Isabelle Favre : La Drone de Dame

Isabelle réalise des études d’ingénieur à l’ENSEM. Elle travaillera 5 années dans la profession sans s’y épanouir, allant même jusqu’à s’endormir en pleine réunion ! Isabelle négocie son départ de l’entreprise et une formidable aventure commence … ou pas ! Fraîchement débarquée en Australie, les épreuves sont au rendez-vous : elle échappe par deux fois à la mort, se fait voler toutes ses affaires, subit une opération dans des conditions d’hygiène déplorable. Pourtant, elle persévère dans sa recherche de bien-être, de bonheur et de donner un sens à sens à sa vie, jusqu’à sa rencontre avec un Grand requin blanc qui changera définitivement le cours des évènements. Isabelle nous raconte.
Je m’appelle Isabelle Fabre, j’ai 33 ans. J’ai un diplôme d’ingénieur généraliste ENSEM et j’ai toujours été une passionnée de sport ! Autrefois, j’ai été gymnaste et judokate (ceinture noire). Aujourd’hui, je pratique des sports outdoor tels que le trail, le VTT, et le kitesurf !
Comment passe-t-on d’ingénieure à pilote de drone professionnelle, influenceuse, globe-trotteuse, nomade digitale ? Qu’est-ce qui a motivé ton changement de vie professionnelle ?
J’ai travaillé pendant 5 ans en tant qu’ingénieure dans une grande entreprise, et franchement, ce n’était pas pour moi. Je tournais en rond, j’y allais à reculons, je m’ennuyais. Je m’ennuyais tellement, qu’une fois, je me suis endormie en plein meeting ! Le souci… c’est que l’on était que deux en réunion ce jour-là ! Des anecdotes glorieuses dans ce genre, j’en ai des tas. Bref, ce boulot n’était pas fait pour moi, du coup, je n’étais pas bonne dans ce que je faisais. C’est un cercle vicieux, car quand on est mauvais dans son boulot, on se croit incapable de réaliser quoi que ce soit. Il y a 4 ans, j’ai finalement réussi à négocier une rupture conventionnelle et je suis parti en Australie, seule, espérant trouver de l’inspiration et un sens à ma vie en regardant des paysages, des couchers du soleil, des kangourous, je ne sais quoi…
Franchement, ce n’était pas la meilleure de mes idées ! Partir seule au bout du monde quand on est dans une période assez négative de sa vie, c’est un coup à s’attirer que des ennuis !
Le négatif attire le négatif comme on dit. J’ai voulu apprendre le kitesurf, j’ai marché sur un poisson pierre et j’ai failli y passer. Je me suis rapidement fait voler toutes mes affaires ainsi que mes clés de voiture et je me suis retrouvée sans rien. J’ai dû me faire opérer des yeux au milieu de nulle part, par un mec en tong et en boardshort, qui avait la flemme de mettre des gants. Mais, je ne me suis pas découragée. J’ai continué mon voyage, bien décidée de profiter à fond de ce qui devait être à la base « un break de 6 mois ». J’avais très peur de l’inactivité, peur de devenir toute molle et cela me rendait folle de ne rien faire. Alors, j’ai commencé à m’intéresser à la photo, au drone, à la vidéo et aux blogs. Si bien que, quand mon énième ennui est arrivé, j’étais prête à l’accueillir.
Un jour, alors que je faisais du kitesurf en Australie, au milieu de nulle part, un énorme Grand requin blanc m’a foncé dessus. Il est arrivé sous moi, c’était l’angoisse ! J’ai vraiment vu dans son œil qu’il avait faim… Il était énorme. J’étais loin du bord. Le vent s’est arrêté. Je suis tombée à l’eau juste à côté de lui. C’était vraiment l’horreur, j’étais persuadée que j’allais mourir ce jour-là. Tout à fait par hasard, j’avais lancé le drone juste avant d’aller à l’eau. J’ai donc filmé toute la scène, en intégralité. L’Australie est un pays qui adore les vidéos de ce genre. Rapidement, la mienne est devenue virale. Mes réseaux sociaux ont explosé, les chaines de TV se déplaçaient pour me rencontrer, les radios m’appelaient en direct sans me prévenir, les magazines voulaient connaître mon histoire... c’était fou ! Et puis, je suis rentrée en France et les médias français ont pris le relai. Certains d’entre eux ont aimé ma façon d’être et c’est ainsi que je suis devenue chroniqueuse voyage pour 2 magazines et une chaine TV.
