Masterclass : la féminisation du marché du sport en question

Sous forme de visioconférence, les étudiants poursuivent les rencontres et échanges avec différents acteurs du sport. Les AMOSciens du campus de bordeaux de 1ère et 2ème année ont échangé avec deux professionnelles françaises sur le thème de la féminisation du sport. Retour sur leurs expériences et visions autour d’un sujet qui dépasse le simple cadre du sport.
Pour ce nouveau rendez-vous autour du marché du sport, AMOS Bordeaux a décidé de mettre les femmes et le sport au cœur de leur actualité. Le 4 mars dernier, une Masterclass a été organisée en visioconférence, portant sur la féminisation du marché sportif. Pour les étudiants de 1ère et 2ème année de Bachelor, ce rendez-vous aura été une excellente occasion de débattre sur un sujet d’actualité aussi bien relayé par les médias que les instances sportives.
Pour débattre sur ce sujet, nous avons eu le plaisir de recevoir en visio Hélène Watson et Valérie Domain.
Hélène Watson : ancienne triathlète de haut niveau avec plusieurs titres de championne de France à son actif, elle est la première vainqueure féminine d’un Ironman (Gérardmer 2003). Hélène a figuré également comme entraineuse fédére de triathlon et monitrice d’équitation, mais aussi professeure d’EPS en collège et lycée.
A l’issue de sa carrière sportive, Hélène a lancé une marque de textile pour le triathlon et le trail en 2003 avec son mari : la marque KIWAMI.
Valérie Domain : Journaliste reconnue depuis plus de vingt ans, elle est aussi auteure d’une dizaine de livres, dont plusieurs titres à succès. Grand-reporter dans la presse écrite, elle a ensuite lancé gala.fr avant de rejoindre aufeminin.com puis nouvelobs.com à des postes de direction éditoriale. Elle a créé et dirige depuis cinq ans une agence de contenus à destination des médias (L’Équipe, Prisma Media, Le Parisien, Elle, Version Femina…).
Valérie a créé en 2020 un média digital dédié au sport féminin : ABLOCK!.
Nos deux invitées ont présenté leur parcours et leur entreprise.
En créant la société avec son époux néo-zélandais et également triathlète, Hélène Watson a voulu réaliser un savant mélange de culture pour le nom de l’entreprise : en référence au kiwi, espèce d’oiseau en voie de disparition en Nouvelle-Zélande et le mot « ami », soit la réelle signification « l’ami des kiwis ». Pour apporter une touche française à la marque, ils ont décidé d’intégrer un béret sur le logo. Kiwami représente leur idée du triathlon : international mais unique, plein de vie et de caractère, amical, sain et fier.
Les deux athlètes se sont donc lancés dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Grâce à leur grande connaissance du milieu du triathlon, ils proposent un ensemble de produits textiles, techniques et haut de gamme pour les trois univers de la discipline (également celui du trail) et ciblent une catégorie de sportifs tournée vers la performance et le haut niveau.
Portée par le souci du détail et l’exigence de la performance, la marque a su s’imposer avec des innovations majeures avant d’être légitimement récompensée à l’ISPO Munich, le plus grand salon international multisectoriel de l'industrie du sport. Kiwami est reconnue par l’industrie du sport comme porteur de nouveaux concepts et appréciée par les professionnels du secteur.
Leurs principaux clients se trouvent en Europe, notamment en Allemagne, mais aussi aux États-Unis.
Créée en 2003, Hélène et son mari ont d’emblée fait le pari de la commercialisation en ligne : un gros risque à l’époque puisque Internet n’était pas encore le canal marketing majeur qu’il est aujourd’hui ! Un pari réussi puisque Kiwami équipe aujourd’hui plus de 350 clubs et équipes dans le monde entier avec des tenues de triathlon techniques, confortables et de qualité.
Quant à Valérie DOMAIN, dopée par les endorphines et la confiance d’entreprendre, elle va conjuguer son métier de journaliste et sa nouvelle passion vitale, le sport, pour créer le média digital ÀBLOCK!
ÀBLOCK! n’est pas un énième média sportif traditionnel, pas de résultats ni de comptes-rendus mais la parole donnée à des femmes, championnes ou anonymes, plutôt issues de disciplines peu médiatisées, qui ont toutes en commun de vivre leur sport avec « leurs tripes ». Le sport y est traité comme un vecteur d’émancipation, une incitation à trouver la meilleure formule de soi-même !
