Gregor Ozbolt et l’Everest de la natation !

Notre intervenant spécialisé en entrepreneuriat, Gregor Ozbolt, s’élancera entre le 9 et le 14 août 2019 (en fonction des marées et de la météo) pour une traversée de la Manche à la nage à la manière de Matthew Webb le 24 août 1875, premier nageur à réaliser cet exploit. Il souhaite ainsi faire partie des 30 français à avoir réalisé cette prouesse sportive. 33,7 km c’est la distance qui sépare Folkstone en Angleterre au Cap Gris-Nez en France. Mais ce défi physique et psychique hors norme est une entreprise qui mobilise des compétences associées, des soutiens bénévoles, nécessite de monter un budget et de solliciter des sponsors comme des mécènes sans omettre une dimension humanitaire ! A mois d’un mois du top départ de ce challenge hors norme, Gregor nous présente son défi, l’Everest de la natation !
Pouvez-vous présenter votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai toujours adoré explorer des domaines divers et variés dans mes projets professionnels mais aussi lors de mon voyage à l’étranger pendant plus d’un an. A mon retour en France, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’incubateur de l’EM Lyon pour créer une première société qui travaillait sur l’adaptation des logements pour les seniors en situation de dépendance puis une seconde dans le traitement de data. Après divers projets entrepreneuriaux, j’ai créé une société pour le groupe EDF avec 2 entrepreneurs, l’objectif était de travailler sur un modèle économique sur la dynamisation des centres-villes avec toutes les parties prenantes. Cette équipe fonctionne et le concept a été vendu dans plusieurs villes, cette société, commerçant + opérateur de dynamisation commerciale, est en train de se développer.
Aujourd’hui je fais du coaching en développement personnel (Gregor Ozbolt Coach) et j’ai monté des programmes d’intrapreneuriat pour le compte de grands groupes comme la ruche industrielle (consortium de EDF, SNCF, Volvo, Renault Trucks, Aldes, Bosch, La Métropole de Lyon et Vicat). J’aide des chefs de projet ou entrepreneurs internes à l’entreprise à se développer et à construire leur projet. En parallèle je travaille depuis 14 mois sur mon challenge de la traversée de la Manche à la nage et j’interviens à AMOS sur la spécialisation entreprenariat.
Comment est né ce projet de réaliser la traversée de la Manche à la nage ? Quels en sont les objectifs ?
Ce projet est né car j’avais envie de réaliser quelque chose d’incroyable, d’extra-ordinaire ! J’ai toujours beaucoup nagé. En revanche, je n’avais jamais fait de compétition. J’ai commencé à m’intéresser aux longues distances (1km, 5, 10, 25 km) parce que cela m’amusait. Je me posais la question de savoir comment je pouvais progressivement augmenter le nombre de kilomètres parcourus. Le visionnage de la vidéo de Pierre Julian Pourantru qui a fait la traversée de la Manche en 2017, a été le déclic ! J’ai utilisé le même outil que je propose à mes clients qui consiste à s’interroger sur ce que nous souhaitons laisser comme empreinte quand nous ne serons plus de ce monde. Quand on traverse la Manche, l’officiel de la Channel Swimming Association vous donne la courbe de votre traversée. J’ai envie de me voir vieillir avec cette courbe posée à côté de moi, c’est quelque chose qui m’anime.
Le sport pour moi c’est le cheval de Troie, c’est la manière de développer le défi. Il ne s’agit pas uniquement d’un sujet uniquement sportif, c’est un challenge introspectif, intérieur, très particulier.
Cela fait un peu plus d’un an que le défi s’est lancé. L’objectif est simple, j’ai un « slot » comme on l’appelle dans le jargon des personnes qui traversent la Manche, entre le 9 et le 14 août, je me dirige là-bas avec mon équipe et en fonction de la météo on attend pour me donner le top départ.
Quel parallèle faites-vous entre votre métier d’entrepreneuriat et votre projet ? Comment l’avez-vous construit?
Ce projet, je l’ai construit exactement comme le développement d’une société. Je fais un vrai parallèle entre mon projet sportif et mon métier d’entrepreneur et coach. Premièrement, je me suis posé la question de savoir ce que je devais apprendre pour pouvoir réaliser mon objectif, cela veut dire : quelles techniques maitriser ? Comment ? De quelle manière ? et surtout de qui dois-je m’entourer ?
Je travaille beaucoup en éco-système. Pour construire mon projet, je suis allé chercher des personnes qui étaient meilleures que moi dans leur domaine et qui m’ont partagé leurs conseils pour construire mon propre projet. C’est un peu comme cela que j’ai monté mes structures en tant qu’entrepreneur. J’ai aussi échangé avec des personnalités comme Philippe Croizon, explorateur, Mathieu Tordeur, pour préparer ce challenge. Ma certification de coach m’a donnée énormément d’outils de travail. Le projet est très structuré mais je garde aussi une part de ressenti dans mon approche de la préparation. Il faut garder le plaisir de nager !
