Nos différences font nos forces !

Quand avez-vous commencé le ski cross ?
« Nous avions un chalet à l’Alpe d’Huez, c’est donc là-bas que j’ai commencé à skier, j’ai démarré par le ski alpin puisque le ski cross n’existait pas encore. Grâce à mon niveau et à ma double nationalité, j’ai pu participer aux Jeux Olympiques de Lillehammer à seulement 17 ans. Mais lors d’un voyage aux Etats-Unis j’ai découvert le ski cross par le biais du Pro Tour, où il fallait skier en parallèle, j’ai eu tout de suite le coup de foudre pour cette adversité et cette obligation d’être meilleure que sa concurrente. Cela m’a provoqué des sensations uniques, comme quand on va à Luna Park, et donc lorsque le ski cross est apparu en Europe, par l’intermédiaire des courses organisées par Saab et Salomon, nommées « Sab Salomon CrossMax », j’ai tout de suite adhéré. »
Comment se sont déroulés les débuts du ski cross professionnel ?
« Au départ il n’y avait pas d’équipe de France dans cette discipline, il existait des teams professionnelles, comme dans le cyclisme, et donc nous nous organisions entre nous pour nous entraîner. Je me suis beaucoup entraînée dans l’hémisphère sud, notamment en Argentine, où j’avais la chance de pouvoir emmener ma fille, Lilou, avec moi. Même si c’était un peu le « far west », car tout n’était pas cadré, nous avons vécu des moments uniques et qui ont été très enrichissants. Cependant, je ne pouvais pas vivre de mon sport, j’étais alors monitrice dans le ski club de l’Alpe d’Huez l’hiver, et animatrice de stage multi-activités l’été. Ensuite, je suis allée en équipe de France, c’était plus cadré, et donc je ne pouvais plus emmener Lilou, mais je pouvais vivre du ski cross. En à peine 2-3 ans, mes partenaires et les primes de course m’ont permis de vivre correctement de ma passion. »
Vous évoquez votre fille Lilou que vous avez eue à 23 ans, cela n’a pas été trop compliqué de gérer la vie de maman et celle d’athlète de haut niveau ?
« En effet, j’étais considérée comme trop jeune pour être maman, mais pour moi, c’était le bon moment. J’ai comme philosophie de vie de considérer nos différences comme des forces, et celle-ci a été une source de détermination incroyable car dès que je partais en compétition, c’était dans le but de performer, et donc de ne pas laisser ma fille pour « rien ». »
Quelle a été votre plus grande réussite dans cette discipline ?
« Il y en a eu plusieurs, mais celle qui m’a le plus marquée, c’est en 2007, lorsque je gagne les X Games et que l’on réalise le triplé français, avec Valentine SCUOTTO et Méryll BOULANGEAT, c’était magique de gagner sur le territoire américain et de prouver que la France avait un grand avenir dans le ski cross ! »
Quel a été votre plus grand regret ? Et comment viviez-vous les échecs ?
« J’estime que tout sportif doit connaître la cruauté d’une défaite pour apprécier la beauté d’une victoire. Certains échecs nous permettent de progresser et de nous faire grandir, mais d’autres nous font mal, tout simplement. Le plus grand regret de ma carrière a été les JO de Vancouver en 2010, car j’ai chuté lors des quarts de finale, et donc je n’ai pas pu défendre mes chances jusqu’au bout. Cela a été une déception très dure à accepter, mais cela m’a permis de devenir la femme que je suis aujourd’hui. »
Que vous a apporté le sport sur le plan humain ?
« Le sport est à la fois un univers de confiance et de fierté, mais aussi un univers d’humilité car tous les sportifs ont connu l’échec, les blessures et tout le monde est conscient que tout peut basculer du jour au lendemain. C’est pourquoi j’ai rencontré un très grand nombre de personnes généreuses, j’ai eu la chance d’échanger avec de nombreux sportifs, comme Thierry OMEYER (Handball) ou Paul-Henri MATHIEU (Tennis), par exemple. Dans l’univers du ski « acrobatique », j’ai beaucoup d’amis, mais deux personnes me sont particulièrement chères : Fanny SMITH et Marie MARTINOD. Je me retrouve beaucoup dans Marie car elle a eu aussi un parcours atypique, elle était également maman et athlète, et toutes les deux, nous avons su écouter notre cœur plutôt que notre raison pour continuer à pratiquer notre passion. »