On y parle donc de sport mais de façon inédite avec une ligne sociétale assumée et constante, portée par des portraits, tribunes et interviews d’illustres championnes autant que d’illustres inconnues.
Laissant de côté, le culte de la performance à tout prix, ÀBLOCK! est avant tout conçu comme un vecteur d’émancipation pour les femmes, avec un seul crédo : faire bouger les lignes ! Pour cette initiative, Valérie vient de recevoir le soutien du Ministère de la Culture (lauréat de la bourse Emergence et innovation dans les médias).
Suite à la présentation de leur structure, nos invitées ont débattu avec les étudiants sur l’évolution du marché sportif féminin, notamment à travers la médiatisation et le lien entre pratique sportive et commercialisation de produits sportifs féminins.
Nous avons pu échanger avec Hélène sur la vision « business » et les opportunités économiques qu’offre la croissance de la pratique sportive féminine, notamment autour des sports d’endurance (running, vélo, triathlon), et encouragée par les instances fédérales, comme en témoigne le « Projet Mixité », lancé par la Fédération Française de Triathlon en 2012 puis 2017. Nous sommes revenus sur la stratégie marketing de la marque pour attirer et fidéliser une communauté de pratiquantes.
Valérie est revenue sur la médiatisation du sport féminin et les freins au développement de la pratique. Selon elle, le manque de moyens alloués au sport féminin, notamment en termes de budget, d’infrastructures et de compétitions génèrent ces disparités dans le secteur sportif.
C’est en mettant en valeur le sport féminin que l’on atteindra une plus grande reconnaissance et parité. C’est pour cela qu’ABLOCK! a vu le jour !
Pour appréhender au mieux les idées développées au cours de cette conférence, les étudiants ont produit, en groupe, une note de synthèse et présenté un plan d’action pour la promotion du sport féminin à travers les structures Kiwami et ABLOCK ! Une mise en situation permettant de comprendre les enjeux du sport et ainsi être acteur des changements de demain.
Pour ce nouveau rendez-vous autour du marché du sport, AMOS Bordeaux a décidé de mettre les femmes et le sport au cœur de leur actualité. Le 4 mars dernier, une Masterclass a été organisée en visioconférence, portant sur la féminisation du marché sportif. Pour les étudiants de 1ère et 2ème année de Bachelor, ce rendez-vous aura été une excellente occasion de débattre sur un sujet d’actualité aussi bien relayé par les médias que les instances sportives.
Des invitées féminines au cœur du sport féminin
Pour débattre sur ce sujet, nous avons eu le plaisir de recevoir en visio Hélène Watson et Valérie Domain.
Hélène Watson : ancienne triathlète de haut niveau avec plusieurs titres de championne de France à son actif, elle est la première vainqueure féminine d’un Ironman (Gérardmer 2003). Hélène a figuré également comme entraineuse fédére de triathlon et monitrice d’équitation, mais aussi professeure d’EPS en collège et lycée.
A l’issue de sa carrière sportive, Hélène a lancé une marque de textile pour le triathlon et le trail en 2003 avec son mari : la marque KIWAMI.
Valérie Domain : Journaliste reconnue depuis plus de vingt ans, elle est aussi auteure d’une dizaine de livres, dont plusieurs titres à succès. Grand-reporter dans la presse écrite, elle a ensuite lancé gala.fr avant de rejoindre aufeminin.com puis nouvelobs.com à des postes de direction éditoriale. Elle a créé et dirige depuis cinq ans une agence de contenus à destination des médias (L’Équipe, Prisma Media, Le Parisien, Elle, Version Femina…).
Valérie a créé en 2020 un média digital dédié au sport féminin : ABLOCK!.
Des femmes et des métiers au sein de l’écosystème sportif
Nos deux invitées ont présenté leur parcours et leur entreprise.
En créant la société avec son époux néo-zélandais et également triathlète, Hélène Watson a voulu réaliser un savant mélange de culture pour le nom de l’entreprise : en référence au kiwi, espèce d’oiseau en voie de disparition en Nouvelle-Zélande et le mot « ami », soit la réelle signification « l’ami des kiwis ». Pour apporter une touche française à la marque, ils ont décidé d’intégrer un béret sur le logo. Kiwami représente leur idée du triathlon : international mais unique, plein de vie et de caractère, amical, sain et fier.