Je suis allé voir Mathieu Thivolle, le directeur général de l’EMS Bron Natation pour lui demander d’être mon coach natation et préparation au froid. Il y a peu de gens aussi fous dans la région, qui ont envie de partir en février avec un kayak en plein milieu du lac de Miribel-Jonage à 7h du matin sur une eau à 9° (rires). J’ai choisi Mathieu comme coach car il avait déjà vécu une traversée de la Manche à la nage, et au-delà de cela il a une intelligence forte. Selon lui, « ce n’est pas parce que j’ai vécu une traversée qu’on va répéter exactement la même chose ». Nous utilisons, comme les sportifs de haut-niveau, les techniques de visualisation . J’apprends tout de suite à mon cerveau que tout ce qu’il va découvrir ne va pas être nouveau. Je me suis entouré d’un préparateur mental, spécialiste en gestion des émotions, Gérard Cervi. Il a suivi Philippe Croizon dans sa traversée de la Manche. Nous travaillons la méditation pleine conscience et les techniques de Programmation Neuro Linguistiques. Je travaille aussi avec un médecin du sport spécialiste de l’ultra-marathon pour la team Asic, le Dr Arthur Molique.
Comment prépare-t-on la traversée de la Manche à la nage ?
Cette traversée de la Manche, c’est l’Everest de la natation ! La préparation au froid est extrêmement importante dans ce défi, car je vais nager en maillot de bain, sans combinaison afin de respecter la tradition mais aussi car le rapport à l’eau, à la nature n’est pas le même. Le corps est enduit de graisse afin de retenir la chaleur. L’objectif est de boucher les pores de la peau afin de garder la chaleur à l’intérieur et éviter une déperdition trop grande. J’ai pris tous les jours ou presque des bains froids de 30 minutes immergé dans de l’eau entre 10 et 14 degrés. Le plus gros défi que j’ai surmonté c’est le froid. Mon record aujourd’hui est de nager 1h30 dans de l’eau à 9° sans protection (sans graisse). Si l’entraînement a été bon, le froid ne sera pas un problème. Lors de ma traversée au mois d’août, l’eau devrait avoir une température entre 13 et 16 degrés sur un temps que je prévois de minium 12 heures.
La traversée se prépare comme un marathon. Il y a une préparation physique, physiologique, un entraînement du corps à tourner les bras. Cela se prépare avec 6 sessions de minimum 1h30 de natation et 2 sessions de renforcement musculaire par semaine. A cela s’ajoutent des sessions d’entraînement plus longue de 4h.
Je me suis entraîné dans différentes conditions : océan déchaîné pour voir ce que cela donnait avec de bonnes vagues à négocier, j’ai fait des courses entre St Tropez et Pampelonne, des 15 kms. Au mois d’avril 2019, j’ai passé un premier test qui consiste à prouver que tu peux nager dans de l’eau en dessous de 15 degrés pendant plus de 6h. Ce test a été fait dans de l’eau à 13° à Palavas-les-Flots. C’est une obligation de passer cette épreuve pour traverser la Manche. Une fois cette épreuve réussie, j’ai réservé un bateau accompagnateur pour réaliser la traversée. Aujourd’hui j’ai fait tout ce qu’il était possible pour réaliser un objectif comme celui-ci. L’important dans cette préparation est de bien veiller à la sécurité, ne pas se mettre en danger. Mon coach était présent à chaque entraînement, il m’accompagnait en kayak.
Quand je suis dans l’eau, je me vois arriver en levant les bras de l’autre côté de la Manche ! Je me dis que si je veux réaliser quelque chose d’extraordinaire, il faut être capable de sortir de sa zone de confort à chaque fois. C’est cela qui m’a porté tout au long du projet.
Quel est ton objectif sur cette Traversée ?
Le record de la Traversée de la Manche est de 6h55[1], c’est-à-dire qu’il faudrait que je nage à la vitesse où je sprint aujourd’hui au 100 m. Ce n’est pas mon objectif. Mon objectif est d’être le 19ème français à lever les bras de l’autre côté de la Manche et inscrire mon nom dans le pub anglais où l’ensemble des finishers de la traversée de la Manche sont mentionnés. La Traversée de la Manche n’est pas réservée à de « purs sportifs ». C’est un véritable challenge personnel de réussir à arriver de l’autre côté.
Comment réussissez-vous à concilier votre métier et votre préparation pour cet exploit sportif ?
J’organise mon temps en fonction de mes projets pour me laisser du temps pour relever mon défi. Je souhaite garder mon activité d’entrepreneur en parallèle de mon projet de traversée. La préparation de la Traversée de la Manche à la nage me prend entre 2 et 3h par jour, ce qui me permet de poursuivre en parallèle mon activité d’entrepreneur. J’allie l’entreprenariat et l’exploit sportif dans la manière de le structurer, dans sa préparation.
