HORMADI ANGLET : De la glace sur le sable basque !

Rencontre avec Marie-Camille Giuggiola, diplômée du Master Business in Sport qui évolue au sein du club de hockey sur glace de l’Anglet Hormadi Pays Basque. En charge de la communication et du développement commercial, elle revient sur les spécificités et les enjeux de son poste.
Traditionnellement marqué par la pratique du Rugby et du surf, le Sud-Ouest n’en demeure pas moins un territoire ouvert sur les autres sports – Le football, évidemment, ou les sports de raquette, mais aussi… Le hockey sur glace ! Outre les Boxers de Bordeaux, la région accueille également l’Hormadi Anglet Pays Basque.
Crée en 1969, Le club a fêté en 2019 ses 50 ans ! Porté par une histoire riche et mouvementée avec notamment des titres (Vice-champion en 2001 et participation à la Continental Cup en 2001/2002) et une rétrogradation en en Division 3 en 2007, la structure évolue aujourd’hui en Ligue Magnus, le plus haut niveau du hockey sur glace français !
C’est dans ce contexte que nous avons rencontré Marie-Camille Giuggiola, ancienne étudiante d’AMOS Bordeaux, qui occupe le poste de chargée de communication et développement commercial au sein de l’équipe basque.
Un poste à enjeux avec de fortes saisonnalités
« Je poursuis le travail initié lorsque j’étais en alternance au sein du club. Je suis aujourd’hui en charge de la communication de l’équipe avec la création des supports print et digitaux, la création de contenu et la gestion des réseaux sociaux. Je m’occupe également de la communication interne avec les joueurs, le staff technique et les employés du club ».
Marie-Camille intervient également sur le développement commercial du club avec notamment la gestion d’un portefeuille client : « Le développement commercial comprend le BtoB et le BtoC. Concernant le grand public (BtoC), mon objectif est d’assurer les revenus billetterie et un taux de remplissage de la patinoire. Concernant les partenariats, le club a une stratégie commerciale spécifique. Je m’occupe de la fidélisation des partenaires actuels et gère les « petits » contrats, c’est-à-dire inférieurs à 10 000 €. Nos agents commerciaux, qui sont indépendants et se rémunèrent sur commission, développent une stratégie commerciale envers les prospects. Une fois que le partenariat est signé, je prends le relais et gère la mise en application de celui-ci ».
Le poste de Marie-Camille témoigne aussi de la volonté des structures à rechercher des personnes polyvalentes et multitâches : « Effectivement, en dehors de cette double casquette, je travaille sur la logistique et la coordination opérationnelle les soirs de match : la préparation en amont des offres et prestations, liens avec les traiteurs, gestion des stocks et des bénévoles. Oui, c’est un poste où il faut être polyvalent ! »
Ses missions s’articulent autour d’une saisonnalité bien définie. « L’intersaison marque la campagne de fidélisation ou d’acquisition des partenaires. Une fois la saison commencée, mes missions s’organisent autour de l’activation des partenariats, de la communication et de l’organisation des matchs ».
Le profil du poste occupé par Marie-Camille est non seulement exigeant mais aussi d’une importance capitale ! Comment générer de nouvelles sources de revenus auprès de différentes cibles quand la culture sportive de la région est fortement marquée par le rugby ?
« Le modèle économique du hockey en France reste très fragile, ce n’est pas un sport ancré dans nos mœurs. Afin de générer de la richesse pour le club, il faut penser de nouvelles stratégies et repenser les offres commerciales ».
