JO, Breakdance et Marketing Tribal

Annoncé début décembre, le Breakdance fera son entrée dans la grande histoire olympique lors des Jeux organisés à Paris en 2024. Une décision commentée par les acteurs du sport mais qui témoigne de la volonté des instances de lorgner vers la jeunesse. Et une occasion pour les marques de toucher celle-ci via des actions de Marketing Tribal. On en discute avec Alban Knoechel, intervenant à AMOS Bordeaux et Strasbourg.
Les Jeux Olympiques 2024 se voulaient ambitieux et modernes. Les premières décisions prises vont clairement dans ce sens puisque le CIO a décidé de reconduire l’escalade, le surf et le skateboard, déjà programmés à Tokyo, et d’y ajouter le Breakdance. Enfin, Paris 2024 accueillera autant d’athlètes femmes que d’hommes, faisant de ces JO la première édition totalement paritaire !
Revenons au Breakdance. Tony Estanguet, Président de Paris 2024, expliquait lors de la présentation des sports additionnels, en février 2019, vouloir intégrer le Breakdance afin de « parler à la jeunesse » avec surtout une capacité à être « partagées sur les réseaux sociaux ». Une nouvelle dynamique qui a fait réagir Alban Knoechel, intervenant AMOS sur les campus bordelais, toulousain et strasbourgeois et spécialisé dans le marketing et le product management : « C’est une manière pour le comité d’organisation d’affirmer un nouveau positionnement en ciblant une population plus jeune et aussi de s'associer au projet du gouvernement qui est de replacer le sport de façon centrale dans notre société. Miser sur la jeunesse, c’est investir dans une population dont la voix est de plus en plus forte et virale grâce aux réseaux sociaux. »
Parler à la jeunesse. Voilà bien une opportunité marketing pour les marques de s’approprier les codes de cette discipline, faisant appel ainsi appel à l’approche « tribal » du Marketing, qui consiste à utiliser les comportements sociaux de certains groupes de consommateurs (tribus) pour promouvoir un produit ou un service. Pour Alban Knoechel, « Le principe même du marketing tribal est de s’intéresser à des groupes à l’intérieur desquels les profils individuels peuvent être radicalement différents mais qui partagent une même passion. Une manière de repenser le modèle de la segmentation classique ! ».
Une opportunité se crée donc pour les marques de sport, notamment celles portées par les gammes streetwear, de s’associer à cette aventure olympique, offrant ainsi une fenêtre médiatique exceptionnelle (que l’on soit partenaire de l’évènement ou non grâce à la technique de l'ambush marketing) qui permet souvent des retombées en termes de notoriété et d’image de marque.
Aussi, Alban revient sur le fort lien existant entre l’univers hip-hop et les marques puisque « les artistes hip-hop se sont accaparés les marques de sport qui ont mis du temps à comprendre l’intérêt que pouvait revêtir ces nouveaux ambassadeurs autres que des sportifs. Le phénomène est assez ancien puisqu'au début des années 70, la Puma Suède était plébiscitée par tous les B-Boys (nom donné aux breakdancers) et reste aujourd’hui pour beaucoup LA référence dans l’univers du breakdance.
Adidas a été la première marque à utiliser l’univers du hip-hop comme levier de promotion marketing. En 1986, la marque signa le premier contrat d’un équipementier sportif avec des ambassadeurs … non-sportifs, le groupe Run-DMC. S’en suivit une exploitation commerciale bien pensée autour de collections de produits dont le fer de lance sera la chaussure Superstar, modèle encore très porté aujourd’hui. Les autres partenariats marquants furent Missy Elliot et adidas, Rihanna et Puma ou encore Jay-Z et Reebok.
Si les breakdancers sont venus vers les marques pour trouver leur outil de travail (à savoir les chaussures), ce sont aujourd’hui les marques qui ’'utilisent'' les artistes hip hop en leur offrant des contrats mirobolants : Booba chez Puma, Kanye West et Pharell Williams chez adidas, Cardi B chez Reebok, Kendrick Lamar chez Nike, etc. »
Autant d’exemples illustrant le lien entre les marques et cet univers hip-hop mais aussi la stratégie adoptée par ces dernières afin de toucher leurs cibles. Nous observerons ainsi avec attention les activations marketing des marques maintenant que la discipline est confirmée aux JO de Paris !
