ du marketing sportif : le conseil en sponsoring, la régie commerciale, les relations publiques et l'organisation d’événements. Progressivement et naturellement, l'activité de l'agence s'est concentrée sur l'accompagnement des entreprises, des collectivités, des institutions autour de missions de conseil et d'organisation d'évènements d'une part, et sur la vente de prestations d'hospitalités sur les grands événements sportifs d'autre part. L'agence a construit son développement sur ces deux piliers pendant une vingtaine d'années. Depuis 5 ou 6 ans, le virage vers ce que nous appelons l'évènementiel sur-mesure - conventions, séminaires, anniversaires d'entreprises, séjours thématiques, soirées clients, team building, incentives, etc. - s'est affirmé. Cela représente désormais la première partie de notre activité ! »
Une agence à taille humaine
« Depuis l'origine, Derby a conservé son statut d'agence indépendante, toujours dirigée par son fondateur Didier Tibaut. En ce qui me concerne, j'occupe un rôle de « bras droit » du Président, avec des missions larges puisque nous pilotons le fonctionnement en binômes : commercial, communication, relations institutionnelles avec les détenteurs de droits, encadrement des opérations, relations fournisseurs... L'agence est composée de 3 autres collaborateurs permanents : 2 chefs de projets événementiels et une assistante de direction autour de Didier Tibaut et moi-même, auxquels se joignent des intervenants freelance et des prestataires avec qui nous avons l'habitude de travailler sur les événements que nous organisons. »
Le succès du sur-mesure
« Le point de départ reste le client, le prospect et l'évolution de ses besoins en termes de prestations de services pour ses événements. Derby existe depuis 35 ans, avec à sa tête un management stable. Cela nous donne deux atouts précieux : une forte « proximité clients » construite dans la durée et une réelle capacité à s'adapter à l'évolution de la demande événementielle, chez ces clients en question. Il s'avère que le besoin de réunir ses collaborateurs, d'inviter ses clients ou son réseau de distribution ne s'est absolument pas ralenti à l'ère du digital. Au contraire, nous avons même observé l'effet inverse. Puisque les opportunités d’échanges directs s'amenuisent au quotidien sous l'effet des réseaux sociaux, les occasions de passer du temps ensemble sont appréciées et plébiscitées… A condition de savoir être à la hauteur de la promesse en faisant de ces événements des moments réussis ! C'est cet enjeu qui nous passionne depuis plusieurs années maintenant aux côtés de nos clients et qui nous oblige à rester créatifs et précis dans nos recommandations. Le challenge réside ensuite dans l'équilibre à trouver dans l'organisation de nos ressources, entre l'hospitalité qui reste un pilier de notre activité - Derby est Agence Officielle du Stade de France, Agence partenaire du Stade Français Paris, de France Galop notamment - et la production de nos évènements sur-mesure.
