Interview de Aurélie Bresson de la Fondation Alice Milliat

En 2016, à moins de 30 ans, seule et en fonds propre, Aurélie Bresson a fait le pari fou de fonder Les Sportives, un magazine sportif au féminin unique et original, avec cette conception de la vie, du sport, de l’égalité et de la parité qu’elle défend. Les Sportives est aujourd’hui reconnu comme média de masse de référence et d’influence, bénéficiant d'une forte communauté.
Aurélie porte Les Sportives avec une équipe de salariés, de bénévoles, de militants, d’experts et de soutiens. Elle est reconnue comme une porte-parole du développement de la place des femmes dans le sport, confirmé par sa nomination en tant que Présidente de la Fondation Alice Milliat, première fondation européenne dédiée au sport féminin représentée au comité consultatif du conseil de l’Europe.
Aurélie est également enseignante conférencière et mentor. Elle faisait partie des experts digitaux du comité de candidature Paris 2024. En 2019, elle a reçu le prix des managers du sport dans la catégorie médias. Rencontre avec Aurélie Bresson.
Cela faisait plusieurs années que j’observais mes amies évoluer dans leur pratique sportive, de haut-niveau ou amatrices. J’ai surtout été interpellé par les sacrifices que mes camarades étudiantes faisaient pour se consacrer à leur sport : un diplôme en 3 ans au lieu de 2 ans, pas de restaurant universitaire le midi, pas de soirées et convivialités étudiantes, par exemple.
Et puis tout au long de ma carrière professionnelle dans le sport, c’était redondant : le sport féminin n’intéresse personne, le sport féminin n’est pas visible, il est sous médiatisé, ou mal médiatisé, etc. Jusqu’au jour où je me suis demandais si dans tout cela, on demandait réellement l’avis aux sportives elles-mêmes. C’est ainsi qu’est né Les Sportives. Ce n’est pas La Sportive, mais bien Les Sportives, dans toutes leurs diversités, disciplines et sur tous les terrains. A l’époque, il existait bien 1 ou 2 sites internet ou blog qui relayaient les actualités, mais qui ne décollaient pas plus que cela.
Alors je me suis lancée dans la création d’un magazine papier spécifique entourée de personnes du milieu de la culture afin de réfléchir à comment sublimer les athlètes différemment. Mais c’est surtout le nom « Les Sportives » qui était (et l’est encore) percutant. Auparavant dans les moteurs de recherche le mot « sportives » renvoyait à des voitures ou encore à des stéréotypes « le top 10 des femmes sportives les plus sexy ». Maintenant le média Les Sportives est bien référencé, et surtout il donne la voix aux sportives elles-mêmes d’incarner des messages, de devenir des rôles modèles, de changer la société.
Je dois vous avouer que j’ai mis un peu de temps avant d’accepter. Pas pour des questions de légitimité, j’étais convaincue par les actions à mener et le rôle à jouer, j’avais déjà ma feuille de route. Mais pour des questions de temps ; gérer mon métier (je travaillais alors en agence de communication), gérer le média, ma vie associative, et accessoirement ma vie perso (rires). Finalement c’est apparu comme une évidence d’incarner le combat qu’Alice Milliat a mené. Et puis la fondation et son équipe ne m’étaient pas inconnu car ça faisait déjà 4 ans que nous œuvrions ensemble.
J’ai surtout accepté cette présidence par conviction que le sport féminin mérite un traitement différenciant dans le paysage sportif et surtout un écosystème économique qui lui est propre. A partir de là, avec la complémentarité et aussi dans la continuité de mon média, j’ai choisi de m’engager non plus aux côtés de la fondation, mais en son cœur.
La Fondation Alice Milliat est la première fondation européenne dédiée au sport féminin. Son crédo à la genèse était la médiatisation. Mais au-delà de la médiatisation, c’est rendre visible les invisibles qui prime, par quel moyen et support qui soit. Et ça commençait par Alice Milliat. Cette militante a permis aux femmes de participer aux Jeux Olympiques dans certaines disciplines sportives majeures. Sans son combat, on ne pourrait pas annoncer des Jeux paritaires à Paris en 2024. Il faudrait encore attendre 10 ou 100 ans je pense (rires).
