Joueur, coach et recruteur dans l’esport: Portrait d’Alexandre Duvignac

L’engouement pour l’esport connaît une croissance phénoménale et attire de nombreux acteurs économiques, créant ainsi de nouvelles opportunités en termes de métiers et d’emplois. Un exemple concret avec Alexandre Duvignac, étudiant en 3ème année au sein d’AMOS Bordeaux et véritable couteau-suisse de l’eSport qui nous dévoile ses expériences.
A la recherche d’une dimension prestigieuse, l’eSport cache encore, sous son image « geek », un réel intérêt économique et sa croissance fulgurante en fait un acteur de plus en plus important.
Le marché de l’eSport devrait atteindre d’ici 2030 près de 10,5 milliards d’euros selon l’agence française pour le jeu vidéo. Ce sport d’un nouveau genre attire des milliers de jeunes joueurs, comme le démontrent les fortes audiences de compétition en ligne. D’ici la fin de l’année 2020, l’audience online d’esport augmenterait de 7,4% par rapport à 2019, soit 92 millions d’amateurs en Europe.
Il y a donc une véritable opportunité pour les marques de toucher leurs cibles en assurant leur visibilité sur des plateformes telles que Twitch ou YouTube ou via les compétitions sportives « LAN », compétitions où se retrouvent les joueurs pour s’affronter.
La croissance du marché a créé une nouvelle dynamique et a ouvert ses portes à différents métiers en rapport avec l’audiovisuel, l’informatique, la production et l’organisation des compétitions, la communication et le management. De même, la pratique esport a récupéré aux autres disciplines certains métiers : coachs, manageurs, nutritionnistes, préparateurs physiques, coachs mentaux.
C’est dans ce contexte que nous avons rencontré Alexandre Duvignac, étudiant AMOS Bordeaux et investi dans ce secteur d’activité. De joueur à commentateur sportif en passant par coach, c’est un véritable couteau-suisse qui nous partage son univers, dynamique et riche en expériences !
Je suis étudiant en 3° année à AMOS Sport Business School au sein du campus de Bordeaux. J’ai choisi le cursus Programme Grandes Ecole depuis la rentrée 2020 et suis actuellement en stage au service communication du CAB (Club Athlétique Béglais).
Avec mon fort attachement au sport, je me suis intéressé à un univers bien précis en parallèle de l’école : l’esport. J’ai évolué en tant que joueur, manager et coach. J’ai réalisé différentes expériences au niveau compétitif dans cette pratique sportive. Le niveau compétitif est non professionnel mais on ne parle pas de niveau amateur.
En 2017, j’ai rejoint l’équipe ORKS Grand Poitier en tant que joueur FIFA. L’année suivante, je suis devenu manager FIFA où j’ai coaché l’équipe et recruté de nouveaux joueurs. J’ai également été finaliste de l’Orange Eligue 1, soit le championnat de France en tant que coach en 2019. Durant cette période, j’ai pu participer deux fois à la Gamers Assembly en tant que joueur et une fois en tant que commentateur sportif. Aujourd’hui, je pratique l’eSport en compétition.
ORKS est une équipe comprenant environ 300 adhérents. On compte maintenant dix teams, dont chacune est positionnée sur un jeu, soit un total de 71 joueurs et 6 manageurs. Pour FIFA, il existe deux teams : celle sur FIFA Pro Clubs PC et celle sur PlayStation.
En 2019, ORKS a participé à de nombreux événements sur tout type de jeu et dispose d’un palmarès intéressant. Elle a été dix fois Top 1 sur les jeux Heartstone, et Super Smash Bros. En e-Ligue 1, ils ont décroché une deuxième place et un Top 21. Les principaux résultats sont sur les jeux FIFA, Heartstone, Trackmania et Super Smash Bros.
La démarche de l’équipe est de se positionner sur un maximum de jeux, d’événements et de plateformes telles Twitch, YouTube et Facebook grâce à leur live. Elle souhaite augmenter sa visibilité par leur constante présence sur ces dernières mais également sa notoriété par l’excellence des résultats. C’est une stratégie ambitieuse pour attirer un plus grand nombre d’athlètes.
ORKS reçoit des subventions en numéraire et en nature. ORKS est une association financée par les aides publiques. En effet, la Communauté Urbaine du Grand Poitiers est notre sponsor principal. De même, l’équipe reçoit une subvention de la part de la Mairie de Poitiers.
Généralement, pour les autres partenaires, ce sont des subventions en nature : ils vont nous fournir du matériel que l’on utilise pour les entraînements et les compétitions.
Nous avons également d’autres sources de revenus avec :
Nous ne sommes donc pas professionnels, les joueurs ne sont pas salariés et rémunérés par l’équipe. Nous jouons sur une communication directe pour augmenter notre visibilité et attirer des sponsors et joueurs de qualité.
Je suis devenu coach de l’équipe FIFA un peu par hasard à vrai dire. Un jour, j’ai supporté un ami lors d’une simple partie de jeu. Lorsqu’il s’est qualifié à une compétition, il m’a demandé de l’accompagner pour l’aider. C’est comme ça que l’aventure est née et ensuite j’ai recruté d’autres joueurs pour pouvoir l’accompagner. Cette expérience a été fondamentale pour la suite car après celle-ci j’ai continué à coacher.