La difficulté du sur-mesure est de savoir rester avant tout attentif et curieux, pour mesurer en profondeur la spécificité de chaque client. Un même lieu, un même traiteur, un même intervenant, une même animation ne produiront jamais les mêmes effets sur deux clients différents. Vouloir reproduire un événement sous prétexte qu'il a été réussi n'est donc pas une bonne idée. La base du « sur-mesure », par définition, consiste avant tout à répondre à la première attente du client qui veut une réponse adaptée à ses besoins spécifiques, en termes de contenu, de budget, d'ambiance, de logistique... La force du « sur-mesure », son efficacité, réside dans cette adéquation entre le cahier des charges, souvent enrichi de notre propre expérience avec le client, et l’événement livré. »
La dimension sportive : un atout dans l’événementiel
« Nos clients proviennent de tous types de secteurs d'activités : BTP, industrie, finance, conseil, agriculture, équipement médical, informatique... Il s'agit plutôt de belles PME, majoritairement franciliennes, mais nous avons une clientèle importante en province également. Nos interlocuteurs sont soit la Direction générale, soit la Direction commerciale, soit la Direction communication/marketing, ou encore la Direction des Ressources Humaines pour les opérations destinées à l'interne. Notre ADN sportif nous amène régulièrement à proposer des solutions événementielles en lien avec le sport. Elles peuvent se traduire dans le choix du lieu, d'un intervenant ou dans la mise en place de contenus sportifs sous forme d'animations. A titre d'exemples récents, nous pouvons citer un séminaire annuel pour les 75 collaborateurs d'un groupe phytosanitaire, conclu par 2 heures d'ateliers sportifs encadrés et choisis « à la carte » par chaque participant ; un « golf-day » sur un parcours de prestige pour un établissement financier et ses 80 principaux clients ; un incentive « ski » pour les 25 collaborateurs d'un cabinet de conseil à l’Alpe d’Huez ; un séminaire de direction pour 35 personnes sur le nouvel hippodrome de ParisLongchamp ; un séjour incentive à l’étranger pour les 20 meilleurs commerciaux d'un concessionnaire agrémenté de challenges sportifs... Pour découvrir ces cas plus en détails ainsi que des dizaines d'autres, j'invite les lecteurs à visiter la page références de notre site agencederby.com, qui illustre la diversité des solutions événementielles que nous apportons à nos clients. »
Business Golf Day à Chantilly
La marque Derby est différenciante
« Notre positionnement est directement lié à l'histoire de l'agence et il est donc assez spécifique. Nous ne sommes pas en concurrence avec les grandes agences événementielles puisque nous gérons des événements BtoB uniquement, à dimension limitée, de 15 à 400 personnes, et nos confrères « agences hospitalités » ne développent pas ou peu cet événementiel sur-mesure. En fait, notre principale concurrence se trouve souvent en interne, puisqu’une majorité des événements d'entreprises reste organisée par leurs collaborateurs. Il faut donc savoir démontrer une forte plus-value pour exister dans ce contexte et emporter la préférence du client. »

Incentive team building en Provence
Les prochains événements de la saison
« Avant l'été, nous organiserons les 30 ans d'une entreprise sur l'un de ses sites industriels, d'abord pour les 80 collaborateurs, puis le lendemain pour plus de 200 invités. Nous amènerons un groupe d'invités d'un gestionnaire d'actifs pour un séjour thématique de 48 heures à Amsterdam. Nous animerons un séjour incentive à Palma de Majorque pour une vingtaine de commerciaux réunis durant 3 jours. Nous aurons également un événement golf privatif au programme sur le prestigieux parcours de Chantilly, les 100 ans de l'un de nos principaux clients que nous célébrerons au Musée des Arts Forains avec ses 250 collaborateurs, avant d’enchaîner sur un séminaire de 80 personnes et une convention de vente de 45 participants début juillet.
En parallèle de tous ces événements « sur-mesure », nous serons présents tous les jeudis à partir du 6 juin à l'hippodrome de ParisLongchamp dans le cadre des Jeudi de ParisLongchamp. Nous serons également le samedi 15 juin au Stade de France pour la finale du TOP14, pour accueillir nos clients dans notre salon privatif Derby, en compagnie de nos consultants, sans oublier enfin le concert de Muse au Stade de France les 5 et 6 juillet ! »

Derby, Agence Partenaire de France Galop propose les after-works JeuXdi by ParisLongchamp © Florian Léger / SHARE & DARE
Evènementiel sportif et société, même combat !