A la fin de votre carrière, il y avait une très forte différence d’âge entre vous et vos adversaires, comme la viviez-vous ?
« C’est vrai qu’il y avait un fort gap d’âge entre mes concurrentes et moi, certaines avaient 20 ans de moins. Cela a été parfois difficile car j’ai été plusieurs fois victime d’âgisme, c’est-à-dire que certains contrats m’ont été refusés à cause de mon âge, mais j’ai toujours su en tirer un avantage. Comme je le disais précédemment, nos différences font nos forces, et donc mon âge me permettait d’avoir de l’expérience et d’être stratège dans certaines situations où j’ai pu tirer mon épingle du jeu. Cela a été le cas lors de mes derniers championnats du monde en Sierra Nevada, à l’âge de 40 ans, où je termine 3ème. »
Pouvez-vous nous parler de votre reconversion professionnelle ?
« A la suite de ma carrière, j’ai créé une entreprise d’évènementiel intitulée Ose! , dans laquelle je m’épanouis pleinement, puisque j’organise des événements pour les jeunes comme les « Ofé X Day » à l’Alpe d’Huez. J’organise aussi des événements pour les personnes plus âgées, ou handicapées, comme des championnats de ski augmenté, dont le principe est de skier avec des exosquelettes pour soulager les articulations et la fatigue musculaire. Parallèlement à cela, j’ai eu la chance de collaborer dans la cellule environnementale pour la candidature des JO de Paris 2024, et j’ai également pu participer aux JO de la Jeunesse à Lausanne en janvier dernier en tant que cheffe de mission pour la délégation française : ce fut une très belle révélation pour moi ! »
Vous parlez de l’environnement dans les JO de Paris 2024, quelle est la place du développement durable dans votre vie ?
« Je pense que lorsque l’on est sportif outdoor, on est obligatoirement sensible à la préservation de l’environnement, puisque la nature est notre terrain de jeu. C’est pourquoi je suis membre de l’association « Du flocon à la vague », qui a pour objectif de protéger l’eau et l’air. Ensuite, il est important d’avoir une alimentation locale et de saison. J’ai notamment beaucoup appris aux côtés de chefs étoilés lors du « Challenge des Chefs », et j’estime que lorsque l’on organise un évènement sportif ou lorsqu’on lance une marque, il est indispensable d’avoir une démarche écologique. »
Pouvez-vous nous parler de vos deux autres passions : le vélo et le trail ?
« C’est vrai que je suis une passionnée des sports outdoor ! Le vélo, j’ai commencé à l’Alpe d’Huez, avec le VTT, où j’ai participé à de nombreuses compétitions estivales, dont des coupes d’Europe. Cela me procurait des sensations similaires à celles du ski cross, avec beaucoup d’adrénaline, mais à la suite d’une triple fracture à la cheville, j’ai dû mettre un terme à ma carrière de VTTiste. Maintenant, je roule sur route en compagnie de mon mari. Nous participons à des courses dans lesquelles nous dépassons nos limites, comme des ultra-cycling (environ 700km), et j’ai pour objectifs de réaliser, l’année prochaine, le Tour du Mont-Blanc et le BikingMan Corsica. En ce qui concerne le trail, je suis un peu plus novice. J’aime bien me challenger, comme lors du trail de l’Uomo di Cagna, au-dessus de Bonifacio, où j’ai terminé sur le podium, ce qui fut une très grande fierté ! Et je ne compte pas m’arrêter là car j’ai prévu de faire la Diagonale des Fous ! »
Auriez-vous un conseil à donner aux AMOSciens ?
« Vivez vos rêves et soyez unique ! Le sport est une manière d’exister, un espoir d’être meilleur demain, et donc lorsque l’on a un rêve en tête, on est inarrêtable. Alors, allez au bout de vos rêves et n’essayez pas de ressembler à un modèle, soyez vous-même, suivez votre voie ! »