En tant que coach FIFA, je m’occupe des déplacements et du budget de l’équipe. Pendant les compétitions, j’accompagne mon joueur dans son match. Je l’aide à trouver les points faibles de son adversaire, je le soutiens. Mon rôle est de ne pas le laisser se déconcentrer face à n’importe quelle situation. Il faut avoir une approche pédagogique et psychologique.
Concernant le recrutement, il existe trois axes d’activités. Le premier est de partager une offre de poste, notamment sur les réseaux sociaux pour avoir un maximum de visibilité. La seconde option est de répondre aux joueurs en quête d’un contrat. Et la troisième consiste à directement démarcher les joueurs ayant de bons résultats. J’ai notamment recruté et coaché l’athlète Florian Brunet, qui évolue actuellement au FC Nantes comme joueur FIFA officiel du club de football.
Après avoir été joueur, coach et recruteur, j’ai eu effectivement la chance d’avoir une expérience en tant que commentateur sportif. En 2018, J’étais bénévole sur la Gamer Assembly, à Poitiers, sur la Student Cup, le championnat de France des universités. Les organisateurs sont venus me chercher pour commenter les matchs des derniers jours.
Je ne peux pas dire s’il y a une grande différence entre un commentateur d’esport FIFA et un commentateur « traditionnel ». Mon cas était différent car je ne commentais pas en cabine mais directement sur scène avec les joueurs et devant le public. Malgré ce cadre différent, ça semble être relativement similaire.
Cette expérience a été très enrichissante pour moi. C’était la première fois que j’occupais le rôle de commentateur, j’étais tiraillé par plusieurs émotions : le stress, la peur de ne pas savoir m’exprimer, l’excitation et l’envie de découvrir une autre vision de l’eSport et de la compétition. Cette expérience m’a permis d’être encore une fois au cœur de l’événement, de faire des rencontres humaines et, encore une fois, d’éveiller ma curiosité.
Oui, bien-sûr ! Le Gaming est plutôt considéré comme le loisir de jouer aux jeux vidéo, tandis que l’eSport est assimilé à une pratique sportive. Par exemple, quand on va au city-stade avec des amis, on joue au football en s’amusant, mais quand on est dans un club, on s’entraine, on fait des matchs. C’est la même optique qu’un sport « traditionnel ». Personnellement, avant d’être dans l’eSport, je ne jouais pas de la même façon. Le divertissement évolue en recherche de performance lorsqu’on le pratique réellement. Il est même difficile de se divertir dans un autre jeu car il y a toujours cette quête de performance, nous ne sommes plus dans le loisir.
Beaucoup pensent connaître l’eSport, mais peu se rendent compte de l’investissement personnel qu’il faut.
L’eSport a un avenir très prometteur, il devient un secteur économique porteur et une branche en pleine croissance ! Des marques s’y intéressent de plus en plus, qu’elles soient issues ce domaine ou non. On voit la naissance de sponsors et de partenariats, des investissements presque aussi importants que dans les sports « traditionnels ». Il y a un véritable essor autour du esport, et dans les années futures, il prendra une place beaucoup plus importante sur le marché mondial.
De plus, malgré la crise sanitaire que l’on connaît et son impact sur l’économie du sport aujourd’hui, le confinement a su profiter d’une certaine manière au développement et à la notoriété de l’esport. Les jeux vidéos sont apparus comme un excellent passe-temps pour les confinés et paradoxalement l’un des rares moyens de garder un lien social avec le monde extérieur.
De même, beaucoup de sportifs se sont initiés à ce monde. Je fais référence à Neymar Jr et Antoine Griezmann notamment. Ils apportent une visibilité importante. L’esport a déjà une grande communauté, si une personnalité extérieure commence à venir jouer sur ce terrain, elle emmène avec elle sa communauté. Neymar Jr fait énormément de bruit grâce à ses live. Antoine Griezmann a développé une équipe qui devient de plus en plus importante au fil du temps. C’est une source d’argent et de notoriété pour l’esport.
Est venue la question de son apparition aux Jeux Olympiques… Ceux de Tokyo ont été, pour l’instant, reportés et l’eSport devait s’y présenter. L’esport à Paris 2024 ? Je suis perplexe. Même si sa notoriété devient très importante, que c’est une pratique sportive à part entière, qu’il y a une recherche de performance et de réels athlètes, je suis plutôt conservateur des Jeux « traditionnels ». C’est une option discutable. Je suis plutôt favorable à la création d’un événement de même envergure mais dans le monde de l’esport. Je vois cette pratique à l’extérieur des Jeux car c’est un univers qui reste propre à lui-même. Pourquoi ne pas créer un événement comme les J.O avec tous les jeux esport ? On appellerait ça les Jeux Olympiques esport.
