Interview étudiant Gabin, Dunkhebdo NBA Podcast, AMOS Lyon

DunkHebdo, premier podcast basket français sur la NBA
Il y a maintenant un an et demi, Gabin Lelay, étudiant en 4ème année à AMOS Lyon, a rejoint l’équipe de Dunkhebdo, premier podcast français de basket à propos de la NBA.
L’histoire de Dunkhebdo commence en 2016, lorsque qu’un groupe de passionnés de basket-ball, et plus précisément de NBA, décide de se lancer dans la création d’un podcast à ce sujet. Gabin, AMOScien lyonnais du Programme Grande Ecole, est un passionné et surtout un auditeur de la première heure de cette nouvelle équipe qui traite et débat de l’actualité de son sport favori.
Notre étudiant a rejoint l’aventure Dunkhebdo en septembre 2021 en tant que Community Manager dans un premier temps. Son rôle était alors la gestion des publications sur Twitter, mais aussi la gestion des interactions avec les auditeurs et l’organisation de jeux concours. L'été 2022, un membre de cette équipe de bénévoles quitte le navire et Gabin est promu « intervenant », c’est-à-dire qu’il sera désormais sur le devant de la scène lors des enregistrements, tout en continuant à assumer son rôle de Community Manager.
Aujourd’hui, le groupe se compose de huit passionnés qui proposent un podcast par semaine au sujet de l’actualité de la NBA. Chaque épisode, c’est deux à quatre intervenants qui échangent et analysent un sujet choisi en amont.

Comment sont choisis les sujets abordés ?
« L’actualité de la NBA rythme le choix des sujets. Par exemple le dernier épisode traite de la série incroyable que les Nets sont en train de réaliser depuis un mois et demi : 19 victoires pour seulement 2 défaites. Certains épisodes sont, au contraire, des épisodes explications qui vont permettre aux amateurs de basket-ball de comprendre certaines règles précises et pas toujours évidentes à appréhender : règles des contrats de joueurs, draft NBA… »
« Les sujets sont en général proposés et approuvés entre tous les membres via un groupe WhatsApp commun. Chacun peut proposer un thème qui lui tient à cœur. L’objectif est de proposer des questions ou des angles qui n’ont pas été traités par les autres chaînes ou articles. »
Comment se prépare un podcast ?
« Une fois le sujet établi, l’équipe choisit les membres qui débattront lors de l’enregistrement le week-end. Chacun fait ses recherches sur le sujet de son côté avant une mise en commun des sujets qu’ils souhaitent aborder pour créer la trame. Quelqu’un de désigné joue le rôle de présentateur/animateur et va suivre la trame afin de donner aussi du rythme à la discussion et aux échanges. Chaque épisode est tourné en une fois et dure 1h environ. Il n’y a aucun montage ni redécoupage, uniquement des ajustements techniques sur le son et le volume pour régler des nuisances sonores par exemple. »
Gabin prépare chaque exercice de la même manière : en analysant tout d’abord de nombreux matchs. L’analyse vidéo lui prend énormément de temps car il doit prendre des notes mais aussi se concentrer sur des détails ou certains joueurs en particulier.
« C’est une manière différente de regarder un match de NBA, au-delà de le regarder pour le plaisir, il y a toute une analyse derrière. Je sais que je dois encore progresser sur l’analyse vidéo mais je m’améliore après chaque épisode. »

L’avantage pour le jeune étudiant est également le fait qu’il progresse en anglais. La préparation des épisodes passe par l’écoute et le visionnage de nombreuses émissions, podcasts et articles étrangers.
Avant de rejoindre le groupe, Gabin avait sa propre chaine YouTube sur la NBA, intitulée « Le Rookie », mais il était tout seul, il n’y avait pas l’interaction ni le débat que propose aujourd’hui Dunkhebdo. A ce jour, il a déjà participé à six épisodes en tant qu’intervenant et prend énormément de plaisir dans cet exercice.
« Mon objectif personnel pour cette année est de continuer à m’améliorer sur les recherches en amont de l’épisode et également progresser dans la fluidité et l’aisance orale lors de l’enregistrement, en évitant les répétitions par exemple. »
Un parallèle entre sa formation et Dunkhebdo ?
Au sein d’AMOS Lyon, il apprend notamment à travailler son aisance à l’oral, que ça soit lors de projets de groupe ou bien avec les soutenances de stage et suivis de mémoire.