Hospitalité et offre « Oneshot »
Repenser les offres commerciales car, avant de réintégrer la Ligue Magnus, le club jouait toutes les deux semaines en moyenne, offrant à chaque rencontre un aspect festif à la patinoire. « Nous avons un calendrier désormais plus étoffé avec 3 matchs par semaine en moyenne et la problématique était de continuer à attirer le public. Même si notre patinoire est l’une des plus petites du championnat, avec 1 100 places assises et 300 places debout, l’enjeu est de taille ! ». Il faut donc user d’ingéniosité pour capter le public et remplir la patinoire. La stratégie commerciale s’est donc axée sur :
-Les campagnes d’abonnement : « Le club dispose d’un vivier historique d’abonnés fans de hockey, nous permettant de construire une base solide en termes de remplissage. Pour les autres, nous avons développé le système de ½ abonnement ou encore des jeu-concours avec places VIP et abonnements à gagner ! »
-Les prestations d’hospitalité « oneshot » : « Nous travaillons de plus en plus sur des offres « oneshot » et proposons aux entreprises, via leur CE, des prestations de type sortie d’entreprise, repas de fin d’année ou autres. Nous avons remarqué que la notoriété du club est actée mais c’est à nous, via des actions marketing innovantes, à inciter les personnes à se rendre à la patinoire. »
« Le déploiement de ces multiples actions nous permet d’atteindre un taux moyen de remplissage de 80%. Je prends aussi l’exemple de notre tribune partenaires qui était pleine sur les 3 dernières rencontres. Notre stratégie porte ses fruits mais il faut savoir se réinventer en permanence ! »
Activation et personnalisation, les maîtres mots de la communication
Si le club communique sur son ancrage territorial (Hormadi signifie « glace » en basque, le club s’est rebaptisé « Anglet Hormadi Pays Basque » il y a 2 ans, ou encore les couleurs distinctes de la région utilisées sur les maillots : vert, blanc et rouge), il offre une certaine flexibilité dans les activations possibles avec ses partenaires : « Les partenaires recherchent effectivement un retour sur image et nous font entièrement confiance sur les activations possibles. Nous communiquons sur l’aspect atypique et décalé du hockey à travers des activations originales et personnalisées en fonction de leurs besoins. Nous organisons par exemple la « semaine digitale » à travers laquelle nous valorisons le partenaire avec un habillage de nos réseaux sociaux à ses couleurs.
Pour le Casino de Biarritz, par exemple, nous avons adapté nos visuels et avons communiqué le score du match comme une machine à sous ; nous avons organisé une visite surprise au Casino avec les joueurs habillés en tenue de match, que nous avons filmé et relayé sur les réseaux. Nous avons un autre partenaire dans l’agroalimentaire qui a proposé un burger au nom de notre mascotte.
Voici des exemples montrant notre volonté de proposer des activations sur mesure et personnalisées, argument indispensable pour attirer les sponsors. Mais tout comme nos offres commerciales, nous devons nous réinventer en permanence. C’est un beau challenge ! »

Propos recueillis par Laurent Tire, Chargé de communication d'AMOS Bordeaux
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23 Mar 2023
Interview Etudiant, alternance au Stade Bordelais Football
Peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je m'appelle Alix Di Martino et j'ai 24 ans. J'étudie actuellement en dernière année de mastère à AMOS Bordeaux en spécialité Event Manager. Avant cela, j'ai fait une licence STAPS. J’ai toujours aimé le sport, et j’ai vite su que je voulais travailler en lien avec cette passion. En ce moment, je travaille en alternance comme chargée de communication pour le Stade Bordelais Football, club qui évolue en National 2. Mon rôle principal consiste à promouvoir la vie associative et académique du club, et aussi la section féminine.Quelles sont tes principales missions ?
En tant que chargée de communication, mes principales missions sont de communiquer sur toutes les actions et projets du club, comme la programmation et résultats des matchs, la gestion du site internet, création d’article, promouvoir les bénévole et entraineurs… Je m'occupe également de la promotion de la vie associative et académique du club, en particulier pour la section féminine. Pour la communication événementielle, je crée des visuels et des affiches pour les tous événements du club. Avec mon équipe, nous cherchons toujours à innover pour fidéliser notre public et en attirer un nouveau.Comment gères-tu ton emploi du temps ?