Tout d’abord, je soutiens chaque étudiant dans cette période délicate due à cette crise sanitaire. Sachant que nous sommes actuellement en confinement, si l’esport vous rend curieux, n’hésitez à vous renseigner dessus. Ce n’est pas seulement un monde de jeux vidéos. C’est un sport comme un autre avec des athlètes, des contrats, de l’argent en jeu. On est dans une recherche constante de résultats.
Pour ma part, l’eSport m’a apporté énormément de choses, personnellement et professionnellement parlant. J’ai pu développer mon réseau grâce au nombre fulgurant de rencontres avec des professionnels, des entreprises, des amateurs. L’eSport est une « communauté » où l’on partage des valeurs communes.
A la recherche d’une dimension prestigieuse, l’eSport cache encore, sous son image « geek », un réel intérêt économique et sa croissance fulgurante en fait un acteur de plus en plus important.
Le marché de l’eSport devrait atteindre d’ici 2030 près de 10,5 milliards d’euros selon l’agence française pour le jeu vidéo. Ce sport d’un nouveau genre attire des milliers de jeunes joueurs, comme le démontrent les fortes audiences de compétition en ligne. D’ici la fin de l’année 2020, l’audience online d’esport augmenterait de 7,4% par rapport à 2019, soit 92 millions d’amateurs en Europe.
Il y a donc une véritable opportunité pour les marques de toucher leurs cibles en assurant leur visibilité sur des plateformes telles que Twitch ou YouTube ou via les compétitions sportives « LAN », compétitions où se retrouvent les joueurs pour s’affronter.
La croissance du marché a créé une nouvelle dynamique et a ouvert ses portes à différents métiers en rapport avec l’audiovisuel, l’informatique, la production et l’organisation des compétitions, la communication et le management. De même, la pratique esport a récupéré aux autres disciplines certains métiers : coachs, manageurs, nutritionnistes, préparateurs physiques, coachs mentaux.
C’est dans ce contexte que nous avons rencontré Alexandre Duvignac, étudiant AMOS Bordeaux et investi dans ce secteur d’activité. De joueur à commentateur sportif en passant par coach, c’est un véritable couteau-suisse qui nous partage son univers, dynamique et riche en expériences !
Alexandre, peux-tu te présenter ?
Je suis étudiant en 3° année à AMOS Sport Business School au sein du campus de Bordeaux. J’ai choisi le cursus Programme Grandes Ecole depuis la rentrée 2020 et suis actuellement en stage au service communication du CAB (Club Athlétique Béglais).
Avec mon fort attachement au sport, je me suis intéressé à un univers bien précis en parallèle de l’école : l’esport. J’ai évolué en tant que joueur, manager et coach. J’ai réalisé différentes expériences au niveau compétitif dans cette pratique sportive. Le niveau compétitif est non professionnel mais on ne parle pas de niveau amateur.
En 2017, j’ai rejoint l’équipe ORKS Grand Poitier en tant que joueur FIFA. L’année suivante, je suis devenu manager FIFA où j’ai coaché l’équipe et recruté de nouveaux joueurs. J’ai également été finaliste de l’Orange Eligue 1, soit le championnat de France en tant que coach en 2019. Durant cette période, j’ai pu participer deux fois à la Gamers Assembly en tant que joueur et une fois en tant que commentateur sportif. Aujourd’hui, je pratique l’eSport en compétition.

Tu nous as parlé d’équipe, peux-tu nous en dire davantage sur celle-ci ?
ORKS est une équipe comprenant environ 300 adhérents. On compte maintenant dix teams, dont chacune est positionnée sur un jeu, soit un total de 71 joueurs et 6 manageurs. Pour FIFA, il existe deux teams : celle sur FIFA Pro Clubs PC et celle sur PlayStation.
En 2019, ORKS a participé à de nombreux événements sur tout type de jeu et dispose d’un palmarès intéressant. Elle a été dix fois Top 1 sur les jeux Heartstone, et Super Smash Bros. En e-Ligue 1, ils ont décroché une deuxième place et un Top 21. Les principaux résultats sont sur les jeux FIFA, Heartstone, Trackmania et Super Smash Bros.
La démarche de l’équipe est de se positionner sur un maximum de jeux, d’événements et de plateformes telles Twitch, YouTube et Facebook grâce à leur live. Elle souhaite augmenter sa visibilité par leur constante présence sur ces dernières mais également sa notoriété par l’excellence des résultats. C’est une stratégie ambitieuse pour attirer un plus grand nombre d’athlètes.
Quel est le fonctionnement d’ORKS Grand Poitiers ?
ORKS reçoit des subventions en numéraire et en nature. ORKS est une association financée par les aides publiques. En effet, la Communauté Urbaine du Grand Poitiers est notre sponsor principal. De même, l’équipe reçoit une subvention de la part de la Mairie de Poitiers.
Généralement, pour les autres partenaires, ce sont des subventions en nature : ils vont nous fournir du matériel que l’on utilise pour les entraînements et les compétitions.
