Interview Alumni Robin, Analyste Vidéo, Olympique de Marseille

Salut Robin, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Je m’appelle Robin Garnier, j’ai 24 ans et j’occupe le poste d’Analyste Vidéo au sein de l’équipe première féminine de l’Olympique de Marseille qui évolue en D2. Je suis en parallèle un diplôme universitaire en Analyse Vidéo et de la Performance Sportive. J’ai eu la chance de faire un mastère en management du sport au sein d’AMOS Marseille et du FC Martigues en alternance.
Une année très riche en apprentissages me permettant d’appréhender le contexte du football semi-professionnel.
Comment as-tu décroché ce poste ?
J’ai depuis longtemps eu l’envie de m’investir autour de l’analyse de la performance via l’outil vidéo. Cette année à AMOS Marseille m’a permis de faire des rencontres dans ce secteur. Après une demi-saison au sein d’un club de football semi-professionnel dans le sud de l’Espagne deux ans plus tôt, j’ai proposé mes services dans ce secteur spontanément.
Avec le soutien de proches et de rencontres dont certaines liées à l’Olympique de Marseille et du FC Martigues, j’ai pu accompagner ce club durant la saison 2021/22 en plus de mon alternance.
A la fin de mon mastère, j’ai eu la chance de pouvoir rejoindre l’équipe féminine de l’OM grâce à la confiance qu’on a pu m’accorder, mon travail d'autodidacte et mon envie de m’investir pleinement dans les projets d'un des plus grands clubs de football français.
Est-ce que c’était une volonté de ta part de travailler au sein d’une équipe professionnelle féminine ?
Le football féminin est en pleine expansion et l’Olympique de Marseille construit un très beau projet autour de cette équipe. Une telle expérience ne pouvait être que bénéfique en termes d’apports de connaissance et d’expérience. C’est avec une grande fierté que j’ai rejoint cette ambitieuse équipe féminine. Humainement, c’est très agréable de travailler à leurs côtés.

Quelles sont tes missions et les qualités requises pour exercer ce métier ?
Il faut un intérêt certain pour le football, détenir les connaissances techniques et tactiques de ce sport et des logiciels d’analyse vidéo. Il faut détenir un sens aigu de l’observation, être très attentif, savoir analyser des phases de jeu. Il faut être à l’aise d’avec les outils mis à disposition, ainsi qu’à l’oral.
Savoir synthétiser et trier les informations afin de fournir des rapports de qualité au staff. Il est aussi important de remettre en question son travail et ses méthodes dans un but d’optimisation. Il ne faut pas compter ses heures de travail.
Nos missions consistent principalement à mettre à disposition les différents contenus vidéos que nous détenons dans un souci d’optimisation de la performance. L’objectif est de séquencer ce contenu vidéo et de fournir au staff et aux joueuses le contenu sur lequel ils souhaitent travailler.
Nous établissons ensuite des rapports tactiques et statistiques de ce que nous voyons. L’analyse vidéo sert dans une certaine mesure à limiter l’incertitude et de mieux connaitre les forces, faiblesses, opportunités et « menaces » des matchs de football.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans tes missions ?
J’aime pouvoir apporter un point de vue différent que celui qu’on peut avoir au bord du terrain. Le travail d’analyse vidéo est devenu primordial pour les équipes de football professionnel. Permettre au staff de bénéficier du maximum d’informations pour préparer une rencontre est un challenge difficile mais passionnant et gratifiant.
Faire partie d’un tel staff est une chance, j’apprécie ce travail d’équipe et vivre l’ensemble de la saison à leurs côtés avec toujours ce souci d’être dans les meilleures conditions pour parvenir à nos objectifs match après match. Être au service de l’Olympique de Marseille est une fierté, le travail continu.
Peux-tu nous décrire une journée type lors d’un match à domicile ?
J’arrive tôt le matin entre une heure et demie et deux heures avant l’entrainement. Je travaille sur la préparation du match du week-end ou sur le retour du match précédent. Parfois, accompagné de membres du staff, nous revenons individuellement ou collectivement sur le jeu de l’équipe.
Viens ensuite l’entrainement que nous filmons automatiquement et que nous séquençons en différentes phases de jeu. Ensuite, nous mettons le contenu à disposition du staff et de l’équipe.
Une fois que les joueuses ont terminé, nous revenons sur des tâches quotidiennes en échangeant en permanence avec le coach et ses adjoints afin de comprendre la direction qui est prise et de l’accompagner via l’apport de diverses informations.
Est-ce que tu as un message à faire passer concernant le sport féminin et plus particulièrement concernant le foot féminin ?
J’encourage le développement du sport féminin notamment dans le football. C’est un devoir, que chacun et chacune puissent s’épanouir dans le sport professionnel ou amateur qu’importe son genre. L’essence du sport est de base facteur de tellement de bienfaits au niveau social, culturel, de la santé et du bien-être, qu’il serait fou de limiter sa pratique à une seule partie de la population.
Chaque week-end, je constate l’enthousiasme autour du football féminin auprès d’une large partie des amateurs de football via l’Olympique de Marseille. Au club, nous avons une équipe exemplaire de professionnalisme et d’investissement. J’espère qu’elles parviendront à atteindre leur objectif commun.