« En cours de journalisme, nous avons par exemple appris comment bien s’exprimer lors d’une émission. En cours d’analyse des données, j'ai appris à réaliser des veilles sur le basket, la NBA et les podcasts afin de toujours me tenir informé. De la même manière, j'ai vu comment analyser les données du compte Twitter pour créer des publications de plus en plus pertinentes. »

EN 2022, Dunkhebdo c’est : + de 1 500 abonnés sur YouTube, + de 3 300 abonnés sur Twitter, un épisode par semaine disponible sur toutes les plateformes d’écoute de podcast, environ 3 500 écoutes par épisode.
Plus d'actus :
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Superbowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Superbowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Superbowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Superbowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Superbowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Superbowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Superbowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Superbowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Superbowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Superbowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Partenariat renouvelé avec Madewis, distributeur stratégique Adidas
Fournisseur officiel des Clubs associés OL x Madewis
AMOS Sport Business School est fier de renforcer son engagement dans le paysage sportif de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en renouvelant son partenariat en tant que fournisseur officiel des Clubs Associés OL x Madewis, soutenant ainsi la discipline sportive la plus pratiquée en France. Depuis la saison dernière, AMOS Lyon affiche fièrement ses couleurs sur les tenues d’entrainement des équipes U15 à U18 de nombreux clubs de la région. En s’associant avec les Clubs associés OL x Madewis, véritables viviers de talents et de passionnées de sport dont l’école partage les valeurs d’engagement, de respect et d’esprit d’équipe, AMOS souhaite apporter sa contribution au sport amateur.
La professionnalisation est au cœur des formations.
Depuis plus de 17 ans, AMOS tisse des partenariats avec les acteurs régionaux du sport et œuvre pour ancrer ses formations dans le tissu économique local, permettant aux étudiants de se former au plus proche du terrain, en parfaite adéquation avec les besoins des acteurs du secteur. Cet accompagnement des clubs dans leur développement via le recrutement d’étudiants en stage ou alternance mais également dans l’organisation de leurs évènements avec le support d’étudiants spécialisés en sport management, permettra aux licenciés et aux étudiants de partager des expériences uniques avec la passion comme moteur commun.
Nos AMOSciens en alternance
Le groupe Madewis accueille cette année des étudiants AMOS en alternance, comme Romain Blandin, AMOScien lyonnais en quatrième année. Depuis août 2022, il est responsable développement marketing pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et travaille notamment sur l’organisation de la Madewis Cup qui aura lieu du 13 au 16 avril 2023 dans la région lyonnaise. Lors de cet événement, une vingtaine d’étudiants lyonnais apporteront leur aide à l’organisation du tournoi sous la forme de missions de volontariat afin d’acquérir de l’expérience sur le terrain sur des missions d’évènementiel sportif. « J’ai toujours voulu travailler dans le football et aujourd’hui je peux enfin lier ma passion du ballon rond avec mon projet professionnel. Mes missions sont variées entre ma casquette de Responsable Développement Marketing sur la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’aspect événementiel avec l’organisation de la Madewis Cup sur les différents territoires français. » Romain Blandin, étudiant AMOS Lyon.
02 Feb 2023
Partenariat renouvelé avec Madewis, distributeur stratégique Adidas
Fournisseur officiel des Clubs associés OL x Madewis
AMOS Sport Business School est fier de renforcer son engagement dans le paysage sportif de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en renouvelant son partenariat en tant que fournisseur officiel des Clubs Associés OL x Madewis, soutenant ainsi la discipline sportive la plus pratiquée en France. Depuis la saison dernière, AMOS Lyon affiche fièrement ses couleurs sur les tenues d’entrainement des équipes U15 à U18 de nombreux clubs de la région. En s’associant avec les Clubs associés OL x Madewis, véritables viviers de talents et de passionnées de sport dont l’école partage les valeurs d’engagement, de respect et d’esprit d’équipe, AMOS souhaite apporter sa contribution au sport amateur.
La professionnalisation est au cœur des formations.
Depuis plus de 17 ans, AMOS tisse des partenariats avec les acteurs régionaux du sport et œuvre pour ancrer ses formations dans le tissu économique local, permettant aux étudiants de se former au plus proche du terrain, en parfaite adéquation avec les besoins des acteurs du secteur. Cet accompagnement des clubs dans leur développement via le recrutement d’étudiants en stage ou alternance mais également dans l’organisation de leurs évènements avec le support d’étudiants spécialisés en sport management, permettra aux licenciés et aux étudiants de partager des expériences uniques avec la passion comme moteur commun.