Je dois avouer que gérer mon emploi du temps entre l'alternance, les études, les dossiers à rendre et ma vie personnelle peut être un vrai défi. Cela demande une grande organisation personnelle, mais je suis motivée pour remplir au mieux mes missions dans le cadre de mon alternance tout en maintenant un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Heureusement, j'ai la chance de travailler avec des amis de classe qui peuvent également m'aider à gérer les devoirs et les projets scolaires. Notre directeur Grégoire Darcel, ancien étudiant à AMOS Bordeaux, nous offre des conseils et des orientations pour nous aider à atteindre nos objectifs.Quelles sont les compétences que tu as acquises au cours de ton alternance ?
J'ai appris à gérer la communication autour des événements, des projets et des actions menées par l'entreprise. J'ai également développé mes compétences en matière de création de supports de communication, tels que affiches, flyers et visuels pour les réseaux sociaux. Ensuite, j'ai appris à travailler efficacement en équipe et à communiquer davantage avec mes collègues, mes supérieurs hiérarchiques et les partenaires externes. J'ai également acquis des compétences en gestion de projet, ce qui m'a permis de planifier et d'organiser efficacement les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs fixés. Enfin, j'ai appris à m'adapter à différents contextes et à gérer les imprévus. Dans le domaine de l'événementiel en particulier, il est fréquent que les plans changent à la dernière minute, j'ai donc développé ma capacité à faire face à ces situations et à trouver des solutions rapidement.
Quels sont les cours qui te servent dans ta vie professionnelle ?
J'ai vraiment trouvé que les études de cas dans le domaine de l'événementiel ont été bénéfiques pour moi. Les cours de gestion de projet, stratégie de communication, finance, management opérationnel, négociation, ont vraiment été les plus utiles pour mon travail en alternance. Les études de cas m'ont aidé à aborder les situations professionnelles plus facilement, en connaissant les démarches à suivre et en ayant confiance dans mon travail. De plus, les cours m'ont aussi appris à mieux anticiper les changements et les problèmes de dernière minute, ce qui est toujours utile dans un environnement professionnel.Comment cette expérience a contribuée à ton développement personnel et professionnel ?
Mon expérience en tant qu'alternante m'a permis de beaucoup apprendre, tant sur le plan professionnel que personnel. En travaillant au sein d'associations, j'ai appris à m'adapter aux exigences et aux contraintes du monde professionnel. J'ai également acquis de nouvelles compétences et je me suis familiarisée avec des outils et des méthodes que je ne connaissais pas auparavant. En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. Cette expérience m'a vraiment aidé à grandir et à me développer en tant que personne et professionnel. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir eu cette opportunité au SBF et j'espère pouvoir continuer à apprendre et à me développer dans mes futurs projets professionnels.Quels sont tes objectifs de carrière à long terme ?
J’aimerais poursuivre ma carrière dans le domaine de l'événementiel sportif. Mon objectif à long terme serait de travailler pour un club professionnel et contribuer à la création d'une expérience unique pour les supporters et les VIP. J'ai une passion pour la gestion de projets événementiels et j'aimerais continuer à développer mes compétences dans ce domaine. Cependant, je suis également ouverte à d'autres opportunités qui me permettront de progresser professionnellement et d'élargir mes horizons. En réalité, après l’obtention de mon mastère, je ne me ferme aucune porte !Peux-tu nous partager une expérience positive ou inspirante vécue ?
Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses.Un conseil à un étudiant qui souhaite faire son alternance à ce poste ?