Le dernier mot t’appartient...
J’en profite alors pour remercier l’équipe pédagogique et les intervenants de l’école AMOS Marseille. Cette année scolaire 2021/22 a été très enrichissante et m’a permis de me plonger un peu plus dans l’univers du football grâce à mon alternance au sein du FC Martigues. Je veux prendre le temps de remercier aussi plusieurs personnes m’ayant permis de m’épanouir pleinement aujourd’hui.
D’abord Paul Chevaleyre et Frank Borrelli de l’Olympique de Marseille ainsi que Grégory Poirier, coach du FC Martigues pour leurs précieux conseils et soutien. Alban Sanchez, Pepe Rabadan et Alain Nersessian pour m’avoir accueilli respectivement à l’Olympique de Marseille, au CAP Ciudad de Murcia et au FC Martigues.
Et pour finir, je remercie Yacine Guesmia, David Dassonville et l’ensemble du staff de m’avoir permis de rejoindre l’équipe féminine de l’Olympique de Marseille et de travailler à leurs côtés.

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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Superbowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Superbowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Superbowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Superbowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Superbowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Superbowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Superbowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Superbowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Superbowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Superbowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA01 Feb 2023
Au cœur du bureau des sports d’AMOS Marseille
Une série exclusive dédiée au foot
Plongez au cœur du Bureau des Sports (BDS) d’AMOS Marseille à travers cette série dédiée à nos équipes de football. Si le campus bénéficie d’étudiants investis et motivés, Nicolas Castellin (5ème année Master of Business in Sport) en est un bel exemple. En effet, président du Bureau des Associations l’année dernière, il a décidé de se concentrer sur son métier passion au profit du BDS : la vidéo. Actuellement en alternance à l’Olympique de Marseille en tant qu’assistant communication et auto-entrepreneur avec « Nicolas Castellin Production », il s’investit pour faire briller ses collègues AMOSciens.
Une chance et une fierté de s’approprier encore plus les valeurs de l’école
« Je m’appelle Nicolas Castellin, je suis actuellement en deuxième année du Master of Business in Sport à AMOS. J’ai décidé de lancer cette série autour de l’équipe 1 de foot cette année pour plusieurs raisons. Premièrement le BDA joue un rôle important dans ma scolarité car après avoir été responsable communication il y a deux ans et président l’année dernière, je souhaitais m’investir d’une nouvelle manière. Deuxièmement, je trouve que le sport universitaire n’est pas assez mis en valeur en France alors qu’il y a un fort potentiel, pour les sportifs et pour les spectateurs. » Nicolas Castellin, AMOS Marseille. « À AMOS Marseille, on a de la chance d’avoir une belle génération que ce soit en foot ou en basket et je pense qu’il est important de pouvoir mettre les joueurs en valeur. J’espère que ce type de contenu pourra être réitérer au sein du BDA les années qui arrivent. Cette manière de communiquer pourrait peut-être donner des idées à d’autres personnes de faire de même dans leurs écoles. » Nicolas Castellin, AMOS Marseille. « Troisièmement, de par mes expériences. En effet après avoir créé mon statut auto-entrepreneur dans la photo et la vidéo et désormais en alternance a l’Olympique de Marseille dans la partie social média, je cherche à mettre en application et à développer mes compétences au fil des jours. Ces vidéos que je réalise pour le BDA d’ Amos me permettent donc de valider les acquis mais également de chercher des idées qui pourraient me servir pour mon auto entreprise ou mon alternance. En conclusion je souhaite que les joueurs gardent un beau souvenir de cette année et surtout j’espère qu’ils iront le plus loin possible dans les différentes compétitions. » Nicolas Castellin, AMOS Marseille.
Une série exclusive made in le « BDS AMOS Marseille » à découvrir sur YouTube
L’épisode 1 – au cœur de la préparation - L’épisode 2 – Les premiers tests « C’est exceptionnel ce que fait Nico pour nous ! Il fait vivre à ceux qui regardent, toutes les émotions du groupe foot. Un grand merci à lui pour le travail de fou qu’il fait pour nous ainsi que le temps consacré ! » Enzo Leterre, AMOS Marseille. « Superbe série ! Un inside digne des plus grands clubs français… grâce à cette mini-série le BDS gagne en visibilité et se développe. Les bons résultats de cette saison permettent une osmose de toutes les classes ! » Loan Pencreach, AMOS Marseille. Mention spéciale aux partenaires maillots : Basile Bilo et Sandra Kuntz avocats. La suite des aventures très bientôt… Restez connecté.e.s pour ne rien rater de cette année exceptionnelle ! #WeAreAMOSAixMarseille
