L’expérience sportive et un management de haut niveau

Audrey Sauret, 39 ans, possède l’un des plus beaux palmarès du basket féminin français : huit fois championne de France avec les clubs de Valenciennes et de Bourges, elle a également remporté quatre Coupes de France et un titre de championne d’Europe, avec les Bleues, en 2001.
A Charleville-Mézières, elle fut la première femme à devenir manager d’un club de basket-ball professionnel. Désormais manager depuis deux ans au club de Nantes Basket Hermine, club professionnel évoluant en pro B. Elle nous présente son nouveau défi de fan expérience et de la différence entre le championnat français et Américain.
« Le sport en général a beaucoup évolué, de nouvelles infrastructures ont vu le jour et le club du Nantes Basket Hermine a attendu très longtemps après s’être battu pour la construction de cette nouvelle Arena (ndlr la Salle sportive métropolitaine de la Trocardière). Son fonctionnement et l'exploitation sont exigeants. Sans cette enceinte de qualité il serait difficile aujourd'hui de promouvoir un événement spectaculaire comme le réclame le haut niveau. Cette salle sportive métropolitaine est un équipement qui constitue une richesse nouvelle et une opportunité de qualité.
Après il faut savoir l’exploiter, et trouver les équilibres financiers dans sa gestion. Le sport désormais est très demandeur, notamment le basket qui est une discipline avec des temps forts (le jeu) mais aussi beaucoup de temps faibles (les temps d’arrêt). Et c’est une force du basket qui donne des matchs courts mais avec une grande possibilité d’animation »
« La difficulté pour le basket est la sempiternelle comparaison avec les Américains. La culture sportive comme les moyens financiers sont très éloignés entre la France et les USA. Le même spectacle et engouement n’est pas encore atteignable dans l’hexagone.
Aux États-Unis, l’approche est complétement différente. Il n’y a pas de montée/descente dans les franchises qui sont des ligues fermées où toutes les équipes demeurent en fin de saison. S’ils ont des partenariats privés fidèles les clubs appartiennent à des propriétaires privés qui investissent. Le fonctionnement économique est différent et les approches comme les habitudes aussi du sport. Quand l’américain va dans une salle de sport, il a un regard différent et l’univers de la salle aussi. En France nous vivons vraiment par rapport à l’émotion du résultat, nos envies et à notre taux de remplissage de salle, notre notoriété. Convaincre des partenaires d’adhérer à un projet en France dépend trop encore des résultats sportifs qui sont ce que l’on maîtrise le moins.
Je reste persuadée que les Américains sont les meilleurs dans tout ce qui concerne l’animation étant les vrais exemples de ce qui se fait de mieux dans le basketball. Mais ils sont aussi dans cette culture du spectacle et de la convivialité dans et autour du match. Le modèle économique le permet mais pas le marché français, notre marché est beaucoup plus réduit et l’on revient sur le problème des ressources et de la diversité des sources économiques. Aujourd’hui trouver un bon groupe de danse pour animer la mi-temps coûte ce qui est le cas aux USA aussi mais avec d’autres sources de financement. Toute animation de qualité coûte cher et à un moment donné il faut faire des choix stratégiques par rapport au budget qui n’est pas extensible »
« Bien sûr lorsqu’on recrute -même s’il y a des frustrations pour les joueurs- une vraie incertitude demeure inhérente au sport : l’aléa du résultat.
Dans le sport si on maîtrisait ce paramètre, nous n’aurions plus d’intérêt car il y aurait une négation du sport lui-même quelque part et donc on essaye de le relativiser. Mais malheureusement il y a encore beaucoup de gens qui sont focalisés uniquement sur le résultat et cela influe sur le fait de s'engager ou non, et de suivre ou non une équipe de basket en France. La culture du fan est encore naissante. Elle est une réponse car elle dépasse le seul résultat sportif pour privilégier l’ambiance, le vivre ensemble ce qui existe aux USA dans les faits. »
« Le NBH va dans le sens du changement. Il aménage le terrain pour amener des présentations, des prestations de différents standing à nos partenaires. Cela étant, le but n'est pas d'avoir une sensation de traitement de faveur, il faut juste à un moment donné savoir jouer sur différents degrés de prestations.
