L’AFFECTIF AU COEUR DU MERCHANDISING DE l’OL

Diplômé en septembre 2018, Alexis Manson revient sur son parcours à AMOS pour présenter son métier de « commercial GMS à l’OL Merchandising ». Alexis a débuté en alternance puis en contrat de professionnalisation au sein de l’OL Merchandising avant d’être embauché en CDI avant même la remise des diplômes où il a reçu le prix du meilleur mémoire. Alexis nous présente le marché des produits dérivés d’un club de football prestigieux, les particularités de l’OL dans son approche de la distribution de produits et de sa Business Unit Merchandising. Notre alumni lyonnais revient en détail sur ses missions et les qualités requises pour réaliser ce métier.
Peux-tu nous présenter ton parcours avant d’intégrer l’OL merchandising ?
« J’ai obtenu un bac Economique et Social en 2012, ensuite j’ai effectué une licence STAPS Education et Motricité à Nice. A l’origine, j’ai choisi cette orientation car je voulais être prof d’EPS mais finalement je me suis aperçu que ce n’était pas ma vocation. Je suis venu à Lyon où j’ai fait une première année de Master préparation physique, préparation mentale et réathlétisation au STAPS de Lyon. A la fin de cette année de Master, c’était un moment charnière où je me suis demandé ce que je voulais faire. On m’avait parlé d’AMOS, j’ai passé le concours et j’ai intégré AMOS en 4ème année Programme Grande Ecole.
Lors de cette 1ère année de Master, j’ai fait mon alternance en tant que Market Manager à la Centrale du Sport. Je m’occupais de la partie BDE, BDS mais également des clubs de sport, je prospectais énormément afin de vendre différentes solutions textiles pour leurs événements. »
En 5ème année Programme Grande Ecole, tu as intégré l’OL Merchandising ?
« J’ai débuté à l’OL Merchandising en tant que stagiaire en fin de 4ème année puis dès la rentrée de 5ème année, l’OL Merchandising m’a proposé un contrat de professionnalisation en tant qu’attaché commercial GMS. Ensuite, à la fin de mes études, ils m’ont embauché en CDI. »
Peux-tu nous présenter la branche « OL Merchandising » ?
« L’objectif de la Business Unit OL Merchandising est de promouvoir la marque au travers de ses produits dérivés. De la conception à la distribution, l’ensemble des métiers sont intégrés au sein de la BU Merchandising : création produits, marketing, achats, logistique, E-commerce, boutiques, commerciaux, finance etc …
Les circuits de distributions sont les boutiques OL STORE (Lyon, Décines et Villefranche-sur-Saône), le site E-commerce (intégré à 100%), les ventes Jour d’event (Match, concerts, …), la grande distribution sportive et alimentaire et le B2B avec nos partenaires. »
Quels sont les différents types d’enseignes où sont commercialisés les produits dérivés de l’OL ?
« Nous commercialisons nos produits de l’Olympique Lyonnais en B to B dans des enseignes de grande distribution alimentaire comme Carrefour, Carrefour Market, Leclerc, Intermarché, Auchan ; dans des enseignes sportives comme Intersport, Decathlon, GoSport, Sport2000, ou encore dans des magasins tels que Cultura, Relay et Total par exemple en complément des canaux de distribution spécifiques OL comme les boutiques officielles et le E-Commerce.
Nous avons aussi des points de vente stade qui ne sont pas gérés par la même personne que la boutique du stade. Ce sont des kiosques qui sont autour et dans le stade et qui font partie intégrante d’un parcours d’achat du client puisqu’ils sont à l’intérieur du stade et à l’extérieur sur le parvis. Cela génère des revenus assez intéressants les soirs de matchs. »
Quel CA représente l’OL Merchandising ?
« L’OL Groupe est côté en Bourse, l’ensemble des chiffres est communiqué publiquement. La catégorie merchandising comptabilise l’ensemble des ventes de produits sur l’ensemble des canaux de distribution. Selon SportBuzz Business, « Pour la catégorie « marque », le merchandising est lui en légère baisse à 8,5M€ contre 8,8M€ il y a un an. Le club justifie ce recul par le climat social de fin d’année (Gilets jaunes) qui a impacté directement les ventes dans ses boutiques. » 1
Peux-tu nous exposer le marché, le paysage concurrentiel et les spécificités de l’OL Merchandising ?