Les deux athlètes se sont donc lancés dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Grâce à leur grande connaissance du milieu du triathlon, ils proposent un ensemble de produits textiles, techniques et haut de gamme pour les trois univers de la discipline (également celui du trail) et ciblent une catégorie de sportifs tournée vers la performance et le haut niveau.
Portée par le souci du détail et l’exigence de la performance, la marque a su s’imposer avec des innovations majeures avant d’être légitimement récompensée à l’ISPO Munich, le plus grand salon international multisectoriel de l'industrie du sport. Kiwami est reconnue par l’industrie du sport comme porteur de nouveaux concepts et appréciée par les professionnels du secteur.
Leurs principaux clients se trouvent en Europe, notamment en Allemagne, mais aussi aux États-Unis.
Créée en 2003, Hélène et son mari ont d’emblée fait le pari de la commercialisation en ligne : un gros risque à l’époque puisque Internet n’était pas encore le canal marketing majeur qu’il est aujourd’hui ! Un pari réussi puisque Kiwami équipe aujourd’hui plus de 350 clubs et équipes dans le monde entier avec des tenues de triathlon techniques, confortables et de qualité.
Quant à Valérie DOMAIN, dopée par les endorphines et la confiance d’entreprendre, elle va conjuguer son métier de journaliste et sa nouvelle passion vitale, le sport, pour créer le média digital ÀBLOCK!
ÀBLOCK! n’est pas un énième média sportif traditionnel, pas de résultats ni de comptes-rendus mais la parole donnée à des femmes, championnes ou anonymes, plutôt issues de disciplines peu médiatisées, qui ont toutes en commun de vivre leur sport avec « leurs tripes ». Le sport y est traité comme un vecteur d’émancipation, une incitation à trouver la meilleure formule de soi-même !
On y parle donc de sport mais de façon inédite avec une ligne sociétale assumée et constante, portée par des portraits, tribunes et interviews d’illustres championnes autant que d’illustres inconnues.
Laissant de côté, le culte de la performance à tout prix, ÀBLOCK! est avant tout conçu comme un vecteur d’émancipation pour les femmes, avec un seul crédo : faire bouger les lignes ! Pour cette initiative, Valérie vient de recevoir le soutien du Ministère de la Culture (lauréat de la bourse Emergence et innovation dans les médias).
Quel marché du sport féminin ?
Suite à la présentation de leur structure, nos invitées ont débattu avec les étudiants sur l’évolution du marché sportif féminin, notamment à travers la médiatisation et le lien entre pratique sportive et commercialisation de produits sportifs féminins.
Nous avons pu échanger avec Hélène sur la vision « business » et les opportunités économiques qu’offre la croissance de la pratique sportive féminine, notamment autour des sports d’endurance (running, vélo, triathlon), et encouragée par les instances fédérales, comme en témoigne le « Projet Mixité », lancé par la Fédération Française de Triathlon en 2012 puis 2017. Nous sommes revenus sur la stratégie marketing de la marque pour attirer et fidéliser une communauté de pratiquantes.
Valérie est revenue sur la médiatisation du sport féminin et les freins au développement de la pratique. Selon elle, le manque de moyens alloués au sport féminin, notamment en termes de budget, d’infrastructures et de compétitions génèrent ces disparités dans le secteur sportif.
C’est en mettant en valeur le sport féminin que l’on atteindra une plus grande reconnaissance et parité. C’est pour cela qu’ABLOCK! a vu le jour !
Pour appréhender au mieux les idées développées au cours de cette conférence, les étudiants ont produit, en groupe, une note de synthèse et présenté un plan d’action pour la promotion du sport féminin à travers les structures Kiwami et ABLOCK ! Une mise en situation permettant de comprendre les enjeux du sport et ainsi être acteur des changements de demain.

Article rédigé par Manon Gimet, étudiante en 3ème année Bachelor Métiers du Sport AMOS Bordeaux.
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23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !09 Feb 2023
Super Bowl, bien plus qu’un événement sportif...