Nous avons également d’autres sources de revenus avec :
- Des campagnes de placement de produits : c’est-à-dire qu’ils donnent un code promotionnel aux joueurs d’ORKS que ces derniers partagent sur les réseaux sociaux. Ensuite à chaque utilisation du code promotionnel sur le site de nos partenaires pour une commande, une partie de la vente est reversée à ORKS ou au joueur qui a partagé la réduction ; c’est souvent entre 5 et 10 % du montant.
- Les « cash prize » des compétitions. A notre échelle, il existe des dotations pour les vainqueurs des compétitions auxquelles nous participons, soit un « cash prize » à partager pour les trois premiers. Le montant diffère en fonction de l’événement. L’engagement aux compétitions étant payant, il est logique que celles-ci rémunèrent les meilleurs de l’événement.
Nous ne sommes donc pas professionnels, les joueurs ne sont pas salariés et rémunérés par l’équipe. Nous jouons sur une communication directe pour augmenter notre visibilité et attirer des sponsors et joueurs de qualité.
Quelles sont tes missions au sein de ORKS ?
Je suis devenu coach de l’équipe FIFA un peu par hasard à vrai dire. Un jour, j’ai supporté un ami lors d’une simple partie de jeu. Lorsqu’il s’est qualifié à une compétition, il m’a demandé de l’accompagner pour l’aider. C’est comme ça que l’aventure est née et ensuite j’ai recruté d’autres joueurs pour pouvoir l’accompagner. Cette expérience a été fondamentale pour la suite car après celle-ci j’ai continué à coacher.
En tant que coach FIFA, je m’occupe des déplacements et du budget de l’équipe. Pendant les compétitions, j’accompagne mon joueur dans son match. Je l’aide à trouver les points faibles de son adversaire, je le soutiens. Mon rôle est de ne pas le laisser se déconcentrer face à n’importe quelle situation. Il faut avoir une approche pédagogique et psychologique.
Concernant le recrutement, il existe trois axes d’activités. Le premier est de partager une offre de poste, notamment sur les réseaux sociaux pour avoir un maximum de visibilité. La seconde option est de répondre aux joueurs en quête d’un contrat. Et la troisième consiste à directement démarcher les joueurs ayant de bons résultats. J’ai notamment recruté et coaché l’athlète Florian Brunet, qui évolue actuellement au FC Nantes comme joueur FIFA officiel du club de football.
Tu as également eu la possibilité de commenter une compétition en live, raconte-nous cette expérience ?
Après avoir été joueur, coach et recruteur, j’ai eu effectivement la chance d’avoir une expérience en tant que commentateur sportif. En 2018, J’étais bénévole sur la Gamer Assembly, à Poitiers, sur la Student Cup, le championnat de France des universités. Les organisateurs sont venus me chercher pour commenter les matchs des derniers jours.
Je ne peux pas dire s’il y a une grande différence entre un commentateur d’esport FIFA et un commentateur « traditionnel ». Mon cas était différent car je ne commentais pas en cabine mais directement sur scène avec les joueurs et devant le public. Malgré ce cadre différent, ça semble être relativement similaire.
Cette expérience a été très enrichissante pour moi. C’était la première fois que j’occupais le rôle de commentateur, j’étais tiraillé par plusieurs émotions : le stress, la peur de ne pas savoir m’exprimer, l’excitation et l’envie de découvrir une autre vision de l’eSport et de la compétition. Cette expérience m’a permis d’être encore une fois au cœur de l’événement, de faire des rencontres humaines et, encore une fois, d’éveiller ma curiosité.
En général, nous entendons parler de Gaming ou d’eport, y’a-t-il une différence ?
Oui, bien-sûr ! Le Gaming est plutôt considéré comme le loisir de jouer aux jeux vidéo, tandis que l’eSport est assimilé à une pratique sportive. Par exemple, quand on va au city-stade avec des amis, on joue au football en s’amusant, mais quand on est dans un club, on s’entraine, on fait des matchs. C’est la même optique qu’un sport « traditionnel ». Personnellement, avant d’être dans l’eSport, je ne jouais pas de la même façon. Le divertissement évolue en recherche de performance lorsqu’on le pratique réellement. Il est même difficile de se divertir dans un autre jeu car il y a toujours cette quête de performance, nous ne sommes plus dans le loisir.
Beaucoup pensent connaître l’eSport, mais peu se rendent compte de l’investissement personnel qu’il faut.
Comment vois-tu l’avenir de l’eSport ?
L’eSport a un avenir très prometteur, il devient un secteur économique porteur et une branche en pleine croissance ! Des marques s’y intéressent de plus en plus, qu’elles soient issues ce domaine ou non. On voit la naissance de sponsors et de partenariats, des investissements presque aussi importants que dans les sports « traditionnels ». Il y a un véritable essor autour du esport, et dans les années futures, il prendra une place beaucoup plus importante sur le marché mondial.
De plus, malgré la crise sanitaire que l’on connaît et son impact sur l’économie du sport aujourd’hui, le confinement a su profiter d’une certaine manière au développement et à la notoriété de l’esport. Les jeux vidéos sont apparus comme un excellent passe-temps pour les confinés et paradoxalement l’un des rares moyens de garder un lien social avec le monde extérieur.
