Handballeur ou assureur ? Toujours professionnel !
Ancien joueur de handball professionnel pendant plus de 20 ans, passé par le PSG, Dunkerque, Montpellier et Nantes autant de clubs de l’élite, Arnaud SIFFERT raccroche son maillot floqué n°16, son jogging et ses baskets pleines de résine après de belles années au HBC Nantes. Désormais ce sera, chemise, pantalon chino et chaussures cirées pour l’ex-gardien de but nantais.
Il nous raconte cette reconversion plutôt atypique mais nécessaire pour ce joueur habitué à toujours donner le meilleur de lui-même sur et en dehors des terrains. Nous avons également croisé Anne-Laure Michel, en charge de la communication et du développement de l’Association des Joueurs Professionnels de Handball (AJPH), qui se démène pour faciliter la reconversion des sportifs de haut niveau.
Arnaud est actuellement conseiller en protection sociale et épargne pour SwissLife, le plus grand groupe d’assurance-vie de Suisse. Il va à la rencontre des chefs d’entreprises et des particuliers pour leur proposer des solutions pour préparer leur retraite et pour aller chercher des rendements intéressants pour leur épargne.
Même s’il avoue qu’il n’aurait rien contre le fait de ressentir de nouveau le plaisir de jouer sous la ferveur de plus de 6000 spectateurs au somptueux Palais des Sports de Beaulieu (ndlr salle du HBC Nantes), les déplacements et le rythme des entrainements commençaient à lui peser physiquement et mentalement.
Une reconversion à inventer
Très peu aidé, Arnaud a dû se débrouiller seul en mettant à profit les conseils glanés un peu partout. Ce titulaire d’une maîtrise de management du sport a su se créer une habitude de travail, structurer sa pensée, acquérir des connaissances et ouvrir le champ des possibles pour l’après handball. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
La reconversion d’un sportif de haut niveau n’est pas la plus simple, Il y a beaucoup à faire même si les choses changent petit à petit : sensibilisation, aide à la formation et à l’orientation, bilan de carrière, un éventuel soutien psychologique, mise en relation avec des entreprises… ces éléments sont à combiner pour accompagner au mieux les sportifs dans leur deuxième vie professionnelle.
Arnaud n’a pas pu bénéficier d’un accompagnement mais il a été bien épaulé par sa famille et certains de ses anciens coéquipiers.
C’est Anne-Laure Michel, en charge de la communication et du développement de l’Association des Joueurs Professionnels de Handball (AJPH) qui prend le relais des explications.
Anne-Laure Michel est une véritable passionnée du handball bien avant d’œuvrer pour l’AJPH. Après avoir été 5 ans responsable des compétitions à la Ligue Nationale de Handball, elle est ensuite partie 2 ans travailler à Barcelone en communication et marketing d’une grande entreprise pour enfin faire son retour dans le milieu du handball français en 2019. C’est en travaillant à la LNH qu’elle a été sensibilisée à la problématique de reconversion des joueurs. C’est l’AJPH qui a aidé indirectement Arnaud, en organisant une conférence sur la reconversion, conviant ainsi le joueur et SwissLife.
Le manque de moyens humains et le manque de temps pour faire face à toutes les demandes des joueurs et joueuses est une réelle difficulté.
Une autre raison tient aussi au manque de reconnaissance des spécificités du sport professionnel. Dans le cadre d’aménagements de certains parcours de formation académique, on se heurte à la réticence de certains établissements.
AMOS propose des cours aménagés pour les sportifs de haut niveau. Olivier Nyokas en est le parfait exemple. Handballeur professionnel au HBCN et donc ancien coéquipier d’Arnaud, Olivier a intégré AMOS en 3ème année du Programme Grande Ecole à Nantes.
Comme on peut le remarquer la reconversion des joueurs professionnels est un sujet encore récent qui mérite beaucoup d’attention et d’aménagements adaptés de la part des clubs et des établissements de formation pour le double projet (sport et étude) car la carrière d’un sportif est courte, mais enrichissante, et il doit se servir de cet enrichissement dans son après-carrière.
Des structures peuvent aider ces professionnels à se réorienter une fois que leur carrière se termine, à condition qu’elles soient correctement renseignées et sensibilisées.
Nous souhaitons la réussite pour Arnaud dans ce nouveau challenge. Il nous confie avoir encore des projets handball plein la tête même si aujourd’hui il se consacre essentiellement à sa nouvelle carrière et se « limite » à accompagner Cyril Dumoulin dans ses projets professionnels. Toujours l’esprit d’équipe !
