Interview de Marina Onesta, Semaine du Sport Business au Féminin

Dans le cadre de la semaine consacrée au sport business au Féminin, AMOS Sport Business School Toulouse met à l’honneur la gente féminine à travers de nombreux portraits. Aujourd’hui, c’est Marina Onesta, intervenante sur le campus toulousain, qui nous fait l’honneur de répondre à nos questions.
Dans cet interview, Marina revient sur son passé de sportive de haut niveau, ses début dans l’univers du sport business et son parcours professionnel. Elle dresse aussi un bilan lucide mais optimiste sur la place des femmes dans l’univers du sport.
« À seize ans, j'effectuais mon premier match en 1ère division du Championnat de France de Handball féminin (actuelle LFH) avec le club de Toulouse. Faisant à l'époque partie de l'Equipe de France Espoir, les propositions d'autres clubs ne manquaient pas mais je suis restée fidèle à mon club formateur, pourtant relégué en Division 2. J'ai fini ma carrière capitaine de cette équipe première qui évoluait alors en Nationale 1 (après avoir subi une relégation en Nationale 2 cette fois pour raison budgétaire quelques années plus tôt).»
« À la sortie de mes études en 2006, j'ai bénéficié de la création d'emplois aidés subventionnés par l'Education Nationale en lien avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour des détentrices de L3 STAPS de moins de 25 ans ayant le Brevet d'Etat de Handball. J'ai donc postulé pour obtenir celui créé à la Ligue Midi-Pyrénées de Handball pour développer ce sport dans la région en m'appuyant sur le Championnat du Monde de Handball Féminin 2007 en France.
À l'issue des deux ans de mon CDD, j'ai quitté le monde du sport pour rejoindre celui du commerce international en allant travailler chez un importateur d'objets promotionnels et publicitaires. Le rythme hong-kongais où nous avions un bureau et les aller-retours hebdomadaires sur Paris où se trouvaient mes plus gros clients m'ont permis de m'émanciper et d'acquérir de nouvelles compétences.
C'est en 2010 que j'intègre le Toulouse Handball devenu par la suite le FENIX Toulouse Handball dans lequel je suis restée onze saisons en tant que Directrice Commercial et Événementiel.
Voulant voler de mes propres ailes, en septembre 2021 j'ai créé ma société ONESTA COLLAB, afin d'être libre de travailler sur des dossiers très différents les uns des autres. Parmi mes multiples casquettes, j'ai celle d'intervenante à AMOS bien sûr mais aussi celle de prestataire du FENIX en charge des Relations Publiques et de l'Événementiel Partenaires. »
« Le sport a toujours été au centre de ma vie, même si depuis que je suis maman, ma pratique n'est plus (du tout !) ce qu'elle était... »
« On ne devrait pas se poser la question de la place des femmes dans le sport, ni même ailleurs. Pour autant, notre société est ainsi faite que malheureusement nous devons nous battre et sans cesse prouver notre légitimité dans des postes traditionnellement occupés par la gente masculine. »
« Heureusement, cela évolue et même si le chemin est encore long avant d'arriver à une véritable égalité, je ne désespère pas qu'un jour ça puisse être le cas ! »
« Restez vous-mêmes, ne cherchez pas à vous travestir pour ressembler à notre modèle normatif. Il faut gagner sa place en ayant conscience que le chemin sera parfois tortueux mais accrochez-vous car la réussite au bout n'en est que plus belle ! »
Dans cet interview, Marina revient sur son passé de sportive de haut niveau, ses début dans l’univers du sport business et son parcours professionnel. Elle dresse aussi un bilan lucide mais optimiste sur la place des femmes dans l’univers du sport.
Peux-tu nous parler de ton parcours en tant sportive de haut niveau ?
« À seize ans, j'effectuais mon premier match en 1ère division du Championnat de France de Handball féminin (actuelle LFH) avec le club de Toulouse. Faisant à l'époque partie de l'Equipe de France Espoir, les propositions d'autres clubs ne manquaient pas mais je suis restée fidèle à mon club formateur, pourtant relégué en Division 2. J'ai fini ma carrière capitaine de cette équipe première qui évoluait alors en Nationale 1 (après avoir subi une relégation en Nationale 2 cette fois pour raison budgétaire quelques années plus tôt).»
Quel est ton parcours professionnel dans l'univers du sport business ? Quel poste occupes-tu actuellement ?
« À la sortie de mes études en 2006, j'ai bénéficié de la création d'emplois aidés subventionnés par l'Education Nationale en lien avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour des détentrices de L3 STAPS de moins de 25 ans ayant le Brevet d'Etat de Handball. J'ai donc postulé pour obtenir celui créé à la Ligue Midi-Pyrénées de Handball pour développer ce sport dans la région en m'appuyant sur le Championnat du Monde de Handball Féminin 2007 en France.
À l'issue des deux ans de mon CDD, j'ai quitté le monde du sport pour rejoindre celui du commerce international en allant travailler chez un importateur d'objets promotionnels et publicitaires. Le rythme hong-kongais où nous avions un bureau et les aller-retours hebdomadaires sur Paris où se trouvaient mes plus gros clients m'ont permis de m'émanciper et d'acquérir de nouvelles compétences.
C'est en 2010 que j'intègre le Toulouse Handball devenu par la suite le FENIX Toulouse Handball dans lequel je suis restée onze saisons en tant que Directrice Commercial et Événementiel.
Voulant voler de mes propres ailes, en septembre 2021 j'ai créé ma société ONESTA COLLAB, afin d'être libre de travailler sur des dossiers très différents les uns des autres. Parmi mes multiples casquettes, j'ai celle d'intervenante à AMOS bien sûr mais aussi celle de prestataire du FENIX en charge des Relations Publiques et de l'Événementiel Partenaires. »
Quelle place occupe le sport dans ton quotidien ?
« Le sport a toujours été au centre de ma vie, même si depuis que je suis maman, ma pratique n'est plus (du tout !) ce qu'elle était... »
Ton avis sur la place des femmes dans le sport ?
« On ne devrait pas se poser la question de la place des femmes dans le sport, ni même ailleurs. Pour autant, notre société est ainsi faite que malheureusement nous devons nous battre et sans cesse prouver notre légitimité dans des postes traditionnellement occupés par la gente masculine. »
As-tu constaté une évolution du sport management féminin depuis que tu en fais partie ?
« Heureusement, cela évolue et même si le chemin est encore long avant d'arriver à une véritable égalité, je ne désespère pas qu'un jour ça puisse être le cas ! »
Un conseil à donner à nos étudiantes qui souhaiteraient travailler dans le sport business ?
« Restez vous-mêmes, ne cherchez pas à vous travestir pour ressembler à notre modèle normatif. Il faut gagner sa place en ayant conscience que le chemin sera parfois tortueux mais accrochez-vous car la réussite au bout n'en est que plus belle ! »
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10 Feb 2023
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Découvrez notre école, échangez avec nos équipes
La réunion d'information est un rendez-vous idéal pour découvrir notre école, les cursus proposés et échanger sur vos perspectives d'avenir.Une réunion mais pas que…
Le 22 février prochain, le campus AMOS Toulouse tiendra une réunion d’information dans un cadre exceptionnel afin de donner un avant-goût concret aux futurs étudiants. En effet, ils seront accueillis au Stade Ernest Wallon, antre du Stade Toulousain pour une visite guidée des installations et un temps d’échange avec des AMOSciens ayant rejoint les équipes du mythique club de rugby.
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
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Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
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