De même, beaucoup de sportifs se sont initiés à ce monde. Je fais référence à Neymar Jr et Antoine Griezmann notamment. Ils apportent une visibilité importante. L’esport a déjà une grande communauté, si une personnalité extérieure commence à venir jouer sur ce terrain, elle emmène avec elle sa communauté. Neymar Jr fait énormément de bruit grâce à ses live. Antoine Griezmann a développé une équipe qui devient de plus en plus importante au fil du temps. C’est une source d’argent et de notoriété pour l’esport.
Est venue la question de son apparition aux Jeux Olympiques… Ceux de Tokyo ont été, pour l’instant, reportés et l’eSport devait s’y présenter. L’esport à Paris 2024 ? Je suis perplexe. Même si sa notoriété devient très importante, que c’est une pratique sportive à part entière, qu’il y a une recherche de performance et de réels athlètes, je suis plutôt conservateur des Jeux « traditionnels ». C’est une option discutable. Je suis plutôt favorable à la création d’un événement de même envergure mais dans le monde de l’esport. Je vois cette pratique à l’extérieur des Jeux car c’est un univers qui reste propre à lui-même. Pourquoi ne pas créer un événement comme les J.O avec tous les jeux esport ? On appellerait ça les Jeux Olympiques esport.
Quel message souhaiterais-tu faire passer à nos étudiants d’AMOS ?
Tout d’abord, je soutiens chaque étudiant dans cette période délicate due à cette crise sanitaire. Sachant que nous sommes actuellement en confinement, si l’esport vous rend curieux, n’hésitez à vous renseigner dessus. Ce n’est pas seulement un monde de jeux vidéos. C’est un sport comme un autre avec des athlètes, des contrats, de l’argent en jeu. On est dans une recherche constante de résultats.
Pour ma part, l’eSport m’a apporté énormément de choses, personnellement et professionnellement parlant. J’ai pu développer mon réseau grâce au nombre fulgurant de rencontres avec des professionnels, des entreprises, des amateurs. L’eSport est une « communauté » où l’on partage des valeurs communes.
Article rédigé par Manon GIMET, étudiante en 3ème année Bachelor AMOS Bordeaux.
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23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !09 Feb 2023
Super Bowl, bien plus qu’un événement sportif...
L'événement le plus important du calendrier de la Ligue Nationale de Football
Le Super Bowl est considéré comme le plus grand événement sportif de l’année aux États-Unis. Il a lieu tous les ans à la fin de la saison NFL, en général au début du mois de février. Cette année, il se déroulera le 12 février 2023. Le Super Bowl est un match de championnat qui oppose les deux meilleures équipes de la NFL dans un stade rempli de fans enthousiastes et de stars du monde du divertissement. Ce n'est pas seulement un match de football, c'est un véritable spectacle avec une grande production musicale et des performances des plus grands artistes. Pour cette édition 2023, c’est Rihanna qui a été contactée pour performer durant la mi-temps, le célèbre « Halftime Show ». DJ Snake sera aussi de la partie, puisqu’il a été choisi par la NFL pour mixer avant le coup d’envoi. Cet événement est également connu pour les sports publicitaires, qui attire de nombreux annonceurs en raison de son audience massive. Les publicités lors du Super Bowl sont les plus coûteuses au monde et les attendues de l'année : elles sont devenues cultes en raison de leur créativité et de leur humour. Considéré comme un événement de fête nationale aux États-Unis, des millions de personnes se réunissent en famille et entre amis pour assister à ce match exceptionnel. Le Super Bowl est donc bien plus qu'un simple match de football. Il s'agit d'un événement culturel majeur qui rassemble pour célébrer le sport, la musique, la publicité et la camaraderie. Un spectacle à ne pas manquer !
Nos étudiants en parlent...
Nous avons interviewé deux étudiants AMOS Bordeaux, Tahitoa Roomataaroa dit « Paipai » et Vito Cavallo, tous les deux 22 ans et joueurs aux Lions de Bordeaux club de football américain en deuxième division. Bien qu’ayant des postes différents, l’un rusher, et le second running back, ils se rejoignent sur le côté stratégique et de cohésion qu’offre leur sport. Ils évoquent notamment comment la NFL a su créer un événement aussi célèbre et soulignent la qualité des publicités et du show à la mi-temps. C’est effectivement grâce à cet événement que des personnes découvrent ce sport. C’est ce qui s’est passé pour nos deux étudiants. « L’événement qui m’a marqué vient du Super Bowl XLIX (celui de 2014), opposant les Seahawks de Seattle et les Patriots de New-England même si le concert de Katy Perry était impressionnant, c’est le dernier jeu offensif de Seattle qui a retenu mon attention » Tahitoa « Quatrième et dernier quart-temps, Seattle est menée 24 à 28, 25 secondes au chronomètre, 2ème tentative et 2 yards à parcourir pour marquer, Marshawn Lynch est en position, la balle est mise en jeu et lorsqu’on pensait voir une course en plein centre de celui que l’on surnomme Beast Mode, c’est une passe qui est lancée par Russell Wilson en direction du receveur numéro 83, Ricardo Lockette. Cette balle ne finira pas sa trajectoire dans les mains de ce destinataire mais sera interceptée par Malcolm Butler, cornerback de New-England et scellera mon premier match de football américain ». Vito, étudiant Global Sport Business Master
09 Feb 2023
Super Bowl, bien plus qu’un événement sportif...
