Estelle PORET : “ Mon objectif c’est de rentrer dans le top 5 mondial chez les garçons ”

Crédit photo : Mike MAGNIN
A la fois athlète de haut niveau et cheffe d’entreprise, Estelle est à seulement 24 ans une athlète accomplie. Pratiquant le jet ski à bras depuis ses 12 ans, Estelle a déjà un très beau palmarès à son actif : 3 fois vice-championne du monde, vice-championne d’Europe et 3 fois championne de France de jet.
Très développé dans les pays asiatiques et aux États-Unis, le jet ski français reste néanmoins très performant puisque nos athlètes tricolores occupent souvent le haut du classement mondial. Rencontre avec Estelle PORET au sein du campus AMOS Lyon, la championne nous présente sa discipline et les évolutions de cette dernière mais aussi ses objectifs sportifs à venir et ses conseils qu’elle aura plaisir à partager avec nos AMOSciens lyonnais.
Le Jet à bras, un sport à sensations
Crédit photo : MIKE MAGNIN
Issue d’une famille de champions, très impliquée dans le jet, elle a aussi été séduite par ce sport extrême, à sensations fortes, où l’on peut à la fois s’amuser et se dépasser.
Bien loin du jet ski « classique » que l’on peut pratiquer en vacances, « le jet à bras est beaucoup plus petit, on ne peut pas s’asseoir, et si on n’avance pas, c’est comme en vélo, on tombe ! Un jet est aussi très puissant, il peut atteindre 120 à 125 Km/h en moins de 3 secondes. C’est une discipline très technique qui nécessite rigueur et précision, par exemple concernant la position à adopter pour améliorer sa vitesse de passage en virage serré ou en courbe » nous précise la championne Estelle Poret.
Estelle, comme tout athlète de haut niveau, s’est fixée des objectifs élevés pour cette saison. Elle souhaite devenir championne du monde, remporter la World Cup en Thaïlande et conserver son titre de championne de France.
Son objectif de carrière ultime est de rentrer dans le Top 5 des athlètes masculins, c’est-à-dire figurer dans les 5 premiers du classement mondial, tous sexes confondus.
Sortir de sa zone de confort ne lui fait pas peur puisqu’elle souhaite se confronter aux athlètes masculins. Estelle nous explique que « les femmes ont le droit de concourir avec les hommes, mais à l’inverse, eux ne peuvent pas courir chez les femmes ».
Crédit photo : MIKE MAGNIN
Depuis plusieurs années, le sport féminin se développe et ses acteurs souhaitent qu’il soit tout aussi populaire que le sport masculin. Le jet à bras est précurseur dans ce domaine puisqu’il n’y a aucune différence entre le jet féminin et masculin. Les machines sont identiques, les circuits et la durée des courses également. Les athlètes s’affrontent donc à armes égales sur le circuit.
Estelle nous explique que la saison de jet à bras se découpe en 3 championnats : « Il y a le championnat du monde qui comporte 6 à 7 étapes, en Chine ou à Dubaï par exemple. Puis vient ensuite le championnat d’Europe qui se déroule en 2 compétitions et enfin le championnat de France composé de 5 à 6 étapes, en mer comme sur les lacs ».
Ces dernières années, le championnat féminin est en pleine croissance, et se développe même plus rapidement que le circuit masculin. Estelle nous explique que « les femmes deviennent de plus en plus professionnelles, il y a un fort engouement dans cette catégorie.
On est aujourd’hui 7 ou 8 à pouvoir prétendre au titre de championne du monde. Cela crée une belle bagarre et chacune s’entraine de plus en plus de son côté ». Cette rivalité pousse les femmes à donner le meilleur d’elle-même et contribue au développement de la discipline.
Estelle a une réelle volonté de prouver que les femmes sont capables de faire aussi bien que les hommes. « Ces dernières années, on a tendance à voir plus de compétitions féminines à la télévision, ou plus médiatisées et c’est une très bonne chose. On s’entraîne comme les hommes et on se bat autant qu’eux. J’espère que ça va continuer dans cet élan là et c’est à nous en tant que Femme de leur montrer qu’on peut faire d’aussi belles compétitions que les hommes ».