« Notre activité est assez spécifique, puisque lorsque nous réalisons un produit de l’OL forcément tu n’as pas de concurrence directe. En concurrence sportive, sur le territoire lyonnais, nous avons les autres clubs de la région comme le LOU rugby et LDLC ASVEL qui proposent également une offre sportive.
La vraie particularité de nos métiers liés à un club sportif et plus particulièrement à un club de football, est que nous touchons l’affectif de nos clients. Les achats de produits dérivés permettent d’entretenir une relation étroite avec nos fans, ce sont également des cadeaux qui peuvent être achetés pour faire plaisir à un proche fan de football.
Sur un territoire plus étendu, nous sommes en concurrence avec les autres clubs de football qui proposent également des produits. A l’OL, nous avons la particularité d’avoir notre propre « bureau produit ». Par conséquent le cycle de vie d’un produit chez nous est suivi de A à Z par le bureau produit de L’OL, ce qui n’est pas le cas dans la plupart des clubs.
Dans les autres clubs de football, bien souvent, c’est un prestataire extérieur qui fabrique le produit mais assure aussi sa distribution, ce qui n’est pas notre cas à l’OL. Le prestataire propose une écharpe personnalisée aux couleurs du club avec la couleur qui change pour chaque club sportif mais reste sur un modèle commun. Pour les autres clubs, ce prestataire se charge ensuite de la distribution de ces écharpes.
En revanche, à l’OL, nous pouvons sous-traiter la fabrication de certains produits mais nous nous occupons de la distribution ce qui permet une meilleure gestion économique. En comparaison à d’autres clubs qui sous-traitent la majorité de leurs étapes de productions et de distribution à des entreprises spécialisées.
L’avantage pour nous est de pouvoir contrôler et maitriser tout le process. C’est une des spécificités de l’OL, qui doit être un des seuls clubs en France à fonctionner ainsi. Les autres clubs vont proposer le produit et s’occuper de la distribution dans leurs boutiques officielles, mais pas dans la grande distribution, ce sont les commerciaux de l’entreprise qui ont créé l’écharpe qui se chargeront de cette partie. »
Quels types de produits dérivés sont fabriqués et distribués ?
« Nous avons un nombre de références faramineux, nous avons plusieurs milliers de produits chaque année et nous renouvelons plus d’un tiers des références chaque saison.
A l’OL Merchandising, nous avons trois grandes catégories de produits : Les produits équipementier Adidas, avec les ensembles, shorts, tee-shirts, parkas, survêtements… Ensuite l’ensemble des produits que l’on propose en « marque blanche ». Il s’agit de produits estampillés Olympique Lyonnais, qui ne sont pas des produits équipementiers Adidas, ce sont les seuls produits que j’ai le droit de vendre en grande distribution.
En grande distribution, je commercialise une partie du catalogue et non l’intégralité, pour des questions de faisabilité. Certains produits se vendent bien en boutique ou en vente à distance mais on ne peut pas spécialement les mettre en magasins, d’un point de vue packaging et support.
Enfin, la troisième catégorie de produit sont les produits sous licence. Ce sont principalement les produits électroniques avec les manettes de jeu, les écouteurs et casques, ou encore le Monopoly de l’Olympique Lyonnais. »
En tant que commercial GMS, quelles sont tes missions au quotidien ?
« Mon rôle en tant que commercial est d’accompagner mes clients et de vendre mes produits. Je m’occupe de rendre visite aux différents magasins avec qui on travaille pour être en contact avec le client, connaitre ses besoins, je m’assure que les prix soient bons, que la mise en rayon soit propre et que les produits ne soient pas détériorés. Je gère également les saisies de commandes, le suivi et la gestion client, ainsi que le service après-vente auprès des distributeurs.
La prospection fait partie intégrante de mes fonctions, je multiplie les rendez-vous avec différents clients pour commercialiser les produits de l’OL au sein de leur point de vente. »
Quel est ton territoire d’action ?