L'événement le plus important du calendrier de la Ligue Nationale de Football
Le Super Bowl est considéré comme le plus grand événement sportif de l’année aux États-Unis. Il a lieu tous les ans à la fin de la saison NFL, en général au début du mois de février. Cette année, il se déroulera le 12 février 2023. Le Super Bowl est un match de championnat qui oppose les deux meilleures équipes de la NFL dans un stade rempli de fans enthousiastes et de stars du monde du divertissement. Ce n'est pas seulement un match de football, c'est un véritable spectacle avec une grande production musicale et des performances des plus grands artistes. Pour cette édition 2023, c’est Rihanna qui a été contactée pour performer durant la mi-temps, le célèbre « Halftime Show ». DJ Snake sera aussi de la partie, puisqu’il a été choisi par la NFL pour mixer avant le coup d’envoi. Cet événement est également connu pour les sports publicitaires, qui attire de nombreux annonceurs en raison de son audience massive. Les publicités lors du Super Bowl sont les plus coûteuses au monde et les attendues de l'année : elles sont devenues cultes en raison de leur créativité et de leur humour. Considéré comme un événement de fête nationale aux États-Unis, des millions de personnes se réunissent en famille et entre amis pour assister à ce match exceptionnel. Le Super Bowl est donc bien plus qu'un simple match de football. Il s'agit d'un événement culturel majeur qui rassemble pour célébrer le sport, la musique, la publicité et la camaraderie. Un spectacle à ne pas manquer !
Nos étudiants en parlent...
Nous avons interviewé deux étudiants AMOS Bordeaux, Tahitoa Roomataaroa dit « Paipai » et Vito Cavallo, tous les deux 22 ans et joueurs aux Lions de Bordeaux club de football américain en deuxième division. Bien qu’ayant des postes différents, l’un rusher, et le second running back, ils se rejoignent sur le côté stratégique et de cohésion qu’offre leur sport. Ils évoquent notamment comment la NFL a su créer un événement aussi célèbre et soulignent la qualité des publicités et du show à la mi-temps. C’est effectivement grâce à cet événement que des personnes découvrent ce sport. C’est ce qui s’est passé pour nos deux étudiants. « L’événement qui m’a marqué vient du Super Bowl XLIX (celui de 2014), opposant les Seahawks de Seattle et les Patriots de New-England même si le concert de Katy Perry était impressionnant, c’est le dernier jeu offensif de Seattle qui a retenu mon attention » Tahitoa « Quatrième et dernier quart-temps, Seattle est menée 24 à 28, 25 secondes au chronomètre, 2ème tentative et 2 yards à parcourir pour marquer, Marshawn Lynch est en position, la balle est mise en jeu et lorsqu’on pensait voir une course en plein centre de celui que l’on surnomme Beast Mode, c’est une passe qui est lancée par Russell Wilson en direction du receveur numéro 83, Ricardo Lockette. Cette balle ne finira pas sa trajectoire dans les mains de ce destinataire mais sera interceptée par Malcolm Butler, cornerback de New-England et scellera mon premier match de football américain ». Vito, étudiant Global Sport Business Master
09 Feb 2023
Interview étudiants BDA Bordeaux, un challenge au quotidien
Sens de l'engagement, organisation...
Faire partie du BDA (Bureau des AMOSciens), apporte un sens de l'engagement et une première expérience au sein d'une association. Mais c'est aussi un défi quotidien qui demande beaucoup d'organisation. Antoine Ragueneau et Victor Beaudry, président et vice-président, nous font part de leur expérience.Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre projet professionnel ?
« Je m’appelle Antoine, j’ai 22 ans, je viens de Clermont-Ferrand. Je suis actuellement en troisième année du Programme Grande Ecole à AMOS Bordeaux. Mon projet professionnel s’oriente vers les métiers de l’évènementiel. J’aimerais bien travailler plus tard au sein d’une structure professionnelle dans le monde du rugby. » Antoine Ragueneau. « Moi c'est Victor Beaudry, j’ai 21 ans, je suis en deuxième année de Bachelor à AMOS Bordeaux. J'ai comme objectif de travailler dans l’entreprenariat et le développement. Sinon, je n'ai pas vraiment de domaine qui se détache, je me donne le temps de mes études pour mûrir mon projet on va dire. » Victor BeaudryPratiquez-vous un sport ?
« Oui je suis assez sportif, j’aime bien pratiquer différents sports comme le padel ou le basket. Mais mon sport de prédilection depuis que j’ai 8 ans, est le rugby. J’ai eu la chance de pratiquer ce sport en catégorie jeune dans des structures professionnelles comme l’ASM. Maintenant j’évolue à l’Union Sportive Bouscataise en régionale 1. » Antoine Ragueneau « Oui je suis sportif, je fais du basket en 5 par 5 durant la saison et l’été je passe sur du basket 3 par 3 pour pouvoir jouer entre amis. Je fais également du crossfit. » Victor BeaudryAntoine, tu es directeur du BDA, peux-tu présenter l’association ?