Estelle est aussi cheffe d’entreprise dans le domaine de la menuiserie en parallèle de son activité sportive. Gérer sa carrière sportive et professionnelle n’est pas toujours évident. Elle nous explique sa manière de gérer ces deux aspects de sa vie : « J’aimerais que les journées durent 48 heures mais ce n’est pas le cas. Je gère mon temps en me fixant des priorités, en étant très bien organisée. Je me fixe des créneaux dédiés à mes entraînements, pour faire la part des choses et être focus sur la compétition, des créneaux où je ne pense pas au travail, et inversement lorsque je suis dans mon entreprise, j’essaie de ne pas penser au jet ».
“J’ai à cœur de partager mon expérience avec les AMOSciens lyonnais passionnés de sport. Je serai ravie de pouvoir travailler avec eux sur des projets en lien avec la communication sur mes compétitions de jet à bras via AMOS Lab, l'entité qui met en relation le monde professionnel et les étudiants d'AMOS. Les AMOSciens auront également la chance de pouvoir découvrir les coulisses de l’organisation d’un événement de jet, le Jet Cross World Tour, qui se déroule chaque année à côté de Lyon. »
Vous pouvez retrouver l’interview d’Estelle en image ci-dessous :
Suivez Estelle sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/estelleporet96
Instagram : https://www.instagram.com/estelleporet/
Crédit photo : https://www.estelleporet.com
A la fois athlète de haut niveau et cheffe d’entreprise, Estelle est à seulement 24 ans une athlète accomplie. Pratiquant le jet ski à bras depuis ses 12 ans, Estelle a déjà un très beau palmarès à son actif : 3 fois vice-championne du monde, vice-championne d’Europe et 3 fois championne de France de jet.
Très développé dans les pays asiatiques et aux États-Unis, le jet ski français reste néanmoins très performant puisque nos athlètes tricolores occupent souvent le haut du classement mondial. Rencontre avec Estelle PORET au sein du campus AMOS Lyon, la championne nous présente sa discipline et les évolutions de cette dernière mais aussi ses objectifs sportifs à venir et ses conseils qu’elle aura plaisir à partager avec nos AMOSciens lyonnais.
Le Jet à bras, un sport à sensations

Crédit photo : MIKE MAGNIN
Issue d’une famille de champions, très impliquée dans le jet, elle a aussi été séduite par ce sport extrême, à sensations fortes, où l’on peut à la fois s’amuser et se dépasser.
Bien loin du jet ski « classique » que l’on peut pratiquer en vacances, « le jet à bras est beaucoup plus petit, on ne peut pas s’asseoir, et si on n’avance pas, c’est comme en vélo, on tombe ! Un jet est aussi très puissant, il peut atteindre 120 à 125 Km/h en moins de 3 secondes. C’est une discipline très technique qui nécessite rigueur et précision, par exemple concernant la position à adopter pour améliorer sa vitesse de passage en virage serré ou en courbe » nous précise la championne Estelle Poret.
Des objectifs ambitieux
Estelle, comme tout athlète de haut niveau, s’est fixée des objectifs élevés pour cette saison. Elle souhaite devenir championne du monde, remporter la World Cup en Thaïlande et conserver son titre de championne de France.
Son objectif de carrière ultime est de rentrer dans le Top 5 des athlètes masculins, c’est-à-dire figurer dans les 5 premiers du classement mondial, tous sexes confondus.
Sortir de sa zone de confort ne lui fait pas peur puisqu’elle souhaite se confronter aux athlètes masculins. Estelle nous explique que « les femmes ont le droit de concourir avec les hommes, mais à l’inverse, eux ne peuvent pas courir chez les femmes ».
Le jet à bras féminin en pleine évolution

Crédit photo : MIKE MAGNIN
Depuis plusieurs années, le sport féminin se développe et ses acteurs souhaitent qu’il soit tout aussi populaire que le sport masculin. Le jet à bras est précurseur dans ce domaine puisqu’il n’y a aucune différence entre le jet féminin et masculin. Les machines sont identiques, les circuits et la durée des courses également. Les athlètes s’affrontent donc à armes égales sur le circuit.
Estelle nous explique que la saison de jet à bras se découpe en 3 championnats : « Il y a le championnat du monde qui comporte 6 à 7 étapes, en Chine ou à Dubaï par exemple. Puis vient ensuite le championnat d’Europe qui se déroule en 2 compétitions et enfin le championnat de France composé de 5 à 6 étapes, en mer comme sur les lacs ».
