Funs runs gonflés à bloc !

Laura DUFOUR, directrice France chez Denali Outdoor Events à Lyon, start-up spécialisée dans l’organisation d’événements sportifs de masse, créateurs de nouvelles expériences sportives, nous présente les Bulky Games. Sur cet événement au concept novateur, une course d’obstacles gonflables géants sur 5km, « la course la plus fun de France » une trentaine d’AMOSciens ont été impliqués dans l’organisation de leur première édition à Lyon l’an dernier. Une seconde édition devrait se tenir, si les conditions sanitaires le permettent le 18 octobre prochain au parc Miribel Jonage.
« C’est un événement de type fun, des funs runs, le principe de la course est de parcourir 5km jonchés de 12 obstacles gonflables géants. Nous ne mettons pas de chronométrage en place car nous voulons vraiment que cela reste une course fun sans pression. Notre cible est assez large, ce sont des non-sportifs, ou des sportifs qui souhaitent partager un bon moment entre amis.
Nous avons un village d’accueil, avec des activités, des foodtrucks, les participants viennent en avance pour récupérer leur dossard et leurs goodies. Ils participent à un échauffement avec un coach et ensuite il y a des vagues de départ pour 200 personnes toutes les 15 minutes.
Avant le COVID-19, nous étions sur une moyenne de 2800 à 3000 personnes présentes par événement, on peut accueillir jusqu’à 6000 personnes sur la journée, sans trop d’attente devant les obstacles. Un participant reste en moyenne entre 3h et 3h30 sur le site. Certains vont rester plus longtemps sur le village. Des participants viennent déguiser, pour rajouter du fun ! »
« Denali Outdoor Events est une start-up spécialisée dans l’organisation d’événements sportifs de masse. Nous imaginons des concepts innovants et nous leur donnons vie grâce à une équipe experte en gestion événementielle. Denali Outdoor Events est un groupe belge créé en 2015 par deux amis passionnés de sport, Simon Trussart et Colin Goubau.
Les Bulky Games, intitulé « Air Games » en Belgique ont vu le jour en 2018 dans ce pays et cela a bien fonctionné. Les fondateurs de Denali Outdoor Events ont créé une agence indépendante en France, liée au groupe, en 2018. J’ai été embauchée à la création de l’agence pour développer le concept sur le territoire français début 2019. Nous avons réalisé un premier événement à Reims puis à Lyon où l’agence française est basée. Nous avons dû changer de nom en France car le nom « Air Games » était déjà pris, nous l’avons donc intitulé les « Bulky Games » sur le territoire français.
A Lyon, avant la crise, l’agence était composée de 5 personnes dont 3 évents manager et une office manager et moi-même. Pour l’instant nous travaillons exclusivement sur les 12 événements Bulky Games mis en place chaque année. Je pilote et coordonne lors de l’organisation des Bulky Games sur l’ensemble du territoire français
L’équipe Belge est composée de 9 personnes : Le pôle communication et marketing, un pôle office manager, un pôle event manager et le service après-vente. En Belgique, Denali Outdoor Events organise les « Air Games », l’équivalent des Bulky Games mais aussi la « Sand Race ». Cet événement se déroule dans une sablière en Belgique, il s’agit d’un parcours d’aventuriers, plus physique, cela existe uniquement chez nos voisins où les événements sont autorisés dans les sablières. Des pentes infernales à gravir, des palissades à franchir, des structures gonflables à dompter, 20 obstacles délirants, mais avec un ingrédient supplémentaire : des milliers de tonnes de sable ! En France le marché est assez concurrentiel sur ce type d’événement avec les Mud-Day et autres parcours du combattant proposés. »
« En tant qu’agence événementielle, nous avons été très touchés par la crise du Coronavirus. Nous espérons rebondir l’année prochaine. Nous avons été contraints de licencier certains de nos employés malheureusement. Nous attendons actuellement les décisions gouvernementales pour statuer sur la mise en place de nos événements Bulky Games qui devaient avoir lieu cette année. Nous avons dans un premier temps décalé la date, en revanche comme il s’agit de rassemblement important, environ 2500 personnes présentes sur un évènement. Sur ce type de fun race et d’événement de cohésion, la distanciation sociale est compliquée à mettre en œuvre. Nous allons prendre une décision pour informer rapidement les participants. L’objectif de nos événements c’est que les gens soient ensemble, qu’ils se tapent dans les mains. Si ce n’est pas possible, nous serons contraints d’annuler. Ce n’est pas une simple course à pied, il y a des interactions entre les participants. Nous devons nous mettre un deadline car nous devons réactiver les fournisseurs, normalement il faut s’y prendre 4 mois ½ à l’avance pour organiser un événement. Il y a plein de choses qui entrent en considération. Nous allons faire un événement en Suisse car le gouvernement a rendu sa copie. Nous avons communiqué auprès de nos participants pendant la période de confinement, ils ont généralement été très compréhensifs.»