01 Feb 2023
Au cœur du bureau des sports d’AMOS Marseille
Une série exclusive dédiée au foot
Plongez au cœur du Bureau des Sports (BDS) d’AMOS Marseille à travers cette série dédiée à nos équipes de football. Si le campus bénéficie d’étudiants investis et motivés, Nicolas Castellin (5ème année Master of Business in Sport) en est un bel exemple. En effet, président du Bureau des Associations l’année dernière, il a décidé de se concentrer sur son métier passion au profit du BDS : la vidéo. Actuellement en alternance à l’Olympique de Marseille en tant qu’assistant communication et auto-entrepreneur avec « Nicolas Castellin Production », il s’investit pour faire briller ses collègues AMOSciens.
Une chance et une fierté de s’approprier encore plus les valeurs de l’école
« Je m’appelle Nicolas Castellin, je suis actuellement en deuxième année du Master of Business in Sport à AMOS. J’ai décidé de lancer cette série autour de l’équipe 1 de foot cette année pour plusieurs raisons. Premièrement le BDA joue un rôle important dans ma scolarité car après avoir été responsable communication il y a deux ans et président l’année dernière, je souhaitais m’investir d’une nouvelle manière. Deuxièmement, je trouve que le sport universitaire n’est pas assez mis en valeur en France alors qu’il y a un fort potentiel, pour les sportifs et pour les spectateurs. » Nicolas Castellin, AMOS Marseille. « À AMOS Marseille, on a de la chance d’avoir une belle génération que ce soit en foot ou en basket et je pense qu’il est important de pouvoir mettre les joueurs en valeur. J’espère que ce type de contenu pourra être réitérer au sein du BDA les années qui arrivent. Cette manière de communiquer pourrait peut-être donner des idées à d’autres personnes de faire de même dans leurs écoles. » Nicolas Castellin, AMOS Marseille. « Troisièmement, de par mes expériences. En effet après avoir créé mon statut auto-entrepreneur dans la photo et la vidéo et désormais en alternance a l’Olympique de Marseille dans la partie social média, je cherche à mettre en application et à développer mes compétences au fil des jours. Ces vidéos que je réalise pour le BDA d’ Amos me permettent donc de valider les acquis mais également de chercher des idées qui pourraient me servir pour mon auto entreprise ou mon alternance. En conclusion je souhaite que les joueurs gardent un beau souvenir de cette année et surtout j’espère qu’ils iront le plus loin possible dans les différentes compétitions. » Nicolas Castellin, AMOS Marseille.
Une série exclusive made in le « BDS AMOS Marseille » à découvrir sur YouTube
L’épisode 1 – au cœur de la préparation - L’épisode 2 – Les premiers tests « C’est exceptionnel ce que fait Nico pour nous ! Il fait vivre à ceux qui regardent, toutes les émotions du groupe foot. Un grand merci à lui pour le travail de fou qu’il fait pour nous ainsi que le temps consacré ! » Enzo Leterre, AMOS Marseille. « Superbe série ! Un inside digne des plus grands clubs français… grâce à cette mini-série le BDS gagne en visibilité et se développe. Les bons résultats de cette saison permettent une osmose de toutes les classes ! » Loan Pencreach, AMOS Marseille. Mention spéciale aux partenaires maillots : Basile Bilo et Sandra Kuntz avocats. La suite des aventures très bientôt… Restez connecté.e.s pour ne rien rater de cette année exceptionnelle ! #WeAreAMOSAixMarseille
18 Jan 2023
Inauguration de la nouvelle tribune, Provence Rugby
Une organisation millimétrée pour un show hors du commun
8 117 personnes, c’est le nombre de spectateurs présents pour l’inauguration de la nouvelle tribune du Stade Maurice David lors du match Provence rugby - Grenoble (FCG) en Pro D2. A cette occasion, nos AMOScien.ne.s de première année étaient mobilisé.e.s sur toute la partie animation de la soirée. Plus de 40 clubs de la région étaient invités pour défiler en amont de la rencontre. Répartis en équipes, certains étaient managers et faisaient le lien entre le staff de Provence Rugby et les étudiants d’AMOS Aix-en-Provence. Quant aux autres, ils étaient sous la direction des managers et devaient gérer un ou deux clubs lors de l’animation.


18 Jan 2023
Inauguration de la nouvelle tribune, Provence Rugby
Une organisation millimétrée pour un show hors du commun
8 117 personnes, c’est le nombre de spectateurs présents pour l’inauguration de la nouvelle tribune du Stade Maurice David lors du match Provence rugby - Grenoble (FCG) en Pro D2. A cette occasion, nos AMOScien.ne.s de première année étaient mobilisé.e.s sur toute la partie animation de la soirée. Plus de 40 clubs de la région étaient invités pour défiler en amont de la rencontre. Répartis en équipes, certains étaient managers et faisaient le lien entre le staff de Provence Rugby et les étudiants d’AMOS Aix-en-Provence. Quant aux autres, ils étaient sous la direction des managers et devaient gérer un ou deux clubs lors de l’animation.