Une concurrence bénéfique
Ces dernières années, le championnat féminin est en pleine croissance, et se développe même plus rapidement que le circuit masculin. Estelle nous explique que « les femmes deviennent de plus en plus professionnelles, il y a un fort engouement dans cette catégorie.
On est aujourd’hui 7 ou 8 à pouvoir prétendre au titre de championne du monde. Cela crée une belle bagarre et chacune s’entraine de plus en plus de son côté ». Cette rivalité pousse les femmes à donner le meilleur d’elle-même et contribue au développement de la discipline.
Estelle a une réelle volonté de prouver que les femmes sont capables de faire aussi bien que les hommes. « Ces dernières années, on a tendance à voir plus de compétitions féminines à la télévision, ou plus médiatisées et c’est une très bonne chose. On s’entraîne comme les hommes et on se bat autant qu’eux. J’espère que ça va continuer dans cet élan là et c’est à nous en tant que Femme de leur montrer qu’on peut faire d’aussi belles compétitions que les hommes ».
Le conseil d’Estelle
Estelle est aussi cheffe d’entreprise dans le domaine de la menuiserie en parallèle de son activité sportive. Gérer sa carrière sportive et professionnelle n’est pas toujours évident. Elle nous explique sa manière de gérer ces deux aspects de sa vie : « J’aimerais que les journées durent 48 heures mais ce n’est pas le cas. Je gère mon temps en me fixant des priorités, en étant très bien organisée. Je me fixe des créneaux dédiés à mes entraînements, pour faire la part des choses et être focus sur la compétition, des créneaux où je ne pense pas au travail, et inversement lorsque je suis dans mon entreprise, j’essaie de ne pas penser au jet ».
Des projets à venir avec les AMOSciens lyonnais
“J’ai à cœur de partager mon expérience avec les AMOSciens lyonnais passionnés de sport. Je serai ravie de pouvoir travailler avec eux sur des projets en lien avec la communication sur mes compétitions de jet à bras via AMOS Lab, l'entité qui met en relation le monde professionnel et les étudiants d'AMOS. Les AMOSciens auront également la chance de pouvoir découvrir les coulisses de l’organisation d’un événement de jet, le Jet Cross World Tour, qui se déroule chaque année à côté de Lyon. »
Vous pouvez retrouver l’interview d’Estelle en image ci-dessous :
Suivez Estelle sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/estelleporet96
Instagram : https://www.instagram.com/estelleporet/

Crédit photo : https://www.estelleporet.com
Article rédigé par Florentin GERBET, chargé de communication AMOS Lyon.
Plus d'actus :
28 Jul 2022
5ème édition - AMOS Women’s French Cup à Toulouse
Tournoi européen de football féminin
Dans quelques jours aura lieu, le coup d’envoi de la 5e édition de la AMOS Women’s French Cup, tournoi européen de football féminin. Après l’Angleterre, c’est à Ernest Wallon, que les internationales européennes poseront leurs bagages pour faire vibrer le public français.Un plateau d’exception
Devenu au fil des saisons un événement incontournable du football féminin, la AMOS Women’s French Cup promet pour cette 5e édition un rendez-vous sportif de haut niveau. Au lendemain de l’euro de football, c’est sur la pelouse du mythique Stade Ernest Wallon que le public français retrouvera le 16 et 19 août, quatre des plus prestigieuses équipes féminines européennes. Pour l'édition 2022, les joueuses du Bayern Munich, tenantes du titre seront au rendez-vous face aux équipes du Paris Saint-Germain, du FC Barcelone et de Manchester United. La compétition se déroulera en deux temps avec des phases de demi-finales le mardi 16 août puis de finales (petite et grande) le vendredi 19 août.
AMOS aux premières loges du tournoi
Cette année encore, les étudiants de l’école AMOS Sport Business School Toulouse seront aux premières loges de la AMOS WFC puisqu’ils apporteront leur aide dans l’organisation du tournoi et seront mobilisés en jour de match. La AMOS WFC est devenue pour eux, un excellent terrain de jeu et une occasion unique de vivre un évènement sportif de l’intérieur et d’en être acteur. A l’issue de la compétition, ce sera l’un des étudiants d’AMOS qui aura le privilège de remettre le trophée à l’équipe gagnante de l’édition 2022 !Au programme cette année
Envie d'assister l'évènement ? Accédez à la billetterie en cliquant ici.