Il y a aussi de la proximité terrain parce que l’expérience client dépasse le seul résultat doit s’articuler autour du sport qu'on est en train de promouvoir. Regarder un match des tribunes ou le regarder à quelques centimètres du parquet n'est pas du tout la même sensation. Il y a donc vraiment un impact tant sur l'aspect physique que sur l'aspect qualité technique. Et puis l’objectif au niveau de l'installation est de continuer petit à petit à proposer de nouvelles prestations, comme avec l’exemple de UGC. Nous avons mis à disposition des sièges cinéma au bord du terrain pour que le partenaire ressente l’émotion du match au plus près. On propose également une petite présentation d'avant match où les spectateurs ont aussi un salon privatif. On innove avec des soirées à thème. Cette année on proposera un « match éco » lors duquel sera mis en place un évènement autour de l'écologie. On a aussi ciblé un match étudiant pour essayer d'attirer ce public car aujourd'hui il faut mettre en place des animations spécifiques pour pouvoir attirer du monde. Il est encore difficile sur 19 matchs de solliciter les mêmes personnes, mais en revanche il faut parvenir à en solliciter suffisamment pour avoir un renouvellement et se diversifier afin de remplir la salle. L'idée est d'amener ce public nouveau en complément du public supporter de basket qui, lui, vivra plus au rythme du résultat sportif. C’est la fan expérience. »
A Charleville-Mézières, elle fut la première femme à devenir manager d’un club de basket-ball professionnel. Désormais manager depuis deux ans au club de Nantes Basket Hermine, club professionnel évoluant en pro B. Elle nous présente son nouveau défi de fan expérience et de la différence entre le championnat français et Américain.
« Le sport en général a beaucoup évolué, de nouvelles infrastructures ont vu le jour et le club du Nantes Basket Hermine a attendu très longtemps après s’être battu pour la construction de cette nouvelle Arena (ndlr la Salle sportive métropolitaine de la Trocardière). Son fonctionnement et l'exploitation sont exigeants. Sans cette enceinte de qualité il serait difficile aujourd'hui de promouvoir un événement spectaculaire comme le réclame le haut niveau. Cette salle sportive métropolitaine est un équipement qui constitue une richesse nouvelle et une opportunité de qualité.
Après il faut savoir l’exploiter, et trouver les équilibres financiers dans sa gestion. Le sport désormais est très demandeur, notamment le basket qui est une discipline avec des temps forts (le jeu) mais aussi beaucoup de temps faibles (les temps d’arrêt). Et c’est une force du basket qui donne des matchs courts mais avec une grande possibilité d’animation »
Le basket US est un autre monde…
« La difficulté pour le basket est la sempiternelle comparaison avec les Américains. La culture sportive comme les moyens financiers sont très éloignés entre la France et les USA. Le même spectacle et engouement n’est pas encore atteignable dans l’hexagone.
Aux États-Unis, l’approche est complétement différente. Il n’y a pas de montée/descente dans les franchises qui sont des ligues fermées où toutes les équipes demeurent en fin de saison. S’ils ont des partenariats privés fidèles les clubs appartiennent à des propriétaires privés qui investissent. Le fonctionnement économique est différent et les approches comme les habitudes aussi du sport. Quand l’américain va dans une salle de sport, il a un regard différent et l’univers de la salle aussi. En France nous vivons vraiment par rapport à l’émotion du résultat, nos envies et à notre taux de remplissage de salle, notre notoriété. Convaincre des partenaires d’adhérer à un projet en France dépend trop encore des résultats sportifs qui sont ce que l’on maîtrise le moins.
Avec un modèle économique différent !
