Golbang 3v 3 Football : Le sport qui « mélange les genres » !

Bruno Schwobthaler revient sur la naissance d’une pratique sportive et les acteurs qu’il faudra mobiliser pour favoriser son développement. De sa carrière dans le secteur de la grande consommation, Bruno Schwobthaler a gardé l’importance accordée au produit. Deux ans d’enquêtes et d’analyse lui auront permis de proposer un concept et une marque déposée aujourd’hui dans une soixantaine de pays.
Créé en 2017, le Golbang 3v3 football® se présente comme une variante du sport n°1 dans le monde, le football. Lors de son lancement, le magazine L’Équipe le qualifiait même de « foot du 21ème siècle ». Pourquoi ? Parce qu’il mélange les genres, mais encore ? Par l’égalité et la mixité qu’il prône tout comme d’autres valeurs managériales - collaboration et innovation – et en vogue – l’hybridation. Cette description est totalement en phase avec la vision de son fondateur, Bruno Schwobthaler, qui a ainsi choisi d’illustrer ces trois valeurs qui lui tiennent à cœur et qui correspondent aux évolutions de notre société.
« Le Golbang 3v3 football® est né d’un constat : 3,5 milliards de personnes sont fans de football dans le monde mais nous comptons seulement 250 millions de joueurs actifs, dont 30 millions de femmes (source : FIFA). Pourquoi un tel écart ? Nous avons donc appuyé notre réflexion sur la question suivante : « Aujourd’hui, quelles sont les raisons pour lesquelles les personnes qui aiment le football n’y jouent pas ? » Trop faible condition physique, niveau technique insuffisant et autres critères ne donnent pas la sensation d’avoir sa place dans une équipe. Le football a été créé à la fin du XIXème siècle par des hommes et, initialement, pour des hommes ! C’est un jeu physique qui demande de la puissance et la mixité n’y est pas de mise. Nous avons donc supprimé les contacts physiques, enlevé les dribbles et réduit ce qui faisait la force des hommes par rapport aux femmes. Le Golbang 3v3 football® favorise plus le déplacement. Il met également en avant les actions plus spectaculaires. Alors que le football ne fait pas la différence entre un « joli but » et un autre, le Golbang 3v3 football® donne plus de crédit à un but marqué en lucarne (10 points) et à un but marqué de la tête (5 points). Conséquences : les joueurs se démènent plus et le match est encore plus agréable à l’œil pour le public ! Par ailleurs, il s’agit du seul sport collectif qui garantit le même temps de possession de balle pour les deux équipes. Lorsque vous êtes en position d’attaque, vous conservez la balle pendant tout le quart temps ! Ces éléments peuvent paraître anodins mais ils nous permettent de proposer une activité plus accessible et plus égalitaire. Nous parlons de mixité au sens large : plus que le rapport femmes-hommes, cela concerne également les différences d’âge, de niveaux techniques… Nous aimerions également proposer des rencontres entre les personnes valides et celles handicapées. Nous ne sommes pas dans un concept de « football-performance », il y a déjà de nombreuses autres offres pour cela.
Nous avons fait appel à l’agence Nielsen Sports pour tester le concept et le nom auprès de 1 000 personnes. Au vu des résultats, nous avons officiellement lancé le Golbang 3v3 football® le 17 mai 2017. Tout comme le basket 3X3, ce sport s’inscrit dans la tendance porteuse des nouvelles pratiques qui répondent mieux aux attentes de liberté, de fun et de simplicité. Elles intègrent également les contraintes que sont le milieu urbain ainsi que le manque de temps et d’espace. Il s’agit également d’un sport hybride : il reprend les bases du football, c’est-à-dire la passe, le saut, le tir et s’inspire également des concepts clés d’autres activités.
« Notre plan de lancement s’est composé de 3 étapes :
Dans un premier temps, nous avons positionné le Golbang 3v3 football® comme une version plus simple, plus ludique et plus innovante du football. Cela a fonctionné au-delà de nos espérances puisque des médias influents du sport tels que L’Équipe, France Football, encore beIN Sport et le JT de 20h de TF1 nous ont apporté de la visibilité en le présentant comme tel.