« L’événementiel sportif reste un fait social et à ce titre, il est exposé aux mêmes évolutions structurelles que la société dans son ensemble : développement durable et éco-responsabilité, développement du sport-santé, notamment pour les événements internes. L'émergence du e-sport aura également probablement un impact sur les pratiques événementielles puisque le nombre de compétitions et de ligues ne cessent de croître depuis 2017, un peu partout dans le monde. Sur le plan hexagonal, il est évident que l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 ouvre de grandes perspectives, même si nous n’avons, à ce jour, aucune visibilité réelle sur l’offre événementielle à venir. »
Propos recueillis par Christina Carabin, Chargée de communication, AMOS Paris
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
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Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA26 Jan 2023
GSBM alumni interview Nathalie, FIFA 2022 World Cup
The view of an insider on how things went in Doha
On the 18th of December 2022, at the Lusail Stadium, the 22nd Men Football World Cup ended on a dramatic final, which saw Lionel Messi and his teammates winning the most desired trophy. Never in history, the attribution and the preparation of a World Cup had provoked this many reactions from governments, organisations, newspapers, and people all around the world. It was, within this tense climate, a little over a month ago, that our alumni Nathalie Deutsch, Workforce Operations Manager at TMS, was getting ready to live the biggest experience of her young career. A month later, we are reaching back to her, to have the view of an insider on how things went in Doha - Capital of the Qatari Peninsula. For our former Global Sport Business Master student, the general mood around the World Cup changed when the competition started. « A lot of people have criticized the competition, wanted to boycott, and they had their reasons for it. As a member of the staff, we did not agree with everything that happened here, however, at our level, we made sure to deliver everything ethically, and in a way, it was successful ».
Fan experience
Over the past 4 months, I had the chance to write a couple of articles on her adventures, which taught us a lot about the organisation of such an event, notably the fact that changes are made up to the very last minute, and the result is never guaranteed. However, the hard work and dedication of the teams paid off as the fan experience received great feedback. « I had the opportunity to see a few games, especially the semi-finals and the final, and I have to say, apart from a few things that you will always have in this kind of competition (queueing to get into the stadium, customer service that could be improved...), the services were great. Overall, it was super easy to get around and there was a great atmosphere ». Regarding the games she attended, one obviously stuck to her: the final! « 80% of the stadium was filled with Argentinian fans, they were good fun! Every time Messi touched the ball, the whole stadium was like… wow! It was special moment ».
Collaboration between multiple stakeholders
Organising a Global Sporting Event is about finding a way to successfully collaborate with multiple stakeholders. And we have known from previous interviews and the international press that it is not an easy process. Multiple newspapers relayed the difficult relations between FIFA and the Qatari Supreme Committee for Delivery & Legacy during the build-up of the competition. However, according to Nathalie, once the competition started, the momentum took over and everyone found a way to work together. « When the operations come live, the collaboration between stakeholders gets better. We have meetings, and every time there is a problem, a representative of each entity is present to discuss it and find a solution. Everyone came together and worked closely to get things done. The approaches are sometimes different from a stakeholder to another, but the end goal is the same, having a wonderful competition. I think that the World Cup brought the best out of Qatar, and that is what everyone saw, whether they were there or in front of their television ».
The World Cup Legacy
According to the Qatari’s ambassador in Russia, the total cost of the world cup is around $200bn, which is according to Sky Sports, « many times higher than any budget spent on similar events in history ». Qatar has built 8 stadia, over 100 hotels to host the teams and the fans, as well as a brand-new underground for the crowd to navigate easily. With all these news infrastructures, the question that is yet to be answered is the one about the legacy. For Nathalie, everything was planned. « In terms of transport, the metro is something that was needed, whether international competitions are happening or not, it will still be of great use for the locals and tourists ». « Regarding the stadia, from what we know, they will have a capacity reduction and will be used for local or international events » (as mentioned in the previous articles, Qatar will host the upcoming international Asian Games as well as the Asian Football Cup AFC). The Education City stadium will become part of the wider Qatar Foundation facilities for university students.
Post World Cup Duty
In the mind of most spectators, once the final is over everything ends and their lives go back to normal, and the only things remaining are memories. But for the managers on the field, it is another story. The work there isn’t quite finished, it is even the beginning of a new adventure. The first two weeks after the competition consisted of sending her staff home, and since the new year Nathalie has been focusing on a legacy job. « I am currently busy compiling information and data from the competition, then writing action reports, preparing handovers for whoever wants to know about the event, because there are other events coming up, and even if my team will not be there, someone will need to use what we built to deliver the future events ».