Si j'avais un conseil à donner à un étudiant, ce serait de toujours rester motivé et curieux. L'alternance peut être intense et exigeante, mais elle offre également une occasion unique d'apprendre et de se développer professionnellement. Je pense qu’il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions, à chercher à comprendre les différentes tâches et responsabilités, et à être proactif dans la prise en charge de nouveaux projets. Je recommanderais aussi de profiter de l'expérience pour établir des relations avec les collègues et les membres de l'équipe, car cela peut aider à établir un réseau professionnel utile pour l'avenir, parce que cela arrive très vite !23 Mar 2023
Interview Etudiant, alternance au Stade Bordelais Football
Peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je m'appelle Alix Di Martino et j'ai 24 ans. J'étudie actuellement en dernière année de mastère à AMOS Bordeaux en spécialité Event Manager. Avant cela, j'ai fait une licence STAPS. J’ai toujours aimé le sport, et j’ai vite su que je voulais travailler en lien avec cette passion. En ce moment, je travaille en alternance comme chargée de communication pour le Stade Bordelais Football, club qui évolue en National 2. Mon rôle principal consiste à promouvoir la vie associative et académique du club, et aussi la section féminine.Quelles sont tes principales missions ?
En tant que chargée de communication, mes principales missions sont de communiquer sur toutes les actions et projets du club, comme la programmation et résultats des matchs, la gestion du site internet, création d’article, promouvoir les bénévole et entraineurs… Je m'occupe également de la promotion de la vie associative et académique du club, en particulier pour la section féminine. Pour la communication événementielle, je crée des visuels et des affiches pour les tous événements du club. Avec mon équipe, nous cherchons toujours à innover pour fidéliser notre public et en attirer un nouveau.Comment gères-tu ton emploi du temps ?
Je dois avouer que gérer mon emploi du temps entre l'alternance, les études, les dossiers à rendre et ma vie personnelle peut être un vrai défi. Cela demande une grande organisation personnelle, mais je suis motivée pour remplir au mieux mes missions dans le cadre de mon alternance tout en maintenant un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Heureusement, j'ai la chance de travailler avec des amis de classe qui peuvent également m'aider à gérer les devoirs et les projets scolaires. Notre directeur Grégoire Darcel, ancien étudiant à AMOS Bordeaux, nous offre des conseils et des orientations pour nous aider à atteindre nos objectifs.Quelles sont les compétences que tu as acquises au cours de ton alternance ?
J'ai appris à gérer la communication autour des événements, des projets et des actions menées par l'entreprise. J'ai également développé mes compétences en matière de création de supports de communication, tels que affiches, flyers et visuels pour les réseaux sociaux. Ensuite, j'ai appris à travailler efficacement en équipe et à communiquer davantage avec mes collègues, mes supérieurs hiérarchiques et les partenaires externes. J'ai également acquis des compétences en gestion de projet, ce qui m'a permis de planifier et d'organiser efficacement les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs fixés. Enfin, j'ai appris à m'adapter à différents contextes et à gérer les imprévus. Dans le domaine de l'événementiel en particulier, il est fréquent que les plans changent à la dernière minute, j'ai donc développé ma capacité à faire face à ces situations et à trouver des solutions rapidement.
Quels sont les cours qui te servent dans ta vie professionnelle ?
J'ai vraiment trouvé que les études de cas dans le domaine de l'événementiel ont été bénéfiques pour moi. Les cours de gestion de projet, stratégie de communication, finance, management opérationnel, négociation, ont vraiment été les plus utiles pour mon travail en alternance. Les études de cas m'ont aidé à aborder les situations professionnelles plus facilement, en connaissant les démarches à suivre et en ayant confiance dans mon travail. De plus, les cours m'ont aussi appris à mieux anticiper les changements et les problèmes de dernière minute, ce qui est toujours utile dans un environnement professionnel.Comment cette expérience a contribuée à ton développement personnel et professionnel ?
Mon expérience en tant qu'alternante m'a permis de beaucoup apprendre, tant sur le plan professionnel que personnel. En travaillant au sein d'associations, j'ai appris à m'adapter aux exigences et aux contraintes du monde professionnel. J'ai également acquis de nouvelles compétences et je me suis familiarisée avec des outils et des méthodes que je ne connaissais pas auparavant. En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. Cette expérience m'a vraiment aidé à grandir et à me développer en tant que personne et professionnel. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir eu cette opportunité au SBF et j'espère pouvoir continuer à apprendre et à me développer dans mes futurs projets professionnels.Quels sont tes objectifs de carrière à long terme ?
