ÉVÉNEMENT AMOS : Challenge « 24 HEURES POUR UN SPORTIF »

Amaury LAVERNHE, bodyboardeur professionnel est le sportif de la 1ère édition du Challenge "Les 24 Heures pour un sportif".
Il a pu présenter en direct live son activité sportive et ses besoins en sponsoring aux AMOSciens de 1ère année.
Concept de l'événement: CLIQUEZ ICI
Palmarès d'Amaury LAVERHNE:
2006 : Champion de France en bodyboard open.
2007 : Troisième aux championnats du monde de bodyboard.
2009 : Médaille d'argent aux Championnats de France Open à Lacanau.
2009 : Sixième aux championnats du monde de bodyboard.
2010 : Champion de La Réunion en bodyboard open à Les Brisants
2010 : Champion de France en bodyboard open à Biarritz
2010 : Vainqueur du Manapany Surf Festival.
2010 : Champion du Monde IBA (International Bodyboard Association).
2011 : Vainqueur du Manapany Surf Festival.
Retrouvez son site: www.moz.re/fr
On souhaite un bon courage à tous nos B1 !
Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.AMOS devient partenaire du Stade Rennais !
C’est avec une grande fierté et un immense honneur qu’AMOS Rennes annonce officiellement son partenariat avec un véritable emblème du sport breton, le Stade Rennais Football Club ! Ce partenariat sonnait comme une évidence. D’un côté, un club de Ligue 1 doté d’une riche histoire, fêtant ses 120 ans d’existence et se voulant ambitieux, comme en témoigne sa victoire en Coupe de France en 2019 et sa récente participation à la Ligue des Champions. De l’autre, un jeune campus implanté à Rennes en 2019, qui progresse à vitesse « grand V », et ayant pour objectif de former des experts dans le sport management tout en ayant un fort ancrage territorial.
Concrètement, en quoi consiste ce partenariat ?
Cette collaboration va notamment permettre à AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL Rennes d’intégrer le prestigieux « Klub Affaires » des Rouges et Noirs qui regroupe l'ensemble des principaux partenaires du Stade Rennais. Devenir membre de ce Klub, c’est avant tout devenir un acteur majeur de la vie du club. C’est aussi un acte fort et fondateur, le début d’une belle histoire sportive, partenariale et pédagogique. Enfin, c’est une implication dans le projet sportif du club permettant de proposer différentes missions et expériences à nos étudiants sur du long terme. L’intérêt est donc triple :- Pour le Stade Rennais : continuer de se développer en profitant des connaissances de jeunes étudiants formés aspirant à être les professionnels du sport business de demain, notamment au niveau de l’événementiel sportif, du marketing, de la communication et du sponsoring…
- Pour AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : faire profiter aux étudiants de l’expertise d’un club évoluant dans l’élite du football français et qui a des ambitions européennes chaque année.
- Pour le Stade Rennais et AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : démarrer une collaboration sur du long terme visant à proposer une dynamique sportive et économique à l’échelle bretonne et plus largement dans le Grand Ouest.
Article rédigé par Tony ROLLAND, chargé de développement et de communication AMOS Rennes.
AMOS devient partenaire du Stade Rennais !
C’est avec une grande fierté et un immense honneur qu’AMOS Rennes annonce officiellement son partenariat avec un véritable emblème du sport breton, le Stade Rennais Football Club ! Ce partenariat sonnait comme une évidence. D’un côté, un club de Ligue 1 doté d’une riche histoire, fêtant ses 120 ans d’existence et se voulant ambitieux, comme en témoigne sa victoire en Coupe de France en 2019 et sa récente participation à la Ligue des Champions. De l’autre, un jeune campus implanté à Rennes en 2019, qui progresse à vitesse « grand V », et ayant pour objectif de former des experts dans le sport management tout en ayant un fort ancrage territorial.
Concrètement, en quoi consiste ce partenariat ?