« Le Bureau des AMOSciens (BDA) a pour objectif d’animer la vie étudiante de tous les élèves d’AMOS. Il y a différentes missions au sein du BDA, elles sont redistribuées vers différents pôles. Il y a d’abord le bureau avec un président, un vice-président, Victor Beaudry et un trésorier, Corentin Duc. Ensuite il y a 3 pôles, avec un responsable pour chaque pôle. » Antoine Ragueneau « Un pôle communication qui s’occupe de la gestion de notre compte Instagram et de la création de contenus sur notre actualité et nos divers événements. La responsable est Mélissa Goulée. Le pôle Event qui s’occupe des événements, soirées, projets vie de l’école. Il y a aussi le pôle Sport Universitaire qui s’occupe des différentes équipes, cette année foot et basket. » Antoine Ragueneau
Victor, tu es vice-président du BDA, peux-tu présenter sa mission ?
« Le but principal du BDA, c’est de permettre à chaque étudiant de profiter de ses études tout en ayant une vie extra-scolaire chargée en rencontres et bons souvenirs. Si l’étudiant se sent épanoui dans l’enceinte de l’école et à-côté, alors c’est parfait. » Victor BeaudryQuelles sont vos missions précisément ?
« Cette année, ma mission principale est le Sport Universitaire. Je m’occupe de mettre en place et d’organiser les différents plannings et rencontres ainsi que toute la logistique en termes de matériel, de rendez-vous sur les lieux de rencontre sportive, par exemple. » Victor Beaudry « Pour ma part, je m’occupe des deux gros événements que le BDA organise dans l’année, c’est-à-dire le week-end d’intégration et le week-end ski. Mais je m’occupe aussi d’aider les différents pôles notamment le Sport Universitaire pour le foot et le basket. Je fais aussi un peu l’intendant, avec la gestion des entrainements, compositions, maillots, ballons... Je suis aussi amené à beaucoup aider le pôle Event, pour organiser des soirées sur Bordeaux. » Antoine RagueneauRencontrez-vous des difficultés lors des projets mis en place ?
« Oui constamment, notamment sur le Sport Universitaire pour construire des équipes complètes et compétitives. Avec les différents rythmes de cours des étudiants, il est très compliqué de réunir tous les joueurs les jours de match. Une autre difficulté, c'est de créer une cohésion, qu’on essaye d’avoir depuis deux ans. On essaye de créer des liens entre les promos, ce n’est pas toujours facile. L’autre grosse difficulté, c'est de susciter un engouement auprès des élèves autour des événements qu’on organise, comme le week-end ski, ou les soirées. Il faut constamment relancer les étudiants. Le défi, c’est d’être très proche de tous pour qu’on gagne leur confiance. » Antoine Ragueneau « Une des plus grosses difficultés qu'on ait eues, c'était après le Covid où il a fallu redonner l’envie à l’étudiant de sortir. Le BDA n’ayant rien fait durant quasiment deux ans, ça n'a pas été facile de remettre cette association dans l'esprit des étudiants et dans leur vie étudiante. C'est pourquoi, il est important de créer de bons souvenirs et week-ends, pour fédérer et rassembler un maximum de personnes à la cause du BDA. » Victor Beaudry
Quelles sont les compétences à avoir pour être directeur d’association ?
« Je pense qu’il faut être assez sociable, autonome, organisé et avoir le sens des décisions. » Victor Beaudry « Selon moi, il ne faut pas forcément avoir de compétences précises. Les compétences, je les ai acquises en prenant ce rôle. Il faut faire preuve d’une bonne cohésion d’équipe pour travailler et faire fédérer les différents pôles, il faut se rendre disponible, avoir une bonne aisance à l’oral en public et au téléphone, savoir gérer un budget, des étudiants sur des grands week-ends et savoir utiliser les outils bureautiques et digitaux. » Antoine RagueneauQue vous apporte cette expérience ?
« Cette expérience m’a beaucoup apporté personnellement, elle m’a permis de devenir plus autonome, de comprendre et appréhender tous les rudiments de l'évènementiel. J’ai également amélioré la gestion de mon stress pour la prise de parole en public. Elle m’apporte également tous les jours beaucoup de contacts pour mon réseau. Cela m’a permis d’avoir une première expérience managériale auprès des différents membres du BDA. J’ai également appris la gestion d’un budget. Cette expérience est pour moi un petit plus que je rajoute sur mon CV. » Antoine Ragueneau « Pour le coup, j’aime être présent pour les gens tout en m’assurant qu’ils sont heureux dans ce qu’ils font. Donc je pense que c’est naturel d’avoir envie de rentrer dans une association, car c’est la base de la vie en association à mon avis... Après, cela m'apporte une expérience en évènementiel et ça donne une vision de terrain qui est non négligeable pour l’avenir. » Victor Beaudry09 Feb 2023
Interview étudiants BDA Bordeaux, un challenge au quotidien
Sens de l'engagement, organisation...