« Notre stratégie de communication est à 80% digitale, nous réalisons beaucoup de publications sponsorisées sur Facebook et Instagram car c’est là où se situe notre cible. Cette année, nous avons fait de l’affichage dans les métros pour se faire connaitre. Notre cible est assez large, notre moyenne d’âge est à 31 ans.
Nous avons une politique tarifaire différente en fonction des périodes d’inscription car notre objectif c’est de connaitre le nombre de participants le plus en amont possible. La stratégie sur les territoires. Le prix commence à 29 euros, en moyenne entre 33 et 36 euros et 50 euros pour les inscriptions sur place. Nous avons également des offres pour les étudiants. »
« Un événement coûte très cher, nous devons accueillir à minima 2000 – 2500 participants pour rentrer dans nos frais. Le budget de l’organisation d’un événement varie entre 80 000 à 100 000 euros, les transports font beaucoup varier nos finances. Nous avons besoin de faire appel à des prestataires externes pour le transport des structures gonflables, en général 4 camions remorques sont nécessaires pour l’acheminement du matériel. Lorsque l’on organise un événement à Lille puis à Bordeaux ensuite, le coût de transport est très élevé.
En interne, l’an dernier nous étions 4 de l’équipe présents sur l’événement. Nous sommes entre 13 et 15 personnes en tout, nous travaillons avec des équipes de freelance sur Lyon sur toute la saison. Les structures gonflables géantes restent très techniques à monter. C’est important de se projeter sur une saison complète pour former l’équipe. Sur la partie des volontaires présents, nous avons entre 30 et 90 volontaires sur chaque Bulky Games, en moyenne nous sommes entre 60 et 70 personnes. »
« La particularité de nos obstacles est qu’ils sont très imposants. Cela nécessite de gros investissement de base. C’est là que nous nous différencions de la concurrence. Peu de sociétés peuvent investir sur ce type de matériel. Une fois que le marché est pris cela serait un investissement risqué de venir nous concurrencer.
Sur la partie gonflable, nous n’avons pas de concurrents. Sur la partie plus générale des fun run, nous sommes intervenus l’an dernier, quand les autres courses étaient plus sur le déclin comme les color run, électrique run, elles venaient de faire 5 ans où le concept avait bien fonctionné. La cible avait été bien « targuetée », tout le monde avait fait une ou deux courses de ce type. Cela s’épuisait un peu, nous sommes arrivés au bon moment pour proposer une nouveauté sur le marché des Fun Run. Nous avons pris cet axe de présenter ce nouveau concept avec des investissements bien plus importants que des colors run, le risque est élevé. »
« En France, le concept est arrivé en 2019, nous avons fait un premier événement à Reims, le deuxième avait eu lieu à Lyon. L’an dernier, l’événement avait eu lieu au Parc Miribel- Jonage, c’est un endroit qui se prête bien à notre événement dans un cadre agréable, c’est une belle balade. »
« Il y a différentes missions à réaliser sur place : l’accueil, la distribution des dossards, les inscriptions, la gestion des ravitaillements, l’encadrement sécuritaire des obstacles et la mise en place de la remise des prix. Les AMOSciens nous ont aidé pour l’ensemble de ces missions.