Le fil conducteur de la Fondation Alice Milliat c’est de rendre ses lettres de noblesse à cette grande dirigeante, la première dans le sport qui a été « mis aux oubliettes » enterrée dans l’anonymat le plus complet. La Fondation a pour but de valoriser des projets, des initiatives en faveur du développement de la place de la femme dans le sport, et du sport dans la vie des femmes, de les fédérer et de les financer.
« Le sport féminin mérite un traitement différenciant dans le paysage sportif et surtout un écosystème économique qui lui est propre »
Pour moi la clé c’est le réseau et c’est d’autant plus prouvé dans le sport. Il faut rappeler que le sport dans la vie de chaque individu commence dans un club ou à l’école, dans une dimension sociale avant tout : retrouver les copains-copines. Le Sport Business reste un réseau de personnes qui coopèrent, réseautent et font du business. Pour performer il faut s’entourer, s’appuyer de ressources humaines. C’est pourquoi c’est important d’être bénévole sur des évènements, des clubs pour construire ce réseau, et le transformer ensuite en business.
Surtout que dans le sport, j’ai le sentiment que tout est possible, il y a toujours à construire, innover, écrire des histoires, bâtir des nouvelles stratégies sur des terrains différents. La seconde clé pour moi, c’est de ne pas se mettre de barrière dans les envies, les projets, les collaborations.
« Ne pas se donner de limites »
Le message que je souhaiterais passer va dans la suite de ma réponse précédente : ne pas se donner de limites ! C’est à dire, rêver, envisager, puis essayer, se planter, essayer encore ou essayer autre chose et finalement voir l’aboutissement. Ce qui est important, c’est de se faire confiance !
Article rédigée par Noémie Gibet, chargée de communication AMOS Nantes et Nadège Esteban, directrice d’AMOS Montpellier - Photo © Marie-Lopez Vivanco
Aurélie porte Les Sportives avec une équipe de salariés, de bénévoles, de militants, d’experts et de soutiens. Elle est reconnue comme une porte-parole du développement de la place des femmes dans le sport, confirmé par sa nomination en tant que Présidente de la Fondation Alice Milliat, première fondation européenne dédiée au sport féminin représentée au comité consultatif du conseil de l’Europe.
Aurélie est également enseignante conférencière et mentor. Elle faisait partie des experts digitaux du comité de candidature Paris 2024. En 2019, elle a reçu le prix des managers du sport dans la catégorie médias. Rencontre avec Aurélie Bresson.
Pourquoi avoir créé un média dédié aux femmes dans le sport ?
Cela faisait plusieurs années que j’observais mes amies évoluer dans leur pratique sportive, de haut-niveau ou amatrices. J’ai surtout été interpellé par les sacrifices que mes camarades étudiantes faisaient pour se consacrer à leur sport : un diplôme en 3 ans au lieu de 2 ans, pas de restaurant universitaire le midi, pas de soirées et convivialités étudiantes, par exemple.
Et puis tout au long de ma carrière professionnelle dans le sport, c’était redondant : le sport féminin n’intéresse personne, le sport féminin n’est pas visible, il est sous médiatisé, ou mal médiatisé, etc. Jusqu’au jour où je me suis demandais si dans tout cela, on demandait réellement l’avis aux sportives elles-mêmes. C’est ainsi qu’est né Les Sportives. Ce n’est pas La Sportive, mais bien Les Sportives, dans toutes leurs diversités, disciplines et sur tous les terrains. A l’époque, il existait bien 1 ou 2 sites internet ou blog qui relayaient les actualités, mais qui ne décollaient pas plus que cela.