Je reste persuadée que les Américains sont les meilleurs dans tout ce qui concerne l’animation étant les vrais exemples de ce qui se fait de mieux dans le basketball. Mais ils sont aussi dans cette culture du spectacle et de la convivialité dans et autour du match. Le modèle économique le permet mais pas le marché français, notre marché est beaucoup plus réduit et l’on revient sur le problème des ressources et de la diversité des sources économiques. Aujourd’hui trouver un bon groupe de danse pour animer la mi-temps coûte ce qui est le cas aux USA aussi mais avec d’autres sources de financement. Toute animation de qualité coûte cher et à un moment donné il faut faire des choix stratégiques par rapport au budget qui n’est pas extensible »
Apprendre à faire avec l’aléa sportif
« Bien sûr lorsqu’on recrute -même s’il y a des frustrations pour les joueurs- une vraie incertitude demeure inhérente au sport : l’aléa du résultat.
Dans le sport si on maîtrisait ce paramètre, nous n’aurions plus d’intérêt car il y aurait une négation du sport lui-même quelque part et donc on essaye de le relativiser. Mais malheureusement il y a encore beaucoup de gens qui sont focalisés uniquement sur le résultat et cela influe sur le fait de s'engager ou non, et de suivre ou non une équipe de basket en France. La culture du fan est encore naissante. Elle est une réponse car elle dépasse le seul résultat sportif pour privilégier l’ambiance, le vivre ensemble ce qui existe aux USA dans les faits. »
Le NBH joue la Fan Expérience pour fidéliser
« Le NBH va dans le sens du changement. Il aménage le terrain pour amener des présentations, des prestations de différents standing à nos partenaires. Cela étant, le but n'est pas d'avoir une sensation de traitement de faveur, il faut juste à un moment donné savoir jouer sur différents degrés de prestations.
Il y a aussi de la proximité terrain parce que l’expérience client dépasse le seul résultat doit s’articuler autour du sport qu'on est en train de promouvoir. Regarder un match des tribunes ou le regarder à quelques centimètres du parquet n'est pas du tout la même sensation. Il y a donc vraiment un impact tant sur l'aspect physique que sur l'aspect qualité technique. Et puis l’objectif au niveau de l'installation est de continuer petit à petit à proposer de nouvelles prestations, comme avec l’exemple de UGC. Nous avons mis à disposition des sièges cinéma au bord du terrain pour que le partenaire ressente l’émotion du match au plus près. On propose également une petite présentation d'avant match où les spectateurs ont aussi un salon privatif. On innove avec des soirées à thème. Cette année on proposera un « match éco » lors duquel sera mis en place un évènement autour de l'écologie. On a aussi ciblé un match étudiant pour essayer d'attirer ce public car aujourd'hui il faut mettre en place des animations spécifiques pour pouvoir attirer du monde. Il est encore difficile sur 19 matchs de solliciter les mêmes personnes, mais en revanche il faut parvenir à en solliciter suffisamment pour avoir un renouvellement et se diversifier afin de remplir la salle. L'idée est d'amener ce public nouveau en complément du public supporter de basket qui, lui, vivra plus au rythme du résultat sportif. C’est la fan expérience. »
Propos recueillis par Elliot Tekpor, chargé de communication et développement AMOS Nantes
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA18 Jan 2023
Partenariat renouvelé avec les Neptunes de Nantes
Zoom sur un partenariat conquérant !
Club historique en terre ligérienne avec un modèle unique en Europe pour le sport féminin, Les Neptunes de Nantes surnommées les « conquérantes » font partie des meilleures équipes sur le sol français et européen. Les Neptunes de Nantes regroupent le handball (anciennement Nantes Atlantique Handball) depuis 2021 et le Volley-Ball (anciennement Volley-Ball Nantes) depuis 2022, avec un seul objectif : devenir le 1er club omnisport indoor professionnel féminin sur le territoire national et européen. Le nom, Les Neptunes de Nantes, s’inspire de la devise de Nantes : « Favet Neptunus Eunti » qui signifie « Neptune favorise ceux qui osent » pour marquer l’ancrage et le sentiment d’appartenance des joueuses au territoire nantais. Avec un logo fort, représentant une femme digne et conquérante, c’est tout naturellement qu’AMOS Nantes poursuit le partenariat mis en place depuis maintenant 5 ans avec les championnes d’Europe 2021. Dans le cadre de ce partenariat, les étudiants volontaires participent à l’organisation et la mise en place des matchs du club. Au-delà des multiples opportunités de carrière dans l’univers du sport professionnel, les AMOScien.ne.s ont la possibilité de se former à l’organisation d’un événement sportif de très haut niveau.Le sport business s’écrit aussi au féminin !