26 Jan 2023
GSBM alumni interview Nathalie, FIFA 2022 World Cup
The view of an insider on how things went in Doha
On the 18th of December 2022, at the Lusail Stadium, the 22nd Men Football World Cup ended on a dramatic final, which saw Lionel Messi and his teammates winning the most desired trophy. Never in history, the attribution and the preparation of a World Cup had provoked this many reactions from governments, organisations, newspapers, and people all around the world. It was, within this tense climate, a little over a month ago, that our alumni Nathalie Deutsch, Workforce Operations Manager at TMS, was getting ready to live the biggest experience of her young career. A month later, we are reaching back to her, to have the view of an insider on how things went in Doha - Capital of the Qatari Peninsula. For our former Global Sport Business Master student, the general mood around the World Cup changed when the competition started. « A lot of people have criticized the competition, wanted to boycott, and they had their reasons for it. As a member of the staff, we did not agree with everything that happened here, however, at our level, we made sure to deliver everything ethically, and in a way, it was successful ».
Fan experience
Over the past 4 months, I had the chance to write a couple of articles on her adventures, which taught us a lot about the organisation of such an event, notably the fact that changes are made up to the very last minute, and the result is never guaranteed. However, the hard work and dedication of the teams paid off as the fan experience received great feedback. « I had the opportunity to see a few games, especially the semi-finals and the final, and I have to say, apart from a few things that you will always have in this kind of competition (queueing to get into the stadium, customer service that could be improved...), the services were great. Overall, it was super easy to get around and there was a great atmosphere ». Regarding the games she attended, one obviously stuck to her: the final! « 80% of the stadium was filled with Argentinian fans, they were good fun! Every time Messi touched the ball, the whole stadium was like… wow! It was special moment ».
Collaboration between multiple stakeholders
Organising a Global Sporting Event is about finding a way to successfully collaborate with multiple stakeholders. And we have known from previous interviews and the international press that it is not an easy process. Multiple newspapers relayed the difficult relations between FIFA and the Qatari Supreme Committee for Delivery & Legacy during the build-up of the competition. However, according to Nathalie, once the competition started, the momentum took over and everyone found a way to work together. « When the operations come live, the collaboration between stakeholders gets better. We have meetings, and every time there is a problem, a representative of each entity is present to discuss it and find a solution. Everyone came together and worked closely to get things done. The approaches are sometimes different from a stakeholder to another, but the end goal is the same, having a wonderful competition. I think that the World Cup brought the best out of Qatar, and that is what everyone saw, whether they were there or in front of their television ».
The World Cup Legacy
According to the Qatari’s ambassador in Russia, the total cost of the world cup is around $200bn, which is according to Sky Sports, « many times higher than any budget spent on similar events in history ». Qatar has built 8 stadia, over 100 hotels to host the teams and the fans, as well as a brand-new underground for the crowd to navigate easily. With all these news infrastructures, the question that is yet to be answered is the one about the legacy. For Nathalie, everything was planned. « In terms of transport, the metro is something that was needed, whether international competitions are happening or not, it will still be of great use for the locals and tourists ». « Regarding the stadia, from what we know, they will have a capacity reduction and will be used for local or international events » (as mentioned in the previous articles, Qatar will host the upcoming international Asian Games as well as the Asian Football Cup AFC). The Education City stadium will become part of the wider Qatar Foundation facilities for university students.
Post World Cup Duty
In the mind of most spectators, once the final is over everything ends and their lives go back to normal, and the only things remaining are memories. But for the managers on the field, it is another story. The work there isn’t quite finished, it is even the beginning of a new adventure. The first two weeks after the competition consisted of sending her staff home, and since the new year Nathalie has been focusing on a legacy job. « I am currently busy compiling information and data from the competition, then writing action reports, preparing handovers for whoever wants to know about the event, because there are other events coming up, and even if my team will not be there, someone will need to use what we built to deliver the future events ».