Paris 2024 : jeune, moderne et paritaire !
Les Jeux Olympiques 2024 se voulaient ambitieux et modernes. Les premières décisions prises vont clairement dans ce sens puisque le CIO a décidé de reconduire l’escalade, le surf et le skateboard, déjà programmés à Tokyo, et d’y ajouter le Breakdance. Enfin, Paris 2024 accueillera autant d’athlètes femmes que d’hommes, faisant de ces JO la première édition totalement paritaire !
Revenons au Breakdance. Tony Estanguet, Président de Paris 2024, expliquait lors de la présentation des sports additionnels, en février 2019, vouloir intégrer le Breakdance afin de « parler à la jeunesse » avec surtout une capacité à être « partagées sur les réseaux sociaux ». Une nouvelle dynamique qui a fait réagir Alban Knoechel, intervenant AMOS sur les campus bordelais, toulousain et strasbourgeois et spécialisé dans le marketing et le product management : « C’est une manière pour le comité d’organisation d’affirmer un nouveau positionnement en ciblant une population plus jeune et aussi de s'associer au projet du gouvernement qui est de replacer le sport de façon centrale dans notre société. Miser sur la jeunesse, c’est investir dans une population dont la voix est de plus en plus forte et virale grâce aux réseaux sociaux. »

Breakdance : le marketing tribal au service des marques ?
Parler à la jeunesse. Voilà bien une opportunité marketing pour les marques de s’approprier les codes de cette discipline, faisant appel ainsi appel à l’approche « tribal » du Marketing, qui consiste à utiliser les comportements sociaux de certains groupes de consommateurs (tribus) pour promouvoir un produit ou un service. Pour Alban Knoechel, « Le principe même du marketing tribal est de s’intéresser à des groupes à l’intérieur desquels les profils individuels peuvent être radicalement différents mais qui partagent une même passion. Une manière de repenser le modèle de la segmentation classique ! ».
Une opportunité se crée donc pour les marques de sport, notamment celles portées par les gammes streetwear, de s’associer à cette aventure olympique, offrant ainsi une fenêtre médiatique exceptionnelle (que l’on soit partenaire de l’évènement ou non grâce à la technique de l'ambush marketing) qui permet souvent des retombées en termes de notoriété et d’image de marque.
Aussi, Alban revient sur le fort lien existant entre l’univers hip-hop et les marques puisque « les artistes hip-hop se sont accaparés les marques de sport qui ont mis du temps à comprendre l’intérêt que pouvait revêtir ces nouveaux ambassadeurs autres que des sportifs. Le phénomène est assez ancien puisqu'au début des années 70, la Puma Suède était plébiscitée par tous les B-Boys (nom donné aux breakdancers) et reste aujourd’hui pour beaucoup LA référence dans l’univers du breakdance.
Adidas a été la première marque à utiliser l’univers du hip-hop comme levier de promotion marketing. En 1986, la marque signa le premier contrat d’un équipementier sportif avec des ambassadeurs … non-sportifs, le groupe Run-DMC. S’en suivit une exploitation commerciale bien pensée autour de collections de produits dont le fer de lance sera la chaussure Superstar, modèle encore très porté aujourd’hui. Les autres partenariats marquants furent Missy Elliot et adidas, Rihanna et Puma ou encore Jay-Z et Reebok.
Si les breakdancers sont venus vers les marques pour trouver leur outil de travail (à savoir les chaussures), ce sont aujourd’hui les marques qui ’'utilisent'' les artistes hip hop en leur offrant des contrats mirobolants : Booba chez Puma, Kanye West et Pharell Williams chez adidas, Cardi B chez Reebok, Kendrick Lamar chez Nike, etc. »
Autant d’exemples illustrant le lien entre les marques et cet univers hip-hop mais aussi la stratégie adoptée par ces dernières afin de toucher leurs cibles. Nous observerons ainsi avec attention les activations marketing des marques maintenant que la discipline est confirmée aux JO de Paris !


Article rédigé par Laurent Tire, chargé de communication AMOS Bordeaux.