Alors je me suis lancée dans la création d’un magazine papier spécifique entourée de personnes du milieu de la culture afin de réfléchir à comment sublimer les athlètes différemment. Mais c’est surtout le nom « Les Sportives » qui était (et l’est encore) percutant. Auparavant dans les moteurs de recherche le mot « sportives » renvoyait à des voitures ou encore à des stéréotypes « le top 10 des femmes sportives les plus sexy ». Maintenant le média Les Sportives est bien référencé, et surtout il donne la voix aux sportives elles-mêmes d’incarner des messages, de devenir des rôles modèles, de changer la société.
Pourquoi avoir accepté la présidence de la Fondation Alice Milliat ?
Je dois vous avouer que j’ai mis un peu de temps avant d’accepter. Pas pour des questions de légitimité, j’étais convaincue par les actions à mener et le rôle à jouer, j’avais déjà ma feuille de route. Mais pour des questions de temps ; gérer mon métier (je travaillais alors en agence de communication), gérer le média, ma vie associative, et accessoirement ma vie perso (rires). Finalement c’est apparu comme une évidence d’incarner le combat qu’Alice Milliat a mené. Et puis la fondation et son équipe ne m’étaient pas inconnu car ça faisait déjà 4 ans que nous œuvrions ensemble.
J’ai surtout accepté cette présidence par conviction que le sport féminin mérite un traitement différenciant dans le paysage sportif et surtout un écosystème économique qui lui est propre. A partir de là, avec la complémentarité et aussi dans la continuité de mon média, j’ai choisi de m’engager non plus aux côtés de la fondation, mais en son cœur.
Pouvez-vous nous en dire plus sur la Fondation Alice Milliat ?
La Fondation Alice Milliat est la première fondation européenne dédiée au sport féminin. Son crédo à la genèse était la médiatisation. Mais au-delà de la médiatisation, c’est rendre visible les invisibles qui prime, par quel moyen et support qui soit. Et ça commençait par Alice Milliat. Cette militante a permis aux femmes de participer aux Jeux Olympiques dans certaines disciplines sportives majeures. Sans son combat, on ne pourrait pas annoncer des Jeux paritaires à Paris en 2024. Il faudrait encore attendre 10 ou 100 ans je pense (rires).
Le fil conducteur de la Fondation Alice Milliat c’est de rendre ses lettres de noblesse à cette grande dirigeante, la première dans le sport qui a été « mis aux oubliettes » enterrée dans l’anonymat le plus complet. La Fondation a pour but de valoriser des projets, des initiatives en faveur du développement de la place de la femme dans le sport, et du sport dans la vie des femmes, de les fédérer et de les financer.
« Le sport féminin mérite un traitement différenciant dans le paysage sportif et surtout un écosystème économique qui lui est propre »
Quelles sont, selon toi, les clés pour parvenir à performer dans le Sport Business ?
Pour moi la clé c’est le réseau et c’est d’autant plus prouvé dans le sport. Il faut rappeler que le sport dans la vie de chaque individu commence dans un club ou à l’école, dans une dimension sociale avant tout : retrouver les copains-copines. Le Sport Business reste un réseau de personnes qui coopèrent, réseautent et font du business. Pour performer il faut s’entourer, s’appuyer de ressources humaines. C’est pourquoi c’est important d’être bénévole sur des évènements, des clubs pour construire ce réseau, et le transformer ensuite en business.
Surtout que dans le sport, j’ai le sentiment que tout est possible, il y a toujours à construire, innover, écrire des histoires, bâtir des nouvelles stratégies sur des terrains différents. La seconde clé pour moi, c’est de ne pas se mettre de barrière dans les envies, les projets, les collaborations.
« Ne pas se donner de limites »
Un message pour nos AMOSciennes dans le Sport Business ?
Le message que je souhaiterais passer va dans la suite de ma réponse précédente : ne pas se donner de limites ! C’est à dire, rêver, envisager, puis essayer, se planter, essayer encore ou essayer autre chose et finalement voir l’aboutissement. Ce qui est important, c’est de se faire confiance !
Article rédigée par Noémie Gibet, chargée de communication AMOS Nantes et Nadège Esteban, directrice d’AMOS Montpellier - Photo © Marie-Lopez Vivanco
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11 May 2023
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Découvrez le témoignage de notre étudiante Romane Tiran, en deuxième année de Bachelor à AMOS Marseille, partie un semestre dans notre école ESBS by AMOS à Madrid.Pourquoi avoir choisi Madrid pour ton second semestre ?
