L'expertise métier ? Un talent dans le sport...aussi (2/2)

Comment arrive-t-on à la tête d’une Agence comme PHENIX ?
En travaillant (sourire) mais plus sérieusement en jouant à fond les challenges qui s’offrent à vous. Issu d’une école de commerce (management loisirs et culture) j’ai d’abord failli arrêter mes études parce que mon autre club de cœur, les Girondins de Bordeaux, que je soutiens contre vents et marées, m’avait contacté en urgence pour faire un stage étant étudiant à ... Rennes. J’étais alors en troisième année et j’ai mené de front les deux activités car mes parents m’ont toujours encouragé à faire ce que je désirais sans porter de jugement mais à la seule condition de le faire à fond. Entre le magazine et le site Internet des Girondins c’était le cas : je me suis retrouvé investi avec la confiance du club à faire des articles & des photos aussi en étant un peu au four et au moulin, mais quelle formation en accélérée ! J’ai débuté ensuite chez Havas Sport mon premier CDI comme chef de projet digital, une expérience très riche pour mon parcours. J’y ai rencontré le plein de talents et j’ai noué des liens forts qui fondent mon réseau actuel. Dans ce début de carrière j’ai eu aussi la chance de vivre l’arrivée du digital et de pénétrer un univers sportif et économique qui dépasse celui des équipementiers préférant pour ma part les contenus (le brand content) et la communication digitale. Entre Havas et PHENIX je me suis accompli chez La FOURMI une agence de communication sport dédiée au développement des audiences et des revenus pour les ayant droits, les organisateurs d’évènements et les marques. J’y étais responsable du social media et du new biz.
Justement quelles réflexions vous inspire cet univers du sport ?
J’ai une vision qui est forcément en lien avec mon parcours et qui m’a mis surtout en contact avec des ayants droits, des équipementiers, des acteurs influents comme la BNP, la FDJ, Orange mais aussi des clubs et des fédérations. J’ai une vision globale du marché. Ce que je constate à ce jour a trait à l’évolution du milieu qui cherche à se professionnaliser et je me permets de dire, au vu de ma modeste expérience, qu’il en a grand besoin. En effet, ce monde fédéral (celui des ayant droits : fédérations, clubs etc) vit encore en vase clos et doit se nourrir de talents venus de l’expertise métier et non pas exclusivement de personnes issues de la famille du sport. A part le PSG et quelques clubs de Ligue 1 Conforama dans le football peu de clubs recourent à des compétences pointues dans la communication, développent une stratégie de marque clairement définie et marketing, nomment un véritable DG et des directeurs marketing qui ne viennent pas obligatoirement du sport. Les talents métiers sont indispensables à la professionnalisation recherchée. La tendance actuelle demeure encore celle du recrutement entre connaissances dans le même biotope je serais tenté de dire...Notre cabinet COMPETENCES PHENIX par contre construit sa croissance précisément sur la détection d’expertise métiers car le business du sport est plus grand que le sport lui-même ! Des marques de prestige l’ont compris comme Red Bull, Puma et bien d’autres. Les clubs professionnels ont besoin de ne pas être dépendants des seuls résultats, je le vois à Bordeaux qui n’a pas encore atteint ses objectifs sportifs et qui en pâtit sur le plan de l’affluence aux matches et donc de ses finances comme pour son image de marque.... Même si le sportif reste clé, les clubs doivent se moderniser, élargir leur public, le fidéliser pour lui donner l’envie de venir au stade et d’y revenir...la professionnalisation nécessaire concerne dans mon secteur en premier lieu le digital car la communication est devenue essentiellement digitale : les panneaux 4X3 c’est fini ! Ce sont des postes de head of digital, de brand content manager, de stadium manager, qui se créent car les outils et canaux de communication sont exponentiels et évoluent en permanence. Le recours aux réseaux sociaux est devenu clé pour les échanges avec les supporters. Les journalistes eux-mêmes évoluent et doivent ajouter une bonne animation social media à leur panoplie. Désormais il s’agit plus d’internaliser ces fonctions que de recourir systématiquement à des agences. Le métier de digital producer est en plein essor.