Il nous raconte cette reconversion plutôt atypique mais nécessaire pour ce joueur habitué à toujours donner le meilleur de lui-même sur et en dehors des terrains. Nous avons également croisé Anne-Laure Michel, en charge de la communication et du développement de l’Association des Joueurs Professionnels de Handball (AJPH), qui se démène pour faciliter la reconversion des sportifs de haut niveau.
Une nouvelle vie commence
Arnaud est actuellement conseiller en protection sociale et épargne pour SwissLife, le plus grand groupe d’assurance-vie de Suisse. Il va à la rencontre des chefs d’entreprises et des particuliers pour leur proposer des solutions pour préparer leur retraite et pour aller chercher des rendements intéressants pour leur épargne.
« Cela fait six mois que j’ai commencé. Je n’aurais pas pu espérer que cela se passe mieux. Mon travail me plaît, je n’ai plus le temps de m’ennuyer et d’une manière générale mon ancienne vie ne me manque pas. »
Même s’il avoue qu’il n’aurait rien contre le fait de ressentir de nouveau le plaisir de jouer sous la ferveur de plus de 6000 spectateurs au somptueux Palais des Sports de Beaulieu (ndlr salle du HBC Nantes), les déplacements et le rythme des entrainements commençaient à lui peser physiquement et mentalement.
Une reconversion à inventer
« Je suis en fait en plein dans ma reconversion. J’ai enchaîné l’été dernier, mon ancienne carrière de sportif avec mon entrée dans l’entreprise. »
Très peu aidé, Arnaud a dû se débrouiller seul en mettant à profit les conseils glanés un peu partout. Ce titulaire d’une maîtrise de management du sport a su se créer une habitude de travail, structurer sa pensée, acquérir des connaissances et ouvrir le champ des possibles pour l’après handball. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
La reconversion d’un sportif de haut niveau n’est pas la plus simple, Il y a beaucoup à faire même si les choses changent petit à petit : sensibilisation, aide à la formation et à l’orientation, bilan de carrière, un éventuel soutien psychologique, mise en relation avec des entreprises… ces éléments sont à combiner pour accompagner au mieux les sportifs dans leur deuxième vie professionnelle.
Arnaud n’a pas pu bénéficier d’un accompagnement mais il a été bien épaulé par sa famille et certains de ses anciens coéquipiers.
« Finalement, j’ai toujours gardé les pieds sur terre et j’ai depuis très longtemps l’idée de réussir ma reconversion. »
C’est Anne-Laure Michel, en charge de la communication et du développement de l’Association des Joueurs Professionnels de Handball (AJPH) qui prend le relais des explications.
Anne-Laure ou le Hand-Passion !
Anne-Laure Michel est une véritable passionnée du handball bien avant d’œuvrer pour l’AJPH. Après avoir été 5 ans responsable des compétitions à la Ligue Nationale de Handball, elle est ensuite partie 2 ans travailler à Barcelone en communication et marketing d’une grande entreprise pour enfin faire son retour dans le milieu du handball français en 2019. C’est en travaillant à la LNH qu’elle a été sensibilisée à la problématique de reconversion des joueurs. C’est l’AJPH qui a aidé indirectement Arnaud, en organisant une conférence sur la reconversion, conviant ainsi le joueur et SwissLife.
Des solutions existent
Le manque de moyens humains et le manque de temps pour faire face à toutes les demandes des joueurs et joueuses est une réelle difficulté.
« Nous avons près de 400 adhérents(e)s ! Il faut également nous consacrer à nos autres activités : dialogue social, accompagnement juridique, réunions, visites de centres de formations, dialogue européen, activations partenaires. »
Une autre raison tient aussi au manque de reconnaissance des spécificités du sport professionnel. Dans le cadre d’aménagements de certains parcours de formation académique, on se heurte à la réticence de certains établissements.
AMOS propose des cours aménagés pour les sportifs de haut niveau. Olivier Nyokas en est le parfait exemple. Handballeur professionnel au HBCN et donc ancien coéquipier d’Arnaud, Olivier a intégré AMOS en 3ème année du Programme Grande Ecole à Nantes.
« J’avais déjà un BTS en poche, AMOS m’a donné l’opportunité de valider ma licence en 2 ans, mais j’ai eu la chance d’avoir des camarades qui m’ont beaucoup aidé et motivé pour que finalement je valide cette troisième année en 1 an. »
Un nouveau défi
Des atouts professionnels transposables
Comme on peut le remarquer la reconversion des joueurs professionnels est un sujet encore récent qui mérite beaucoup d’attention et d’aménagements adaptés de la part des clubs et des établissements de formation pour le double projet (sport et étude) car la carrière d’un sportif est courte, mais enrichissante, et il doit se servir de cet enrichissement dans son après-carrière.