Plus d'actus :
23 Mar 2023
Interview Etudiant, alternance au Stade Bordelais Football
Peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je m'appelle Alix Di Martino et j'ai 24 ans. J'étudie actuellement en dernière année de mastère à AMOS Bordeaux en spécialité Event Manager. Avant cela, j'ai fait une licence STAPS. J’ai toujours aimé le sport, et j’ai vite su que je voulais travailler en lien avec cette passion. En ce moment, je travaille en alternance comme chargée de communication pour le Stade Bordelais Football, club qui évolue en National 2. Mon rôle principal consiste à promouvoir la vie associative et académique du club, et aussi la section féminine.Quelles sont tes principales missions ?
En tant que chargée de communication, mes principales missions sont de communiquer sur toutes les actions et projets du club, comme la programmation et résultats des matchs, la gestion du site internet, création d’article, promouvoir les bénévole et entraineurs… Je m'occupe également de la promotion de la vie associative et académique du club, en particulier pour la section féminine. Pour la communication événementielle, je crée des visuels et des affiches pour les tous événements du club. Avec mon équipe, nous cherchons toujours à innover pour fidéliser notre public et en attirer un nouveau.Comment gères-tu ton emploi du temps ?
Je dois avouer que gérer mon emploi du temps entre l'alternance, les études, les dossiers à rendre et ma vie personnelle peut être un vrai défi. Cela demande une grande organisation personnelle, mais je suis motivée pour remplir au mieux mes missions dans le cadre de mon alternance tout en maintenant un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Heureusement, j'ai la chance de travailler avec des amis de classe qui peuvent également m'aider à gérer les devoirs et les projets scolaires. Notre directeur Grégoire Darcel, ancien étudiant à AMOS Bordeaux, nous offre des conseils et des orientations pour nous aider à atteindre nos objectifs.Quelles sont les compétences que tu as acquises au cours de ton alternance ?
J'ai appris à gérer la communication autour des événements, des projets et des actions menées par l'entreprise. J'ai également développé mes compétences en matière de création de supports de communication, tels que affiches, flyers et visuels pour les réseaux sociaux. Ensuite, j'ai appris à travailler efficacement en équipe et à communiquer davantage avec mes collègues, mes supérieurs hiérarchiques et les partenaires externes. J'ai également acquis des compétences en gestion de projet, ce qui m'a permis de planifier et d'organiser efficacement les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs fixés. Enfin, j'ai appris à m'adapter à différents contextes et à gérer les imprévus. Dans le domaine de l'événementiel en particulier, il est fréquent que les plans changent à la dernière minute, j'ai donc développé ma capacité à faire face à ces situations et à trouver des solutions rapidement.
Quels sont les cours qui te servent dans ta vie professionnelle ?
J'ai vraiment trouvé que les études de cas dans le domaine de l'événementiel ont été bénéfiques pour moi. Les cours de gestion de projet, stratégie de communication, finance, management opérationnel, négociation, ont vraiment été les plus utiles pour mon travail en alternance. Les études de cas m'ont aidé à aborder les situations professionnelles plus facilement, en connaissant les démarches à suivre et en ayant confiance dans mon travail. De plus, les cours m'ont aussi appris à mieux anticiper les changements et les problèmes de dernière minute, ce qui est toujours utile dans un environnement professionnel.Comment cette expérience a contribuée à ton développement personnel et professionnel ?
Mon expérience en tant qu'alternante m'a permis de beaucoup apprendre, tant sur le plan professionnel que personnel. En travaillant au sein d'associations, j'ai appris à m'adapter aux exigences et aux contraintes du monde professionnel. J'ai également acquis de nouvelles compétences et je me suis familiarisée avec des outils et des méthodes que je ne connaissais pas auparavant. En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. Cette expérience m'a vraiment aidé à grandir et à me développer en tant que personne et professionnel. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir eu cette opportunité au SBF et j'espère pouvoir continuer à apprendre et à me développer dans mes futurs projets professionnels.Quels sont tes objectifs de carrière à long terme ?
J’aimerais poursuivre ma carrière dans le domaine de l'événementiel sportif. Mon objectif à long terme serait de travailler pour un club professionnel et contribuer à la création d'une expérience unique pour les supporters et les VIP. J'ai une passion pour la gestion de projets événementiels et j'aimerais continuer à développer mes compétences dans ce domaine. Cependant, je suis également ouverte à d'autres opportunités qui me permettront de progresser professionnellement et d'élargir mes horizons. En réalité, après l’obtention de mon mastère, je ne me ferme aucune porte !Peux-tu nous partager une expérience positive ou inspirante vécue ?
Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses.Un conseil à un étudiant qui souhaite faire son alternance à ce poste ?
Si j'avais un conseil à donner à un étudiant, ce serait de toujours rester motivé et curieux. L'alternance peut être intense et exigeante, mais elle offre également une occasion unique d'apprendre et de se développer professionnellement. Je pense qu’il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions, à chercher à comprendre les différentes tâches et responsabilités, et à être proactif dans la prise en charge de nouveaux projets. Je recommanderais aussi de profiter de l'expérience pour établir des relations avec les collègues et les membres de l'équipe, car cela peut aider à établir un réseau professionnel utile pour l'avenir, parce que cela arrive très vite !23 Mar 2023
Interview Etudiant, alternance au Stade Bordelais Football
Peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je m'appelle Alix Di Martino et j'ai 24 ans. J'étudie actuellement en dernière année de mastère à AMOS Bordeaux en spécialité Event Manager. Avant cela, j'ai fait une licence STAPS. J’ai toujours aimé le sport, et j’ai vite su que je voulais travailler en lien avec cette passion. En ce moment, je travaille en alternance comme chargée de communication pour le Stade Bordelais Football, club qui évolue en National 2. Mon rôle principal consiste à promouvoir la vie associative et académique du club, et aussi la section féminine.Quelles sont tes principales missions ?
En tant que chargée de communication, mes principales missions sont de communiquer sur toutes les actions et projets du club, comme la programmation et résultats des matchs, la gestion du site internet, création d’article, promouvoir les bénévole et entraineurs… Je m'occupe également de la promotion de la vie associative et académique du club, en particulier pour la section féminine. Pour la communication événementielle, je crée des visuels et des affiches pour les tous événements du club. Avec mon équipe, nous cherchons toujours à innover pour fidéliser notre public et en attirer un nouveau.Comment gères-tu ton emploi du temps ?
Je dois avouer que gérer mon emploi du temps entre l'alternance, les études, les dossiers à rendre et ma vie personnelle peut être un vrai défi. Cela demande une grande organisation personnelle, mais je suis motivée pour remplir au mieux mes missions dans le cadre de mon alternance tout en maintenant un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Heureusement, j'ai la chance de travailler avec des amis de classe qui peuvent également m'aider à gérer les devoirs et les projets scolaires. Notre directeur Grégoire Darcel, ancien étudiant à AMOS Bordeaux, nous offre des conseils et des orientations pour nous aider à atteindre nos objectifs.Quelles sont les compétences que tu as acquises au cours de ton alternance ?
J'ai appris à gérer la communication autour des événements, des projets et des actions menées par l'entreprise. J'ai également développé mes compétences en matière de création de supports de communication, tels que affiches, flyers et visuels pour les réseaux sociaux. Ensuite, j'ai appris à travailler efficacement en équipe et à communiquer davantage avec mes collègues, mes supérieurs hiérarchiques et les partenaires externes. J'ai également acquis des compétences en gestion de projet, ce qui m'a permis de planifier et d'organiser efficacement les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs fixés. Enfin, j'ai appris à m'adapter à différents contextes et à gérer les imprévus. Dans le domaine de l'événementiel en particulier, il est fréquent que les plans changent à la dernière minute, j'ai donc développé ma capacité à faire face à ces situations et à trouver des solutions rapidement.
Quels sont les cours qui te servent dans ta vie professionnelle ?
J'ai vraiment trouvé que les études de cas dans le domaine de l'événementiel ont été bénéfiques pour moi. Les cours de gestion de projet, stratégie de communication, finance, management opérationnel, négociation, ont vraiment été les plus utiles pour mon travail en alternance. Les études de cas m'ont aidé à aborder les situations professionnelles plus facilement, en connaissant les démarches à suivre et en ayant confiance dans mon travail. De plus, les cours m'ont aussi appris à mieux anticiper les changements et les problèmes de dernière minute, ce qui est toujours utile dans un environnement professionnel.Comment cette expérience a contribuée à ton développement personnel et professionnel ?