Faire partie du BDA (Bureau des AMOSciens), apporte un sens de l'engagement et une première expérience au sein d'une association. Mais c'est aussi un défi quotidien qui demande beaucoup d'organisation. Antoine Ragueneau et Victor Beaudry, président et vice-président, nous font part de leur expérience.Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre projet professionnel ?
« Je m’appelle Antoine, j’ai 22 ans, je viens de Clermont-Ferrand. Je suis actuellement en troisième année du Programme Grande Ecole à AMOS Bordeaux. Mon projet professionnel s’oriente vers les métiers de l’évènementiel. J’aimerais bien travailler plus tard au sein d’une structure professionnelle dans le monde du rugby. » Antoine Ragueneau. « Moi c'est Victor Beaudry, j’ai 21 ans, je suis en deuxième année de Bachelor à AMOS Bordeaux. J'ai comme objectif de travailler dans l’entreprenariat et le développement. Sinon, je n'ai pas vraiment de domaine qui se détache, je me donne le temps de mes études pour mûrir mon projet on va dire. » Victor BeaudryPratiquez-vous un sport ?
« Oui je suis assez sportif, j’aime bien pratiquer différents sports comme le padel ou le basket. Mais mon sport de prédilection depuis que j’ai 8 ans, est le rugby. J’ai eu la chance de pratiquer ce sport en catégorie jeune dans des structures professionnelles comme l’ASM. Maintenant j’évolue à l’Union Sportive Bouscataise en régionale 1. » Antoine Ragueneau « Oui je suis sportif, je fais du basket en 5 par 5 durant la saison et l’été je passe sur du basket 3 par 3 pour pouvoir jouer entre amis. Je fais également du crossfit. » Victor BeaudryAntoine, tu es directeur du BDA, peux-tu présenter l’association ?
« Le Bureau des AMOSciens (BDA) a pour objectif d’animer la vie étudiante de tous les élèves d’AMOS. Il y a différentes missions au sein du BDA, elles sont redistribuées vers différents pôles. Il y a d’abord le bureau avec un président, un vice-président, Victor Beaudry et un trésorier, Corentin Duc. Ensuite il y a 3 pôles, avec un responsable pour chaque pôle. » Antoine Ragueneau « Un pôle communication qui s’occupe de la gestion de notre compte Instagram et de la création de contenus sur notre actualité et nos divers événements. La responsable est Mélissa Goulée. Le pôle Event qui s’occupe des événements, soirées, projets vie de l’école. Il y a aussi le pôle Sport Universitaire qui s’occupe des différentes équipes, cette année foot et basket. » Antoine Ragueneau
Victor, tu es vice-président du BDA, peux-tu présenter sa mission ?
« Le but principal du BDA, c’est de permettre à chaque étudiant de profiter de ses études tout en ayant une vie extra-scolaire chargée en rencontres et bons souvenirs. Si l’étudiant se sent épanoui dans l’enceinte de l’école et à-côté, alors c’est parfait. » Victor BeaudryQuelles sont vos missions précisément ?
« Cette année, ma mission principale est le Sport Universitaire. Je m’occupe de mettre en place et d’organiser les différents plannings et rencontres ainsi que toute la logistique en termes de matériel, de rendez-vous sur les lieux de rencontre sportive, par exemple. » Victor Beaudry « Pour ma part, je m’occupe des deux gros événements que le BDA organise dans l’année, c’est-à-dire le week-end d’intégration et le week-end ski. Mais je m’occupe aussi d’aider les différents pôles notamment le Sport Universitaire pour le foot et le basket. Je fais aussi un peu l’intendant, avec la gestion des entrainements, compositions, maillots, ballons... Je suis aussi amené à beaucoup aider le pôle Event, pour organiser des soirées sur Bordeaux. » Antoine RagueneauRencontrez-vous des difficultés lors des projets mis en place ?
« Oui constamment, notamment sur le Sport Universitaire pour construire des équipes complètes et compétitives. Avec les différents rythmes de cours des étudiants, il est très compliqué de réunir tous les joueurs les jours de match. Une autre difficulté, c'est de créer une cohésion, qu’on essaye d’avoir depuis deux ans. On essaye de créer des liens entre les promos, ce n’est pas toujours facile. L’autre grosse difficulté, c'est de susciter un engouement auprès des élèves autour des événements qu’on organise, comme le week-end ski, ou les soirées. Il faut constamment relancer les étudiants. Le défi, c’est d’être très proche de tous pour qu’on gagne leur confiance. » Antoine Ragueneau « Une des plus grosses difficultés qu'on ait eues, c'était après le Covid où il a fallu redonner l’envie à l’étudiant de sortir. Le BDA n’ayant rien fait durant quasiment deux ans, ça n'a pas été facile de remettre cette association dans l'esprit des étudiants et dans leur vie étudiante. C'est pourquoi, il est important de créer de bons souvenirs et week-ends, pour fédérer et rassembler un maximum de personnes à la cause du BDA. » Victor Beaudry