Propos recueillis par Anne-Charlotte Meyer
Dorian Hauterville, parrain 2020 d’AMOS Lyon
Copyright : IBSF De l'athlétisme au bobsleigh Après des débuts en athlétisme de 2009 à 2016, plusieurs participations aux Championnats de France de 100m et un record en 10’’55, Dorian Hauterville est devenu membre de l’équipe de France de Bobsleigh. Après de très bons débuts dans la discipline et une participation à plusieurs étapes de Coupe du Monde, il ambitionne maintenant de décrocher une médaille olympique lors des Jeux de Pékin 2022.
Une vitesse de course impressionnante et un gabarit de pousseur

Décrocher une médaille olympique à Pékin
« Aujourd’hui, nous sommes installés depuis 2 ans dans le Top 6 mondial, nous avons même accroché une 5ème place l'année dernière. On est proche des Jeux Olympiques donc le but c'est toujours de monter en puissance. Ayant déjà fait les Jeux de 2018 et terminé 11ème, cette fois-ci j'aimerais bien y retourner pour jouer les premiers rôles. L'objectif est clair, c'est de décrocher une médaille en 2022 à Pékin ! » nous explique Dorian. En bobsleigh, il y a un pilote et des pousseurs. À l’ombre du pilote, le pousseur est indispensable et sa performance a un impact considérable. Il est décisif lors de la poussée où son rôle est d’emmener le bobsleigh le plus vite et longtemps possible. L’année dernière, une étape de la Coupe du monde s’est déroulée sur la piste olympique de la Plagne. Cela a changé beaucoup de choses pour Dorian et son pilote Romain Heinrich. En effet, les étapes mondiales se disputent majoritairement au Canada, aux États-Unis puis en Europe avec des manches en Autriche, en Lettonie ou encore en Norvège. Mais très rarement en France. Ils ont donc pu être encouragés par les membres du Club de bob, luge skeleton de Mâcot-la-Plagne, mais aussi par tous les spectateurs au bord du tube. Cette étape à la Plagne a été un réel plaisir pour eux, ils ont ainsi pu montrer tout leur savoir-faire à leur communauté qui les suivent notamment sur les réseaux sociaux.French Glisse pour développer et pérenniser le bobsleigh


Article rédigé par Florentin GERBET, chargé de communication AMOS Lyon.
Dorian Hauterville, parrain 2020 d’AMOS Lyon
Copyright : IBSF De l'athlétisme au bobsleigh Après des débuts en athlétisme de 2009 à 2016, plusieurs participations aux Championnats de France de 100m et un record en 10’’55, Dorian Hauterville est devenu membre de l’équipe de France de Bobsleigh. Après de très bons débuts dans la discipline et une participation à plusieurs étapes de Coupe du Monde, il ambitionne maintenant de décrocher une médaille olympique lors des Jeux de Pékin 2022.
Une vitesse de course impressionnante et un gabarit de pousseur

Décrocher une médaille olympique à Pékin
« Aujourd’hui, nous sommes installés depuis 2 ans dans le Top 6 mondial, nous avons même accroché une 5ème place l'année dernière. On est proche des Jeux Olympiques donc le but c'est toujours de monter en puissance. Ayant déjà fait les Jeux de 2018 et terminé 11ème, cette fois-ci j'aimerais bien y retourner pour jouer les premiers rôles. L'objectif est clair, c'est de décrocher une médaille en 2022 à Pékin ! » nous explique Dorian. En bobsleigh, il y a un pilote et des pousseurs. À l’ombre du pilote, le pousseur est indispensable et sa performance a un impact considérable. Il est décisif lors de la poussée où son rôle est d’emmener le bobsleigh le plus vite et longtemps possible. L’année dernière, une étape de la Coupe du monde s’est déroulée sur la piste olympique de la Plagne. Cela a changé beaucoup de choses pour Dorian et son pilote Romain Heinrich. En effet, les étapes mondiales se disputent majoritairement au Canada, aux États-Unis puis en Europe avec des manches en Autriche, en Lettonie ou encore en Norvège. Mais très rarement en France. Ils ont donc pu être encouragés par les membres du Club de bob, luge skeleton de Mâcot-la-Plagne, mais aussi par tous les spectateurs au bord du tube. Cette étape à la Plagne a été un réel plaisir pour eux, ils ont ainsi pu montrer tout leur savoir-faire à leur communauté qui les suivent notamment sur les réseaux sociaux.French Glisse pour développer et pérenniser le bobsleigh


Article rédigé par Florentin GERBET, chargé de communication AMOS Lyon.
Aline Chamereau, rêve d’une médaille olympique à Paris.
Nous avons le plaisir de vous présenter Aline Chamereau, marraine de la promotion 2020-2021 du campus AMOS Lyon. Des plages du Brésil, au Japon, en passant par l’Australie, Aline parcourt le monde pour pratiquer son sport et sa passion, le beach-volley. Âgée de 23 ans, elle représente avec sa coéquipière Alexandra Jupiter, une des futures chances de médaille aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et de Paris 2024.
Les JO de Tokyo en ligne de mire
Elle a commencé le volley indoor il y a 10 ans au Club de Villette Paul Bert à Lyon, et a très rapidement intégré le Pôle France espoir de volley indoor. Elle s’est ensuite essayée au beach-volley, avec brio, et participe actuellement à des tournois World Tour aux quatre coins du globe. Aline est ambitieuse, elle se fixe des objectifs très élevés. À court terme, son but est de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Et à plus long terme, elle a pour objectif d’être médaillée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, « à la maison », mais également au Championnat du monde. En parallèle, elle souhaite continuer à développer et structurer la pratique du beach-volley français, qui est encore peu répandue.