Le CRM commence à se faire une place chez les ayant droits par exemple quand les grandes enseignes le pratiquent depuis longtemps...Les nouvelles façons de consommer le sport, l’apparition de la réalité virtuelle, les nouvelles technologies mettent le focus sur les contenus etc...Il y a un écart incroyable entre les pratiques des clubs français et les anglais. Je le vois avec les Girondins et l’arrivée de Frédéric Longuépée le confirme. Il arrive tout droit du PSG (numéro 3 du Board) et du comité des JOP de Paris 2024 pour apporter une expertise reconnue. Désormais Bordeaux a un objectif européen et a compris qu’il y avait des gaps à franchir pour entrer dans le cercle fermé des grands d’Europe. Ils se sont mis de suite à recruter un expert digital et développer ce média quand Manchester United compte un département de 60 personnes dans ce secteur ! Mais l’essentiel est d’amorcer ce virage.
L’avenir de PHENIX se trouve où en 2019 ?
Du côté des agences avec lesquelles je travaille et qui illustrent mes propos. Le recrutement est une histoire de réseau. Nous avons donc décidé d’organiser des soirées 109network permettant de faire rencontrer les décideurs du sport / loisirs/ entertainment à des prestataires innovants. Ca cartonne ! Nous investissons aussi dans des nouveaux territoires (paris sportifs, gaming au sens large, l’e-Sport etc) et nous ouvrons ainsi une agence sur Lyon, région dynamique et innovante. Nous nous sommes ouverts à des marques qui utilisent le sport comme levier de communication comme Axa, la FDJ, avec Parions Sport pour des postes dans le sponsoring et des talents digitaux. Mais aussi dans les loisirs comme avec le « Club Med » et plus innovant encore avec Casino Barrière pour son offre de casino on line. Nous visons aussi les starts-up et ce au- delà du sport, type Lalalab mais aussi, Gymlib. Nous rencontrons aussi les acteurs du gaming type Ubisoft, mais aussi les organisateurs d’événements comme ASO et Reed-Midem. Notre expertise s’enrichit avec ces clients et nous apprenons à les connaître sans parler que sport. Le secteur du poker avec l’ouverture des clubs de jeux dans Paris refait une entrée. L’e-Sport promet aussi beaucoup et nous échangerons avec les acteurs clés du domaine. Ce sont des secteurs économiques en développement que je cite mais l’univers du sport n’est pas assez ouvert à ce jour pour recruter des talents qui ne viennent pas du sérail ! Il lui faut du « sang neuf » et tous ces talents que nous rencontrons pour nos recrutements sont partants car je pense que former aux métiers du sport comme c'est votre vocation à AMOS passe aussi par cette diversification avec certainement de nouveaux débouchés pour vos étudiants.

