Louis Burton, parrain du campus AMOS Sport Business School Rennes

Alors que les premiers bateaux arrivent aux Sables-d’Olonne à quelques semaines du départ du Vendée Globe, Louis Burton, le skipper de l'IMOCA Bureau Vallée 2 poursuit ses derniers entraînements avant de prendre pour la troisième fois le départ de l'Everest des Mers. A 35 ans, le 7ème du dernier Tour du Monde en solitaire, sans escale et sans assistance il y a quatre ans, a l'honneur de devenir le parrain du tout jeune campus de Rennes d'AMOS Sport Business School. Avant, pendant et après la grande boucle, la centaine d'étudiants d'AMOS Rennes va pouvoir suivre le skipper Malouin, garder le contact et le supporter.
De gauche à droite : Stéphane Herbert (Directeur Adjoint AMOS Rennes) et Louis Burton, skipper de l'IMOCA Bureau Vallée 2 et nouveau parrain du Campus de Rennes.
Pour Stéphane Herbert, le Directeur Adjoint d'AMOS Rennes, ce parrainage est ressenti comme une grande fierté et une véritable évidence : "Avoir Louis Burton comme parrain cette année est un grand honneur pour AMOS Rennes. Lorsqu'on m'a demandé de trouver un parrain pour ce jeune campus, le projet Vendée Globe "Louis Burton Autour du Monde" m'est tout de suite apparu comme une évidence pour plusieurs raisons."
L'IMOCA Bureau Vallée 2 de Louis Burton est le bateau qui a remporté le Vendée Globe 2016/2017. Crédit photo : Stéphane Maillard.
"D'abord parce qu'on est en Bretagne, explique Stéphane Herbert, et qu'ayant le plus grand littoral français, je voulais trouver un parrain breton en lien avec la mer et le sport... Ensuite parce qu'un parrainage c'est aussi une histoire de valeurs et de partage. Le projet sportif, professionnel et pédagogique mené par Louis et son équipe correspond en beaucoup de points à la dynamique que l'on souhaite donner au campus de Rennes... Enfin parce que je suis depuis longtemps ces aventuriers de la course au large, poursuit Stéphane Herbert. Au-delà d'avoir un très grand respect pour ces marins, j'ai toujours été très intéressé par le projet entrepreneurial qu'il y autour. Un Vendée Globe embarque à son bord un marin, un bateau, une équipe, un partenaire principal (et beaucoup d'autres), un projet et donc une histoire. Il se construit en plusieurs années et intègre toutes les composantes et tous les métiers du Sport Business que nous souhaitons partager avec nos étudiants."
Car un cursus scolaire AMOS est aussi un projet de vie sur 3 à 5 ans, explique Stéphane Herbert : "Nous voulons donner à nos étudiants une formation qualitative et professionnalisante pour faire de sa passion un métier. Quoi de plus qualitatif et professionnalisant que de travailler avec ces pilotes de Formule 1 des mers pour l'épreuve sportive la plus longue au monde ?" Rappelant le record actuel du Vendée Globe, 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes, Stéphane Herbert conclut : "Le campus d'AMOS Rennes, incluant le staff, les intervenants et les étudiants est donc extrêmement fier de soutenir Louis Burton Autour du Monde !".
Louis Burton, 7ème du dernier Vendée Globe. Dans sa 11ème année de course au large, le 8 novembre prochain il prendra pour la 3ème fois le départ de l'Everest des mers sur l'IMOCA Bureau Vallée 2. Crédit photo : Vincent Curutchet.
"Lorsque Stéphane Herbert m'a demandé de devenir le parrain du campus de Rennes, j'ai tout de suite accepté avec plaisir. D'abord parce que cela me rappelle mes propres études et des années de formation joyeuses, super importantes pour la suite. Et puis les valeurs et le cursus proposés par AMOS Rennes me parlent vraiment ! Les étudiants sont partis pour un cycle de plusieurs années, donc finalement on est un petit peu sur le même genre de bateau eux et moi !" explique Louis Burton en souriant, avant de poursuivre : "Car se préparer à un Vendée Globe, c'est à peu près le temps du cursus qu'AMOS Sport Business School propose à ses étudiants. Il y a des hauts et des bas, mais il ne faut jamais rien lâcher."
Après des études en communication et de très fréquentes navigations avec ses amis ou en famille, Louis Burton a eu définitivement le déclic de la course au large en 2010 : "C'était ma première Route du Rhum en Class40. J'étais le benjamin de la course. A l'arrivée et après pas mal de péripéties, j'ai compris que c'était ça que je voulais faire. Alors je me suis accroché pour faire de ma passion, mon métier. Mais ce n'est pas simple tous les jours, les embûches sont fréquentes dans le milieu de la course au large, comme dans tous les sports de haut niveau d'ailleurs. Alors une école comme AMOS, c'est une très bonne chose. Son cursus très qualitatif associe professionnalisation et valeurs humaines, personnellement je suis en phase avec çà. Je souhaite une très belle année aux étudiants, j'espère que l'on pourra échanger très vite et après le Vendée Globe se rencontrer pour partager ensemble", conclut Louis Burton.