Des structures peuvent aider ces professionnels à se réorienter une fois que leur carrière se termine, à condition qu’elles soient correctement renseignées et sensibilisées.
« J’ai acquis beaucoup de compétences durant ces 20 années au niveau professionnel ! Le travail collectif, l’abnégation, la gestion de l’échec, la motivation à atteindre des objectifs, la remise en question permanente… Tous ces éléments sont aussi essentiels aujourd’hui dans ma nouvelle carrière que dans ma vie de sportif. »
Nous souhaitons la réussite pour Arnaud dans ce nouveau challenge. Il nous confie avoir encore des projets handball plein la tête même si aujourd’hui il se consacre essentiellement à sa nouvelle carrière et se « limite » à accompagner Cyril Dumoulin dans ses projets professionnels. Toujours l’esprit d’équipe !
Propos recueillis par Elliot Tekpor
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25 May 2023
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Depuis 2021, notre école AMOS Sport Business School s’est engagée dans ce tournoi et le sport féminin en étant partenaire titre de cet évènement ! La Women’s French Cup devient la AMOS Women’s French Cup pour 3 années (2021/2022/2023) à la suite de la signature de Patrick Touati, Président Fondateur de l’école pour l’acquisition du naming du tournoi.
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De retour au stade Michel Benchidou
Devenu au fil des saisons un événement incontournable du football féminin, la AMOS Women’s French Cup promet pour cette 6e édition un rendez-vous sportif de haut niveau. Au lendemain de la Coupe du Monde féminine de football, c’est au Stade Michel Bendichou de Colomiers, comme l’édition 2019, que le public retrouvera le 28 et 31 août 2023, quatre des meilleures équipes féminines européennes.
Les AMOSciens aux premières loges du tournoi
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Anne-Lise Rousset Seguret, sportive engagée, nouvelle ambassadrice AMOS
AMOS, première école spécialisée dans le Sport Business est heureuse d’annoncer l'arrivée d'Anne-Lise Rousset Séguret comme ambassadrice de la marque dans le cadre de l’ouverture du nouveau campus d’Annecy pour la rentrée de septembre 2023.
Dans le monde du sport, certaines personnes se démarquent par leur passion, leur détermination et leur capacité à repousser les limites. Anne-Lise Rousset Séguret est l'une de ces personnes. En tant que sportive et vétérinaire elle a réussi à se faire une place de choix alliant le sport de haut niveau et son métier. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables seront un réel atout pour les écoles AMOS Sport Business School.
L'ascension d'une sportive audacieuse
Anne-Lise Rousset Séguret est une coureuse de fond spécialisée en trail et en skyrunning. Passionnée de trail depuis 2009, cette vétérinaire rurale, a gravi les échelons à grande vitesse. En 2020, Anne-Lise a établi un record féminin lors de la Traversée des Aravis. En 2019, elle a obtenu une remarquable deuxième place lors de la Transvulcania et une troisième place à l'Olympus Marathon. Ces performances s'ajoutent à de nombreuses autres références, notamment sa septième place au classement général du Shyrunning World Series en 2019. En 2022, Anne-Lise a écrit son nom dans l'histoire du trail en battant le record de la mythique traversée du GR20 (traversée de la Corse par voie alpine) en seulement 35 heures et 50 minutes, surpassant ainsi le précédent record de 41 heures et 22 minutes détenu par Emilie Lecomte. Pour cette année 2023, elle a été sacrée championne de France de Trail Long à Montpellier-le-Vieux. Son autre grand défi est la Hard Rock aux États-Unis en juillet, une autre course mythique à laquelle elle a eu la chance d'être sélectionnée par tirage au sort ! La Hard Rock est un événement légendaire dans le monde du trail running, réputé pour sa difficulté extrême et ses paysages spectaculaires. La course se déroule dans les montagnes de San Juan, dans le Colorado, et impose aux participants de parcourir plus de 100 miles (environ 160 kilomètres) avec un dénivelé positif impressionnant. C'est un véritable défi pour les athlètes les plus aguerris, et Anne-Lise se prépare intensivement pour relever cette épreuve exceptionnelle.
