Interview de Marina Onesta, semaine du Sport Business au féminin

Toulouse 28/01/22
Interview de Marina Onesta, semaine du Sport Business au féminin

Dans le cadre de la semaine consacrée au sport business au Féminin, AMOS Sport Business School Toulouse met à l’honneur la gente féminine à travers de nombreux portraits. Aujourd’hui, c’est Marina Onesta, intervenante sur le campus toulousain, qui nous fait l’honneur de répondre à nos questions.

Dans cet interview, Marina revient sur son passé de sportive de haut niveau, ses début dans l’univers du sport business et son parcours professionnel. Elle dresse aussi un bilan lucide mais optimiste sur la place des femmes dans l’univers du sport.

 

Peux-tu nous parler de ton parcours en tant sportive de haut niveau ?

« À seize ans, j’effectuais mon premier match en 1ère division du Championnat de France de Handball féminin (actuelle LFH) avec le club de Toulouse. Faisant à l’époque partie de l’Equipe de France Espoir, les propositions d’autres clubs ne manquaient pas mais je suis restée fidèle à mon club formateur, pourtant relégué en Division 2. J’ai fini ma carrière capitaine de cette équipe première qui évoluait alors en Nationale 1 (après avoir subi une relégation en Nationale 2 cette fois pour raison budgétaire quelques années plus tôt).»

 

Quel est ton parcours professionnel dans l’univers du Sport Business ? Quel poste occupes-tu actuellement ?

« À la sortie de mes études en 2006, j’ai bénéficié de la création d’emplois aidés subventionnés par l’Education Nationale en lien avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports pour des détentrices de L3 STAPS de moins de 25 ans ayant le Brevet d’Etat de Handball. J’ai donc postulé pour obtenir celui créé à la Ligue Midi-Pyrénées de Handball pour développer ce sport dans la région en m’appuyant sur le Championnat du Monde de Handball Féminin 2007 en France.

À l’issue des deux ans de mon CDD, j’ai quitté le monde du sport pour rejoindre celui du commerce international en allant travailler chez un importateur d’objets promotionnels et publicitaires. Le rythme hong-kongais où nous avions un bureau et les aller-retours hebdomadaires sur Paris où se trouvaient mes plus gros clients m’ont permis de m’émanciper et d’acquérir de nouvelles compétences.

C’est en 2010 que j’intègre le Toulouse Handball devenu par la suite le FENIX Toulouse Handball dans lequel je suis restée onze saisons en tant que Directrice Commercial et Événementiel.

Voulant voler de mes propres ailes, en septembre 2021 j’ai créé ma société ONESTA COLLAB, afin d’être libre de travailler sur des dossiers très différents les uns des autres. Parmi mes multiples casquettes, j’ai celle d’intervenante à AMOS bien sûr mais aussi celle de prestataire du FENIX en charge des Relations Publiques et de l’Événementiel Partenaires. »

 

Quelle place occupe le sport dans ton quotidien ?

« Le sport a toujours été au centre de ma vie, même si depuis que je suis maman, ma pratique n’est plus (du tout !) ce qu’elle était… »

 

Ton avis sur la place des femmes dans le sport ?

« On ne devrait pas se poser la question de la place des femmes dans le sport, ni même ailleurs. Pour autant, notre société est ainsi faite que malheureusement nous devons nous battre et sans cesse prouver notre légitimité dans des postes traditionnellement occupés par la gente masculine. »

 

As-tu constaté une évolution du Sport Management féminin depuis que tu en fais partie ?

« Heureusement, cela évolue et même si le chemin est encore long avant d’arriver à une véritable égalité, je ne désespère pas qu’un jour ça puisse être le cas ! »

 

Un conseil à donner à nos étudiantes qui souhaiteraient travailler dans le Sport Business ?

« Restez vous-mêmes, ne cherchez pas à vous travestir pour ressembler à notre modèle normatif. Il faut gagner sa place en ayant conscience que le chemin sera parfois tortueux mais accrochez-vous car la réussite au bout n’en est que plus belle ! »

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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme Grande École en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.

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