Peux-tu nous décrire tes 12 heures de traversée de la Manche ?
Pendant la traversée, je n’aurai qu’un objectif : me mettre dans l’eau, nager, manger et lever les bras à l’arrivée ! Le bateau accompagnateur s’occupe du reste, à savoir, la gestion des cargos et des courants. Mon bateau, c’est mon guide, le point à suivre. Le choix de la fenêtre météo se fait avec mon pilote selon les conditions météo et nos échanges. Je risque de partir de nuit. A bord du bateau, il y aura une équipe de 4 personnes pour me guider et me soutenir : l’officiel de la Channel swimming association, le pilote, mon coach et ma compagne.
Pour manger, interdiction de toucher le bateau et de s’appuyer dessus : nous avons inventé une perche de 5m pour mes ravitaillements : eau, bouillon, barres à base de dattes. Je m’alimente beaucoup au feeling, quoiqu’il arrive je mange toutes les 30 minutes. C’est une course avec soi-même, c’est intéressant. Il y a plein de paramètres qui font que cela peut s’arrêter.
Comment as-tu financé ce projet ?
J’ai créé une campagne de crowdfunding que j’ai partagée avec des proches mais aussi des entreprises. Un grand merci aux 47 donateurs sur la cagnotte et aussi aux entreprises qui nous font l'honneur de nous aider : Vicat, FlexDev, France Sciage Béton, la famille Voituret, Brice Chambard obiz, Marketing & Cies, Fabrice Liut. Cela va nous servir à financer la traversée (Bateau/Association/ Logement/Equipement). Un grand merci pour votre confiance, le budget est bouclé. La traversée permet aussi de mettre en lumière l'Association Cassandra ACCL de Xavier Broutin que je vous invite à suivre. Cette association finance la recherche contre les cancers chez l’enfant.
Comment te sens-tu à 3 semaines de la traversée ?
Je ronge mon frein. J’ai envie d’y être. J’ai peu d’appréhension car j’ai beaucoup travaillé sur mes peurs. J’adore le moment avant de démarrer la traversée, je le trouve génial car il n’y a pas la problématique de résultat. C’est le moment où on a une concentration phénoménale. J’ai hâte de voir comment je vais réagir et quelles émotions cette traversée va me procurer. Enfin, je rêve d’un seul moment : celui où mon bras va toucher le sable de la plage à l’arrivée. Je me suis lancé le défi il y a un an et c’est juste génial d’être à quelques jours de le réaliser !
Un conseil pour nos AMOSciens qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Si vous avez une intuition, quelque chose qui vous porte, il faut essayer, tester et s’entourer ! Eviter de vous mettre des barrières personnelles. On passe beaucoup trop de temps à s’interdire de se lancer. Lancez-vous et construisez votre projet. L’important est le chemin parcouru pour le réaliser.
Même si je ne réussis pas la traversée, j’ai déjà réalisé 90% du travail. Peu importe ce qu’il se passe, j’aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir aujourd’hui pour tenter de réussir cette aventure. Je garde plein de beaux apprentissages.
Comment suivre le projet ?
Suivez son projet sur sa page Facebook
Découvrez le reportage réalisé par France 3 Auvergne-Rhône Alpes lors d’un entrainement de Gregor Ozbolt au lac de Miribel.
Pouvez-vous présenter votre parcours d’entrepreneur ?
J’ai toujours adoré explorer des domaines divers et variés dans mes projets professionnels mais aussi lors de mon voyage à l’étranger pendant plus d’un an. A mon retour en France, j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’incubateur de l’EM Lyon pour créer une première société qui travaillait sur l’adaptation des logements pour les seniors en situation de dépendance puis une seconde dans le traitement de data. Après divers projets entrepreneuriaux, j’ai créé une société pour le groupe EDF avec 2 entrepreneurs, l’objectif était de travailler sur un modèle économique sur la dynamisation des centres-villes avec toutes les parties prenantes. Cette équipe fonctionne et le concept a été vendu dans plusieurs villes, cette société, commerçant + opérateur de dynamisation commerciale, est en train de se développer.
Aujourd’hui je fais du coaching en développement personnel (Gregor Ozbolt Coach) et j’ai monté des programmes d’intrapreneuriat pour le compte de grands groupes comme la ruche industrielle (consortium de EDF, SNCF, Volvo, Renault Trucks, Aldes, Bosch, La Métropole de Lyon et Vicat). J’aide des chefs de projet ou entrepreneurs internes à l’entreprise à se développer et à construire leur projet. En parallèle je travaille depuis 14 mois sur mon challenge de la traversée de la Manche à la nage et j’interviens à AMOS sur la spécialisation entreprenariat.