Aujourd’hui je vie à 100% des réseaux sociaux et je vie bien. Je vends à mes clients des images et de la publicité ciblée en même temps. Les réseaux sociaux, c’est vraiment un outil magique qui vous permettra de gagner énormément en visibilité. Et pour peu que vous soyez agréable et sympa, les gens auront envie de travailler avec vous. Croyez-moi, cela m’a ouvert de nombreuses portes.
D'ailleurs, c'est grâce aux réseaux sociaux que j'ai décroché mon premier contrat en tant que vidéaste : c'était pour la région Côte d'Azur il y a 3 ans ! Afin d'honorer mon contrat, j'ai décidé à ce moment-là de passer mon permis drone en autodidacte.
Une fois que tu as pris ta décision de « tout lâcher », quelle a été la première étape ? Comment as-tu démarré ton activité de « nomade digitale » ?
J'étais vraiment dans le flou à ce moment-là de ma vie. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Alors, j'ai décidé de développer mes passions. Je me suis intéressée à la photo, à la vidéo, aux réseaux sociaux... j'ai même créé une petite marque textile dans le trail ! A l'époque, on parlait très peu des influenceurs, et je ne savais même pas que c'était un métier ! Je me suis vraiment donné le temps de développer mes passions et d'y mettre du cœur. Et puis un jour, je me suis rendue compte que je m'étais créé un métier sans m’en rendre compte. J'ai alors crée ma boite et c'était parti !
Être nomade, pour moi, c'est surtout être libre. Libre de travailler d'où l’on veut mais aussi de faire tous les métiers que l'on désire. J'adore avoir plusieurs casquettes, ainsi je ne m'ennuie jamais !
Sur ton site internet est noté en titre d’accroche « Voyager autour du sport ! » Quelle est la place du sport dans ton activité professionnelle ?
Ma spécialité, c'est réaliser des vidéos ou reportages sportifs pour mettre en valeur des territoires.
J'ai la chance de toucher à pleins de sports, d'être autonome et d'avoir tout le matériel : VTT, vélo route, escalade, canyoning, skate, roller, trail, alpinisme, planche à voile, kitesurf, paddle... Je suis ainsi en mesure de réaliser très facilement pour les territoires des vidéos de type multisports ! Je m'occupe de tout, ils n'ont rien à organiser.
Parfois, je regrette de ne pas être blogueuse culinaire ! Car mine de rien, c'est parfois épuisant de grimper un sommet de nuit avec tout le matériel vidéo sur le dos pour finalement me rendre compte que le lever de soleil est moche ce jour-là. C'est plus facile de prendre en photo une assiette de frites !
Il y a quelque chose qui est vraiment essentiel pour moi : c'est la notion de progrès. J'aime sentir que je me dépasse chaque jour, que ça soit sportivement ou intellectuellement. J'aime me coucher en me disant que je suis une meilleure personne que la veille.
Dans mon métier, j'ai la chance de toucher à de nombreux domaines différents : la vidéo, la photo, les réseaux sociaux, mes chroniques, ma marque de textile et même récemment mes voyages coaching avec mes abonnés ! Je suis sans cesse en train de me renouveler et j'adore cela !
Les inconvénients, c'est clairement que je bosse beaucoup trop, que je suis toujours à fond et au bout d'un moment, je me fatigue. J'ai aussi beaucoup moins de temps pour m'entrainer que lorsque j'étais ingénieure. Cela surprend souvent les gens ! Je donne l'image d'une fille qui fait tout le temps du sport !
Trail entre Elles, c'est une formidable aventure !
C'est un groupe Facebook que j'ai créé alors que j'étais en Australie. Je voulais un espace privilégié pour les femmes afin que l'on puisse parler librement de problématiques féminines telles que les soutiens-gorge de sport, les règles pendant les compétitions... Rapidement, une vraie communauté s'est créée et les filles m'ont demandé de créer un moyen de reconnaissance, afin de se reconnaitre "en vrai". Voici comment ma marque textile est née !
Les filles se repèrent avec les produits textiles, sympathisent, trouvent des copines d'entrainement, s'encouragent sur les trails… C'est vraiment sympa ! On n'est jamais vraiment seule quand on porte du "trail entre elles" !
Ce groupe est vraiment plein de bienveillance...