« Notre zone de chalandise est assez étendue, avec tous les départements Rhône-Alpes sauf le 42, la Loire, et on monte jusqu’au Beaujolais avec Chalon-Sur-Saône, Macon, etc. Je suis en charge de la partie Sud de Lyon, je descends jusqu’à Montélimar avec Bourgoin, Vienne, Valence, Grenoble, nous restons sur un secteur régional, contrairement à d’autres clubs qui confient la gestion commerciale au niveau national à leur prestataire et fabricant. Mon collègue s’occupe plutôt du secteur Nord de Lyon, jusqu’à Chalon-Sur-Saône.
Nous nous concentrons principalement sur le régional, nous traitons en direct avec nos clients contrairement aux prestataires qui eux fonctionnent majoritairement auprès des centrales d’achat des distributeurs, qui regroupent toutes ces démarches. »
Quels sont les enjeux de ton poste, les qualités requises pour ce type de métier ?
« J’ai des objectifs à atteindre tous les mois et l’objectif de se challenger aussi. Les enjeux de ce poste sont d’assurer une présence sur le terrain, être un bon communicant et commercial. Le but premier est de faire du chiffre d’affaires, de vendre nos produits, mais au-delà de cela communiquer sur l’image de marque de l’Olympique Lyonnais à travers la diffusion de nos produits dans les magasins du territoire, de diffuser la marque et participer à l’image de marque.
Concernant les qualités requises, je dirais que ce sont des qualités inhérentes aux commerciaux en général, c’est-à-dire être un compétiteur, aller chercher ses objec tifs, en faire toujours plus. Il faut posséder des qualités relationnelles. La connaissance de son marché est une partie importante, connaitre son secteur, ses produits, on vend aussi bien sur de l’alimentaire avec les grandes surfaces que des magasins plus spécialisés dans le sport. Il faut rester au courant de ce qu’il peut se faire dans ces deux secteurs là avec les nouveaux produits, leurs tarifs, nous devons faire de la veille en permanence.
Il faut être curieux et s’intéresser à la concurrence et au marché. Il faut aussi être organisé, avec toutes les tournées, prévoir quel magasin aller voir et dans quel ordre pour être efficace, connaitre ses objectifs à chaque rendez-vous.
Selon moi, une qualité primordiale pour être commercial est l’empathie, travailler avec la personne pour connaitre ses besoins, quels produits sont plus susceptibles de l’intéresser. L’honnêteté est également de rigueur dans le milieu commercial, contrairement à l’image parfois peu reluisante des commerciaux, je pars du principe que l’honnêteté paye toujours dans notre métier. Il faut également être force de proposition, essayer d’apporter des solutions adaptées à ses clients. La persévérance et l’acceptation du refus sont des qualités de commercial, il m’est arrivé de prendre des refus, au début c’est compliqué mais cela fait partie du métier donc il faut persévérer et ne rien lâcher. »
Quelles sont tes perspectives d’évolution ?
« Sur mon poste, l’objectif que je me fixe est de prospecter davantage notamment pour augmenter notre chiffre d’affaires ! L’idée de découvrir l’aspect commercial dans un autre service comme la billetterie BtoB pourrait être une perspective d’évolution intéressante. »
Qu’est-ce que t’a apporté AMOS dans la construction de ton parcours ?
« Mes années à AMOS m’ont permis de prendre confiance en moi lors des différentes présentations orales que nous avons réalisées. Aujourd’hui, l’échange avec les interlocuteurs est primordial, c’est ce qui anime mon métier.
Les travaux de groupe m’ont conforté dans mon souhait de travailler en interaction avec différentes personnes, de multiplier les échanges. AMOS m’a également inculqué les bases commerciales appliquées au secteur du sport, au sens large du terme, avec la gestion d’une entreprise sportive, d’un point de vue financier, marketing, communication. Nous avons eu la chance d’échanger avec des intervenants de qualité, et spécialisés dans le sport tout au long de la scolarité. »
Peux-tu nous présenter ton parcours avant d’intégrer l’OL merchandising ?
« J’ai obtenu un bac Economique et Social en 2012, ensuite j’ai effectué une licence STAPS Education et Motricité à Nice. A l’origine, j’ai choisi cette orientation car je voulais être prof d’EPS mais finalement je me suis aperçu que ce n’était pas ma vocation. Je suis venu à Lyon où j’ai fait une première année de Master préparation physique, préparation mentale et réathlétisation au STAPS de Lyon. A la fin de cette année de Master, c’était un moment charnière où je me suis demandé ce que je voulais faire. On m’avait parlé d’AMOS, j’ai passé le concours et j’ai intégré AMOS en 4ème année Programme Grande Ecole.
