• Estelle PORET : “ Mon objectif c’est de rentrer dans le top 5 mondial chez les garçons ”

    Estelle PORET : “ Mon objectif c’est de rentrer dans le top 5 mondial chez les garçons ”
    Crédit photo : Mike MAGNIN

     

    A la fois athlète de haut niveau et cheffe d’entreprise, Estelle est à seulement 24 ans une athlète accomplie. Pratiquant le jet ski à bras depuis ses 12 ans, Estelle a déjà un très beau palmarès à son actif : 3 fois vice-championne du monde, vice-championne d’Europe et 3 fois championne de France de jet.

    Très développé dans les pays asiatiques et aux États-Unis, le jet ski français reste néanmoins très performant puisque nos athlètes tricolores occupent souvent le haut du classement mondial. Rencontre avec Estelle PORET au sein du campus AMOS Lyon, la championne nous présente sa discipline et les évolutions de cette dernière mais aussi ses objectifs sportifs à venir et ses conseils qu’elle aura plaisir à partager avec nos AMOSciens lyonnais.

     

    Le Jet à bras, un sport à sensations




    Crédit photo : MIKE MAGNIN

     

    Issue d’une famille de champions, très impliquée dans le jet, elle a aussi été séduite par ce sport extrême, à sensations fortes, où l’on peut à la fois s’amuser et se dépasser.

    Bien loin du jet ski « classique » que l’on peut pratiquer en vacances, « le jet à bras est beaucoup plus petit, on ne peut pas s’asseoir, et si on n’avance pas, c’est comme en vélo, on tombe ! Un jet est aussi très puissant, il peut atteindre 120 à 125 Km/h en moins de 3 secondes. C’est une discipline très technique qui nécessite rigueur et précision, par exemple concernant la position à adopter pour améliorer sa vitesse de passage en virage serré ou en courbe » nous précise la championne Estelle Poret.

     

    Des objectifs ambitieux


    Estelle, comme tout athlète de haut niveau, s’est fixée des objectifs élevés pour cette saison. Elle souhaite devenir championne du monde, remporter la World Cup en Thaïlande et conserver son titre de championne de France.

    Son objectif de carrière ultime est de rentrer dans le Top 5 des athlètes masculins, c’est-à-dire figurer dans les 5 premiers du classement mondial, tous sexes confondus.

    Sortir de sa zone de confort ne lui fait pas peur puisqu’elle souhaite se confronter aux athlètes masculins. Estelle nous explique que « les femmes ont le droit de concourir avec les hommes, mais à l’inverse, eux ne peuvent pas courir chez les femmes ».

     

    Le jet à bras féminin en pleine évolution




    Crédit photo : MIKE MAGNIN

    Depuis plusieurs années, le sport féminin se développe et ses acteurs souhaitent qu’il soit tout aussi populaire que le sport masculin. Le jet à bras est précurseur dans ce domaine puisqu’il n’y a aucune différence entre le jet féminin et masculin. Les machines sont identiques, les circuits et la durée des courses également. Les athlètes s’affrontent donc à armes égales sur le circuit.

    Estelle nous explique que la saison de jet à bras se découpe en 3 championnats : « Il y a le championnat du monde qui comporte 6 à 7 étapes, en Chine ou à Dubaï par exemple. Puis vient ensuite le championnat d’Europe qui se déroule en 2 compétitions et enfin le championnat de France composé de 5 à 6 étapes, en mer comme sur les lacs ».

     

    Une concurrence bénéfique


    Ces dernières années, le championnat féminin est en pleine croissance, et se développe même plus rapidement que le circuit masculin. Estelle nous explique que « les femmes deviennent de plus en plus professionnelles, il y a un fort engouement dans cette catégorie.

    On est aujourd’hui 7 ou 8 à pouvoir prétendre au titre de championne du monde. Cela crée une belle bagarre et chacune s’entraine de plus en plus de son côté ». Cette rivalité pousse les femmes à donner le meilleur d’elle-même et contribue au développement de la discipline.

    Estelle a une réelle volonté de prouver que les femmes sont capables de faire aussi bien que les hommes. « Ces dernières années, on a tendance à voir plus de compétitions féminines à la télévision, ou plus médiatisées et c’est une très bonne chose. On s’entraîne comme les hommes et on se bat autant qu’eux. J’espère que ça va continuer dans cet élan là et c’est à nous en tant que Femme de leur montrer qu’on peut faire d’aussi belles compétitions que les hommes ».

    Le conseil d’Estelle


    Estelle est aussi cheffe d’entreprise dans le domaine de la menuiserie en parallèle de son activité sportive. Gérer sa carrière sportive et professionnelle n’est pas toujours évident. Elle nous explique sa manière de gérer ces deux aspects de sa vie : « J’aimerais que les journées durent 48 heures mais ce n’est pas le cas. Je gère mon temps en me fixant des priorités, en étant très bien organisée. Je me fixe des créneaux dédiés à mes entraînements, pour faire la part des choses et être focus sur la compétition, des créneaux où je ne pense pas au travail, et inversement lorsque je suis dans mon entreprise, j’essaie de ne pas penser au jet ».

     

    Des projets à venir avec les AMOSciens lyonnais


    J’ai à cœur de partager mon expérience avec les AMOSciens lyonnais passionnés de sport. Je serai ravie de pouvoir travailler avec eux sur des projets en lien avec la communication sur mes compétitions de jet à bras via AMOS Lab, l'entité qui met en relation le monde professionnel et les étudiants d'AMOS. Les AMOSciens auront également la chance de pouvoir découvrir les coulisses de l’organisation d’un événement de jet, le Jet Cross World Tour, qui se déroule chaque année à côté de Lyon. »

     

    Vous pouvez retrouver l’interview d’Estelle en image ci-dessous :


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    Crédit photo : https://www.estelleporet.com

     
    Article rédigé par Florentin GERBET, chargé de communication AMOS Lyon.

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