Des opportunités incroyables pour les jeunes étudiant.e.s d’AMOS qui leur permettent d’élargir et de renforcer leur expérience terrain en développant de nouvelles compétences en vue de leur future insertion dans le monde du travail. « Au-delà des très bonnes relations humaines entretenues avec les protagonistes du club, ce partenariat durable nous est cher puisqu’il nous permet de mettre en exergue une croyance forte partagée : le sport business s’écrit aussi au féminin ! Nous mettons d’ailleurs un point d’honneur à mettre à jour très régulièrement nos référentiels de formation de telle sorte à ce qu’ils soient en corrélation avec la réalité terrain et avec nos valeurs communes, c’est à dire les plus inclusives possibles. C’est une véritable chance que de travailler en synergie avec un club pionnier sur le sujet et aux projets si novateurs. Nous souhaitons aux Neptunes une saison pleine de réussite ! » Julie Launay et Théo Bachelier, Codirecteurs AMOS Nantes


18 Jan 2023
Partenariat renouvelé avec les Neptunes de Nantes
Zoom sur un partenariat conquérant !
Club historique en terre ligérienne avec un modèle unique en Europe pour le sport féminin, Les Neptunes de Nantes surnommées les « conquérantes » font partie des meilleures équipes sur le sol français et européen. Les Neptunes de Nantes regroupent le handball (anciennement Nantes Atlantique Handball) depuis 2021 et le Volley-Ball (anciennement Volley-Ball Nantes) depuis 2022, avec un seul objectif : devenir le 1er club omnisport indoor professionnel féminin sur le territoire national et européen. Le nom, Les Neptunes de Nantes, s’inspire de la devise de Nantes : « Favet Neptunus Eunti » qui signifie « Neptune favorise ceux qui osent » pour marquer l’ancrage et le sentiment d’appartenance des joueuses au territoire nantais. Avec un logo fort, représentant une femme digne et conquérante, c’est tout naturellement qu’AMOS Nantes poursuit le partenariat mis en place depuis maintenant 5 ans avec les championnes d’Europe 2021. Dans le cadre de ce partenariat, les étudiants volontaires participent à l’organisation et la mise en place des matchs du club. Au-delà des multiples opportunités de carrière dans l’univers du sport professionnel, les AMOScien.ne.s ont la possibilité de se former à l’organisation d’un événement sportif de très haut niveau.Le sport business s’écrit aussi au féminin !
Des opportunités incroyables pour les jeunes étudiant.e.s d’AMOS qui leur permettent d’élargir et de renforcer leur expérience terrain en développant de nouvelles compétences en vue de leur future insertion dans le monde du travail. « Au-delà des très bonnes relations humaines entretenues avec les protagonistes du club, ce partenariat durable nous est cher puisqu’il nous permet de mettre en exergue une croyance forte partagée : le sport business s’écrit aussi au féminin ! Nous mettons d’ailleurs un point d’honneur à mettre à jour très régulièrement nos référentiels de formation de telle sorte à ce qu’ils soient en corrélation avec la réalité terrain et avec nos valeurs communes, c’est à dire les plus inclusives possibles. C’est une véritable chance que de travailler en synergie avec un club pionnier sur le sujet et aux projets si novateurs. Nous souhaitons aux Neptunes une saison pleine de réussite ! » Julie Launay et Théo Bachelier, Codirecteurs AMOS Nantes


20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