Mon expérience en tant qu'alternante m'a permis de beaucoup apprendre, tant sur le plan professionnel que personnel. En travaillant au sein d'associations, j'ai appris à m'adapter aux exigences et aux contraintes du monde professionnel. J'ai également acquis de nouvelles compétences et je me suis familiarisée avec des outils et des méthodes que je ne connaissais pas auparavant. En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. Cette expérience m'a vraiment aidé à grandir et à me développer en tant que personne et professionnel. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir eu cette opportunité au SBF et j'espère pouvoir continuer à apprendre et à me développer dans mes futurs projets professionnels.Quels sont tes objectifs de carrière à long terme ?
J’aimerais poursuivre ma carrière dans le domaine de l'événementiel sportif. Mon objectif à long terme serait de travailler pour un club professionnel et contribuer à la création d'une expérience unique pour les supporters et les VIP. J'ai une passion pour la gestion de projets événementiels et j'aimerais continuer à développer mes compétences dans ce domaine. Cependant, je suis également ouverte à d'autres opportunités qui me permettront de progresser professionnellement et d'élargir mes horizons. En réalité, après l’obtention de mon mastère, je ne me ferme aucune porte !Peux-tu nous partager une expérience positive ou inspirante vécue ?
Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses.Un conseil à un étudiant qui souhaite faire son alternance à ce poste ?
Si j'avais un conseil à donner à un étudiant, ce serait de toujours rester motivé et curieux. L'alternance peut être intense et exigeante, mais elle offre également une occasion unique d'apprendre et de se développer professionnellement. Je pense qu’il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions, à chercher à comprendre les différentes tâches et responsabilités, et à être proactif dans la prise en charge de nouveaux projets. Je recommanderais aussi de profiter de l'expérience pour établir des relations avec les collègues et les membres de l'équipe, car cela peut aider à établir un réseau professionnel utile pour l'avenir, parce que cela arrive très vite !23 Mar 2023
Alternance en communication dans le monde du football
Découvrez les témoignages de deux étudiants
A l'occasion de la semaine du foot, le campus AMOS Bordeaux met en avant deux étudiants en alternance. Tous deux chargés de communication dans des clubs de foot, l’un à l’ACFC Angoulême Charente Football Club, l’autre, au Stade Bordelais.Pourquoi le secteur du football ?
Pour Enzo, cela s’explique par son passé de joueur en National 2, connaissant bien l’ACFC et étant en adéquation avec les projets réalisés, il a souhaité voir le côté salarié du club. Pour Alix, il s’agit plus d'élargir son champ de compétence après quelques années passées dans un club de gymnastique durant lesquelles elle a été confrontée aux manques de moyens. Elle a voulu rejoindre le monde du foot, d’abord, car c’est un sport qui la passionne, mais aussi pour les opportunités que ce milieu peut offrir.Les missions principales ?
Leurs postes consistent principalement en la gestion des réseaux sociaux et du site internet. Cela inclut donc entre autres la création d'articles, la promotion des actions et de l’actualité du club. Pour Alix et Enzo, c’est un poste qui permet de développer sa créativité, mais aussi son autonomie. Étant amenés à beaucoup travailler sur des événements, ce poste nécessite une bonne capacité d’adaptation et d’organisation. Au niveau du travail en équipe, il est essentiel de bien communiquer avec l’ensemble de ses collègues et de savoir travailler efficacement. Concernant l’agencement de leur emploi du temps, Alix et Enzo se rejoignent en partageant que cela peut être parfois un vrai défi de mêler études, alternance et vie personnelle, mais qu’avec une bonne organisation, les choses se déroulent bien. L’alternance leur permet d’alimenter leur travail en entreprise et inversement, rendant cette voie très formatrice et riche en expériences. En effet, que ce soit dans la pratique par les travaux de groupes ou le type d’outils à mettre en place, les étudiants se servent des connaissances acquises pour mener à bien leur alternance. « En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. » Alix Di Martino
Une expérience positive qui se démarque ?
« Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. » Alix Di Martino « J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses. » Alix Di Martino « Oui ! Dans mon club, un projet de websérie a été développé, je l’ai donc repris à mon arrivée. Il a pour but de filmer les coulisses des vestiaires et montrer un peu ce que l’on ne connaît pas, par exemple, ce qu’il peut se passer avant et après un match. J'ai commencé à trouver ça assez redondant. Du coup, pour pouvoir améliorer ce format, j’ai réalisé une veille et contacté différentes personnes pour savoir comment c’était organisé de leur côté, quel matériel était utilisé... » Enzo « J’ai pu présenter le nouveau format et mes recherches à mon directeur, qui a très bien accueilli ma proposition ! Aujourd’hui, nous travaillons sur un projet vidéo format zapping de deux à trois minutes et un autre format de 20 minutes où ici, on aborde une thématique précise. » EnzoUn conseil à partager ?
« L’important est de toujours rester motivé et curieux, d’être proactif et ne pas hésiter à construire un réseau professionnel. » Alix Di Martino « Il est important d’avoir toujours une boîte à idées avec soi pour ne pas manquer d’inspiration. Bien choisir son entreprise pour que le management soit en cohérence avec celui qui te convient. » Enzo23 Mar 2023
Alternance en communication dans le monde du football
Découvrez les témoignages de deux étudiants
A l'occasion de la semaine du foot, le campus AMOS Bordeaux met en avant deux étudiants en alternance. Tous deux chargés de communication dans des clubs de foot, l’un à l’ACFC Angoulême Charente Football Club, l’autre, au Stade Bordelais.Pourquoi le secteur du football ?
Pour Enzo, cela s’explique par son passé de joueur en National 2, connaissant bien l’ACFC et étant en adéquation avec les projets réalisés, il a souhaité voir le côté salarié du club. Pour Alix, il s’agit plus d'élargir son champ de compétence après quelques années passées dans un club de gymnastique durant lesquelles elle a été confrontée aux manques de moyens. Elle a voulu rejoindre le monde du foot, d’abord, car c’est un sport qui la passionne, mais aussi pour les opportunités que ce milieu peut offrir.Les missions principales ?
Leurs postes consistent principalement en la gestion des réseaux sociaux et du site internet. Cela inclut donc entre autres la création d'articles, la promotion des actions et de l’actualité du club. Pour Alix et Enzo, c’est un poste qui permet de développer sa créativité, mais aussi son autonomie. Étant amenés à beaucoup travailler sur des événements, ce poste nécessite une bonne capacité d’adaptation et d’organisation. Au niveau du travail en équipe, il est essentiel de bien communiquer avec l’ensemble de ses collègues et de savoir travailler efficacement. Concernant l’agencement de leur emploi du temps, Alix et Enzo se rejoignent en partageant que cela peut être parfois un vrai défi de mêler études, alternance et vie personnelle, mais qu’avec une bonne organisation, les choses se déroulent bien. L’alternance leur permet d’alimenter leur travail en entreprise et inversement, rendant cette voie très formatrice et riche en expériences. En effet, que ce soit dans la pratique par les travaux de groupes ou le type d’outils à mettre en place, les étudiants se servent des connaissances acquises pour mener à bien leur alternance. « En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. » Alix Di Martino
Une expérience positive qui se démarque ?
« Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. » Alix Di Martino « J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses. » Alix Di Martino « Oui ! Dans mon club, un projet de websérie a été développé, je l’ai donc repris à mon arrivée. Il a pour but de filmer les coulisses des vestiaires et montrer un peu ce que l’on ne connaît pas, par exemple, ce qu’il peut se passer avant et après un match. J'ai commencé à trouver ça assez redondant. Du coup, pour pouvoir améliorer ce format, j’ai réalisé une veille et contacté différentes personnes pour savoir comment c’était organisé de leur côté, quel matériel était utilisé... » Enzo « J’ai pu présenter le nouveau format et mes recherches à mon directeur, qui a très bien accueilli ma proposition ! Aujourd’hui, nous travaillons sur un projet vidéo format zapping de deux à trois minutes et un autre format de 20 minutes où ici, on aborde une thématique précise. » EnzoUn conseil à partager ?
« L’important est de toujours rester motivé et curieux, d’être proactif et ne pas hésiter à construire un réseau professionnel. » Alix Di Martino « Il est important d’avoir toujours une boîte à idées avec soi pour ne pas manquer d’inspiration. Bien choisir son entreprise pour que le management soit en cohérence avec celui qui te convient. » Enzo23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.