L'événement le plus important du calendrier de la Ligue Nationale de Football
Le Super Bowl est considéré comme le plus grand événement sportif de l’année aux États-Unis. Il a lieu tous les ans à la fin de la saison NFL, en général au début du mois de février. Cette année, il se déroulera le 12 février 2023. Le Super Bowl est un match de championnat qui oppose les deux meilleures équipes de la NFL dans un stade rempli de fans enthousiastes et de stars du monde du divertissement. Ce n'est pas seulement un match de football, c'est un véritable spectacle avec une grande production musicale et des performances des plus grands artistes. Pour cette édition 2023, c’est Rihanna qui a été contactée pour performer durant la mi-temps, le célèbre « Halftime Show ». DJ Snake sera aussi de la partie, puisqu’il a été choisi par la NFL pour mixer avant le coup d’envoi. Cet événement est également connu pour les sports publicitaires, qui attire de nombreux annonceurs en raison de son audience massive. Les publicités lors du Super Bowl sont les plus coûteuses au monde et les attendues de l'année : elles sont devenues cultes en raison de leur créativité et de leur humour. Considéré comme un événement de fête nationale aux États-Unis, des millions de personnes se réunissent en famille et entre amis pour assister à ce match exceptionnel. Le Super Bowl est donc bien plus qu'un simple match de football. Il s'agit d'un événement culturel majeur qui rassemble pour célébrer le sport, la musique, la publicité et la camaraderie. Un spectacle à ne pas manquer !
Nos étudiants en parlent...
Nous avons interviewé deux étudiants AMOS Bordeaux, Tahitoa Roomataaroa dit « Paipai » et Vito Cavallo, tous les deux 22 ans et joueurs aux Lions de Bordeaux club de football américain en deuxième division. Bien qu’ayant des postes différents, l’un rusher, et le second running back, ils se rejoignent sur le côté stratégique et de cohésion qu’offre leur sport. Ils évoquent notamment comment la NFL a su créer un événement aussi célèbre et soulignent la qualité des publicités et du show à la mi-temps. C’est effectivement grâce à cet événement que des personnes découvrent ce sport. C’est ce qui s’est passé pour nos deux étudiants. « L’événement qui m’a marqué vient du Super Bowl XLIX (celui de 2014), opposant les Seahawks de Seattle et les Patriots de New-England même si le concert de Katy Perry était impressionnant, c’est le dernier jeu offensif de Seattle qui a retenu mon attention » Tahitoa « Quatrième et dernier quart-temps, Seattle est menée 24 à 28, 25 secondes au chronomètre, 2ème tentative et 2 yards à parcourir pour marquer, Marshawn Lynch est en position, la balle est mise en jeu et lorsqu’on pensait voir une course en plein centre de celui que l’on surnomme Beast Mode, c’est une passe qui est lancée par Russell Wilson en direction du receveur numéro 83, Ricardo Lockette. Cette balle ne finira pas sa trajectoire dans les mains de ce destinataire mais sera interceptée par Malcolm Butler, cornerback de New-England et scellera mon premier match de football américain ». Vito, étudiant Global Sport Business Master
09 Feb 2023
Super Bowl, bien plus qu’un événement sportif...
L'événement le plus important du calendrier de la Ligue Nationale de Football
Le Super Bowl est considéré comme le plus grand événement sportif de l’année aux États-Unis. Il a lieu tous les ans à la fin de la saison NFL, en général au début du mois de février. Cette année, il se déroulera le 12 février 2023. Le Super Bowl est un match de championnat qui oppose les deux meilleures équipes de la NFL dans un stade rempli de fans enthousiastes et de stars du monde du divertissement. Ce n'est pas seulement un match de football, c'est un véritable spectacle avec une grande production musicale et des performances des plus grands artistes. Pour cette édition 2023, c’est Rihanna qui a été contactée pour performer durant la mi-temps, le célèbre « Halftime Show ». DJ Snake sera aussi de la partie, puisqu’il a été choisi par la NFL pour mixer avant le coup d’envoi. Cet événement est également connu pour les sports publicitaires, qui attire de nombreux annonceurs en raison de son audience massive. Les publicités lors du Super Bowl sont les plus coûteuses au monde et les attendues de l'année : elles sont devenues cultes en raison de leur créativité et de leur humour. Considéré comme un événement de fête nationale aux États-Unis, des millions de personnes se réunissent en famille et entre amis pour assister à ce match exceptionnel. Le Super Bowl est donc bien plus qu'un simple match de football. Il s'agit d'un événement culturel majeur qui rassemble pour célébrer le sport, la musique, la publicité et la camaraderie. Un spectacle à ne pas manquer !
Nos étudiants en parlent...