Autour de cet événement, gravitent différents postes gérés par nos régisseurs free-lance sur la partie technique et sécuritaire. Nous avons un responsable de tout le pôle village qui gère les foodtrucks, les vidéastes, les coachs sportifs, les mises en place de la scène, les échauffements etc.Et enfin une personne en charge de la communication qui anime les réseaux sociaux, gère les live etc. »
« Nous avons travaillé avec de nombreux étudiants d’AMOS Lyon, ils étaient motivés et avaient un vrai intérêt de participer à l’organisation d’un événement dans le domaine du sport et de l’événementiel. C’était vraiment top de les avoir à nos côtés lors de l’événement Lyonnais. Merci à eux pour leur implication. Nous devions avoir des AMOSciens cette année avant que l’événement soit décalé. C’est avec plaisir que nous travaillerons à nouveau avec AMOS l’année prochaine ou en octobre si l’événement est maintenu ! »
« Pour l’instant, nous communiquons sur le concept et pas encore sur le nom de l’entreprise Denali Outdoor Events, nous allons sûrement diversifier nos activités. Nous souhaitons nous faire connaitre en tant qu’agence d’événementiel sportif et proposer de nouveaux événements pour se développer sur le territoire français mais également reprendre des épreuves déjà existantes et les développer. Nous souhaitons aussi mettre en place des séminaires privés pour des entreprises. Nous avons eu l’occasion d’y réfléchir pendant le confinement ! »
Pouvez-vous nous présenter le concept de votre événement ? En quoi consiste les Bulky Games ?
« C’est un événement de type fun, des funs runs, le principe de la course est de parcourir 5km jonchés de 12 obstacles gonflables géants. Nous ne mettons pas de chronométrage en place car nous voulons vraiment que cela reste une course fun sans pression. Notre cible est assez large, ce sont des non-sportifs, ou des sportifs qui souhaitent partager un bon moment entre amis.
Nous avons un village d’accueil, avec des activités, des foodtrucks, les participants viennent en avance pour récupérer leur dossard et leurs goodies. Ils participent à un échauffement avec un coach et ensuite il y a des vagues de départ pour 200 personnes toutes les 15 minutes.
Avant le COVID-19, nous étions sur une moyenne de 2800 à 3000 personnes présentes par événement, on peut accueillir jusqu’à 6000 personnes sur la journée, sans trop d’attente devant les obstacles. Un participant reste en moyenne entre 3h et 3h30 sur le site. Certains vont rester plus longtemps sur le village. Des participants viennent déguiser, pour rajouter du fun ! »
Pouvez-vous nous présenter Denali Outdoor Events ?
« Denali Outdoor Events est une start-up spécialisée dans l’organisation d’événements sportifs de masse. Nous imaginons des concepts innovants et nous leur donnons vie grâce à une équipe experte en gestion événementielle. Denali Outdoor Events est un groupe belge créé en 2015 par deux amis passionnés de sport, Simon Trussart et Colin Goubau.
Les Bulky Games, intitulé « Air Games » en Belgique ont vu le jour en 2018 dans ce pays et cela a bien fonctionné. Les fondateurs de Denali Outdoor Events ont créé une agence indépendante en France, liée au groupe, en 2018. J’ai été embauchée à la création de l’agence pour développer le concept sur le territoire français début 2019. Nous avons réalisé un premier événement à Reims puis à Lyon où l’agence française est basée. Nous avons dû changer de nom en France car le nom « Air Games » était déjà pris, nous l’avons donc intitulé les « Bulky Games » sur le territoire français.
A Lyon, avant la crise, l’agence était composée de 5 personnes dont 3 évents manager et une office manager et moi-même. Pour l’instant nous travaillons exclusivement sur les 12 événements Bulky Games mis en place chaque année. Je pilote et coordonne lors de l’organisation des Bulky Games sur l’ensemble du territoire français
L’équipe Belge est composée de 9 personnes : Le pôle communication et marketing, un pôle office manager, un pôle event manager et le service après-vente. En Belgique, Denali Outdoor Events organise les « Air Games », l’équivalent des Bulky Games mais aussi la « Sand Race ». Cet événement se déroule dans une sablière en Belgique, il s’agit d’un parcours d’aventuriers, plus physique, cela existe uniquement chez nos voisins où les événements sont autorisés dans les sablières. Des pentes infernales à gravir, des palissades à franchir, des structures gonflables à dompter, 20 obstacles délirants, mais avec un ingrédient supplémentaire : des milliers de tonnes de sable ! En France le marché est assez concurrentiel sur ce type d’événement avec les Mud-Day et autres parcours du combattant proposés. »
Avez-vous été touché par la crise sanitaire liée au Covid-19 ?