Comment est né ce projet de réaliser la traversée de la Manche à la nage ? Quels en sont les objectifs ?
Ce projet est né car j’avais envie de réaliser quelque chose d’incroyable, d’extra-ordinaire ! J’ai toujours beaucoup nagé. En revanche, je n’avais jamais fait de compétition. J’ai commencé à m’intéresser aux longues distances (1km, 5, 10, 25 km) parce que cela m’amusait. Je me posais la question de savoir comment je pouvais progressivement augmenter le nombre de kilomètres parcourus. Le visionnage de la vidéo de Pierre Julian Pourantru qui a fait la traversée de la Manche en 2017, a été le déclic ! J’ai utilisé le même outil que je propose à mes clients qui consiste à s’interroger sur ce que nous souhaitons laisser comme empreinte quand nous ne serons plus de ce monde. Quand on traverse la Manche, l’officiel de la Channel Swimming Association vous donne la courbe de votre traversée. J’ai envie de me voir vieillir avec cette courbe posée à côté de moi, c’est quelque chose qui m’anime.
Le sport pour moi c’est le cheval de Troie, c’est la manière de développer le défi. Il ne s’agit pas uniquement d’un sujet uniquement sportif, c’est un challenge introspectif, intérieur, très particulier.
Cela fait un peu plus d’un an que le défi s’est lancé. L’objectif est simple, j’ai un « slot » comme on l’appelle dans le jargon des personnes qui traversent la Manche, entre le 9 et le 14 août, je me dirige là-bas avec mon équipe et en fonction de la météo on attend pour me donner le top départ.

Quel parallèle faites-vous entre votre métier d’entrepreneuriat et votre projet ? Comment l’avez-vous construit?
Ce projet, je l’ai construit exactement comme le développement d’une société. Je fais un vrai parallèle entre mon projet sportif et mon métier d’entrepreneur et coach. Premièrement, je me suis posé la question de savoir ce que je devais apprendre pour pouvoir réaliser mon objectif, cela veut dire : quelles techniques maitriser ? Comment ? De quelle manière ? et surtout de qui dois-je m’entourer ?
Je travaille beaucoup en éco-système. Pour construire mon projet, je suis allé chercher des personnes qui étaient meilleures que moi dans leur domaine et qui m’ont partagé leurs conseils pour construire mon propre projet. C’est un peu comme cela que j’ai monté mes structures en tant qu’entrepreneur. J’ai aussi échangé avec des personnalités comme Philippe Croizon, explorateur, Mathieu Tordeur, pour préparer ce challenge. Ma certification de coach m’a donnée énormément d’outils de travail. Le projet est très structuré mais je garde aussi une part de ressenti dans mon approche de la préparation. Il faut garder le plaisir de nager !
Je suis allé voir Mathieu Thivolle, le directeur général de l’EMS Bron Natation pour lui demander d’être mon coach natation et préparation au froid. Il y a peu de gens aussi fous dans la région, qui ont envie de partir en février avec un kayak en plein milieu du lac de Miribel-Jonage à 7h du matin sur une eau à 9° (rires). J’ai choisi Mathieu comme coach car il avait déjà vécu une traversée de la Manche à la nage, et au-delà de cela il a une intelligence forte. Selon lui, « ce n’est pas parce que j’ai vécu une traversée qu’on va répéter exactement la même chose ». Nous utilisons, comme les sportifs de haut-niveau, les techniques de visualisation . J’apprends tout de suite à mon cerveau que tout ce qu’il va découvrir ne va pas être nouveau. Je me suis entouré d’un préparateur mental, spécialiste en gestion des émotions, Gérard Cervi. Il a suivi Philippe Croizon dans sa traversée de la Manche. Nous travaillons la méditation pleine conscience et les techniques de Programmation Neuro Linguistiques. Je travaille aussi avec un médecin du sport spécialiste de l’ultra-marathon pour la team Asic, le Dr Arthur Molique.
Comment prépare-t-on la traversée de la Manche à la nage ?
Cette traversée de la Manche, c’est l’Everest de la natation ! La préparation au froid est extrêmement importante dans ce défi, car je vais nager en maillot de bain, sans combinaison afin de respecter la tradition mais aussi car le rapport à l’eau, à la nature n’est pas le même. Le corps est enduit de graisse afin de retenir la chaleur. L’objectif est de boucher les pores de la peau afin de garder la chaleur à l’intérieur et éviter une déperdition trop grande. J’ai pris tous les jours ou presque des bains froids de 30 minutes immergé dans de l’eau entre 10 et 14 degrés. Le plus gros défi que j’ai surmonté c’est le froid. Mon record aujourd’hui est de nager 1h30 dans de l’eau à 9° sans protection (sans graisse). Si l’entraînement a été bon, le froid ne sera pas un problème. Lors de ma traversée au mois d’août, l’eau devrait avoir une température entre 13 et 16 degrés sur un temps que je prévois de minium 12 heures.