J’aimerais poursuivre ma carrière dans le domaine de l'événementiel sportif. Mon objectif à long terme serait de travailler pour un club professionnel et contribuer à la création d'une expérience unique pour les supporters et les VIP. J'ai une passion pour la gestion de projets événementiels et j'aimerais continuer à développer mes compétences dans ce domaine. Cependant, je suis également ouverte à d'autres opportunités qui me permettront de progresser professionnellement et d'élargir mes horizons. En réalité, après l’obtention de mon mastère, je ne me ferme aucune porte !Peux-tu nous partager une expérience positive ou inspirante vécue ?
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Si j'avais un conseil à donner à un étudiant, ce serait de toujours rester motivé et curieux. L'alternance peut être intense et exigeante, mais elle offre également une occasion unique d'apprendre et de se développer professionnellement. Je pense qu’il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions, à chercher à comprendre les différentes tâches et responsabilités, et à être proactif dans la prise en charge de nouveaux projets. Je recommanderais aussi de profiter de l'expérience pour établir des relations avec les collègues et les membres de l'équipe, car cela peut aider à établir un réseau professionnel utile pour l'avenir, parce que cela arrive très vite !23 Mar 2023
Alternance en communication dans le monde du football
Découvrez les témoignages de deux étudiants
A l'occasion de la semaine du foot, le campus AMOS Bordeaux met en avant deux étudiants en alternance. Tous deux chargés de communication dans des clubs de foot, l’un à l’ACFC Angoulême Charente Football Club, l’autre, au Stade Bordelais.Pourquoi le secteur du football ?
Pour Enzo, cela s’explique par son passé de joueur en National 2, connaissant bien l’ACFC et étant en adéquation avec les projets réalisés, il a souhaité voir le côté salarié du club. Pour Alix, il s’agit plus d'élargir son champ de compétence après quelques années passées dans un club de gymnastique durant lesquelles elle a été confrontée aux manques de moyens. Elle a voulu rejoindre le monde du foot, d’abord, car c’est un sport qui la passionne, mais aussi pour les opportunités que ce milieu peut offrir.Les missions principales ?
Leurs postes consistent principalement en la gestion des réseaux sociaux et du site internet. Cela inclut donc entre autres la création d'articles, la promotion des actions et de l’actualité du club. Pour Alix et Enzo, c’est un poste qui permet de développer sa créativité, mais aussi son autonomie. Étant amenés à beaucoup travailler sur des événements, ce poste nécessite une bonne capacité d’adaptation et d’organisation. Au niveau du travail en équipe, il est essentiel de bien communiquer avec l’ensemble de ses collègues et de savoir travailler efficacement. Concernant l’agencement de leur emploi du temps, Alix et Enzo se rejoignent en partageant que cela peut être parfois un vrai défi de mêler études, alternance et vie personnelle, mais qu’avec une bonne organisation, les choses se déroulent bien. L’alternance leur permet d’alimenter leur travail en entreprise et inversement, rendant cette voie très formatrice et riche en expériences. En effet, que ce soit dans la pratique par les travaux de groupes ou le type d’outils à mettre en place, les étudiants se servent des connaissances acquises pour mener à bien leur alternance. « En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. » Alix Di Martino
Une expérience positive qui se démarque ?
« Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. » Alix Di Martino « J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses. » Alix Di Martino « Oui ! Dans mon club, un projet de websérie a été développé, je l’ai donc repris à mon arrivée. Il a pour but de filmer les coulisses des vestiaires et montrer un peu ce que l’on ne connaît pas, par exemple, ce qu’il peut se passer avant et après un match. J'ai commencé à trouver ça assez redondant. Du coup, pour pouvoir améliorer ce format, j’ai réalisé une veille et contacté différentes personnes pour savoir comment c’était organisé de leur côté, quel matériel était utilisé... » Enzo « J’ai pu présenter le nouveau format et mes recherches à mon directeur, qui a très bien accueilli ma proposition ! Aujourd’hui, nous travaillons sur un projet vidéo format zapping de deux à trois minutes et un autre format de 20 minutes où ici, on aborde une thématique précise. » EnzoUn conseil à partager ?