Oh il y aurait plein de choses à dire ! Je pense que le plus important, c'est de ne pas attendre d'avoir "la bonne idée" pour quitter un boulot qui ne vous convient pas. Moi, j'étais persuadée de ne pas être créative quand j'étais ingénieure. C'est très dur d'avoir des idées quand on est dans un contexte négatif.
Ensuite, pas besoin d'avoir l'idée du siècle pour bien gagner sa vie. Il suffit d'être à l'écoute des autres.
Tu me dis que tu ne trouves pas de maillot de bain adapté pour la pratique du kitesurf ? Tiens, je pourrais en créer un...
Tu me dis que tu adores le surf et que tu hésites à changer de vie ? Tiens, je pourrais créer des cliniques spécialement pour les gens comme toi : du surf et des ateliers avec des personnes inspirantes...
C'est sans fin ! Des idées comme cela, je pourrais en écrire 10 par jour. Et pourtant, il y a quelques années, j'étais incapable d'en trouver une seule.
Isabelle, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Isabelle Fabre, j’ai 33 ans. J’ai un diplôme d’ingénieur généraliste ENSEM et j’ai toujours été une passionnée de sport ! Autrefois, j’ai été gymnaste et judokate (ceinture noire). Aujourd’hui, je pratique des sports outdoor tels que le trail, le VTT, et le kitesurf !
Comment passe-t-on d’ingénieure à pilote de drone professionnelle, influenceuse, globe-trotteuse, nomade digitale ? Qu’est-ce qui a motivé ton changement de vie professionnelle ?
J’ai travaillé pendant 5 ans en tant qu’ingénieure dans une grande entreprise, et franchement, ce n’était pas pour moi. Je tournais en rond, j’y allais à reculons, je m’ennuyais. Je m’ennuyais tellement, qu’une fois, je me suis endormie en plein meeting ! Le souci… c’est que l’on était que deux en réunion ce jour-là ! Des anecdotes glorieuses dans ce genre, j’en ai des tas. Bref, ce boulot n’était pas fait pour moi, du coup, je n’étais pas bonne dans ce que je faisais. C’est un cercle vicieux, car quand on est mauvais dans son boulot, on se croit incapable de réaliser quoi que ce soit. Il y a 4 ans, j’ai finalement réussi à négocier une rupture conventionnelle et je suis parti en Australie, seule, espérant trouver de l’inspiration et un sens à ma vie en regardant des paysages, des couchers du soleil, des kangourous, je ne sais quoi…
Franchement, ce n’était pas la meilleure de mes idées ! Partir seule au bout du monde quand on est dans une période assez négative de sa vie, c’est un coup à s’attirer que des ennuis !
Le négatif attire le négatif comme on dit. J’ai voulu apprendre le kitesurf, j’ai marché sur un poisson pierre et j’ai failli y passer. Je me suis rapidement fait voler toutes mes affaires ainsi que mes clés de voiture et je me suis retrouvée sans rien. J’ai dû me faire opérer des yeux au milieu de nulle part, par un mec en tong et en boardshort, qui avait la flemme de mettre des gants. Mais, je ne me suis pas découragée. J’ai continué mon voyage, bien décidée de profiter à fond de ce qui devait être à la base « un break de 6 mois ». J’avais très peur de l’inactivité, peur de devenir toute molle et cela me rendait folle de ne rien faire. Alors, j’ai commencé à m’intéresser à la photo, au drone, à la vidéo et aux blogs. Si bien que, quand mon énième ennui est arrivé, j’étais prête à l’accueillir.
Un jour, alors que je faisais du kitesurf en Australie, au milieu de nulle part, un énorme Grand requin blanc m’a foncé dessus. Il est arrivé sous moi, c’était l’angoisse ! J’ai vraiment vu dans son œil qu’il avait faim… Il était énorme. J’étais loin du bord. Le vent s’est arrêté. Je suis tombée à l’eau juste à côté de lui. C’était vraiment l’horreur, j’étais persuadée que j’allais mourir ce jour-là. Tout à fait par hasard, j’avais lancé le drone juste avant d’aller à l’eau. J’ai donc filmé toute la scène, en intégralité. L’Australie est un pays qui adore les vidéos de ce genre. Rapidement, la mienne est devenue virale. Mes réseaux sociaux ont explosé, les chaines de TV se déplaçaient pour me rencontrer, les radios m’appelaient en direct sans me prévenir, les magazines voulaient connaître mon histoire... c’était fou ! Et puis, je suis rentrée en France et les médias français ont pris le relai. Certains d’entre eux ont aimé ma façon d’être et c’est ainsi que je suis devenue chroniqueuse voyage pour 2 magazines et une chaine TV.