La traversée se prépare comme un marathon. Il y a une préparation physique, physiologique, un entraînement du corps à tourner les bras. Cela se prépare avec 6 sessions de minimum 1h30 de natation et 2 sessions de renforcement musculaire par semaine. A cela s’ajoutent des sessions d’entraînement plus longue de 4h.
Je me suis entraîné dans différentes conditions : océan déchaîné pour voir ce que cela donnait avec de bonnes vagues à négocier, j’ai fait des courses entre St Tropez et Pampelonne, des 15 kms. Au mois d’avril 2019, j’ai passé un premier test qui consiste à prouver que tu peux nager dans de l’eau en dessous de 15 degrés pendant plus de 6h. Ce test a été fait dans de l’eau à 13° à Palavas-les-Flots. C’est une obligation de passer cette épreuve pour traverser la Manche. Une fois cette épreuve réussie, j’ai réservé un bateau accompagnateur pour réaliser la traversée. Aujourd’hui j’ai fait tout ce qu’il était possible pour réaliser un objectif comme celui-ci. L’important dans cette préparation est de bien veiller à la sécurité, ne pas se mettre en danger. Mon coach était présent à chaque entraînement, il m’accompagnait en kayak.

Course St Tropez

Coach
Quand je suis dans l’eau, je me vois arriver en levant les bras de l’autre côté de la Manche ! Je me dis que si je veux réaliser quelque chose d’extraordinaire, il faut être capable de sortir de sa zone de confort à chaque fois. C’est cela qui m’a porté tout au long du projet.
Quel est ton objectif sur cette Traversée ?
Le record de la Traversée de la Manche est de 6h55[1], c’est-à-dire qu’il faudrait que je nage à la vitesse où je sprint aujourd’hui au 100 m. Ce n’est pas mon objectif. Mon objectif est d’être le 19ème français à lever les bras de l’autre côté de la Manche et inscrire mon nom dans le pub anglais où l’ensemble des finishers de la traversée de la Manche sont mentionnés. La Traversée de la Manche n’est pas réservée à de « purs sportifs ». C’est un véritable challenge personnel de réussir à arriver de l’autre côté.
[1] Le record masculin de la durée de traversée est détenu depuis le 8 septembre 2012 par l'Australien Trent Grimsey en 6 h 55 min – source « Channel swimming records | Dover.UK.com »

Comment réussissez-vous à concilier votre métier et votre préparation pour cet exploit sportif ?
J’organise mon temps en fonction de mes projets pour me laisser du temps pour relever mon défi. Je souhaite garder mon activité d’entrepreneur en parallèle de mon projet de traversée. La préparation de la Traversée de la Manche à la nage me prend entre 2 et 3h par jour, ce qui me permet de poursuivre en parallèle mon activité d’entrepreneur. J’allie l’entreprenariat et l’exploit sportif dans la manière de le structurer, dans sa préparation.
Peux-tu nous décrire tes 12 heures de traversée de la Manche ?
Pendant la traversée, je n’aurai qu’un objectif : me mettre dans l’eau, nager, manger et lever les bras à l’arrivée ! Le bateau accompagnateur s’occupe du reste, à savoir, la gestion des cargos et des courants. Mon bateau, c’est mon guide, le point à suivre. Le choix de la fenêtre météo se fait avec mon pilote selon les conditions météo et nos échanges. Je risque de partir de nuit. A bord du bateau, il y aura une équipe de 4 personnes pour me guider et me soutenir : l’officiel de la Channel swimming association, le pilote, mon coach et ma compagne.
Pour manger, interdiction de toucher le bateau et de s’appuyer dessus : nous avons inventé une perche de 5m pour mes ravitaillements : eau, bouillon, barres à base de dattes. Je m’alimente beaucoup au feeling, quoiqu’il arrive je mange toutes les 30 minutes. C’est une course avec soi-même, c’est intéressant. Il y a plein de paramètres qui font que cela peut s’arrêter.

Comment as-tu financé ce projet ?
J’ai créé une campagne de crowdfunding que j’ai partagée avec des proches mais aussi des entreprises. Un grand merci aux 47 donateurs sur la cagnotte et aussi aux entreprises qui nous font l'honneur de nous aider : Vicat, FlexDev, France Sciage Béton, la famille Voituret, Brice Chambard obiz, Marketing & Cies, Fabrice Liut. Cela va nous servir à financer la traversée (Bateau/Association/ Logement/Equipement). Un grand merci pour votre confiance, le budget est bouclé. La traversée permet aussi de mettre en lumière l'Association Cassandra ACCL de Xavier Broutin que je vous invite à suivre. Cette association finance la recherche contre les cancers chez l’enfant.

Gregor avec Xavier Broutin de l'association Cassandra

Comment te sens-tu à 3 semaines de la traversée ?