La deuxième étape concernait la validation du produit par les joueurs. Leurs retours lors des démonstrations, des « battles » et des compétitions officielles ont dépassé nos attentes : la note moyenne d’appréciation était de 4,5 sur 5, le taux de satisfaction (pourcentage de personnes ayant envie de rejouer) était entre 66 et 100% et le taux de recommandation (pourcentage de personnes qui recommanderaient le Golbang 3v3 football® à leurs proches) se situait entre 55 et 98% ! En 2 ans, ce sport est devenu le format de football le plus spectaculaire avec 4 tentatives de but par minute, le plus prolifique avec 1,15 points marqués par minute et le plus féminisé avec 28% de femmes.
Enfin, aujourd’hui, nous devons créer et animer un réseau de centres de jeu. L’objectif à court terme est de nouer des partenariats avec 40 lieux avant de proposer à minima une adresse par département jusqu’à avoir une enceinte dans chaque ville. Pour l’instant, nos partenariats se font au gré de nos événements. Par exemple, nous avons fait un appel d’offres pour notre prochaine compétition mondiale et il a été remporté par le réseau des centres LE FIVE. Nous n’avons pas encore développé de réseau permanent où les personnes pourraient pratiquer le Golbang 3v3 football® librement. C’est une étape essentielle pour le développement de la pratique ! Centres de football à 5, clubs de football, centres de loisirs type UCPA, écoles, collectivités… Les possibilités sont multiples et nous sommes intéressés par l’ensemble des opérateurs d’infrastructures sportives. »
« Nous avons identifié 8 pays d’implantation prioritaire : l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, l’Italie pour leur passion pour le football ainsi que la Hollande qui est plus avancée que nous en termes de mixité. La Russie a un gros réseau de centres commerciaux et nous pensons que notre format y a sa place, ces types de lieux sont friands d’animations ! Même chose pour le Qatar qui organisera la Coupe du Monde de football en 2022 et cherche à développer les activités footballistiques. Ensuite, nous nous intéresserons aux États-Unis où la pratique du football chez les enfants est très importante. Le développement du football ne s’y fait pas à travers des fédérations mais grâce à des entreprises privées. N’oublions pas les pays d’Amérique du sud avec le Brésil, le Mexique, ainsi que l’Asie avec la Chine où la marque est déposée.
Lorsque nous parlons de « mondiaux », il s’agit de compétitions qui ont lieu en France mais qui accueillent plusieurs nationalités. Depuis notre création, nous en avons organisé deux. La première, en 2018, était à Bordeaux et était réservée aux étudiants. L’année dernière, nous avons organisé une compétition dédiée aux femmes à Paris. La prochaine édition aura lieu le 6 juin 2020 au Five de Bezons, en région parisienne, et sera notre première compétition mixte. 16 équipes pourront y participer. Pour les sélectionner, nous organiserons des tournois préliminaires un peu partout en France et, pour la première fois… à l’étranger. En effet, le 25 avril aura lieu un tournoi de Golbang 3v3 football® à Londres en partenariat avec l’école de commerce AMOS Londres. L’équipe gagnante représentera l’Angleterre lors du mondial. »
« Nous discutons avec la Fédération Française de Football mais chacun a ses priorités. Je pense qu’un jour, nos chemins se rejoindront. L’année dernière, la FFF s’est associée à LE FIVE qui existe depuis une quinzaine d’années. Mais il y a 15 ans, la FFF souhaitait pousser le futsal. Aujourd’hui, le foot à 5 rassemble environ 4 millions de pratiquants quand il y a 2 millions de licenciés à la FFF et 30 000 licenciés de futsal. En comparaison, nous nous rendons compte que le basket 3x3 est le relais de croissance du basketball. Il fait même son entrée aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020. Tout le monde parle de l’urbanisation, des sports émergents et je suis convaincu que les responsables de fédérations, en France ou ailleurs, vont se rendre compte du potentiel et de l’intérêt de ce nouveau format.