Nous avons interviewé deux étudiants AMOS Bordeaux, Tahitoa Roomataaroa dit « Paipai » et Vito Cavallo, tous les deux 22 ans et joueurs aux Lions de Bordeaux club de football américain en deuxième division. Bien qu’ayant des postes différents, l’un rusher, et le second running back, ils se rejoignent sur le côté stratégique et de cohésion qu’offre leur sport. Ils évoquent notamment comment la NFL a su créer un événement aussi célèbre et soulignent la qualité des publicités et du show à la mi-temps. C’est effectivement grâce à cet événement que des personnes découvrent ce sport. C’est ce qui s’est passé pour nos deux étudiants. « L’événement qui m’a marqué vient du Super Bowl XLIX (celui de 2014), opposant les Seahawks de Seattle et les Patriots de New-England même si le concert de Katy Perry était impressionnant, c’est le dernier jeu offensif de Seattle qui a retenu mon attention » Tahitoa « Quatrième et dernier quart-temps, Seattle est menée 24 à 28, 25 secondes au chronomètre, 2ème tentative et 2 yards à parcourir pour marquer, Marshawn Lynch est en position, la balle est mise en jeu et lorsqu’on pensait voir une course en plein centre de celui que l’on surnomme Beast Mode, c’est une passe qui est lancée par Russell Wilson en direction du receveur numéro 83, Ricardo Lockette. Cette balle ne finira pas sa trajectoire dans les mains de ce destinataire mais sera interceptée par Malcolm Butler, cornerback de New-England et scellera mon premier match de football américain ». Vito, étudiant Global Sport Business Master
09 Feb 2023
Interview étudiants BDA Bordeaux, un challenge au quotidien
Sens de l'engagement, organisation...
Faire partie du BDA (Bureau des AMOSciens), apporte un sens de l'engagement et une première expérience au sein d'une association. Mais c'est aussi un défi quotidien qui demande beaucoup d'organisation. Antoine Ragueneau et Victor Beaudry, président et vice-président, nous font part de leur expérience.Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre projet professionnel ?
« Je m’appelle Antoine, j’ai 22 ans, je viens de Clermont-Ferrand. Je suis actuellement en troisième année du Programme Grande Ecole à AMOS Bordeaux. Mon projet professionnel s’oriente vers les métiers de l’évènementiel. J’aimerais bien travailler plus tard au sein d’une structure professionnelle dans le monde du rugby. » Antoine Ragueneau. « Moi c'est Victor Beaudry, j’ai 21 ans, je suis en deuxième année de Bachelor à AMOS Bordeaux. J'ai comme objectif de travailler dans l’entreprenariat et le développement. Sinon, je n'ai pas vraiment de domaine qui se détache, je me donne le temps de mes études pour mûrir mon projet on va dire. » Victor BeaudryPratiquez-vous un sport ?
« Oui je suis assez sportif, j’aime bien pratiquer différents sports comme le padel ou le basket. Mais mon sport de prédilection depuis que j’ai 8 ans, est le rugby. J’ai eu la chance de pratiquer ce sport en catégorie jeune dans des structures professionnelles comme l’ASM. Maintenant j’évolue à l’Union Sportive Bouscataise en régionale 1. » Antoine Ragueneau « Oui je suis sportif, je fais du basket en 5 par 5 durant la saison et l’été je passe sur du basket 3 par 3 pour pouvoir jouer entre amis. Je fais également du crossfit. » Victor BeaudryAntoine, tu es directeur du BDA, peux-tu présenter l’association ?
« Le Bureau des AMOSciens (BDA) a pour objectif d’animer la vie étudiante de tous les élèves d’AMOS. Il y a différentes missions au sein du BDA, elles sont redistribuées vers différents pôles. Il y a d’abord le bureau avec un président, un vice-président, Victor Beaudry et un trésorier, Corentin Duc. Ensuite il y a 3 pôles, avec un responsable pour chaque pôle. » Antoine Ragueneau « Un pôle communication qui s’occupe de la gestion de notre compte Instagram et de la création de contenus sur notre actualité et nos divers événements. La responsable est Mélissa Goulée. Le pôle Event qui s’occupe des événements, soirées, projets vie de l’école. Il y a aussi le pôle Sport Universitaire qui s’occupe des différentes équipes, cette année foot et basket. » Antoine Ragueneau
Victor, tu es vice-président du BDA, peux-tu présenter sa mission ?
« Le but principal du BDA, c’est de permettre à chaque étudiant de profiter de ses études tout en ayant une vie extra-scolaire chargée en rencontres et bons souvenirs. Si l’étudiant se sent épanoui dans l’enceinte de l’école et à-côté, alors c’est parfait. » Victor BeaudryQuelles sont vos missions précisément ?