Je ronge mon frein. J’ai envie d’y être. J’ai peu d’appréhension car j’ai beaucoup travaillé sur mes peurs. J’adore le moment avant de démarrer la traversée, je le trouve génial car il n’y a pas la problématique de résultat. C’est le moment où on a une concentration phénoménale. J’ai hâte de voir comment je vais réagir et quelles émotions cette traversée va me procurer. Enfin, je rêve d’un seul moment : celui où mon bras va toucher le sable de la plage à l’arrivée. Je me suis lancé le défi il y a un an et c’est juste génial d’être à quelques jours de le réaliser !

Un conseil pour nos AMOSciens qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
Si vous avez une intuition, quelque chose qui vous porte, il faut essayer, tester et s’entourer ! Eviter de vous mettre des barrières personnelles. On passe beaucoup trop de temps à s’interdire de se lancer. Lancez-vous et construisez votre projet. L’important est le chemin parcouru pour le réaliser.
Même si je ne réussis pas la traversée, j’ai déjà réalisé 90% du travail. Peu importe ce qu’il se passe, j’aurais fait tout ce qui était en mon pouvoir aujourd’hui pour tenter de réussir cette aventure. Je garde plein de beaux apprentissages.
Comment suivre le projet ?
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Propos recueillis par Anne-Charlotte Meyer, chargée de communication, AMOS Lyon
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Témoignage Etudiant, Critérium du Dauphiné 2022
Rencontre avec notre étudiant Louis SORIA
Etudiant en 2ème année sur le campus AMOS Lyon, Louis a eu la chance de vivre l’une des courses mythiques de cyclisme en France durant toute la durée de l’événement grâce à Sporeo. Dans le cadre des expériences professionnelles proposées par AMOS, ce passionné de cyclisme a eu l’occasion de participer à toutes étapes du Critérium du Dauphiné 2022 via notre partenariat avec Sporeo créé en janvier 2019 par deux alumni, Mathieu Baillet et Thibaut Houot, diplômés en 2016-2017. La start-up accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année. Cette 74e édition accueillait donc 22 équipes pour s’affronter sur toute la Région Auvergne-Rhône-Alpes entre le 5 et le 12 juin dernier. Cette course est réputée pour proposer des étapes très montagneuses et être en quelques sortes une « répétition générale » à deux semaines et demie du départ du Tour de France.Sur quels types de missions étais-tu positionné durant le Critérium du Dauphiné ?
Cette mission était proposée par Sporeo sur toute la durée de la course. L’entreprise est spécialisée dans la création, la fabrication et la distribution de produits dérivés sur les événements sportifs. Dans le monde du cyclisme, ils sont présents sur les principales courses en France : Tour de France, Critérium du Dauphiné, Paris-Nice, Paris-Roubaix, etc… mais également sur des courses à l’étranger comme le Deutschland Tour ou la Liège-Bastogne-Liège. Je travaillais donc comme vendeur pour la boutique officielle où nous vendions tous les produits brandés « Critérium du Dauphiné ». Il y avait donc tout ce qui était produits dérivés (décapsuleurs, porte-clefs, mugs, peluches, etc…), une gamme vêtements au nom de la course et made in France, une gamme Tour de France et enfin une gamme sportive Santini, qui est le distributeur des maillots de course distinctifs (à poids, jaune, blanc, etc …).
Comment se déroulait ta journée type ?
Tout d’abord, j’ai débuté cette expérience un jour avant le départ officiel de la course à La Voulte sur-Rhône en Ardèche. Cette journée a permis à l’équipe de se rencontrer et de se roder pour les 8 prochains jours. On m’a donc expliqué comment monter/démonter la boutique, l’organisation générale et j’ai dû également me familiariser avec tous les produits à vendre. En réalité, il y a deux boutiques à chaque étape : une au départ et une sur le village d’arrivée avec de nombreuses animations, foodtrucks, etc... J’étais donc placé sur l’arrivée lors des 3 premiers jours, puis au départ pour le reste de la course. A l’arrivée, le plus gros de la vente se fait entre 16h30 et 18h, une fois que les premiers coureurs terminent l’étape et sur le départ, nous vendions principalement entre 12h et 13h. Dans les villes et villages, c’était une clientèle assez variée entre locaux curieux et véritables connaisseurs.Quel a été ton meilleur souvenir sur la course ?
Je dirais tout d’abord le moment où j’ai pu vivre le départ d’une étape à 1 mètre des coureurs prêts à partir grâce au réseau de Sopreo qui m’a permis de vivre ce moment privilégié. Sur la boutique, on a également fait un très gros chiffre d’affaires durant la fin de l’événement. Je me souviens de moments de rush mémorables mais qui restent des supers souvenirs. J’ai également apprécié tenir la caisse pour la première fois, c’est tout de suite plus de responsabilités. Au début, on commet quelques erreurs avec le logiciel mais on s’y fait vite !