Cette collaboration va notamment permettre à AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL Rennes d’intégrer le prestigieux « Klub Affaires » des Rouges et Noirs qui regroupe l'ensemble des principaux partenaires du Stade Rennais. Devenir membre de ce Klub, c’est avant tout devenir un acteur majeur de la vie du club. C’est aussi un acte fort et fondateur, le début d’une belle histoire sportive, partenariale et pédagogique. Enfin, c’est une implication dans le projet sportif du club permettant de proposer différentes missions et expériences à nos étudiants sur du long terme. L’intérêt est donc triple :- Pour le Stade Rennais : continuer de se développer en profitant des connaissances de jeunes étudiants formés aspirant à être les professionnels du sport business de demain, notamment au niveau de l’événementiel sportif, du marketing, de la communication et du sponsoring…
- Pour AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : faire profiter aux étudiants de l’expertise d’un club évoluant dans l’élite du football français et qui a des ambitions européennes chaque année.
- Pour le Stade Rennais et AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : démarrer une collaboration sur du long terme visant à proposer une dynamique sportive et économique à l’échelle bretonne et plus largement dans le Grand Ouest.
Article rédigé par Tony ROLLAND, chargé de développement et de communication AMOS Rennes.
Théo ROPARTZ, aux manettes de l'entrepreneuriat
Malgré une situation inédite, imputable à la crise sanitaire, le marché du esport continue sa croissance exponentielle constatée depuis quelques années maintenant ; il devrait même atteindre le milliard de revenus généré en 2020 ! Un engouement qui se traduit notamment par les recettes de billetterie des évènements majeurs. A titre d’exemple, pas loin de 885 évènements ont été organisés avec des ventes de billets avoisinant les 56 millions de dollars. Actuel étudiant en dernière année du Programme Grande Ecole à AMOS Lille, Théo Ropartz s’est fait un nom dans cet univers en pleine expansion. Président de l’association Akademus esport et co-fondateur d’Elysium, une entreprise « e-sportive », ce dernier nous invite dans un voyage mêlant entrepreneuriat et « electronic sports ». Focus.
Théo, tu as créé Akademus esport et Elysium. Peux-tu nous présenter ces structures ?
En 2018, lors de ma troisième année au sein d’AMOS Lille, j'ai créé Akademus esport qui est une association 1901. Composée d’un bureau de 3 personnes, elle a pour objet l’encadrement de jeunes talents. L'association vit en grande partie grâce au sponsoring, qui nous permet notamment d'acquérir du matériel et de financer les différents déplacements à effectuer lors des compétitions. En parallèle, j’ai co-fondé la société Elysium. C'est une start-up événementielle qui organise des séminaires ou encore des team building. Via Elysium, nous pouvons également développer des événements e-sport (comme des tournois) pour des collectivités, des centres de loisir ou de vacances. Nous souhaitons créer du sur-mesure en utilisant le jeu vidéo pour répondre aux besoins de l'entreprise cliente et ainsi satisfaire ses attentes.Entreprendre peut faire peur… Raconte-nous cette envie !
Tout d'abord, je pense que cette envie (voire ce besoin) d'entreprendre est liée à ma passion car je pratique l’esport depuis très jeune. Avant que ce secteur n’explose, je possédais déjà une team sur Call of Duty où je jouais avec mes amis et participais déjà à des tournois. Avec les études, j'ai dû ralentir au niveau de mes heures de jeu car j'y passais énormément de temps. Cette pause m'a permis de prendre du recul et d'acquérir des connaissances ainsi que des compétences dans d'autres domaines grâce à AMOS. Il faut savoir qu’en 3ème année, un stage d’un semestre est obligatoire. Je rêvais de mettre à profit cette période pour créer ma propre entreprise. Afin de prouver cette envie, j’ai sollicité la direction AMOS Lille. Après différents entretiens avec elle et la création d’un dossier présentant mon projet d’association, j’ai obtenu cet accord assez exceptionnel. L’aventure était alors lancée : cela m’a permis de toucher à de nombreux domaines et ainsi apprendre directement sur le terrain. J’ai donc tout créé de A à Z.