Dîner 109 network regroupant 20 directeur(rice)s communication des top marques sponsors du sport
Propos recueillis par Alain Arvin-Bérod, directeur académique AMOS Sport Business School
Nathalie Deutsch, Young Sports Maker
It was the event not to be missed at the start of the year! The second edition of Global Sports Week took place from the 1st to 5th February, under the patronage of UNESCO and the high patronage of Mr. Emmanuel Macron, President of the French Republic. With a new format that integrated digital and physical experiences, in Paris, Beijing, Tokyo, Milan, Dakar, Los Angeles and online, a new hybrid edition was made possible to keep the event successful, despite the current health situation. As a new unmissable event for the global sports industry, Global Sports Week not only offers a unique opportunity for leaders in sport and business, it also provides a special stage for the younger generation to raise their voices and lead the future. “The Young Sports Makers programme is aimed at young people from across the world - athletes, social entrepreneurs, students and young professionals - who carry the voice of the Generation Z. The Young Sports Makers were one of the breakout successes of the inaugural edition of Global Sports Week in February 2020. They participated directly throughout the programme, expressing opinions, and challenging received ideas through on-stage interactions with global leaders.” – Young Sports Maker, Global Sports Week’s website. For this edition, a new squad of Young Sports Makers with 22 young women,12 young men and 16 nationalities represented was formed to support the new format of the event. With a mission to shape debates and challenge the speakers and leaders in person, or through virtual events depending on their location, the YSM raised suggestions for the future, especially by highlighting the changes they wanted to see in the six shifts of the event: health, lifestyle, equality, data, climate, and power. Out of the 34 Young Sports Makers selected, one of our second year Global Sport Business Master student at AMOS London, Nathalie Deutsch, was represented. We spoke with her about this once-in-a-lifetime opportunity to become a Global Sports Week Young Sports Maker during this second edition of the Global Sports Week. She explains her experience representing her generation by sharing her thoughts on the insightful sessions on the topic of Data.
How did you learn about the Young Sports Makers programme Global Sports Week?
I have been following GSW since their first edition, as I had work colleagues who attended and I found the speakers and programme quite interesting, like a breath of renewal for this type of event (that can sometimes be “boring” and too corporate). I heard about the impact the Young Sports Makers (YSM) had in 2020 but I did not think too much of it afterwards to be honest, probably because I was only following the event from far. It is by following GSW on social media and subscribing to their newsletter that I heard about the 2021 YSM applications.For what reasons did you decide to participate in the programme?
I’m in my final GSBM year and had some time to spare! (Not really). On a more serious note, I found the programme quite interesting and as an international individual I thought that it would be nice to meet sports makers from all around the world and to have an active role on the event. Learning more about current issues in sports and what the industry is doing to resolve them is also a plus and a good reason to get involved.How were you chosen to be part of the new 34 Young Sports Makers squad?
First, I had to apply online and answer a series of questions (why I want to join, what is the biggest challenge I find in sports etc.) and submit a video of me answering the question. Then once you have been selected – this is the first stage - you have to do a workshop with all the other preselected YSM. This year we had the chance to work with Yunus Sports Hub (a global social business network creating solutions to local problems in and through sport), and after a couple of presentations, we were put into groups and had an hour to get to know each other, solve questions and write a mini essay around the 6 shifts of the GSW (Health, Power, Equality, Climate, Lifestyle, Data). It was a hard task due to the time pressure and with everything being online, connecting with other participants behind a screen and working as a team is an extra challenge. After the group work, I had to submit another essay and answer further questions. For the 2021 edition, we were 34 YSM selected with around 200 applications.What was your role during the Global Sports Week?
My role would have been a bit different if we could all attend the event in-person… I chose the Paris Hub and would have been based at the Arena, but because of Covid-19 I had to change to the Digital Hub. As YSMs, we represent our Generation Z, and our main role is to let our voice be heard. Our role is to challenge speakers for more concrete answers or actions for the future of sports, meet and chat with participants, participate in talks and roundtables… Some YSMs had the chance to be on-stage live at the Eiffel Tower, either as speakers or as community managers picking out questions from the Live Chat. As for me, I had the chance to speak on the closing session, representing the Data shift, live from the Eiffel tower but from the comfort of my home.Did you have any specific preparations for your participation?
Every YSM was assigned to a shift according to experience, preferences, and prepared questions. After being assigned to Data, I had to think about questions for the different sessions, and underline the most compelling challenges of the industry, while always keeping in mind that I represented GenZ.From your perspective, what do you see as the most significant mega-trends affecting sport right now?
#Lifestyle Storytelling is at its peak. #Data Gamification and hyper personalisation are the future #Power Athlete’s platforms are powerful tools for “changemaking” #Equality Tackling issues should be considered as a team sport and what is happening on the field should be translated in governance faster (and the other way around) #Health Physical activity is the best opportunity to recover from the pandemic #Climate Sport has a real impact, and everyone should help out concerning climate fight, with sports events organisers needing to adorn the role.You are coming to the end of your second year of the Global Sport Business Master, what does the future hold for you?