As-tu eu des moments plus compliqués sur la semaine ?
Le montage et démontage tous les jours devient fatigant vers la fin de l’événement, surtout lorsqu’on le fait sous la pluie ! Il ne faut pas craindre de se lever tôt également. C’est formateur pour découvrir les métiers liés à l’évènementiel sportif !Que retiendras-tu au final de cette belle expérience ?
C’est un événement vraiment chouette et il y a une ambiance géniale. On rencontre plein de personnes, plein de métiers différents. On ne s’ennuie jamais car on bouge tous les jours sur l’étape suivante. Je recommande vraiment cette expérience à tous les passionnés de cyclisme, et pas uniquement ! Un grand merci à toute l’équipe de Sporeo pour son accueil et leur transmission d’expériences tout au long de la semaine !24 Jun 2022
Témoignage Etudiant, Critérium du Dauphiné 2022
Rencontre avec notre étudiant Louis SORIA
Etudiant en 2ème année sur le campus AMOS Lyon, Louis a eu la chance de vivre l’une des courses mythiques de cyclisme en France durant toute la durée de l’événement grâce à Sporeo. Dans le cadre des expériences professionnelles proposées par AMOS, ce passionné de cyclisme a eu l’occasion de participer à toutes étapes du Critérium du Dauphiné 2022 via notre partenariat avec Sporeo créé en janvier 2019 par deux alumni, Mathieu Baillet et Thibaut Houot, diplômés en 2016-2017. La start-up accompagne et conseille les détenteurs de droits sur le merchandising et licensing, en apportant une expérience consommateur, fan, spectateur... novatrice et personnalisée, faisant vivre l’événement tout au long de l’année. Cette 74e édition accueillait donc 22 équipes pour s’affronter sur toute la Région Auvergne-Rhône-Alpes entre le 5 et le 12 juin dernier. Cette course est réputée pour proposer des étapes très montagneuses et être en quelques sortes une « répétition générale » à deux semaines et demie du départ du Tour de France.Sur quels types de missions étais-tu positionné durant le Critérium du Dauphiné ?
Cette mission était proposée par Sporeo sur toute la durée de la course. L’entreprise est spécialisée dans la création, la fabrication et la distribution de produits dérivés sur les événements sportifs. Dans le monde du cyclisme, ils sont présents sur les principales courses en France : Tour de France, Critérium du Dauphiné, Paris-Nice, Paris-Roubaix, etc… mais également sur des courses à l’étranger comme le Deutschland Tour ou la Liège-Bastogne-Liège. Je travaillais donc comme vendeur pour la boutique officielle où nous vendions tous les produits brandés « Critérium du Dauphiné ». Il y avait donc tout ce qui était produits dérivés (décapsuleurs, porte-clefs, mugs, peluches, etc…), une gamme vêtements au nom de la course et made in France, une gamme Tour de France et enfin une gamme sportive Santini, qui est le distributeur des maillots de course distinctifs (à poids, jaune, blanc, etc …).
Comment se déroulait ta journée type ?
Tout d’abord, j’ai débuté cette expérience un jour avant le départ officiel de la course à La Voulte sur-Rhône en Ardèche. Cette journée a permis à l’équipe de se rencontrer et de se roder pour les 8 prochains jours. On m’a donc expliqué comment monter/démonter la boutique, l’organisation générale et j’ai dû également me familiariser avec tous les produits à vendre. En réalité, il y a deux boutiques à chaque étape : une au départ et une sur le village d’arrivée avec de nombreuses animations, foodtrucks, etc... J’étais donc placé sur l’arrivée lors des 3 premiers jours, puis au départ pour le reste de la course. A l’arrivée, le plus gros de la vente se fait entre 16h30 et 18h, une fois que les premiers coureurs terminent l’étape et sur le départ, nous vendions principalement entre 12h et 13h. Dans les villes et villages, c’était une clientèle assez variée entre locaux curieux et véritables connaisseurs.Quel a été ton meilleur souvenir sur la course ?
Je dirais tout d’abord le moment où j’ai pu vivre le départ d’une étape à 1 mètre des coureurs prêts à partir grâce au réseau de Sopreo qui m’a permis de vivre ce moment privilégié. Sur la boutique, on a également fait un très gros chiffre d’affaires durant la fin de l’événement. Je me souviens de moments de rush mémorables mais qui restent des supers souvenirs. J’ai également apprécié tenir la caisse pour la première fois, c’est tout de suite plus de responsabilités. Au début, on commet quelques erreurs avec le logiciel mais on s’y fait vite !
As-tu eu des moments plus compliqués sur la semaine ?