« En tant qu’agence événementielle, nous avons été très touchés par la crise du Coronavirus. Nous espérons rebondir l’année prochaine. Nous avons été contraints de licencier certains de nos employés malheureusement. Nous attendons actuellement les décisions gouvernementales pour statuer sur la mise en place de nos événements Bulky Games qui devaient avoir lieu cette année. Nous avons dans un premier temps décalé la date, en revanche comme il s’agit de rassemblement important, environ 2500 personnes présentes sur un évènement. Sur ce type de fun race et d’événement de cohésion, la distanciation sociale est compliquée à mettre en œuvre. Nous allons prendre une décision pour informer rapidement les participants. L’objectif de nos événements c’est que les gens soient ensemble, qu’ils se tapent dans les mains. Si ce n’est pas possible, nous serons contraints d’annuler. Ce n’est pas une simple course à pied, il y a des interactions entre les participants. Nous devons nous mettre un deadline car nous devons réactiver les fournisseurs, normalement il faut s’y prendre 4 mois ½ à l’avance pour organiser un événement. Il y a plein de choses qui entrent en considération. Nous allons faire un événement en Suisse car le gouvernement a rendu sa copie. Nous avons communiqué auprès de nos participants pendant la période de confinement, ils ont généralement été très compréhensifs.»
L’événement est en plein développement, pouvez-vous nous expliquer la stratégie mise en place ?
« Notre stratégie de communication est à 80% digitale, nous réalisons beaucoup de publications sponsorisées sur Facebook et Instagram car c’est là où se situe notre cible. Cette année, nous avons fait de l’affichage dans les métros pour se faire connaitre. Notre cible est assez large, notre moyenne d’âge est à 31 ans.
Nous avons une politique tarifaire différente en fonction des périodes d’inscription car notre objectif c’est de connaitre le nombre de participants le plus en amont possible. La stratégie sur les territoires. Le prix commence à 29 euros, en moyenne entre 33 et 36 euros et 50 euros pour les inscriptions sur place. Nous avons également des offres pour les étudiants. »
Quel est le coût approximatif d’un événement ?
« Un événement coûte très cher, nous devons accueillir à minima 2000 – 2500 participants pour rentrer dans nos frais. Le budget de l’organisation d’un événement varie entre 80 000 à 100 000 euros, les transports font beaucoup varier nos finances. Nous avons besoin de faire appel à des prestataires externes pour le transport des structures gonflables, en général 4 camions remorques sont nécessaires pour l’acheminement du matériel. Lorsque l’on organise un événement à Lille puis à Bordeaux ensuite, le coût de transport est très élevé.
En interne, l’an dernier nous étions 4 de l’équipe présents sur l’événement. Nous sommes entre 13 et 15 personnes en tout, nous travaillons avec des équipes de freelance sur Lyon sur toute la saison. Les structures gonflables géantes restent très techniques à monter. C’est important de se projeter sur une saison complète pour former l’équipe. Sur la partie des volontaires présents, nous avons entre 30 et 90 volontaires sur chaque Bulky Games, en moyenne nous sommes entre 60 et 70 personnes. »
Le paysage événementiel est extrêmement concurrentiel, comment vous démarquez-vous ?
« La particularité de nos obstacles est qu’ils sont très imposants. Cela nécessite de gros investissement de base. C’est là que nous nous différencions de la concurrence. Peu de sociétés peuvent investir sur ce type de matériel. Une fois que le marché est pris cela serait un investissement risqué de venir nous concurrencer.
Sur la partie gonflable, nous n’avons pas de concurrents. Sur la partie plus générale des fun run, nous sommes intervenus l’an dernier, quand les autres courses étaient plus sur le déclin comme les color run, électrique run, elles venaient de faire 5 ans où le concept avait bien fonctionné. La cible avait été bien « targuetée », tout le monde avait fait une ou deux courses de ce type. Cela s’épuisait un peu, nous sommes arrivés au bon moment pour proposer une nouveauté sur le marché des Fun Run. Nous avons pris cet axe de présenter ce nouveau concept avec des investissements bien plus importants que des colors run, le risque est élevé. »
Vous avez réalisé le premier événement à Lyon l’an passé, comment s’est-il déroulé ?