It is a hard time for everyone, and I wish that we could all answer that question. For now, I will be interning at Rugby League World Cup 2021 as a Volunteer & Accreditation Coordinator, working on an event that is all about diversity and inclusion, social impact, and legacy. I do not know what the future holds for me after that, but I know that I want to work on major sports events so that is probably where you will find me in the next few years ;)As a great representative of the new generation in the sports industry, would you like to give some advice to AMOS students and those who desire to pursue a career in sports in the future?
Do not stay passive in your studies, always grab every opportunity you can. Whether it is volunteering on events, networking with lecturers, researching new trends in the sports industry etc., always do more than you would normally do and fight for what you believe in, for sports have the power to change lives, as long as you use them selflessly.
Written by Victoria Chacon, Communication and Events Officer AMOS London.
Nathalie Deutsch, Young Sports Maker
It was the event not to be missed at the start of the year! The second edition of Global Sports Week took place from the 1st to 5th February, under the patronage of UNESCO and the high patronage of Mr. Emmanuel Macron, President of the French Republic. With a new format that integrated digital and physical experiences, in Paris, Beijing, Tokyo, Milan, Dakar, Los Angeles and online, a new hybrid edition was made possible to keep the event successful, despite the current health situation. As a new unmissable event for the global sports industry, Global Sports Week not only offers a unique opportunity for leaders in sport and business, it also provides a special stage for the younger generation to raise their voices and lead the future. “The Young Sports Makers programme is aimed at young people from across the world - athletes, social entrepreneurs, students and young professionals - who carry the voice of the Generation Z. The Young Sports Makers were one of the breakout successes of the inaugural edition of Global Sports Week in February 2020. They participated directly throughout the programme, expressing opinions, and challenging received ideas through on-stage interactions with global leaders.” – Young Sports Maker, Global Sports Week’s website. For this edition, a new squad of Young Sports Makers with 22 young women,12 young men and 16 nationalities represented was formed to support the new format of the event. With a mission to shape debates and challenge the speakers and leaders in person, or through virtual events depending on their location, the YSM raised suggestions for the future, especially by highlighting the changes they wanted to see in the six shifts of the event: health, lifestyle, equality, data, climate, and power. Out of the 34 Young Sports Makers selected, one of our second year Global Sport Business Master student at AMOS London, Nathalie Deutsch, was represented. We spoke with her about this once-in-a-lifetime opportunity to become a Global Sports Week Young Sports Maker during this second edition of the Global Sports Week. She explains her experience representing her generation by sharing her thoughts on the insightful sessions on the topic of Data.
How did you learn about the Young Sports Makers programme Global Sports Week?
I have been following GSW since their first edition, as I had work colleagues who attended and I found the speakers and programme quite interesting, like a breath of renewal for this type of event (that can sometimes be “boring” and too corporate). I heard about the impact the Young Sports Makers (YSM) had in 2020 but I did not think too much of it afterwards to be honest, probably because I was only following the event from far. It is by following GSW on social media and subscribing to their newsletter that I heard about the 2021 YSM applications.For what reasons did you decide to participate in the programme?
I’m in my final GSBM year and had some time to spare! (Not really). On a more serious note, I found the programme quite interesting and as an international individual I thought that it would be nice to meet sports makers from all around the world and to have an active role on the event. Learning more about current issues in sports and what the industry is doing to resolve them is also a plus and a good reason to get involved.How were you chosen to be part of the new 34 Young Sports Makers squad?