« Travailler avec des étudiants nous permet de développer notre notoriété auprès de notre première cible, qui plus est s’il s’agit d’écoles de commerce car celles-ci sont structurées, plus féminisées et tournées vers l’international. Parmi ces écoles, AMOS présente des avantages : elle est spécialisée dans le sport business, elle possède plusieurs campus sur le territoire ainsi que des « Lab », ces entités qui permettent aux étudiants de mettre leurs compétences au service des entreprises de façon ponctuelle. Les responsables rencontrés à Paris et à Londres se sont montrés à l’écoute et pro-actifs, ce qui est toujours apprécié des start-ups ! Dans la logique d’innovation et de collaboration qui me tient à cœur, ce partenariat permet également aux étudiant(e)s de travailler sur une nouveauté dans le sport numéro 1, le football, tout en incluant des thèmes sociétaux comme l’égalité, la mixité et le lien social. »
What is it ?
Créé en 2017, le Golbang 3v3 football® se présente comme une variante du sport n°1 dans le monde, le football. Lors de son lancement, le magazine L’Équipe le qualifiait même de « foot du 21ème siècle ». Pourquoi ? Parce qu’il mélange les genres, mais encore ? Par l’égalité et la mixité qu’il prône tout comme d’autres valeurs managériales - collaboration et innovation – et en vogue – l’hybridation. Cette description est totalement en phase avec la vision de son fondateur, Bruno Schwobthaler, qui a ainsi choisi d’illustrer ces trois valeurs qui lui tiennent à cœur et qui correspondent aux évolutions de notre société.

Bruno Schwobthaler - Fondateur Golbang 3v3 Football
Né du football, comment le Golbang 3v3 football® s’en distingue-t-il ?
« Le Golbang 3v3 football® est né d’un constat : 3,5 milliards de personnes sont fans de football dans le monde mais nous comptons seulement 250 millions de joueurs actifs, dont 30 millions de femmes (source : FIFA). Pourquoi un tel écart ? Nous avons donc appuyé notre réflexion sur la question suivante : « Aujourd’hui, quelles sont les raisons pour lesquelles les personnes qui aiment le football n’y jouent pas ? » Trop faible condition physique, niveau technique insuffisant et autres critères ne donnent pas la sensation d’avoir sa place dans une équipe. Le football a été créé à la fin du XIXème siècle par des hommes et, initialement, pour des hommes ! C’est un jeu physique qui demande de la puissance et la mixité n’y est pas de mise. Nous avons donc supprimé les contacts physiques, enlevé les dribbles et réduit ce qui faisait la force des hommes par rapport aux femmes. Le Golbang 3v3 football® favorise plus le déplacement. Il met également en avant les actions plus spectaculaires. Alors que le football ne fait pas la différence entre un « joli but » et un autre, le Golbang 3v3 football® donne plus de crédit à un but marqué en lucarne (10 points) et à un but marqué de la tête (5 points). Conséquences : les joueurs se démènent plus et le match est encore plus agréable à l’œil pour le public ! Par ailleurs, il s’agit du seul sport collectif qui garantit le même temps de possession de balle pour les deux équipes. Lorsque vous êtes en position d’attaque, vous conservez la balle pendant tout le quart temps ! Ces éléments peuvent paraître anodins mais ils nous permettent de proposer une activité plus accessible et plus égalitaire. Nous parlons de mixité au sens large : plus que le rapport femmes-hommes, cela concerne également les différences d’âge, de niveaux techniques… Nous aimerions également proposer des rencontres entre les personnes valides et celles handicapées. Nous ne sommes pas dans un concept de « football-performance », il y a déjà de nombreuses autres offres pour cela.
Nous avons fait appel à l’agence Nielsen Sports pour tester le concept et le nom auprès de 1 000 personnes. Au vu des résultats, nous avons officiellement lancé le Golbang 3v3 football® le 17 mai 2017. Tout comme le basket 3X3, ce sport s’inscrit dans la tendance porteuse des nouvelles pratiques qui répondent mieux aux attentes de liberté, de fun et de simplicité. Elles intègrent également les contraintes que sont le milieu urbain ainsi que le manque de temps et d’espace. Il s’agit également d’un sport hybride : il reprend les bases du football, c’est-à-dire la passe, le saut, le tir et s’inspire également des concepts clés d’autres activités.