J’ai choisi de rejoindre AMOS en septembre 2021 à la suite de la classe préparatoire hypokhâgne à Paris, afin de corréler passion et profession. J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport : l’équitation en compétition en CSO (course de saut d'obstacles), du surf ou encore de la natation. J’ai choisi de réaliser mon expatriation à ESBS by AMOS Madrid plutôt que Londres, dans la mesure où l’espagnol est une langue que j’avais besoin de travailler contrairement à l’anglais, alors j’ai saisi cette opportunité !Comment s’est déroulé ton semestre dans la capitale espagnole ?
Je connaissais l’Espagne et plus particulièrement Barcelone, mais je n’étais jamais allée à Madrid. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette ville, tant pour son histoire, sa culture sportive, que sa langue, sa dolce vita et son ambiance tapas ! C’est une ville propre où il fait bon vivre, les Espagnols sont accueillants et la nourriture délicieuse. En tant que femme, il est important de noter que c’est très sécurisé et que l’on se sent constamment en confiance.
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Il faut avoir au minimum un niveau d’anglais B2 (intermédiaire) puisque la totalité des cours sont dispensés en anglais, en classe entière (pas de classe par niveau). Pour être sélectionné, il faut aussi avoir un bon dossier de première année, les élèves avec les moyennes les plus hautes sont prioritaires sur les autres. Le niveau d’espagnol quant à lui n’est pas important dans la sélection puisque des cours d’espagnols sont dispensées sur le campus par petits groupes, allant de débutant à intermédiaire.Comment se déroule une journée sur le campus ?
Cela dépend des périodes. Pour les journées classiques, nous commençons à 8h et finissons environ vers 14h. Les intervenants sont des professionnels du Sport Business, nous devons ainsi nous adapter à leurs horaires. À ce titre, il arrive de commencer les cours à 16h et de finir à 20h. Il est important de noter que l’expatriation a aussi pour but de découvrir le pays dans lequel on se trouve, de visiter. Les emplois du temps sont donc parfaitement en adéquation avec la vie étudiante.Comment s’est passé ton intégration à Madrid et avec les étudiant.e.s des autres campus ?
L’administration du campus de Madrid est très à l’écoute des étudiants, ils sont disponibles et répondent à nos interrogations. Les étudiants AMOSciens viennent de divers campus en France. L’intégration se passe bien, il est programmé des travaux d’équipes lors de journée team building. Le campus est en plein centre, à proximité du Parque del Retiro où on peut passer du temps avec ses amis.
Sur quels événements as-tu pu participer ? Quelles étaient tes missions ?
J'ai intégré le campus l’année de son ouverture. Il n’y a pas d’événements sportifs obligatoires, cependant nous sommes invités à des événement sportifs prestigieux notamment l’Open Communidad de Madrid où j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’équipe organisationnelle, les photographes, les joueurs et d’assister pendant une journée à la compétition. Il appartient ensuite à chacun de découvrir le sport à Madrid. Enfin, passionnée de Formule 1, j’ai assisté à la seule exposition d’Europe de F1 qui se trouve à Madrid. J’ai pris l’initiative de voir un match de football du Real de Madrid au stade Santiago-Bernabéu et de l’Atlético de Madrid où j’ai été très bien placée et pu serrer la main de joueurs qui passaient !
Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans ton semestre ?
Grâce à ce semestre, j’ai eu l’opportunité de perfectionner mon espagnol. J’ai rencontré des personnes extraordinaires, des amis partageant le même attrait pour le sport que moi. Madrid est une ville formidable dans laquelle on s’y sent bien. Elle a une culture sportive, exceptionnelle. La vie y est abordable, on peut assister à de belles compétitions à des prix raisonnables, laissant de très beaux souvenirs !Le dernier mot t’appartient...