- Mardi 16 août, 18h : demi-finale FC Barcelone x Bayern Munich parrainée par Sud de France
- Mardi 16 août, 21h : demi-finale PSG - Manchester United parrainée par Sud de France
- Vendredi 19 août, 18h : petite final, match pour la 3ème place
- Vendredi 19 août, 21h : finale
28 Jul 2022
5ème édition - AMOS Women’s French Cup à Toulouse
Tournoi européen de football féminin
Dans quelques jours aura lieu, le coup d’envoi de la 5e édition de la AMOS Women’s French Cup, tournoi européen de football féminin. Après l’Angleterre, c’est à Ernest Wallon, que les internationales européennes poseront leurs bagages pour faire vibrer le public français.Un plateau d’exception
Devenu au fil des saisons un événement incontournable du football féminin, la AMOS Women’s French Cup promet pour cette 5e édition un rendez-vous sportif de haut niveau. Au lendemain de l’euro de football, c’est sur la pelouse du mythique Stade Ernest Wallon que le public français retrouvera le 16 et 19 août, quatre des plus prestigieuses équipes féminines européennes. Pour l'édition 2022, les joueuses du Bayern Munich, tenantes du titre seront au rendez-vous face aux équipes du Paris Saint-Germain, du FC Barcelone et de Manchester United. La compétition se déroulera en deux temps avec des phases de demi-finales le mardi 16 août puis de finales (petite et grande) le vendredi 19 août.
AMOS aux premières loges du tournoi
Cette année encore, les étudiants de l’école AMOS Sport Business School Toulouse seront aux premières loges de la AMOS WFC puisqu’ils apporteront leur aide dans l’organisation du tournoi et seront mobilisés en jour de match. La AMOS WFC est devenue pour eux, un excellent terrain de jeu et une occasion unique de vivre un évènement sportif de l’intérieur et d’en être acteur. A l’issue de la compétition, ce sera l’un des étudiants d’AMOS qui aura le privilège de remettre le trophée à l’équipe gagnante de l’édition 2022 !Au programme cette année
Envie d'assister l'évènement ? Accédez à la billetterie en cliquant ici.
- Mardi 16 août, 18h : demi-finale FC Barcelone x Bayern Munich parrainée par Sud de France
- Mardi 16 août, 21h : demi-finale PSG - Manchester United parrainée par Sud de France
- Vendredi 19 août, 18h : petite final, match pour la 3ème place
- Vendredi 19 août, 21h : finale
28 Jul 2022
Florian, un AMOScien lyonnais sur le Tour de France 2022
Rencontre avec Florian Robert, étudiant sur le campus AMOS de Lyon
En 3e année Métiers du Sport et en stage depuis le mois de mars au sein de l’entreprise Sporeo, Florian a la chance d’avoir pu participer à la plus prestigieuse course cycliste au monde : le Tour de France 2022.Comment as-tu été recruté pour ce stage chez Sporeo ?
Cela remonte tout d’abord 2 ans en arrière lors de ma 1ère année dans les locaux d’AMOS Lyon. J’ai pu rencontrer Mathieu Baillet, alumni du campus lyonnais et co-fondateur de la société Sporeo, lors de notre Journée De l’Entrepreneuriat. Il était alors membre du jury et j’avais pu échanger longuement avec lui. Un an et quelques mois plus tard, alors en 3e année Métiers du Sport j’ai pu le rencontrer une nouvelle fois lors de l’édition du FAMES (Forum AMOS des Métiers et de l’Emploi dans le Sport) en octobre 2021. Il proposait pour son entreprise un poste en stage principalement axé logistique et vente, mais j’avais en réalité quelque chose d’autre derrière la tête. Je me suis simplement présenté en tant que candidat libre et proposant mes services pour des missions autour de l’image de marque de l’entreprise. Après de nombreux échanges, j’ai réussi à décrocher mon stage. Pour rappel, Sporeo est une start-up créée par deux alumni lyonnais Mathieu Baillet et Thibault Houot, qui accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année.
Quelles sont tes missions au quotidien pour Sporeo ?