First, I had to apply online and answer a series of questions (why I want to join, what is the biggest challenge I find in sports etc.) and submit a video of me answering the question. Then once you have been selected – this is the first stage - you have to do a workshop with all the other preselected YSM. This year we had the chance to work with Yunus Sports Hub (a global social business network creating solutions to local problems in and through sport), and after a couple of presentations, we were put into groups and had an hour to get to know each other, solve questions and write a mini essay around the 6 shifts of the GSW (Health, Power, Equality, Climate, Lifestyle, Data). It was a hard task due to the time pressure and with everything being online, connecting with other participants behind a screen and working as a team is an extra challenge. After the group work, I had to submit another essay and answer further questions. For the 2021 edition, we were 34 YSM selected with around 200 applications.What was your role during the Global Sports Week?
My role would have been a bit different if we could all attend the event in-person… I chose the Paris Hub and would have been based at the Arena, but because of Covid-19 I had to change to the Digital Hub. As YSMs, we represent our Generation Z, and our main role is to let our voice be heard. Our role is to challenge speakers for more concrete answers or actions for the future of sports, meet and chat with participants, participate in talks and roundtables… Some YSMs had the chance to be on-stage live at the Eiffel Tower, either as speakers or as community managers picking out questions from the Live Chat. As for me, I had the chance to speak on the closing session, representing the Data shift, live from the Eiffel tower but from the comfort of my home.Did you have any specific preparations for your participation?
Every YSM was assigned to a shift according to experience, preferences, and prepared questions. After being assigned to Data, I had to think about questions for the different sessions, and underline the most compelling challenges of the industry, while always keeping in mind that I represented GenZ.From your perspective, what do you see as the most significant mega-trends affecting sport right now?
#Lifestyle Storytelling is at its peak. #Data Gamification and hyper personalisation are the future #Power Athlete’s platforms are powerful tools for “changemaking” #Equality Tackling issues should be considered as a team sport and what is happening on the field should be translated in governance faster (and the other way around) #Health Physical activity is the best opportunity to recover from the pandemic #Climate Sport has a real impact, and everyone should help out concerning climate fight, with sports events organisers needing to adorn the role.You are coming to the end of your second year of the Global Sport Business Master, what does the future hold for you?
It is a hard time for everyone, and I wish that we could all answer that question. For now, I will be interning at Rugby League World Cup 2021 as a Volunteer & Accreditation Coordinator, working on an event that is all about diversity and inclusion, social impact, and legacy. I do not know what the future holds for me after that, but I know that I want to work on major sports events so that is probably where you will find me in the next few years ;)As a great representative of the new generation in the sports industry, would you like to give some advice to AMOS students and those who desire to pursue a career in sports in the future?
Do not stay passive in your studies, always grab every opportunity you can. Whether it is volunteering on events, networking with lecturers, researching new trends in the sports industry etc., always do more than you would normally do and fight for what you believe in, for sports have the power to change lives, as long as you use them selflessly.
Written by Victoria Chacon, Communication and Events Officer AMOS London.
Le Stade Rennais s’invite à AMOS Rennes !
Mercredi 17 février, les étudiants d’AMOS Rennes ont eu la chance d’accueillir comme invité et grand témoin de leur Masterclass, Richard DECLAUDE, directeur commercial du Stade Rennais Football Club !
Une Masterclass en 2 mi-temps !