Si c’était à refaire, je ne changerais rien. Madrid a été un choix logique pour moi et une occasion rêvée. J’ai beaucoup appris sur moi et sur cette ville. Je sais que si un jour j’ai une opportunité professionnelle dans le sport d’y travailler, je la saisirais immédiatement. Merci à l’équipe ESBS by AMOS pour tout, un fuerte abrazo, gracias !
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Découvrez le témoignage de notre étudiante Romane Tiran, en deuxième année de Bachelor à AMOS Marseille, partie un semestre dans notre école ESBS by AMOS à Madrid.Pourquoi avoir choisi Madrid pour ton second semestre ?
J’ai choisi de rejoindre AMOS en septembre 2021 à la suite de la classe préparatoire hypokhâgne à Paris, afin de corréler passion et profession. J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport : l’équitation en compétition en CSO (course de saut d'obstacles), du surf ou encore de la natation. J’ai choisi de réaliser mon expatriation à ESBS by AMOS Madrid plutôt que Londres, dans la mesure où l’espagnol est une langue que j’avais besoin de travailler contrairement à l’anglais, alors j’ai saisi cette opportunité !Comment s’est déroulé ton semestre dans la capitale espagnole ?
Je connaissais l’Espagne et plus particulièrement Barcelone, mais je n’étais jamais allée à Madrid. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette ville, tant pour son histoire, sa culture sportive, que sa langue, sa dolce vita et son ambiance tapas ! C’est une ville propre où il fait bon vivre, les Espagnols sont accueillants et la nourriture délicieuse. En tant que femme, il est important de noter que c’est très sécurisé et que l’on se sent constamment en confiance.
Quelles ont été les conditions d'admission pour rejoindre AMOS à Madrid ?
Il faut avoir au minimum un niveau d’anglais B2 (intermédiaire) puisque la totalité des cours sont dispensés en anglais, en classe entière (pas de classe par niveau). Pour être sélectionné, il faut aussi avoir un bon dossier de première année, les élèves avec les moyennes les plus hautes sont prioritaires sur les autres. Le niveau d’espagnol quant à lui n’est pas important dans la sélection puisque des cours d’espagnols sont dispensées sur le campus par petits groupes, allant de débutant à intermédiaire.Comment se déroule une journée sur le campus ?
Cela dépend des périodes. Pour les journées classiques, nous commençons à 8h et finissons environ vers 14h. Les intervenants sont des professionnels du Sport Business, nous devons ainsi nous adapter à leurs horaires. À ce titre, il arrive de commencer les cours à 16h et de finir à 20h. Il est important de noter que l’expatriation a aussi pour but de découvrir le pays dans lequel on se trouve, de visiter. Les emplois du temps sont donc parfaitement en adéquation avec la vie étudiante.Comment s’est passé ton intégration à Madrid et avec les étudiant.e.s des autres campus ?
L’administration du campus de Madrid est très à l’écoute des étudiants, ils sont disponibles et répondent à nos interrogations. Les étudiants AMOSciens viennent de divers campus en France. L’intégration se passe bien, il est programmé des travaux d’équipes lors de journée team building. Le campus est en plein centre, à proximité du Parque del Retiro où on peut passer du temps avec ses amis.
Sur quels événements as-tu pu participer ? Quelles étaient tes missions ?
J'ai intégré le campus l’année de son ouverture. Il n’y a pas d’événements sportifs obligatoires, cependant nous sommes invités à des événement sportifs prestigieux notamment l’Open Communidad de Madrid où j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’équipe organisationnelle, les photographes, les joueurs et d’assister pendant une journée à la compétition. Il appartient ensuite à chacun de découvrir le sport à Madrid. Enfin, passionnée de Formule 1, j’ai assisté à la seule exposition d’Europe de F1 qui se trouve à Madrid. J’ai pris l’initiative de voir un match de football du Real de Madrid au stade Santiago-Bernabéu et de l’Atlético de Madrid où j’ai été très bien placée et pu serrer la main de joueurs qui passaient !
Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans ton semestre ?