Aujourd’hui, combien de personnes participent à l’aventure Akademus ?
Au début, il n'y avait qu'une personne et aujourd'hui nous sommes 65 ! La problématique est la gestion des membres car il y a beaucoup de va-et-vient dans le milieu du bénévolat. Certaines personnes qui ont acquis de l'expérience partent ensuite vers d'autres structures pour se professionnaliser.Dans cette jeune carrière, quel souvenir te vient directement à l’esprit ?
Sans aucun doute, notre participation à la Paris Games Week avec notre association. Nous avons animé le stand d’Infomax Paris pendant 5 jours où circulaient environ 350 000 personnes ; stand qui était d’ailleurs en collaboration avec plusieurs marques. Petite anecdote : à un moment, j’ai dû prendre le relais du speaker… C’est la première fois que je me retrouvais devant autant de personnes avec un micro. C’était très impressionnant mais aussi très formateur puisque j’y suis retourné les 4 jours qui ont suivi.
De ton point de vue, quelles sont les 3 forces que doit avoir un entrepreneur ?
Tout d’abord, il faut être prêt à emmagasiner énormément d'informations puis de savoir les synthétiser. Cela permet d'aller plus vite et de se positionner rapidement sur le marché avant d'autres personnes et de saisir les opportunités. Ensuite, la passion est essentielle. Il faut savoir accepter l’échec et sans la passion, il est difficile de continuer à être motivé pour son activité. Enfin, la persévérance : il faut rester « acharné » pour être toujours en avance car nous ne sommes pas les seuls sur le marché à vouloir se lancer.Que dirais-tu aux personnes qui ont peur de se lancer dans l’entreprenariat ?
Qu’il ne faut justement pas avoir peur. Des échecs, il y en aura toujours. Il faut en permanence se demander ce que l'on peut faire d'un échec : soit le prendre du côté valorisant afin de s'améliorer, soit rester sur cet échec sans réagir. L’entreprenariat, c'est l'aventure ! C'est un projet qui nous anime tous les jours. Il ne faut pas avancer trop vite pour éviter de faire des erreurs mais il faut aussi tirer profit de ses erreurs pour avancer. Il faut aussi avoir en tête qu’il y aura forcément des moments difficiles où il ne faudra pas lâcher…Tes structures ont-elles été impactées par la crise sanitaire ? Le sont-elles encore ?
Au niveau d’Akademus esport, la crise a été perçue de façon plutôt positive puisque les bénévoles avaient beaucoup plus de temps à nous accorder. On a eu une belle montée en puissance. Toutefois, au niveau des partenariats, beaucoup de sociétés ont décalé leurs engagements. Concernant Elysium, il y a eu 2 phases. Lors du premier confinement, nous nous sommes dit que nous n’allions rien lâcher car nous sommes sur un concept qui connaît un grand engouement. Nous avons donc voulu développer des séminaires et des team building en ligne. Une fois le produit prêt à être lancé, les entreprises ont eu du mal à y adhérer puisque le retour à l'activité était assez flou pour elles. Les ventes ont été très difficiles malgré un travail acharné pendant 3 mois. Pour le deuxième confinement, nous avons donc décidé de réduire nos charges (locaux, comptable) au maximum car de nombreux événements ont été annulés. L'entreprise est donc en pause pour le moment.En tant que passionné de esport, tu as probablement un jeu favori ?
Mon jeu du moment, c’est Valorant. Nous avons notamment recruté une team qui est très forte actuellement. C'est mon premier jeu « FPS », c'est-à-dire sur clavier où il faut apprendre toutes les touches. Ensuite, je dirais Call of Duty car il a toujours été mon jeu de prédilection.Et pour conclure : plutôt PS5 ou Xbox ?
La compétition sur Call of Duty se déroulait essentiellement sur Xbox, surtout à ses débuts, c'est pourquoi j'ai toujours eu cette console...Avec la transition sur PlayStation, beaucoup de joueurs consoles ont fait la transition mais pas moi. J'ai toujours été Xbox donc ça restera Xbox !Article rédigé par Tanguy DHALLUIN, chef de projet à AMOS LAB Lille.