« Cette année, ma mission principale est le Sport Universitaire. Je m’occupe de mettre en place et d’organiser les différents plannings et rencontres ainsi que toute la logistique en termes de matériel, de rendez-vous sur les lieux de rencontre sportive, par exemple. » Victor Beaudry « Pour ma part, je m’occupe des deux gros événements que le BDA organise dans l’année, c’est-à-dire le week-end d’intégration et le week-end ski. Mais je m’occupe aussi d’aider les différents pôles notamment le Sport Universitaire pour le foot et le basket. Je fais aussi un peu l’intendant, avec la gestion des entrainements, compositions, maillots, ballons... Je suis aussi amené à beaucoup aider le pôle Event, pour organiser des soirées sur Bordeaux. » Antoine RagueneauRencontrez-vous des difficultés lors des projets mis en place ?
« Oui constamment, notamment sur le Sport Universitaire pour construire des équipes complètes et compétitives. Avec les différents rythmes de cours des étudiants, il est très compliqué de réunir tous les joueurs les jours de match. Une autre difficulté, c'est de créer une cohésion, qu’on essaye d’avoir depuis deux ans. On essaye de créer des liens entre les promos, ce n’est pas toujours facile. L’autre grosse difficulté, c'est de susciter un engouement auprès des élèves autour des événements qu’on organise, comme le week-end ski, ou les soirées. Il faut constamment relancer les étudiants. Le défi, c’est d’être très proche de tous pour qu’on gagne leur confiance. » Antoine Ragueneau « Une des plus grosses difficultés qu'on ait eues, c'était après le Covid où il a fallu redonner l’envie à l’étudiant de sortir. Le BDA n’ayant rien fait durant quasiment deux ans, ça n'a pas été facile de remettre cette association dans l'esprit des étudiants et dans leur vie étudiante. C'est pourquoi, il est important de créer de bons souvenirs et week-ends, pour fédérer et rassembler un maximum de personnes à la cause du BDA. » Victor Beaudry
Quelles sont les compétences à avoir pour être directeur d’association ?
« Je pense qu’il faut être assez sociable, autonome, organisé et avoir le sens des décisions. » Victor Beaudry « Selon moi, il ne faut pas forcément avoir de compétences précises. Les compétences, je les ai acquises en prenant ce rôle. Il faut faire preuve d’une bonne cohésion d’équipe pour travailler et faire fédérer les différents pôles, il faut se rendre disponible, avoir une bonne aisance à l’oral en public et au téléphone, savoir gérer un budget, des étudiants sur des grands week-ends et savoir utiliser les outils bureautiques et digitaux. » Antoine RagueneauQue vous apporte cette expérience ?
« Cette expérience m’a beaucoup apporté personnellement, elle m’a permis de devenir plus autonome, de comprendre et appréhender tous les rudiments de l'évènementiel. J’ai également amélioré la gestion de mon stress pour la prise de parole en public. Elle m’apporte également tous les jours beaucoup de contacts pour mon réseau. Cela m’a permis d’avoir une première expérience managériale auprès des différents membres du BDA. J’ai également appris la gestion d’un budget. Cette expérience est pour moi un petit plus que je rajoute sur mon CV. » Antoine Ragueneau « Pour le coup, j’aime être présent pour les gens tout en m’assurant qu’ils sont heureux dans ce qu’ils font. Donc je pense que c’est naturel d’avoir envie de rentrer dans une association, car c’est la base de la vie en association à mon avis... Après, cela m'apporte une expérience en évènementiel et ça donne une vision de terrain qui est non négligeable pour l’avenir. » Victor Beaudry09 Feb 2023
Interview étudiants BDA Bordeaux, un challenge au quotidien
Sens de l'engagement, organisation...
Faire partie du BDA (Bureau des AMOSciens), apporte un sens de l'engagement et une première expérience au sein d'une association. Mais c'est aussi un défi quotidien qui demande beaucoup d'organisation. Antoine Ragueneau et Victor Beaudry, président et vice-président, nous font part de leur expérience.Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre projet professionnel ?