Cette Masterclass s’est déroulée en 2 mi-temps : la 1ère dédiée à un tour d’horizon du Stade Rennais à 360°, et la 2nde consacrée à la stratégie commerciale du club. Durant la première partie de son intervention, Richard DECLAUDE a évoqué l’histoire du club, de sa création en 1901 à aujourd’hui, en passant par les grandes étapes du club comme le rachat de la famille Pinault en 1998 ou la victoire en Coupe de France en 2019 face au Paris-Saint-Germain de Neymar et Mbappé. Il a également évoqué les objectifs sportifs à court, moyen et long terme. La stratégie globale et ultime peut se résumer à une ambition sportive affichée : gagner des matchs ! Sur le papier, l’objectif paraît simple mais cela demande une mobilisation de tous les instants ainsi qu’un investissement total de tous les acteurs du club. On utilise souvent cette expression du « diable dans les détails » : c’est définitivement ce qu’il faut chasser en permanence dans le sport de haut-niveau et le dupliquer à toutes les fonctions du club. Cette ambition se traduit pour le SRFC par la volonté de performer sur le terrain, notamment en Coupe de France et ainsi qualifier le club pour les compétitions européennes. Comment se passer de Ligue des Champions quand l’hymne officielle de la compétition a si magnifiquement résonné cette saison dans l’enceinte du Roazhon Park ? Richard nous a d’ailleurs livré une petite anecdote sur le palmarès du club… Si, officiellement, le Stade Rennais compte trois Coupes de France à son actif, personne ici n’oublie que le club a remporté la Coupe des Alliés (ancêtre de la « Vieille Dame ») en 1916. La Coupe est d’ailleurs visible dans la galerie des légendes au Roazhon Park porte 9 !Être directeur commercial d’un club de Ligue 1, en quoi cela consiste-il ?
Durant la seconde partie de la matinée, Richard est revenu sur le métier qu’il exerce au quotidien, celui de directeur commercial d’un club de Ligue 1. Il a pris la direction des activités générant des revenus pour le club (hors transfert de joueurs et droits TV). Dans le cas du SRFC cela concerne :- Les contrats de sponsoring
- Les activations marketing et communication
- L’hospitalité
- La billetterie grand public
- Le retail
- Le MICE (Meeting Incentive Conference & Exhibition)
Stratégie commerciale et marketing du club
Richard a ensuite évoqué les grandes lignes de la stratégie commerciale et marketing du club à savoir :- Développer toutes les sources de revenus notamment en gérant efficacement l’inventaire des assets disponibles
- Fidéliser les clients en délivrant les prestations
- Conquérir de nouveaux marchés / de nouveaux acteurs en démontrant les bénéfices clients
Article rédigé par Tony ROLLAND, chargé de développement et communication AMOS Rennes.
Le Stade Rennais s’invite à AMOS Rennes !
Mercredi 17 février, les étudiants d’AMOS Rennes ont eu la chance d’accueillir comme invité et grand témoin de leur Masterclass, Richard DECLAUDE, directeur commercial du Stade Rennais Football Club !
Une Masterclass en 2 mi-temps !
Cette Masterclass s’est déroulée en 2 mi-temps : la 1ère dédiée à un tour d’horizon du Stade Rennais à 360°, et la 2nde consacrée à la stratégie commerciale du club. Durant la première partie de son intervention, Richard DECLAUDE a évoqué l’histoire du club, de sa création en 1901 à aujourd’hui, en passant par les grandes étapes du club comme le rachat de la famille Pinault en 1998 ou la victoire en Coupe de France en 2019 face au Paris-Saint-Germain de Neymar et Mbappé. Il a également évoqué les objectifs sportifs à court, moyen et long terme. La stratégie globale et ultime peut se résumer à une ambition sportive affichée : gagner des matchs ! Sur le papier, l’objectif paraît simple mais cela demande une mobilisation de tous les instants ainsi qu’un investissement total de tous les acteurs du club. On utilise souvent cette expression du « diable dans les détails » : c’est définitivement ce qu’il faut chasser en permanence dans le sport de haut-niveau et le dupliquer à toutes les fonctions du club. Cette ambition se traduit pour le SRFC par la volonté de performer sur le terrain, notamment en Coupe de France et ainsi qualifier le club pour les compétitions européennes. Comment se passer de Ligue des Champions quand l’hymne officielle de la compétition a si magnifiquement résonné cette saison dans l’enceinte du Roazhon Park ? Richard nous a d’ailleurs livré une petite anecdote sur le palmarès du club… Si, officiellement, le Stade Rennais compte trois Coupes de France à son actif, personne ici n’oublie que le club a remporté la Coupe des Alliés (ancêtre de la « Vieille Dame ») en 1916. La Coupe est d’ailleurs visible dans la galerie des légendes au Roazhon Park porte 9 !Être directeur commercial d’un club de Ligue 1, en quoi cela consiste-il ?