Nos AMOSciens en alternance
Le groupe Madewis accueille cette année des étudiants AMOS en alternance, comme Romain Blandin, AMOScien lyonnais en quatrième année. Depuis août 2022, il est responsable développement marketing pour la zone Auvergne-Rhône-Alpes et travaille notamment sur l’organisation de la Madewis Cup qui aura lieu du 13 au 16 avril 2023 dans la région lyonnaise. Lors de cet événement, une vingtaine d’étudiants lyonnais apporteront leur aide à l’organisation du tournoi sous la forme de missions de volontariat afin d’acquérir de l’expérience sur le terrain sur des missions d’évènementiel sportif. « J’ai toujours voulu travailler dans le football et aujourd’hui je peux enfin lier ma passion du ballon rond avec mon projet professionnel. Mes missions sont variées entre ma casquette de Responsable Développement Marketing sur la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’aspect événementiel avec l’organisation de la Madewis Cup sur les différents territoires français. » Romain Blandin, étudiant AMOS Lyon.
17 Jan 2023
Une Masterclass inaugurale d'exception au Groupama Stadium
Retour sur une Masterclass exceptionnelle dans l’antre du stade
Dans le cadre du partenariat établi entre AMOS Sport Business School et le Groupama Stadium, les étudiants d'AMOS Lyon ont eu l’opportunité lors du premier semestre, d’assister à une Masterclass exceptionnelle dans l’antre du stade. L’occasion était parfaite pour également présenter à nos étudiants l’une de leurs deux marraines de promotion 2022/23, une ancienne joueuse professionnelle et internationale de basket.. C’est dans la salle de presse du Groupama Stadium que se sont rassemblés, mardi 4 octobre dernier, 200 de nos AMOSciens lyonnais pour assister à la première Masterclass de l’année sur le thème de La Stratégie Business d’OL Groupe. Au programme de cette matinée, les interventions de Cyrille Groll, Sales and Business Director OL Groupe, Virginie Adnet, Sponsorship Director au sein de SportFive et enfin Jean-Baptiste Lantoine, chef de projets marketing B2B pour l’Olympique Lyonnais.
Un partage d'expérience autour des stratégies de développement
Nos trois intervenants ont pu faire part de leur expérience et présenter quelles sont leurs missions pour développer la stratégie business d’OL Groupe. Cyrille Groll a présenté le volet commercial et sponsoring en rappelant que pour le club lyonnais, « un partenariat réussi est un sponsor qui est engagé, dévoué et qui s’associe sur le long terme ». Aujourd’hui, l’OL considère que ses partenaires sont en totale synergie avec le projet du club. Virginie Adnet a quant à elle présenté les différents métiers liés au Sport Business qui gravitent autour d’un club professionnel de football : équipes commerciales, hospitalité, billetterie, évènementiel… Enfin, Jean-Baptiste Lantoine a notamment montré comment l’OL adapte ses offres et ses animations en fonction du client et du positionnement des espaces hospitalités.
17 Jan 2023
Une Masterclass inaugurale d'exception au Groupama Stadium
Retour sur une Masterclass exceptionnelle dans l’antre du stade
Dans le cadre du partenariat établi entre AMOS Sport Business School et le Groupama Stadium, les étudiants d'AMOS Lyon ont eu l’opportunité lors du premier semestre, d’assister à une Masterclass exceptionnelle dans l’antre du stade. L’occasion était parfaite pour également présenter à nos étudiants l’une de leurs deux marraines de promotion 2022/23, une ancienne joueuse professionnelle et internationale de basket.. C’est dans la salle de presse du Groupama Stadium que se sont rassemblés, mardi 4 octobre dernier, 200 de nos AMOSciens lyonnais pour assister à la première Masterclass de l’année sur le thème de La Stratégie Business d’OL Groupe. Au programme de cette matinée, les interventions de Cyrille Groll, Sales and Business Director OL Groupe, Virginie Adnet, Sponsorship Director au sein de SportFive et enfin Jean-Baptiste Lantoine, chef de projets marketing B2B pour l’Olympique Lyonnais.
Un partage d'expérience autour des stratégies de développement
Nos trois intervenants ont pu faire part de leur expérience et présenter quelles sont leurs missions pour développer la stratégie business d’OL Groupe. Cyrille Groll a présenté le volet commercial et sponsoring en rappelant que pour le club lyonnais, « un partenariat réussi est un sponsor qui est engagé, dévoué et qui s’associe sur le long terme ». Aujourd’hui, l’OL considère que ses partenaires sont en totale synergie avec le projet du club. Virginie Adnet a quant à elle présenté les différents métiers liés au Sport Business qui gravitent autour d’un club professionnel de football : équipes commerciales, hospitalité, billetterie, évènementiel… Enfin, Jean-Baptiste Lantoine a notamment montré comment l’OL adapte ses offres et ses animations en fonction du client et du positionnement des espaces hospitalités.