- Le basket-ball : ce sport valorise les points spectaculaires. Cela augmente le spectacle et renforce le « money time ». Au basket, même avec 3 points de retard à 10 minutes de la fin, le match continue et rien n’est joué. Le suspense est maintenu jusqu’à la fin.
- Le tennis : le principe de jouer la balle en vol ou après un rebond nous a plu, toujours pour respecter notre logique d’entertainment.
- Le handball : nous avons également un système de « zones ». Au hand-ball, la défense se trouve en-dehors de la zone alors qu’au Golbang 3v3 football®, la défense se situe dans la zone. »
Quelle a été l’évolution du Golbang 3v3 football® depuis sa création ?
« Notre plan de lancement s’est composé de 3 étapes :
- Lancement et positionnement de l’offre : une version simple, innovante et divertissante du football
- Validation par les joueurs de l’expérience de jeu et du « produit » Golbang
- Développement d’un réseau de centres de jeu ;
Dans un premier temps, nous avons positionné le Golbang 3v3 football® comme une version plus simple, plus ludique et plus innovante du football. Cela a fonctionné au-delà de nos espérances puisque des médias influents du sport tels que L’Équipe, France Football, encore beIN Sport et le JT de 20h de TF1 nous ont apporté de la visibilité en le présentant comme tel.
La deuxième étape concernait la validation du produit par les joueurs. Leurs retours lors des démonstrations, des « battles » et des compétitions officielles ont dépassé nos attentes : la note moyenne d’appréciation était de 4,5 sur 5, le taux de satisfaction (pourcentage de personnes ayant envie de rejouer) était entre 66 et 100% et le taux de recommandation (pourcentage de personnes qui recommanderaient le Golbang 3v3 football® à leurs proches) se situait entre 55 et 98% ! En 2 ans, ce sport est devenu le format de football le plus spectaculaire avec 4 tentatives de but par minute, le plus prolifique avec 1,15 points marqués par minute et le plus féminisé avec 28% de femmes.
Enfin, aujourd’hui, nous devons créer et animer un réseau de centres de jeu. L’objectif à court terme est de nouer des partenariats avec 40 lieux avant de proposer à minima une adresse par département jusqu’à avoir une enceinte dans chaque ville. Pour l’instant, nos partenariats se font au gré de nos événements. Par exemple, nous avons fait un appel d’offres pour notre prochaine compétition mondiale et il a été remporté par le réseau des centres LE FIVE. Nous n’avons pas encore développé de réseau permanent où les personnes pourraient pratiquer le Golbang 3v3 football® librement. C’est une étape essentielle pour le développement de la pratique ! Centres de football à 5, clubs de football, centres de loisirs type UCPA, écoles, collectivités… Les possibilités sont multiples et nous sommes intéressés par l’ensemble des opérateurs d’infrastructures sportives. »
Vous parlez de « compétition mondiale ». Quelle est votre stratégie ?
« Nous avons identifié 8 pays d’implantation prioritaire : l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, l’Italie pour leur passion pour le football ainsi que la Hollande qui est plus avancée que nous en termes de mixité. La Russie a un gros réseau de centres commerciaux et nous pensons que notre format y a sa place, ces types de lieux sont friands d’animations ! Même chose pour le Qatar qui organisera la Coupe du Monde de football en 2022 et cherche à développer les activités footballistiques. Ensuite, nous nous intéresserons aux États-Unis où la pratique du football chez les enfants est très importante. Le développement du football ne s’y fait pas à travers des fédérations mais grâce à des entreprises privées. N’oublions pas les pays d’Amérique du sud avec le Brésil, le Mexique, ainsi que l’Asie avec la Chine où la marque est déposée.