Lors de cette 1ère année de Master, j’ai fait mon alternance en tant que Market Manager à la Centrale du Sport. Je m’occupais de la partie BDE, BDS mais également des clubs de sport, je prospectais énormément afin de vendre différentes solutions textiles pour leurs événements. »
En 5ème année Programme Grande Ecole, tu as intégré l’OL Merchandising ?
« J’ai débuté à l’OL Merchandising en tant que stagiaire en fin de 4ème année puis dès la rentrée de 5ème année, l’OL Merchandising m’a proposé un contrat de professionnalisation en tant qu’attaché commercial GMS. Ensuite, à la fin de mes études, ils m’ont embauché en CDI. »
Peux-tu nous présenter la branche « OL Merchandising » ?
« L’objectif de la Business Unit OL Merchandising est de promouvoir la marque au travers de ses produits dérivés. De la conception à la distribution, l’ensemble des métiers sont intégrés au sein de la BU Merchandising : création produits, marketing, achats, logistique, E-commerce, boutiques, commerciaux, finance etc …
Les circuits de distributions sont les boutiques OL STORE (Lyon, Décines et Villefranche-sur-Saône), le site E-commerce (intégré à 100%), les ventes Jour d’event (Match, concerts, …), la grande distribution sportive et alimentaire et le B2B avec nos partenaires. »
Quels sont les différents types d’enseignes où sont commercialisés les produits dérivés de l’OL ?
« Nous commercialisons nos produits de l’Olympique Lyonnais en B to B dans des enseignes de grande distribution alimentaire comme Carrefour, Carrefour Market, Leclerc, Intermarché, Auchan ; dans des enseignes sportives comme Intersport, Decathlon, GoSport, Sport2000, ou encore dans des magasins tels que Cultura, Relay et Total par exemple en complément des canaux de distribution spécifiques OL comme les boutiques officielles et le E-Commerce.
Nous avons aussi des points de vente stade qui ne sont pas gérés par la même personne que la boutique du stade. Ce sont des kiosques qui sont autour et dans le stade et qui font partie intégrante d’un parcours d’achat du client puisqu’ils sont à l’intérieur du stade et à l’extérieur sur le parvis. Cela génère des revenus assez intéressants les soirs de matchs. »
Quel CA représente l’OL Merchandising ?
« L’OL Groupe est côté en Bourse, l’ensemble des chiffres est communiqué publiquement. La catégorie merchandising comptabilise l’ensemble des ventes de produits sur l’ensemble des canaux de distribution. Selon SportBuzz Business, « Pour la catégorie « marque », le merchandising est lui en légère baisse à 8,5M€ contre 8,8M€ il y a un an. Le club justifie ce recul par le climat social de fin d’année (Gilets jaunes) qui a impacté directement les ventes dans ses boutiques. » 1
Peux-tu nous exposer le marché, le paysage concurrentiel et les spécificités de l’OL Merchandising ?
« Notre activité est assez spécifique, puisque lorsque nous réalisons un produit de l’OL forcément tu n’as pas de concurrence directe. En concurrence sportive, sur le territoire lyonnais, nous avons les autres clubs de la région comme le LOU rugby et LDLC ASVEL qui proposent également une offre sportive.
La vraie particularité de nos métiers liés à un club sportif et plus particulièrement à un club de football, est que nous touchons l’affectif de nos clients. Les achats de produits dérivés permettent d’entretenir une relation étroite avec nos fans, ce sont également des cadeaux qui peuvent être achetés pour faire plaisir à un proche fan de football.
Sur un territoire plus étendu, nous sommes en concurrence avec les autres clubs de football qui proposent également des produits. A l’OL, nous avons la particularité d’avoir notre propre « bureau produit ». Par conséquent le cycle de vie d’un produit chez nous est suivi de A à Z par le bureau produit de L’OL, ce qui n’est pas le cas dans la plupart des clubs.