Théo ROPARTZ, aux manettes de l'entrepreneuriat
Malgré une situation inédite, imputable à la crise sanitaire, le marché du esport continue sa croissance exponentielle constatée depuis quelques années maintenant ; il devrait même atteindre le milliard de revenus généré en 2020 ! Un engouement qui se traduit notamment par les recettes de billetterie des évènements majeurs. A titre d’exemple, pas loin de 885 évènements ont été organisés avec des ventes de billets avoisinant les 56 millions de dollars. Actuel étudiant en dernière année du Programme Grande Ecole à AMOS Lille, Théo Ropartz s’est fait un nom dans cet univers en pleine expansion. Président de l’association Akademus esport et co-fondateur d’Elysium, une entreprise « e-sportive », ce dernier nous invite dans un voyage mêlant entrepreneuriat et « electronic sports ». Focus.
Théo, tu as créé Akademus esport et Elysium. Peux-tu nous présenter ces structures ?
En 2018, lors de ma troisième année au sein d’AMOS Lille, j'ai créé Akademus esport qui est une association 1901. Composée d’un bureau de 3 personnes, elle a pour objet l’encadrement de jeunes talents. L'association vit en grande partie grâce au sponsoring, qui nous permet notamment d'acquérir du matériel et de financer les différents déplacements à effectuer lors des compétitions. En parallèle, j’ai co-fondé la société Elysium. C'est une start-up événementielle qui organise des séminaires ou encore des team building. Via Elysium, nous pouvons également développer des événements e-sport (comme des tournois) pour des collectivités, des centres de loisir ou de vacances. Nous souhaitons créer du sur-mesure en utilisant le jeu vidéo pour répondre aux besoins de l'entreprise cliente et ainsi satisfaire ses attentes.Entreprendre peut faire peur… Raconte-nous cette envie !
Tout d'abord, je pense que cette envie (voire ce besoin) d'entreprendre est liée à ma passion car je pratique l’esport depuis très jeune. Avant que ce secteur n’explose, je possédais déjà une team sur Call of Duty où je jouais avec mes amis et participais déjà à des tournois. Avec les études, j'ai dû ralentir au niveau de mes heures de jeu car j'y passais énormément de temps. Cette pause m'a permis de prendre du recul et d'acquérir des connaissances ainsi que des compétences dans d'autres domaines grâce à AMOS. Il faut savoir qu’en 3ème année, un stage d’un semestre est obligatoire. Je rêvais de mettre à profit cette période pour créer ma propre entreprise. Afin de prouver cette envie, j’ai sollicité la direction AMOS Lille. Après différents entretiens avec elle et la création d’un dossier présentant mon projet d’association, j’ai obtenu cet accord assez exceptionnel. L’aventure était alors lancée : cela m’a permis de toucher à de nombreux domaines et ainsi apprendre directement sur le terrain. J’ai donc tout créé de A à Z.
Aujourd’hui, combien de personnes participent à l’aventure Akademus ?
Au début, il n'y avait qu'une personne et aujourd'hui nous sommes 65 ! La problématique est la gestion des membres car il y a beaucoup de va-et-vient dans le milieu du bénévolat. Certaines personnes qui ont acquis de l'expérience partent ensuite vers d'autres structures pour se professionnaliser.Dans cette jeune carrière, quel souvenir te vient directement à l’esprit ?
Sans aucun doute, notre participation à la Paris Games Week avec notre association. Nous avons animé le stand d’Infomax Paris pendant 5 jours où circulaient environ 350 000 personnes ; stand qui était d’ailleurs en collaboration avec plusieurs marques. Petite anecdote : à un moment, j’ai dû prendre le relais du speaker… C’est la première fois que je me retrouvais devant autant de personnes avec un micro. C’était très impressionnant mais aussi très formateur puisque j’y suis retourné les 4 jours qui ont suivi.