Le montage et démontage tous les jours devient fatigant vers la fin de l’événement, surtout lorsqu’on le fait sous la pluie ! Il ne faut pas craindre de se lever tôt également. C’est formateur pour découvrir les métiers liés à l’évènementiel sportif !Que retiendras-tu au final de cette belle expérience ?
C’est un événement vraiment chouette et il y a une ambiance géniale. On rencontre plein de personnes, plein de métiers différents. On ne s’ennuie jamais car on bouge tous les jours sur l’étape suivante. Je recommande vraiment cette expérience à tous les passionnés de cyclisme, et pas uniquement ! Un grand merci à toute l’équipe de Sporeo pour son accueil et leur transmission d’expériences tout au long de la semaine !22 Jun 2022
AMOS Sport Business School obtient le Label Génération 2024
AMOS Sport Business School inscrit son nom à la liste des établissements labellisés Génération 2024
Destiné aux écoles, établissements scolaires et établissements de l’enseignement supérieur, le Label Génération 2024 est délivré par le ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Pour rappel, le Label Génération 2024 est pensé pour soutenir le développement de la pratique sportive dans l’enseignement supérieur et renforcer ses objectifs d’inclusion, de santé, de respect et d’engagement citoyen en partenariat avec le mouvement sportif et le Comité d’organisation des prochains Jeux Olympiques. AMOS Sport Business School soutient un peu plus les Jeux de Paris 2024 en inscrivant son nom à la liste des établissements labellisés « Génération 2024 ». Obtenu en janvier 2021, ce Label est la concrétisation d’un investissement pérenne du Groupe AMOS auprès des différents acteurs sportifs, publics et privés. L’objectif de ce Label est de valoriser les établissements qui souhaitent s’inscrire dans une exploitation durable et structurée autour de 3 critères principaux :1. Développer des projets structurants avec les clubs sportifs du territoire
Sur l’ensemble du territoire, nous développons des projets RSE (le partenariat Fair Play for Planet par exemple vise à accompagner les clubs pro et/ou amateurs dans leurs démarches RSE), mais également des stratégies de communication, marketing, ou de développement avec plus de 200 clubs sportifs. Nous soutenons le sport amateur, et particulièrement le football, en étant partenaire des clubs associés OL x Madewis.2. Participer aux événements promotionnels olympiques et paralympiques
Jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous participerons aux différents événements promotionnels mis en place par le Comité d’organisation des prochains Jeux. Sur l’ensemble de nos campus français, des étudiants bénévoles seront mobilisés lors de la journée Olympique du 23 juin, et tout autre événement en lien avec la promotion des Jeux.3. Accompagner et accueillir des sportifs de haut niveau
A date, nous accompagnons une trentaine de sportifs de niveau sur la France entière. Par exemple sur le campus de Bordeaux, Marie-Julie Bonnin, médaillée d’argent aux Championnats d’Europe Juniors en 2019, Vice-championne de France avec 4m15 en 2022, fera sa rentrée en 4e année en septembre prochain.Eric ALARD - Directeur Digital Learning ACE Education
“Par ses 12 campus répartis sur tout le territoire national, AMOS est un partenaire majeur de nombreux établissements publics comme privés. En formant les futurs décideurs et acteurs du Sport business de demain, en promouvant les pratiques sportives, la diversité et l'inclusion tout en accompagnant les sportifs de haut niveau, il était donc tout naturel pour AMOS de participer à ce fantastique évènement que seront les Jeux Olympiques de Pairs 2024 par le biais de l'obtention du label Génération 2024. Un label qui perpétuera les valeurs d'AMOS et qui font son ADN depuis bientôt 20 ans : le sport, l'international et la professionnalisation.”Thibaut Huvelle - Directeur AMOS Lille
“2024. Cette date fait vibrer de nombreux fans de sport français, impatients à l’idée de voir se tenir l’évènement le plus attendu au monde : les Jeux Olympiques et Paralympiques. Qui plus est, quand ces derniers se tiennent en France. Avec des initiatives locales tournées vers l’olympisme sur chaque campus AMOS, il était important d’accentuer l’attachement et l’engagement à cet évènement planétaire qui revient sur notre territoire cent ans après. L’obtention du label Génération 2024 par les écoles AMOS en est la parfaite preuve. A moins de 800 jours de la cérémonie d’ouverture, étudiant(e)s, intervenant(e)s, partenaires et salarié(e)s sont déjà prêts à partager, à vibrer et pour d’autres à travailler sur les JO 2024 !” Suivez donc les 12 campus AMOS Sport Business School qui mettront en avant le Label, durant les 2 années à venir, grâce à différents types d’activations qui nous tiennent à cœur. Ces actions s’articuleront notamment autour d’événements nationaux comme la Journée Olympique (23 juin), la Journée Nationale du Sport Scolaire (27 septembre) et la semaine Olympique et Paralympique (du 3 au 8 avril 2023, sur le thème de l’inclusion).22 Jun 2022