Une grosse partie de mes missions concerne l’image de marque de l’entreprise mais aussi sa communication en général (réseaux sociaux, travail et réflexion sur les slogans, les valeurs de l’entreprise…). Il y a aussi un autre volet événementiel avec la gestion de la boutique et la vente de produits dérivés sur les nombreux événements sportifs, et principalement cyclistes, auxquels Sporeo participe. J’ai pu notamment prendre part depuis le mois de mars à de nombreuses courses comme le Paris-Nice, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège ou encore la route d’Occitanie. On peut dire que c’est du 60/40 avec une majorité de missions sur l’image de marque et la communication. On travaille d’ailleurs cet aspect-là en physique, sur la boutique : être serviable, toujours le sourire, être présent pour le client. C’est très important car on représente la marque et ses valeurs.Quelles étaient tes missions sur le Tour de France 2022 ?
Il faut savoir que Sporeo possède 4 boutiques sur le parcours : une au « relai étape » et trois autres sur le parcours, dans des villes ou villages définis à l’avance stratégiquement par l’entreprise mais aussi par l’organisation. Le « relai étape » est un restaurant sur lequel les invités, les VIP, les partenaires viennent se restaurer. Ce dernier accueille environ 230 personnes par jour. Nous vendons sur ces boutiques, exclusivement des produits brandés « Tour de France » avec 3 principales gammes :- Lifestyle (polos, pulls…)
- Accessoires (bidons, porte-clefs, mugs, ponchos…)
- Techniques (textile Santini, cuissards, maillots…)
Qu’est ce qui t’as le plus plu sur le Tour de France ?
Je dirais peut-être le côté humain. Chaque jour, on rencontre de nouvelles personnes : des membres de l’organisation, de la caravane ou bien des clients tout simplement. Il faut rappeler que le Tour de France, bien qu’étant un événement international suivi mondialement, reste gratuit. On retrouve donc tous les types de spectateurs sur le bord de la route ou en boutique : des passionnés ou de simples curieux. Au sein de l’entreprise Sporeo, je retrouve également ce même côté humain qui me plaît, on a envie de se donner pour la boîte !
Etais-tu un passionné de cyclisme avant de travailler sur toutes ces courses ?
Alors vraiment pas du tout ! Je regardais certaines étapes du Tour occasionnellement mais pas plus. Mon sport de prédilection, c’est plus le tennis.Quelles compétences penses-tu avoir développé depuis le début de ton stage ?
J’ai beaucoup appris à m’organiser personnellement, à organiser mes journées et mes missions sur un événement de cette taille. C’est très formateur. J’ai pu développer aussi mes compétences en management car je partage la gestion de la boutique sur le Tour avec une collègue. Côté communication, j’ai aujourd’hui une meilleure connaissance des réseaux sociaux et notamment des outils de planification.Pour finir, quel serait ton job de rêve ?
J’ai de plus en plus envie de monter ma propre entreprise. A l’heure actuelle, je ne pourrai pas vous dire dans quel domaine ou secteur d’activité mais je sais déjà de quelle manière je m’y prendrai. Forcément, être au sein d’une petite structure comme Sporeo, créée il y a quelques années par un ancien AMOScien, ça donne des idées… Florian poursuivra pour les deux prochaines années son aventure au sein de l’entreprise puisqu’il vient de signer une alternance pour sa 4e et 5e année !28 Jul 2022
Florian, un AMOScien lyonnais sur le Tour de France 2022
Rencontre avec Florian Robert, étudiant sur le campus AMOS de Lyon
En 3e année Métiers du Sport et en stage depuis le mois de mars au sein de l’entreprise Sporeo, Florian a la chance d’avoir pu participer à la plus prestigieuse course cycliste au monde : le Tour de France 2022.Comment as-tu été recruté pour ce stage chez Sporeo ?
Cela remonte tout d’abord 2 ans en arrière lors de ma 1ère année dans les locaux d’AMOS Lyon. J’ai pu rencontrer Mathieu Baillet, alumni du campus lyonnais et co-fondateur de la société Sporeo, lors de notre Journée De l’Entrepreneuriat. Il était alors membre du jury et j’avais pu échanger longuement avec lui. Un an et quelques mois plus tard, alors en 3e année Métiers du Sport j’ai pu le rencontrer une nouvelle fois lors de l’édition du FAMES (Forum AMOS des Métiers et de l’Emploi dans le Sport) en octobre 2021. Il proposait pour son entreprise un poste en stage principalement axé logistique et vente, mais j’avais en réalité quelque chose d’autre derrière la tête. Je me suis simplement présenté en tant que candidat libre et proposant mes services pour des missions autour de l’image de marque de l’entreprise. Après de nombreux échanges, j’ai réussi à décrocher mon stage. Pour rappel, Sporeo est une start-up créée par deux alumni lyonnais Mathieu Baillet et Thibault Houot, qui accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année.