Dans les autres clubs de football, bien souvent, c’est un prestataire extérieur qui fabrique le produit mais assure aussi sa distribution, ce qui n’est pas notre cas à l’OL. Le prestataire propose une écharpe personnalisée aux couleurs du club avec la couleur qui change pour chaque club sportif mais reste sur un modèle commun. Pour les autres clubs, ce prestataire se charge ensuite de la distribution de ces écharpes.
En revanche, à l’OL, nous pouvons sous-traiter la fabrication de certains produits mais nous nous occupons de la distribution ce qui permet une meilleure gestion économique. En comparaison à d’autres clubs qui sous-traitent la majorité de leurs étapes de productions et de distribution à des entreprises spécialisées.
L’avantage pour nous est de pouvoir contrôler et maitriser tout le process. C’est une des spécificités de l’OL, qui doit être un des seuls clubs en France à fonctionner ainsi. Les autres clubs vont proposer le produit et s’occuper de la distribution dans leurs boutiques officielles, mais pas dans la grande distribution, ce sont les commerciaux de l’entreprise qui ont créé l’écharpe qui se chargeront de cette partie. »
Quels types de produits dérivés sont fabriqués et distribués ?
« Nous avons un nombre de références faramineux, nous avons plusieurs milliers de produits chaque année et nous renouvelons plus d’un tiers des références chaque saison.
A l’OL Merchandising, nous avons trois grandes catégories de produits : Les produits équipementier Adidas, avec les ensembles, shorts, tee-shirts, parkas, survêtements… Ensuite l’ensemble des produits que l’on propose en « marque blanche ». Il s’agit de produits estampillés Olympique Lyonnais, qui ne sont pas des produits équipementiers Adidas, ce sont les seuls produits que j’ai le droit de vendre en grande distribution.
En grande distribution, je commercialise une partie du catalogue et non l’intégralité, pour des questions de faisabilité. Certains produits se vendent bien en boutique ou en vente à distance mais on ne peut pas spécialement les mettre en magasins, d’un point de vue packaging et support.
Enfin, la troisième catégorie de produit sont les produits sous licence. Ce sont principalement les produits électroniques avec les manettes de jeu, les écouteurs et casques, ou encore le Monopoly de l’Olympique Lyonnais. »
En tant que commercial GMS, quelles sont tes missions au quotidien ?
« Mon rôle en tant que commercial est d’accompagner mes clients et de vendre mes produits. Je m’occupe de rendre visite aux différents magasins avec qui on travaille pour être en contact avec le client, connaitre ses besoins, je m’assure que les prix soient bons, que la mise en rayon soit propre et que les produits ne soient pas détériorés. Je gère également les saisies de commandes, le suivi et la gestion client, ainsi que le service après-vente auprès des distributeurs.
La prospection fait partie intégrante de mes fonctions, je multiplie les rendez-vous avec différents clients pour commercialiser les produits de l’OL au sein de leur point de vente. »
Quel est ton territoire d’action ?
« Notre zone de chalandise est assez étendue, avec tous les départements Rhône-Alpes sauf le 42, la Loire, et on monte jusqu’au Beaujolais avec Chalon-Sur-Saône, Macon, etc. Je suis en charge de la partie Sud de Lyon, je descends jusqu’à Montélimar avec Bourgoin, Vienne, Valence, Grenoble, nous restons sur un secteur régional, contrairement à d’autres clubs qui confient la gestion commerciale au niveau national à leur prestataire et fabricant. Mon collègue s’occupe plutôt du secteur Nord de Lyon, jusqu’à Chalon-Sur-Saône.
Nous nous concentrons principalement sur le régional, nous traitons en direct avec nos clients contrairement aux prestataires qui eux fonctionnent majoritairement auprès des centrales d’achat des distributeurs, qui regroupent toutes ces démarches. »
Quels sont les enjeux de ton poste, les qualités requises pour ce type de métier ?
« J’ai des objectifs à atteindre tous les mois et l’objectif de se challenger aussi. Les enjeux de ce poste sont d’assurer une présence sur le terrain, être un bon communicant et commercial. Le but premier est de faire du chiffre d’affaires, de vendre nos produits, mais au-delà de cela communiquer sur l’image de marque de l’Olympique Lyonnais à travers la diffusion de nos produits dans les magasins du territoire, de diffuser la marque et participer à l’image de marque.