Durant la seconde partie de la matinée, Richard est revenu sur le métier qu’il exerce au quotidien, celui de directeur commercial d’un club de Ligue 1. Il a pris la direction des activités générant des revenus pour le club (hors transfert de joueurs et droits TV). Dans le cas du SRFC cela concerne :- Les contrats de sponsoring
- Les activations marketing et communication
- L’hospitalité
- La billetterie grand public
- Le retail
- Le MICE (Meeting Incentive Conference & Exhibition)
Stratégie commerciale et marketing du club
Richard a ensuite évoqué les grandes lignes de la stratégie commerciale et marketing du club à savoir :- Développer toutes les sources de revenus notamment en gérant efficacement l’inventaire des assets disponibles
- Fidéliser les clients en délivrant les prestations
- Conquérir de nouveaux marchés / de nouveaux acteurs en démontrant les bénéfices clients
Article rédigé par Tony ROLLAND, chargé de développement et communication AMOS Rennes.
Meeting de Liévin : les AMOSciens dans les starting-blocks
Organisé avec un protocole sanitaire très strict, le Meeting International de Lièvin 2021 a tenu toutes ses promesses : des athlètes prestigieux, des performances de choix et un record du monde du 1500 mètres pour l'Ethiopienne Gudaf Tseagy. Nos AMOSciens lillois ont eu la chance de participer à cet évènement dans la célèbre Arena Stade Couvert ! Retour sur cette belle journée de sport. Elu premier meeting indoor du monde pour la 11ème fois en 26 ans d’existence, le meeting de Liévin a émerveillé les amateurs d’athlétisme et de sport en général ! Malgré un contexte particulier et l'absence des 5 000 spectateurs habituels, cette édition 2021 a été un franc succès. Pour la 3ème année consécutive, nos étudiants ont de nouveau été impliqués dans l’organisation de l’événement en effectuant différentes missions. Le semaine précédent le Meeting, plusieurs étudiants ont aidé à la préparation et à la mise en place des équipements sportifs nécessaires à toutes les disciplines : du lancer de poids, en passant par le saut à la perche ou encore le triple saut. Le Jour-J, des étudiants se sont vus confier des missions très distinctes les unes des autres mais toutes indispensables au bon déroulement de la compétition. Ils ont ainsi pu apporter leur contribution sur les pôles sportif, communication ou encore logistique. Ces derniers nous ont donné leur avis sur cette nouvelle expérience.
Retour de notre étudiant Thomas Selin - 1ère année Programme Grande Ecole
« Ma mission sur le meeting a été de diriger toutes les personnes qui devaient réaliser un test antigénique. En effet, les athlètes, les coachs, les arbitres, les journalistes, les organisateurs étaient obligés d’être testés avant de pouvoir rentrer dans l’enceinte de l’arena. Mon rôle était indispensable puisqu’il faisait partie du protocole sanitaire en vigueur. Un protocole qui va sûrement être de plus en plus répandu au fur et à mesure que les compétitions sportives reprendront. Le résultat du test antigénique n’est disponible que 15-20 minutes après sa réalisation j’ai donc eu la chance de discuter avec plusieurs athlètes pendant leur temps d’attente. J’ai pu découvrir toute l’organisation du plus grand meeting indoor d’athlétisme du monde. Je ressors grandi de cette expérience, je reviendrai donc avec plaisir dès l’année prochaine, en espérant avoir la possibilité d’accueillir du public sur cette prochaine édition afin de pouvoir découvrir une organisation complétement différente. »
Retour de notre AMOScien, Armand Ronvel - 2ème année Programme Grande Ecole
« Ma mission principale a été de m’occuper de la plateforme Roster Athletics en anglais, le tout en collaboration avec le créateur de celle-ci. J’ai dû alimenter et répondre à chaque question des internautes et également ajouter tous les résultats de la compétition sur la plateforme. La télévision polonaise s’est même servie de mes statistiques durant la compétition. Le meeting était vraiment très attrayant étant donné la renommée des participants présents ! Je me suis vraiment plu dans mes missions et j’ai gardé contact avec le créateur de la plateforme pour de futures missions. Je ressors de cette expérience avec un très bon souvenir et encore plus confiant sur mon niveau d’anglais et mon adaptation aux différentes situations. »


Article rédigé par Lucas DEHEM, chargé de communication à AMOS Lille.