Quelles sont tes missions au quotidien pour Sporeo ?
Une grosse partie de mes missions concerne l’image de marque de l’entreprise mais aussi sa communication en général (réseaux sociaux, travail et réflexion sur les slogans, les valeurs de l’entreprise…). Il y a aussi un autre volet événementiel avec la gestion de la boutique et la vente de produits dérivés sur les nombreux événements sportifs, et principalement cyclistes, auxquels Sporeo participe. J’ai pu notamment prendre part depuis le mois de mars à de nombreuses courses comme le Paris-Nice, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège ou encore la route d’Occitanie. On peut dire que c’est du 60/40 avec une majorité de missions sur l’image de marque et la communication. On travaille d’ailleurs cet aspect-là en physique, sur la boutique : être serviable, toujours le sourire, être présent pour le client. C’est très important car on représente la marque et ses valeurs.Quelles étaient tes missions sur le Tour de France 2022 ?
Il faut savoir que Sporeo possède 4 boutiques sur le parcours : une au « relai étape » et trois autres sur le parcours, dans des villes ou villages définis à l’avance stratégiquement par l’entreprise mais aussi par l’organisation. Le « relai étape » est un restaurant sur lequel les invités, les VIP, les partenaires viennent se restaurer. Ce dernier accueille environ 230 personnes par jour. Nous vendons sur ces boutiques, exclusivement des produits brandés « Tour de France » avec 3 principales gammes :- Lifestyle (polos, pulls…)
- Accessoires (bidons, porte-clefs, mugs, ponchos…)
- Techniques (textile Santini, cuissards, maillots…)
Qu’est ce qui t’as le plus plu sur le Tour de France ?
Je dirais peut-être le côté humain. Chaque jour, on rencontre de nouvelles personnes : des membres de l’organisation, de la caravane ou bien des clients tout simplement. Il faut rappeler que le Tour de France, bien qu’étant un événement international suivi mondialement, reste gratuit. On retrouve donc tous les types de spectateurs sur le bord de la route ou en boutique : des passionnés ou de simples curieux. Au sein de l’entreprise Sporeo, je retrouve également ce même côté humain qui me plaît, on a envie de se donner pour la boîte !
Etais-tu un passionné de cyclisme avant de travailler sur toutes ces courses ?
Alors vraiment pas du tout ! Je regardais certaines étapes du Tour occasionnellement mais pas plus. Mon sport de prédilection, c’est plus le tennis.Quelles compétences penses-tu avoir développé depuis le début de ton stage ?
J’ai beaucoup appris à m’organiser personnellement, à organiser mes journées et mes missions sur un événement de cette taille. C’est très formateur. J’ai pu développer aussi mes compétences en management car je partage la gestion de la boutique sur le Tour avec une collègue. Côté communication, j’ai aujourd’hui une meilleure connaissance des réseaux sociaux et notamment des outils de planification.Pour finir, quel serait ton job de rêve ?
J’ai de plus en plus envie de monter ma propre entreprise. A l’heure actuelle, je ne pourrai pas vous dire dans quel domaine ou secteur d’activité mais je sais déjà de quelle manière je m’y prendrai. Forcément, être au sein d’une petite structure comme Sporeo, créée il y a quelques années par un ancien AMOScien, ça donne des idées… Florian poursuivra pour les deux prochaines années son aventure au sein de l’entreprise puisqu’il vient de signer une alternance pour sa 4e et 5e année !28 Jul 2022
En route vers le Norseman avec notre parrain Xavier Jourson
Norseman Xtreme Triathlon : un défi pour notre parrain
Le 6 août 2022, Xavier Jourson s’élancera pour le Norseman Xtreme Triathlon, le défi qui a rythmé les deux dernières années de sa vie. Retour sur cette année aux côtés du parrain du campus lyonnais entre préparation physique et projets tutorés avec nos étudiants. Le 4 octobre dernier, les AMOSciens Lyonnais découvraient, au cœur de l’auditorium du Groupama Stadium, le visage de leur nouveau parrain pour l’année 2021-2022 : Xavier Jourson. A la fin de la MasterClass sur le thème de « la stratégie de full Entertainment de l’Olympique Lyonnais », l’ancien rugbyman du LOU a présenté en avant-première le nouveau défi qu’il s’est lancé à l’ensemble