Lorsque nous parlons de « mondiaux », il s’agit de compétitions qui ont lieu en France mais qui accueillent plusieurs nationalités. Depuis notre création, nous en avons organisé deux. La première, en 2018, était à Bordeaux et était réservée aux étudiants. L’année dernière, nous avons organisé une compétition dédiée aux femmes à Paris. La prochaine édition aura lieu le 6 juin 2020 au Five de Bezons, en région parisienne, et sera notre première compétition mixte. 16 équipes pourront y participer. Pour les sélectionner, nous organiserons des tournois préliminaires un peu partout en France et, pour la première fois… à l’étranger. En effet, le 25 avril aura lieu un tournoi de Golbang 3v3 football® à Londres en partenariat avec l’école de commerce AMOS Londres. L’équipe gagnante représentera l’Angleterre lors du mondial. »
Votre développement est-il soutenu par une fédération ?
« Nous discutons avec la Fédération Française de Football mais chacun a ses priorités. Je pense qu’un jour, nos chemins se rejoindront. L’année dernière, la FFF s’est associée à LE FIVE qui existe depuis une quinzaine d’années. Mais il y a 15 ans, la FFF souhaitait pousser le futsal. Aujourd’hui, le foot à 5 rassemble environ 4 millions de pratiquants quand il y a 2 millions de licenciés à la FFF et 30 000 licenciés de futsal. En comparaison, nous nous rendons compte que le basket 3x3 est le relais de croissance du basketball. Il fait même son entrée aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020. Tout le monde parle de l’urbanisation, des sports émergents et je suis convaincu que les responsables de fédérations, en France ou ailleurs, vont se rendre compte du potentiel et de l’intérêt de ce nouveau format.
Pourquoi un partenariat avec AMOS Sport Business School ?
« Travailler avec des étudiants nous permet de développer notre notoriété auprès de notre première cible, qui plus est s’il s’agit d’écoles de commerce car celles-ci sont structurées, plus féminisées et tournées vers l’international. Parmi ces écoles, AMOS présente des avantages : elle est spécialisée dans le sport business, elle possède plusieurs campus sur le territoire ainsi que des « Lab », ces entités qui permettent aux étudiants de mettre leurs compétences au service des entreprises de façon ponctuelle. Les responsables rencontrés à Paris et à Londres se sont montrés à l’écoute et pro-actifs, ce qui est toujours apprécié des start-ups ! Dans la logique d’innovation et de collaboration qui me tient à cœur, ce partenariat permet également aux étudiant(e)s de travailler sur une nouveauté dans le sport numéro 1, le football, tout en incluant des thèmes sociétaux comme l’égalité, la mixité et le lien social. »
Propos recueillis par Christina Carabin
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23 Mar 2023
AMOS au cœur des paddocks de F1
Nos AMOSciens sur le terrain...
Au-delà des aspects sportifs de chaque Grand Prix de Formule 1, le bon déroulement de ces derniers représente l’enjeu majeur des rendez-vous automobile de la catégorie reine. C’est là qu’entrent en jeu nos AMOSciens, acteurs de ces événements d’ampleur internationale.AMOS au point de corde
Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
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Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
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Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
23 Feb 2023
Un AMOScien sur les routes du 4L Trophy
Un expédition de près de 7 000 kilomètres...
Au départ de Biarritz le 16 février 2023, Adrien Remy démarre son périple avec en ligne de mire Marrakech. L’étudiant de 22 ans, AMOS Paris, est chargé d’acheminer jouets, fournitures scolaires et denrées alimentaires jusqu’au cœur du désert marocain. Réservé aux jeunes de moins de 28 ans, des milliers de Renault 4 s’élancent pour cette expédition de près de 7 000 kilomètres qui s’étend sur deux semaines. A deux seulement dans chaque voiture, l’entraide entre les concurrents reste cependant un point important du bon déroulé de chaque épreuve. Il faut savoir faire face aux problèmes mécaniques, ou tout autre encombre rencontrée sur la route. Une préparation minutieuse et une très bonne connaissance de la mécanique sont donc nécessaires pour débuter ce raid solitaire. Mais pas de quoi effrayer les participants, qui sont plus nombreux chaque année.
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.