Meeting de Liévin : les AMOSciens dans les starting-blocks
Organisé avec un protocole sanitaire très strict, le Meeting International de Lièvin 2021 a tenu toutes ses promesses : des athlètes prestigieux, des performances de choix et un record du monde du 1500 mètres pour l'Ethiopienne Gudaf Tseagy. Nos AMOSciens lillois ont eu la chance de participer à cet évènement dans la célèbre Arena Stade Couvert ! Retour sur cette belle journée de sport. Elu premier meeting indoor du monde pour la 11ème fois en 26 ans d’existence, le meeting de Liévin a émerveillé les amateurs d’athlétisme et de sport en général ! Malgré un contexte particulier et l'absence des 5 000 spectateurs habituels, cette édition 2021 a été un franc succès. Pour la 3ème année consécutive, nos étudiants ont de nouveau été impliqués dans l’organisation de l’événement en effectuant différentes missions. Le semaine précédent le Meeting, plusieurs étudiants ont aidé à la préparation et à la mise en place des équipements sportifs nécessaires à toutes les disciplines : du lancer de poids, en passant par le saut à la perche ou encore le triple saut. Le Jour-J, des étudiants se sont vus confier des missions très distinctes les unes des autres mais toutes indispensables au bon déroulement de la compétition. Ils ont ainsi pu apporter leur contribution sur les pôles sportif, communication ou encore logistique. Ces derniers nous ont donné leur avis sur cette nouvelle expérience.
Retour de notre étudiant Thomas Selin - 1ère année Programme Grande Ecole
« Ma mission sur le meeting a été de diriger toutes les personnes qui devaient réaliser un test antigénique. En effet, les athlètes, les coachs, les arbitres, les journalistes, les organisateurs étaient obligés d’être testés avant de pouvoir rentrer dans l’enceinte de l’arena. Mon rôle était indispensable puisqu’il faisait partie du protocole sanitaire en vigueur. Un protocole qui va sûrement être de plus en plus répandu au fur et à mesure que les compétitions sportives reprendront. Le résultat du test antigénique n’est disponible que 15-20 minutes après sa réalisation j’ai donc eu la chance de discuter avec plusieurs athlètes pendant leur temps d’attente. J’ai pu découvrir toute l’organisation du plus grand meeting indoor d’athlétisme du monde. Je ressors grandi de cette expérience, je reviendrai donc avec plaisir dès l’année prochaine, en espérant avoir la possibilité d’accueillir du public sur cette prochaine édition afin de pouvoir découvrir une organisation complétement différente. »
Retour de notre AMOScien, Armand Ronvel - 2ème année Programme Grande Ecole
« Ma mission principale a été de m’occuper de la plateforme Roster Athletics en anglais, le tout en collaboration avec le créateur de celle-ci. J’ai dû alimenter et répondre à chaque question des internautes et également ajouter tous les résultats de la compétition sur la plateforme. La télévision polonaise s’est même servie de mes statistiques durant la compétition. Le meeting était vraiment très attrayant étant donné la renommée des participants présents ! Je me suis vraiment plu dans mes missions et j’ai gardé contact avec le créateur de la plateforme pour de futures missions. Je ressors de cette expérience avec un très bon souvenir et encore plus confiant sur mon niveau d’anglais et mon adaptation aux différentes situations. »