Concernant les qualités requises, je dirais que ce sont des qualités inhérentes aux commerciaux en général, c’est-à-dire être un compétiteur, aller chercher ses objec tifs, en faire toujours plus. Il faut posséder des qualités relationnelles. La connaissance de son marché est une partie importante, connaitre son secteur, ses produits, on vend aussi bien sur de l’alimentaire avec les grandes surfaces que des magasins plus spécialisés dans le sport. Il faut rester au courant de ce qu’il peut se faire dans ces deux secteurs là avec les nouveaux produits, leurs tarifs, nous devons faire de la veille en permanence.
Il faut être curieux et s’intéresser à la concurrence et au marché. Il faut aussi être organisé, avec toutes les tournées, prévoir quel magasin aller voir et dans quel ordre pour être efficace, connaitre ses objectifs à chaque rendez-vous.
Selon moi, une qualité primordiale pour être commercial est l’empathie, travailler avec la personne pour connaitre ses besoins, quels produits sont plus susceptibles de l’intéresser. L’honnêteté est également de rigueur dans le milieu commercial, contrairement à l’image parfois peu reluisante des commerciaux, je pars du principe que l’honnêteté paye toujours dans notre métier. Il faut également être force de proposition, essayer d’apporter des solutions adaptées à ses clients. La persévérance et l’acceptation du refus sont des qualités de commercial, il m’est arrivé de prendre des refus, au début c’est compliqué mais cela fait partie du métier donc il faut persévérer et ne rien lâcher. »
Quelles sont tes perspectives d’évolution ?
« Sur mon poste, l’objectif que je me fixe est de prospecter davantage notamment pour augmenter notre chiffre d’affaires ! L’idée de découvrir l’aspect commercial dans un autre service comme la billetterie BtoB pourrait être une perspective d’évolution intéressante. »
Qu’est-ce que t’a apporté AMOS dans la construction de ton parcours ?
« Mes années à AMOS m’ont permis de prendre confiance en moi lors des différentes présentations orales que nous avons réalisées. Aujourd’hui, l’échange avec les interlocuteurs est primordial, c’est ce qui anime mon métier.
Les travaux de groupe m’ont conforté dans mon souhait de travailler en interaction avec différentes personnes, de multiplier les échanges. AMOS m’a également inculqué les bases commerciales appliquées au secteur du sport, au sens large du terme, avec la gestion d’une entreprise sportive, d’un point de vue financier, marketing, communication. Nous avons eu la chance d’échanger avec des intervenants de qualité, et spécialisés dans le sport tout au long de la scolarité. »
Rédigé par Anne-Charlotte Meyer, Chargée de Communication à AMOS LYON

Groupama Stadium ©OL
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13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !09 Feb 2023
Nos futurs étudiants à la AMOS Like Zone du Groupama Stadium
Une expérience inédite pour nos futurs étudiants...
Mercredi 1er février 2023, une vingtaine de futurs étudiants ont été conviés par le campus AMOS Lyon pour assister à la rencontre de Ligue 1 Uber Eats entre l’Olympique Lyonnais et le Stade Brestois. Située côté Sud du parvis du Groupama Stadium, la AMOS Like Zone a fait le plein lors de cette 21e journée. De futur(e)s AMOSciennes et AMOSciens ont été invité(e)s à assister à cette rencontre et profiter d’un avant-match animé sur l’espace dédié aux étudiants, suite au jeu concours mis en place au mois de janvier.

09 Feb 2023
Nos futurs étudiants à la AMOS Like Zone du Groupama Stadium
Une expérience inédite pour nos futurs étudiants...
Mercredi 1er février 2023, une vingtaine de futurs étudiants ont été conviés par le campus AMOS Lyon pour assister à la rencontre de Ligue 1 Uber Eats entre l’Olympique Lyonnais et le Stade Brestois. Située côté Sud du parvis du Groupama Stadium, la AMOS Like Zone a fait le plein lors de cette 21e journée. De futur(e)s AMOSciennes et AMOSciens ont été invité(e)s à assister à cette rencontre et profiter d’un avant-match animé sur l’espace dédié aux étudiants, suite au jeu concours mis en place au mois de janvier.

06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.