De gauche à droite : Stéphane Herbert (Directeur Adjoint AMOS Rennes) et Louis Burton, skipper de l'IMOCA Bureau Vallée 2 et nouveau parrain du Campus de Rennes.
Pour Stéphane Herbert, le Directeur Adjoint d'AMOS Rennes, ce parrainage est ressenti comme une grande fierté et une véritable évidence : "Avoir Louis Burton comme parrain cette année est un grand honneur pour AMOS Rennes. Lorsqu'on m'a demandé de trouver un parrain pour ce jeune campus, le projet Vendée Globe "Louis Burton Autour du Monde" m'est tout de suite apparu comme une évidence pour plusieurs raisons."

L'IMOCA Bureau Vallée 2 de Louis Burton est le bateau qui a remporté le Vendée Globe 2016/2017. Crédit photo : Stéphane Maillard.
La Bretagne, les valeurs, le partage et le projet entrepreneurial
"D'abord parce qu'on est en Bretagne, explique Stéphane Herbert, et qu'ayant le plus grand littoral français, je voulais trouver un parrain breton en lien avec la mer et le sport... Ensuite parce qu'un parrainage c'est aussi une histoire de valeurs et de partage. Le projet sportif, professionnel et pédagogique mené par Louis et son équipe correspond en beaucoup de points à la dynamique que l'on souhaite donner au campus de Rennes... Enfin parce que je suis depuis longtemps ces aventuriers de la course au large, poursuit Stéphane Herbert. Au-delà d'avoir un très grand respect pour ces marins, j'ai toujours été très intéressé par le projet entrepreneurial qu'il y autour. Un Vendée Globe embarque à son bord un marin, un bateau, une équipe, un partenaire principal (et beaucoup d'autres), un projet et donc une histoire. Il se construit en plusieurs années et intègre toutes les composantes et tous les métiers du Sport Business que nous souhaitons partager avec nos étudiants."
Une vraie similitude de projet de vie
Car un cursus scolaire AMOS est aussi un projet de vie sur 3 à 5 ans, explique Stéphane Herbert : "Nous voulons donner à nos étudiants une formation qualitative et professionnalisante pour faire de sa passion un métier. Quoi de plus qualitatif et professionnalisant que de travailler avec ces pilotes de Formule 1 des mers pour l'épreuve sportive la plus longue au monde ?" Rappelant le record actuel du Vendée Globe, 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes, Stéphane Herbert conclut : "Le campus d'AMOS Rennes, incluant le staff, les intervenants et les étudiants est donc extrêmement fier de soutenir Louis Burton Autour du Monde !".

Louis Burton, 7ème du dernier Vendée Globe. Dans sa 11ème année de course au large, le 8 novembre prochain il prendra pour la 3ème fois le départ de l'Everest des mers sur l'IMOCA Bureau Vallée 2. Crédit photo : Vincent Curutchet.
"Lorsque Stéphane Herbert m'a demandé de devenir le parrain du campus de Rennes, j'ai tout de suite accepté avec plaisir. D'abord parce que cela me rappelle mes propres études et des années de formation joyeuses, super importantes pour la suite. Et puis les valeurs et le cursus proposés par AMOS Rennes me parlent vraiment ! Les étudiants sont partis pour un cycle de plusieurs années, donc finalement on est un petit peu sur le même genre de bateau eux et moi !" explique Louis Burton en souriant, avant de poursuivre : "Car se préparer à un Vendée Globe, c'est à peu près le temps du cursus qu'AMOS Sport Business School propose à ses étudiants. Il y a des hauts et des bas, mais il ne faut jamais rien lâcher."
Faire de sa passion, son métier
Après des études en communication et de très fréquentes navigations avec ses amis ou en famille, Louis Burton a eu définitivement le déclic de la course au large en 2010 : "C'était ma première Route du Rhum en Class40. J'étais le benjamin de la course. A l'arrivée et après pas mal de péripéties, j'ai compris que c'était ça que je voulais faire. Alors je me suis accroché pour faire de ma passion, mon métier. Mais ce n'est pas simple tous les jours, les embûches sont fréquentes dans le milieu de la course au large, comme dans tous les sports de haut niveau d'ailleurs. Alors une école comme AMOS, c'est une très bonne chose. Son cursus très qualitatif associe professionnalisation et valeurs humaines, personnellement je suis en phase avec çà. Je souhaite une très belle année aux étudiants, j'espère que l'on pourra échanger très vite et après le Vendée Globe se rencontrer pour partager ensemble", conclut Louis Burton.
Rédigé par Eric BENTOT, Responsable de la communication et des partenariats de l'écurie BE RACING.
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
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Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