Sportive inspirante et ambassadrice AMOS
En repoussant sans cesse ses limites elle inspire nos AMOScien(nes) à croire en leur potentiel et à poursuivre leurs rêves ! Son engagement auprès des étudiants d’AMOS en Sport Business traduit sa passion pour les activités sportives en plein air et son désir de partager son savoir-faire avec les futurs professionnels du sport. Grâce à son expérience de sportive de haut niveau et à ses compétences en gestion, Anne-Lise apportera une perspective unique aux étudiants d'AMOS Annecy, les inspirant à repousser leurs limites et à exceller dans leur domaine d'études. AMOS Sport Business School continue de se positionner comme un acteur majeur de la formation dans le domaine du Sport Business en intégrant des personnalités telles qu'Anne-Lise Rousset Séguret. L'école offre aux étudiants des opportunités uniques d'apprentissage, de networking et de développement de carrière, en les préparant à évoluer dans l'industrie passionnante et en constante évolution du Sport Business.
Bienvenue à Anne-Lise au sein d’AMOS Sport Business School !
24 May 2023
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Bienvenue à Anne-Lise au sein d’AMOS Sport Business School !
19 May 2023
Mobilité internationale, Martin Gentilhomme, République Tchèque
Dans le cadre du programme PGI 3ème année à AMOS Sport Business School, les étudiants ont la possibilité de partir à l’étranger dans une université partenaire et de faire un stage à l’international. Des Etats-Unis à l’Australie, tout est possible. Martin Gentilhomme, étudiant à AMOS Marseille a opté pour la République Tchèque et plus précisément Prague, la capitale. Il nous a expliqué son envie de se lancer dans une nouvelle aventure en quittant son Sud et le Vieux-Port de Marseille.
Plusieurs expériences en une !
La 1ère motivation de Martin a été de rester en Europe. Les pays frontaliers n’étaient pas une solution. Il voulait aller dans un pays où il n’aurait peut-être pas eu la chance d’y aller sans avoir été AMOScien. La République Tchèque a été la parfaite option car cela lui a permis de visiter également d’autres pays de l’Europe centrale, comme l’Autriche, la Hongrie ou encore l’Allemagne. Martin a pu sortir de sa zone de confort, aller au contact d’étrangers afin de nouer de nouveaux liens et bien sûr, de parler anglais. Le faible coût de la vie dans ces pays rend l’exploration encore plus facile : « la République Tchèque étant au centre de l’Europe, j’ai eu la possibilité de visiter tous les pays frontaliers, comme la Pologne, la Slovaquie… Et même de me rendre encore plus vers l’Est, pour un moindre coût ».
Une vie étudiante à l’américaine et rythmée
L’Université de New-York à Prague a pour objectif de rendre les étudiants autonomes et indépendants en leur donnant la possibilité de choisir leur emploi du temps. Ils peuvent le choisir en fonction de leurs activités extra-scolaires. Voulant occuper le plus possible son temps libre pour découvrir la vie là-bas et de nouveaux paysages, notre AMOScien a décidé de placer ses cours du lundi au jeudi. Martin ne s’est pas senti dépaysé sur le campus car le système universitaire américain ressemble à celui d’AMOS. En effet, ce sont des professionnels du monde entier du sport business, des conférenciers qui font cours aux étudiants : « il nous apportent une vision différente, une vision qu’on n’a pas encore acquise ». L’avantage d’avoir des professionnels du monde du sport business est que les étudiants se sentent concernés et appliqués dans les cours car ils ont une expertise que tous les étudiants cherchent à avoir. Martin s’est dit ravi de ce partage de connaissances. L’AMOScien Marseillais a voulu profiter de cette expérience pour se mélanger à d’autres étudiants venant des 4 coins du monde. Il souhaitait partager sa connaissance sportive aux autres étudiants internationaux et en apprendre davantage sur les différentes cultures : « le partage étant très important pour moi, j’ai décidé de profiter de cette magnifique expérience pour me mélanger à des étrangers. Ce fut une merveilleuse opportunité ».
Une poursuite d’études en France mais une envie demeure
Malgré le fait de devoir rester en France, Martin sait ce qu’il veut faire. Il partira dès la 4ème année en alternance où il ira travailler sur le Tour de France. Concernant la 2ème année, il y a une volonté de faire sa dernière année de Master en alternance à l’international : « Pour la 2ème année, peut-être que je peux faire mon alternance à l’étranger parce qu’à grâce à Prague, j’ai des contacts professionnels partout dans le monde. Je pourrais y construire un réseau. Peut-être travailler dans de grands événements partout dans le monde ». Nous souhaitons à Martin une belle réussite dans son parcours scolaire et professionnel.19 May 2023
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