Aujourd’hui je vie à 100% des réseaux sociaux et je vie bien. Je vends à mes clients des images et de la publicité ciblée en même temps. Les réseaux sociaux, c’est vraiment un outil magique qui vous permettra de gagner énormément en visibilité. Et pour peu que vous soyez agréable et sympa, les gens auront envie de travailler avec vous. Croyez-moi, cela m’a ouvert de nombreuses portes.
D'ailleurs, c'est grâce aux réseaux sociaux que j'ai décroché mon premier contrat en tant que vidéaste : c'était pour la région Côte d'Azur il y a 3 ans ! Afin d'honorer mon contrat, j'ai décidé à ce moment-là de passer mon permis drone en autodidacte.
Une fois que tu as pris ta décision de « tout lâcher », quelle a été la première étape ? Comment as-tu démarré ton activité de « nomade digitale » ?
J'étais vraiment dans le flou à ce moment-là de ma vie. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Alors, j'ai décidé de développer mes passions. Je me suis intéressée à la photo, à la vidéo, aux réseaux sociaux... j'ai même créé une petite marque textile dans le trail ! A l'époque, on parlait très peu des influenceurs, et je ne savais même pas que c'était un métier ! Je me suis vraiment donné le temps de développer mes passions et d'y mettre du cœur. Et puis un jour, je me suis rendue compte que je m'étais créé un métier sans m’en rendre compte. J'ai alors crée ma boite et c'était parti !
Qu’est-ce que c’est, pour toi, être une nomade digitale ?
Être nomade, pour moi, c'est surtout être libre. Libre de travailler d'où l’on veut mais aussi de faire tous les métiers que l'on désire. J'adore avoir plusieurs casquettes, ainsi je ne m'ennuie jamais !
Sur ton site internet est noté en titre d’accroche « Voyager autour du sport ! » Quelle est la place du sport dans ton activité professionnelle ?
Ma spécialité, c'est réaliser des vidéos ou reportages sportifs pour mettre en valeur des territoires.
J'ai la chance de toucher à pleins de sports, d'être autonome et d'avoir tout le matériel : VTT, vélo route, escalade, canyoning, skate, roller, trail, alpinisme, planche à voile, kitesurf, paddle... Je suis ainsi en mesure de réaliser très facilement pour les territoires des vidéos de type multisports ! Je m'occupe de tout, ils n'ont rien à organiser.
Parfois, je regrette de ne pas être blogueuse culinaire ! Car mine de rien, c'est parfois épuisant de grimper un sommet de nuit avec tout le matériel vidéo sur le dos pour finalement me rendre compte que le lever de soleil est moche ce jour-là. C'est plus facile de prendre en photo une assiette de frites !
Qu’est ce qui te plait le plus dans ton train de vie ? Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients ?
Il y a quelque chose qui est vraiment essentiel pour moi : c'est la notion de progrès. J'aime sentir que je me dépasse chaque jour, que ça soit sportivement ou intellectuellement. J'aime me coucher en me disant que je suis une meilleure personne que la veille.
Dans mon métier, j'ai la chance de toucher à de nombreux domaines différents : la vidéo, la photo, les réseaux sociaux, mes chroniques, ma marque de textile et même récemment mes voyages coaching avec mes abonnés ! Je suis sans cesse en train de me renouveler et j'adore cela !
Les inconvénients, c'est clairement que je bosse beaucoup trop, que je suis toujours à fond et au bout d'un moment, je me fatigue. J'ai aussi beaucoup moins de temps pour m'entrainer que lorsque j'étais ingénieure. Cela surprend souvent les gens ! Je donne l'image d'une fille qui fait tout le temps du sport !
Peux-tu nous parler de Trail Entre Elles ?
Trail entre Elles, c'est une formidable aventure !
C'est un groupe Facebook que j'ai créé alors que j'étais en Australie. Je voulais un espace privilégié pour les femmes afin que l'on puisse parler librement de problématiques féminines telles que les soutiens-gorge de sport, les règles pendant les compétitions... Rapidement, une vraie communauté s'est créée et les filles m'ont demandé de créer un moyen de reconnaissance, afin de se reconnaitre "en vrai". Voici comment ma marque textile est née !