« Je m’appelle Antoine, j’ai 22 ans, je viens de Clermont-Ferrand. Je suis actuellement en troisième année du Programme Grande Ecole à AMOS Bordeaux. Mon projet professionnel s’oriente vers les métiers de l’évènementiel. J’aimerais bien travailler plus tard au sein d’une structure professionnelle dans le monde du rugby. » Antoine Ragueneau. « Moi c'est Victor Beaudry, j’ai 21 ans, je suis en deuxième année de Bachelor à AMOS Bordeaux. J'ai comme objectif de travailler dans l’entreprenariat et le développement. Sinon, je n'ai pas vraiment de domaine qui se détache, je me donne le temps de mes études pour mûrir mon projet on va dire. » Victor BeaudryPratiquez-vous un sport ?
« Oui je suis assez sportif, j’aime bien pratiquer différents sports comme le padel ou le basket. Mais mon sport de prédilection depuis que j’ai 8 ans, est le rugby. J’ai eu la chance de pratiquer ce sport en catégorie jeune dans des structures professionnelles comme l’ASM. Maintenant j’évolue à l’Union Sportive Bouscataise en régionale 1. » Antoine Ragueneau « Oui je suis sportif, je fais du basket en 5 par 5 durant la saison et l’été je passe sur du basket 3 par 3 pour pouvoir jouer entre amis. Je fais également du crossfit. » Victor BeaudryAntoine, tu es directeur du BDA, peux-tu présenter l’association ?
« Le Bureau des AMOSciens (BDA) a pour objectif d’animer la vie étudiante de tous les élèves d’AMOS. Il y a différentes missions au sein du BDA, elles sont redistribuées vers différents pôles. Il y a d’abord le bureau avec un président, un vice-président, Victor Beaudry et un trésorier, Corentin Duc. Ensuite il y a 3 pôles, avec un responsable pour chaque pôle. » Antoine Ragueneau « Un pôle communication qui s’occupe de la gestion de notre compte Instagram et de la création de contenus sur notre actualité et nos divers événements. La responsable est Mélissa Goulée. Le pôle Event qui s’occupe des événements, soirées, projets vie de l’école. Il y a aussi le pôle Sport Universitaire qui s’occupe des différentes équipes, cette année foot et basket. » Antoine Ragueneau
Victor, tu es vice-président du BDA, peux-tu présenter sa mission ?
« Le but principal du BDA, c’est de permettre à chaque étudiant de profiter de ses études tout en ayant une vie extra-scolaire chargée en rencontres et bons souvenirs. Si l’étudiant se sent épanoui dans l’enceinte de l’école et à-côté, alors c’est parfait. » Victor BeaudryQuelles sont vos missions précisément ?
« Cette année, ma mission principale est le Sport Universitaire. Je m’occupe de mettre en place et d’organiser les différents plannings et rencontres ainsi que toute la logistique en termes de matériel, de rendez-vous sur les lieux de rencontre sportive, par exemple. » Victor Beaudry « Pour ma part, je m’occupe des deux gros événements que le BDA organise dans l’année, c’est-à-dire le week-end d’intégration et le week-end ski. Mais je m’occupe aussi d’aider les différents pôles notamment le Sport Universitaire pour le foot et le basket. Je fais aussi un peu l’intendant, avec la gestion des entrainements, compositions, maillots, ballons... Je suis aussi amené à beaucoup aider le pôle Event, pour organiser des soirées sur Bordeaux. » Antoine RagueneauRencontrez-vous des difficultés lors des projets mis en place ?
« Oui constamment, notamment sur le Sport Universitaire pour construire des équipes complètes et compétitives. Avec les différents rythmes de cours des étudiants, il est très compliqué de réunir tous les joueurs les jours de match. Une autre difficulté, c'est de créer une cohésion, qu’on essaye d’avoir depuis deux ans. On essaye de créer des liens entre les promos, ce n’est pas toujours facile. L’autre grosse difficulté, c'est de susciter un engouement auprès des élèves autour des événements qu’on organise, comme le week-end ski, ou les soirées. Il faut constamment relancer les étudiants. Le défi, c’est d’être très proche de tous pour qu’on gagne leur confiance. » Antoine Ragueneau « Une des plus grosses difficultés qu'on ait eues, c'était après le Covid où il a fallu redonner l’envie à l’étudiant de sortir. Le BDA n’ayant rien fait durant quasiment deux ans, ça n'a pas été facile de remettre cette association dans l'esprit des étudiants et dans leur vie étudiante. C'est pourquoi, il est important de créer de bons souvenirs et week-ends, pour fédérer et rassembler un maximum de personnes à la cause du BDA. » Victor Beaudry