Grâce à ce semestre, j’ai eu l’opportunité de perfectionner mon espagnol. J’ai rencontré des personnes extraordinaires, des amis partageant le même attrait pour le sport que moi. Madrid est une ville formidable dans laquelle on s’y sent bien. Elle a une culture sportive, exceptionnelle. La vie y est abordable, on peut assister à de belles compétitions à des prix raisonnables, laissant de très beaux souvenirs !Le dernier mot t’appartient...
Si c’était à refaire, je ne changerais rien. Madrid a été un choix logique pour moi et une occasion rêvée. J’ai beaucoup appris sur moi et sur cette ville. Je sais que si un jour j’ai une opportunité professionnelle dans le sport d’y travailler, je la saisirais immédiatement. Merci à l’équipe ESBS by AMOS pour tout, un fuerte abrazo, gracias !
04 May 2023
Run For Trees : challenge sportif de développement durable
Tout au long du mois d’avril, les AMOSciens lillois ont relevé le défi Run For Trees...
Run For Trees est organisé par l'association Reforest'Action, une organisation à but non lucratif qui a pour but de restaurer les forêts dégradées et de promouvoir la biodiversité. Il s’agit d’un défi innovant qui combine la pratique de la course à pied à la protection de l'environnement. Le campus AMOS Lille s’est engagé avec l’association Reforest’Action à planter un arbre à chaque palier de 5 kilomètres franchi. L'objectif principal pour les étudiants était de parcourir 2024 kilomètres en référence aux Jeux Olympiques de Paris 2024.Déforestation : un enjeu global
La déforestation est un problème majeur dans notre monde actuel, ayant un impact considérable sur l'environnement et le changement climatique. Heureusement, il existe des initiatives comme Run For Trees qui visent à inverser cette tendance. En somme, ce défi a été créé pour sensibiliser à la déforestation, encourager la pratique de la course à pied et planter des arbres pour aider à reconstituer les écosystèmes dégradés. Plusieurs de nos étudiants, accompagnés de leur intervenant, l’éco-aventurier Nicolas Vandenelsken, ont organisé une journée de cohésion sportive autour du challenge afin de permettre à tous les étudiants d'y prendre part.
Au programme du Run For Trees
Un parcours de 5 km autour de la citadelle de Lille parsemé d’épreuves sportives ainsi que des ateliers de sensibilisation du développement durable mis en place par l’association Uni-Vert Sport. Après un mois de challenge, ce n’est pas moins de 2 200 kilomètres qui ont été parcourus ! L’objectif est donc atteint et permettra la plantation de 500 arbres.04 May 2023
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Immersion aux Spartiates de Marseille, hockey sur glace
Plus grande patinoire de France à Marseille
Marseille possède la plus grande patinoire de France où évoluent les Spartiates de Marseille au hockey sur glace en deuxième division. C’est aussi dans ce lieu qu’évolue trois anciens étudiants d’AMOS Marseille : Frédéric Casadepax, Baptiste Sanchez et Thomas Giraud. A eux trois, ils forment une Dream Team sur différents secteurs d’activité du club. Frédéric est en alternance en tant que responsable communication avec une appétence prononcée pour le graphisme. Baptiste est également en alternance, lui, en tant que responsable événementiel et marketing. Quant à Thomas, diplômé en 2021/22 est actuellement en CDI au poste de responsable billetterie et merchandising.
Trois profils, une ambition : celle de faire du hockey Marseille, le deuxième club de la ville !
Les ambitions du club sont à la hauteur des trois jeunes hommes. Passionnés et motivés, ils souhaitent faire vivre aux spectateurs et aux fans bien plus qu’un match de hockey. De nombreuses animations sont possibles lors d’une rencontre : karting sur glace, mascotte, patinage artistique, jeu du palais, restauration, merchandising... « Une folle expérience pleine de rebondissements qui nous prend aux tripes et nous fait vivre ! J’ai appris énormément grâce aux Spartiates et continuerai à apprendre grâce à eux. » Baptiste C’est aussi ça AMOS Marseille : des amitiés qui se créent à travers des métiers passion !
27 Apr 2023
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