« L’important est de toujours rester motivé et curieux, d’être proactif et ne pas hésiter à construire un réseau professionnel. » Alix Di Martino « Il est important d’avoir toujours une boîte à idées avec soi pour ne pas manquer d’inspiration. Bien choisir son entreprise pour que le management soit en cohérence avec celui qui te convient. » Enzo23 Mar 2023
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A l'occasion de la semaine du foot, le campus AMOS Bordeaux met en avant deux étudiants en alternance. Tous deux chargés de communication dans des clubs de foot, l’un à l’ACFC Angoulême Charente Football Club, l’autre, au Stade Bordelais.Pourquoi le secteur du football ?
Pour Enzo, cela s’explique par son passé de joueur en National 2, connaissant bien l’ACFC et étant en adéquation avec les projets réalisés, il a souhaité voir le côté salarié du club. Pour Alix, il s’agit plus d'élargir son champ de compétence après quelques années passées dans un club de gymnastique durant lesquelles elle a été confrontée aux manques de moyens. Elle a voulu rejoindre le monde du foot, d’abord, car c’est un sport qui la passionne, mais aussi pour les opportunités que ce milieu peut offrir.Les missions principales ?
Leurs postes consistent principalement en la gestion des réseaux sociaux et du site internet. Cela inclut donc entre autres la création d'articles, la promotion des actions et de l’actualité du club. Pour Alix et Enzo, c’est un poste qui permet de développer sa créativité, mais aussi son autonomie. Étant amenés à beaucoup travailler sur des événements, ce poste nécessite une bonne capacité d’adaptation et d’organisation. Au niveau du travail en équipe, il est essentiel de bien communiquer avec l’ensemble de ses collègues et de savoir travailler efficacement. Concernant l’agencement de leur emploi du temps, Alix et Enzo se rejoignent en partageant que cela peut être parfois un vrai défi de mêler études, alternance et vie personnelle, mais qu’avec une bonne organisation, les choses se déroulent bien. L’alternance leur permet d’alimenter leur travail en entreprise et inversement, rendant cette voie très formatrice et riche en expériences. En effet, que ce soit dans la pratique par les travaux de groupes ou le type d’outils à mettre en place, les étudiants se servent des connaissances acquises pour mener à bien leur alternance. « En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. » Alix Di Martino
Une expérience positive qui se démarque ?
« Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. » Alix Di Martino « J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses. » Alix Di Martino « Oui ! Dans mon club, un projet de websérie a été développé, je l’ai donc repris à mon arrivée. Il a pour but de filmer les coulisses des vestiaires et montrer un peu ce que l’on ne connaît pas, par exemple, ce qu’il peut se passer avant et après un match. J'ai commencé à trouver ça assez redondant. Du coup, pour pouvoir améliorer ce format, j’ai réalisé une veille et contacté différentes personnes pour savoir comment c’était organisé de leur côté, quel matériel était utilisé... » Enzo « J’ai pu présenter le nouveau format et mes recherches à mon directeur, qui a très bien accueilli ma proposition ! Aujourd’hui, nous travaillons sur un projet vidéo format zapping de deux à trois minutes et un autre format de 20 minutes où ici, on aborde une thématique précise. » EnzoUn conseil à partager ?
« L’important est de toujours rester motivé et curieux, d’être proactif et ne pas hésiter à construire un réseau professionnel. » Alix Di Martino « Il est important d’avoir toujours une boîte à idées avec soi pour ne pas manquer d’inspiration. Bien choisir son entreprise pour que le management soit en cohérence avec celui qui te convient. » Enzo23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.