« En France, le concept est arrivé en 2019, nous avons fait un premier événement à Reims, le deuxième avait eu lieu à Lyon. L’an dernier, l’événement avait eu lieu au Parc Miribel- Jonage, c’est un endroit qui se prête bien à notre événement dans un cadre agréable, c’est une belle balade. »
Quels sont les différents métiers gravitant autour de l’organisation de l’événement ?
« Il y a différentes missions à réaliser sur place : l’accueil, la distribution des dossards, les inscriptions, la gestion des ravitaillements, l’encadrement sécuritaire des obstacles et la mise en place de la remise des prix. Les AMOSciens nous ont aidé pour l’ensemble de ces missions.
Autour de cet événement, gravitent différents postes gérés par nos régisseurs free-lance sur la partie technique et sécuritaire. Nous avons un responsable de tout le pôle village qui gère les foodtrucks, les vidéastes, les coachs sportifs, les mises en place de la scène, les échauffements etc.Et enfin une personne en charge de la communication qui anime les réseaux sociaux, gère les live etc. »
Une quarantaine d’AMOSciens étaient présents sur le terrain l’an dernier, pouvez-vous nous parler de leur implication ?
« Nous avons travaillé avec de nombreux étudiants d’AMOS Lyon, ils étaient motivés et avaient un vrai intérêt de participer à l’organisation d’un événement dans le domaine du sport et de l’événementiel. C’était vraiment top de les avoir à nos côtés lors de l’événement Lyonnais. Merci à eux pour leur implication. Nous devions avoir des AMOSciens cette année avant que l’événement soit décalé. C’est avec plaisir que nous travaillerons à nouveau avec AMOS l’année prochaine ou en octobre si l’événement est maintenu ! »
Quelle est votre stratégie de développement pour l’agence française Denali Outdoor Events ?
« Pour l’instant, nous communiquons sur le concept et pas encore sur le nom de l’entreprise Denali Outdoor Events, nous allons sûrement diversifier nos activités. Nous souhaitons nous faire connaitre en tant qu’agence d’événementiel sportif et proposer de nouveaux événements pour se développer sur le territoire français mais également reprendre des épreuves déjà existantes et les développer. Nous souhaitons aussi mettre en place des séminaires privés pour des entreprises. Nous avons eu l’occasion d’y réfléchir pendant le confinement ! »
Propos recueillis par Anne-Charlotte Meyer, chargée de communication et Événementiel AMOS LYON

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13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !09 Feb 2023
Nos futurs étudiants à la AMOS Like Zone du Groupama Stadium
Une expérience inédite pour nos futurs étudiants...
Mercredi 1er février 2023, une vingtaine de futurs étudiants ont été conviés par le campus AMOS Lyon pour assister à la rencontre de Ligue 1 Uber Eats entre l’Olympique Lyonnais et le Stade Brestois. Située côté Sud du parvis du Groupama Stadium, la AMOS Like Zone a fait le plein lors de cette 21e journée. De futur(e)s AMOSciennes et AMOSciens ont été invité(e)s à assister à cette rencontre et profiter d’un avant-match animé sur l’espace dédié aux étudiants, suite au jeu concours mis en place au mois de janvier.

09 Feb 2023
Nos futurs étudiants à la AMOS Like Zone du Groupama Stadium
Une expérience inédite pour nos futurs étudiants...
Mercredi 1er février 2023, une vingtaine de futurs étudiants ont été conviés par le campus AMOS Lyon pour assister à la rencontre de Ligue 1 Uber Eats entre l’Olympique Lyonnais et le Stade Brestois. Située côté Sud du parvis du Groupama Stadium, la AMOS Like Zone a fait le plein lors de cette 21e journée. De futur(e)s AMOSciennes et AMOSciens ont été invité(e)s à assister à cette rencontre et profiter d’un avant-match animé sur l’espace dédié aux étudiants, suite au jeu concours mis en place au mois de janvier.

06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.