Les filles se repèrent avec les produits textiles, sympathisent, trouvent des copines d'entrainement, s'encouragent sur les trails… C'est vraiment sympa ! On n'est jamais vraiment seule quand on porte du "trail entre elles" !
Ce groupe est vraiment plein de bienveillance...
En lisant certains commentaires sur ton blog, il semble que certaines personnes se sentent inspirées par ton mode de vie et souhaitent à leur tour, tout quitter pour vivre de leur passion. Quels conseils souhaites-tu leur donner ?
Oh il y aurait plein de choses à dire ! Je pense que le plus important, c'est de ne pas attendre d'avoir "la bonne idée" pour quitter un boulot qui ne vous convient pas. Moi, j'étais persuadée de ne pas être créative quand j'étais ingénieure. C'est très dur d'avoir des idées quand on est dans un contexte négatif.
Ensuite, pas besoin d'avoir l'idée du siècle pour bien gagner sa vie. Il suffit d'être à l'écoute des autres.
Tu me dis que tu ne trouves pas de maillot de bain adapté pour la pratique du kitesurf ? Tiens, je pourrais en créer un...
Tu me dis que tu adores le surf et que tu hésites à changer de vie ? Tiens, je pourrais créer des cliniques spécialement pour les gens comme toi : du surf et des ateliers avec des personnes inspirantes...
C'est sans fin ! Des idées comme cela, je pourrais en écrire 10 par jour. Et pourtant, il y a quelques années, j'étais incapable d'en trouver une seule.

Propos recueillis par Angela Valente, chargée de communication AMOS Nice
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

09 Dec 2022
L'Équipe devient partenaire officiel d’AMOS, une école du groupe ACE Education
Un partenariat gagnant
Le groupe L’Équipe, première marque d’information sportive et référence du journalisme sportif en France et à l’international, devient partenaire officiel d’AMOS Sport Business School, une école du groupe ACE Education. Organisation d’événements, nouvelles opportunités professionnelles pour les étudiants, rencontres et MasterClass inédites sont au programme de cette collaboration 100% gagnante. Depuis 2005, sur 12 campus en France, AMOS Sport Business School forme aux métiers du management du sport, de l’événementiel, du marketing sportif ou encore à l’entreprenariat. Son ambition : viser l’excellence afin de mener des étudiants passionnés de sport à un métier à haute responsabilité. Notre fierté ? Un réseau inégalé de partenaires dans le secteur du sport qui accompagnent la professionnalisation des étudiants, par ses intervenants qui sont des experts reconnus dans le secteur et la qualité d’enseignement qui a permis d’obtenir un taux d’insertion professionnel de 94,9%, 9 mois après obtention de la diplomation.AMOS devient ainsi la seule école de commerce 100% Sport Business partenaire officiel de L’Équipe
Sylvestre Louis, directeur général du Groupe ACE Education (à droite sur la photo) « Le Groupe ACE Education et AMOS Sport Business School sont heureux de signer ce partenariat officiel et innovant avec L’Equipe. C’est un rapprochement unique entre une école leader en management du sport et ce média sportif historique et de référence qu’est L’Equipe. Pour les étudiants du groupe ACE Education, ce partenariat permettra d’avoir accès à des expériences professionnelles innovantes pour mieux appréhender les enjeux des médias de demain. En lien avec nos approches de l’éducation, nous sommes convaincus que les immersions dans des environnements professionnels sont des opportunités uniques d’apprendre, mais aussi des opportunités pour de jeunes talents de se révéler en faisant naitre des vocations et d’accéder à des emplois qualifiés. » Laurent Prud’homme, directeur général du Groupe l’Equipe (à gauche sur la photo) « Je suis très fier d’être le parrain de cette promotion 2022/2023 d’AMOS Sport Business School et de représenter le groupe l’Equipe auprès de centaines de jeunes qui ont pour ambition de mener une carrière dans le management du sport. Cet engagement va dans le sens des actions que nous menons toute l’année à travers les stages d’études supérieures ou les contrats professionnels et d’apprentissage. Chaque année, l’Equipe ouvre ainsi ses portes à plus de 100 étudiants pour des échanges enrichissants où chacun peut apprendre et s’inspirer de l’autre ».09 Dec 2022