des étudiants. Ce grand sportif ne cesse de se dépasser et souhaite participer et terminer le Norseman Xtreme Triathlon : le triathlon le plus dur au monde dans les fjords de Norvège. Cette course se compose de 3,8km de nage, 180km de vélo et 42,2km de course à pied. Xavier Jourson ne s’arrête pas là et souhaite en plus de ce challenge sportif, s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale en créant un film documentaire sur son parcours et sur sa participation à ce triathlon : « La Transition ». Depuis Montréal au Canada, il prépare son projet et souhaite briser les stéréotypes de la communauté noire. En effet, il serait le premier homme de la communauté noire à participer au Norseman, et souhaite inciter d’autres personnes à relever ce défi. Il souhaite devenir une source d’inspiration pour cette communauté. Cette année, plusieurs étudiants ont eu l’opportunité d’accompagner Xavier Jourson à travers deux projets tutorés consacrés à la recherche de partenariat ou encore de promotion de son film. Ce sportif originaire de la région lyonnaise a souhaité s’entourer d’étudiants motivés venant du même horizon que lui. « Ancien étudiant lyonnais, il me paraissait logique de m’orienter vers une école de Sport Business à Lyon. J’ai donc moi-même sollicité AMOS, en leur présentant mon projet, le défi Norseman Xtreme Triathlon, en exposant les raisons qui me poussaient à collaborer avec eux et les bénéfices qu’ils pourraient en tirer. Ils m’ont tout de suite suivi dans l’aventure, et aujourd’hui, je suis le parrain d’AMOS Lyon. Très honoré, très fier. Cela a été une volonté de ma part d’être le parrain de la promotion 2021-2022. La finalité de cette collaboration, c’est que le projet soit porteur. »

28 Jul 2022
En route vers le Norseman avec notre parrain Xavier Jourson
Norseman Xtreme Triathlon : un défi pour notre parrain
Le 6 août 2022, Xavier Jourson s’élancera pour le Norseman Xtreme Triathlon, le défi qui a rythmé les deux dernières années de sa vie. Retour sur cette année aux côtés du parrain du campus lyonnais entre préparation physique et projets tutorés avec nos étudiants. Le 4 octobre dernier, les AMOSciens Lyonnais découvraient, au cœur de l’auditorium du Groupama Stadium, le visage de leur nouveau parrain pour l’année 2021-2022 : Xavier Jourson. A la fin de la MasterClass sur le thème de « la stratégie de full Entertainment de l’Olympique Lyonnais », l’ancien rugbyman du LOU a présenté en avant-première le nouveau défi qu’il s’est lancé à l’ensemble des étudiants. Ce grand sportif ne cesse de se dépasser et souhaite participer et terminer le Norseman Xtreme Triathlon : le triathlon le plus dur au monde dans les fjords de Norvège. Cette course se compose de 3,8km de nage, 180km de vélo et 42,2km de course à pied. Xavier Jourson ne s’arrête pas là et souhaite en plus de ce challenge sportif, s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale en créant un film documentaire sur son parcours et sur sa participation à ce triathlon : « La Transition ». Depuis Montréal au Canada, il prépare son projet et souhaite briser les stéréotypes de la communauté noire. En effet, il serait le premier homme de la communauté noire à participer au Norseman, et souhaite inciter d’autres personnes à relever ce défi. Il souhaite devenir une source d’inspiration pour cette communauté. Cette année, plusieurs étudiants ont eu l’opportunité d’accompagner Xavier Jourson à travers deux projets tutorés consacrés à la recherche de partenariat ou encore de promotion de son film. Ce sportif originaire de la région lyonnaise a souhaité s’entourer d’étudiants motivés venant du même horizon que lui. « Ancien étudiant lyonnais, il me paraissait logique de m’orienter vers une école de Sport Business à Lyon. J’ai donc moi-même sollicité AMOS, en leur présentant mon projet, le défi Norseman Xtreme Triathlon, en exposant les raisons qui me poussaient à collaborer avec eux et les bénéfices qu’ils pourraient en tirer. Ils m’ont tout de suite suivi dans l’aventure, et aujourd’hui, je suis le parrain d’AMOS Lyon. Très honoré, très fier. Cela a été une volonté de ma part d’être le parrain de la promotion 2021-2022. La finalité de cette collaboration, c’est que le projet soit porteur. »