De la 176ème à la 23ème place du classement mondial
Aline et sa coéquipière, Alexandra Jupiter, ont réalisé un Top 10 au championnat d’Europe cette année. Début 2018, elles étaient classées 176èmes mondiale. Depuis, elles ont réalisé une fantastique remontée puisqu’elles occupent actuellement la 23ème place! Il reste une dernière petite marche à gravir jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo puisqu’uniquement les 15 premières équipes seront qualifiées.
Aline et les AMOSciens font désormais équipe
A l’occasion d’une masterclass organisée par notre campus AMOS Lyon, nous avons eu la chance d’accueillir Aline Chamereau, venue présenter son projet, sa discipline et parler de l’organisation et du développement du beach-volley en France et à l’international. Afin de renforcer son lien avec notre campus lyonnais, Aline a souhaité confier 2 projets à nos étudiants. Ces deux projets tuteurés permettent à nos AMOSciens de travailler sur sa stratégie de communication et sur la création de contenu pour ses réseaux, mais aussi sur sa recherche de partenariats avec des missions de réalisation de plaquettes sponsoring, le démarchage d’entreprise ou encore la création et l’alimentation d’une base de données. AMOS Lyon est fier d’accueillir Aline Chamereau comme marraine de l’année 2020-2021 et nous lui apportons tout notre soutien pour la réussite de ses objectifs !Article rédigé par Florentin Gerbet, chargé de communication AMOS Lyon.
Aline Chamereau, rêve d’une médaille olympique à Paris.
Nous avons le plaisir de vous présenter Aline Chamereau, marraine de la promotion 2020-2021 du campus AMOS Lyon. Des plages du Brésil, au Japon, en passant par l’Australie, Aline parcourt le monde pour pratiquer son sport et sa passion, le beach-volley. Âgée de 23 ans, elle représente avec sa coéquipière Alexandra Jupiter, une des futures chances de médaille aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et de Paris 2024.
Les JO de Tokyo en ligne de mire
Elle a commencé le volley indoor il y a 10 ans au Club de Villette Paul Bert à Lyon, et a très rapidement intégré le Pôle France espoir de volley indoor. Elle s’est ensuite essayée au beach-volley, avec brio, et participe actuellement à des tournois World Tour aux quatre coins du globe. Aline est ambitieuse, elle se fixe des objectifs très élevés. À court terme, son but est de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Et à plus long terme, elle a pour objectif d’être médaillée aux Jeux Olympiques de Paris 2024, « à la maison », mais également au Championnat du monde. En parallèle, elle souhaite continuer à développer et structurer la pratique du beach-volley français, qui est encore peu répandue.

De la 176ème à la 23ème place du classement mondial
Aline et sa coéquipière, Alexandra Jupiter, ont réalisé un Top 10 au championnat d’Europe cette année. Début 2018, elles étaient classées 176èmes mondiale. Depuis, elles ont réalisé une fantastique remontée puisqu’elles occupent actuellement la 23ème place! Il reste une dernière petite marche à gravir jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo puisqu’uniquement les 15 premières équipes seront qualifiées.
Aline et les AMOSciens font désormais équipe
A l’occasion d’une masterclass organisée par notre campus AMOS Lyon, nous avons eu la chance d’accueillir Aline Chamereau, venue présenter son projet, sa discipline et parler de l’organisation et du développement du beach-volley en France et à l’international. Afin de renforcer son lien avec notre campus lyonnais, Aline a souhaité confier 2 projets à nos étudiants. Ces deux projets tuteurés permettent à nos AMOSciens de travailler sur sa stratégie de communication et sur la création de contenu pour ses réseaux, mais aussi sur sa recherche de partenariats avec des missions de réalisation de plaquettes sponsoring, le démarchage d’entreprise ou encore la création et l’alimentation d’une base de données. AMOS Lyon est fier d’accueillir Aline Chamereau comme marraine de l’année 2020-2021 et nous lui apportons tout notre soutien pour la réussite de ses objectifs !Article rédigé par Florentin Gerbet, chargé de communication AMOS Lyon.
Babloland, du rêve à la réalité
Étudiant en Master 1 Programme Grande Ecole à AMOS Lyon spécialisation Business Developer & Entrepreneur, Mathias Schmitt est passionné de sports de nature. Il est en train de réaliser un de ses rêves : créer Babloland, un parc d’attraction d’activités sportives en pleine nature près de Dijon, en Côte d’Or. Sortir de sa zone de confort ne lui fait pas peur puisqu’il souhaite mener à bien son projet qui occupe ses journées depuis bientôt plus de 2 ans, en complément de ses cours à AMOS. Nous avons rencontré cet entrepreneur dans l’âme qui nous présente son projet et en quoi sa formation à AMOS lui permet de réaliser son rêve.
Peux-tu nous présenter ton projet ?
« Mon projet est un rêve d’enfant, puisque j’ai commencé à le penser depuis mes 14 ans ! J’ai intégré AMOS afin de pouvoir le porter à son terme et le rendre concret. Mon idée est de proposer une offre d’activités aquatique, terrestre et aérienne, en un lieu unique, autour d’un personnage, Bablo. Les clients pourront ainsi, par exemple, profiter d’un aquapark, d’un accrobranche, d’un mur d’escalade, d’un parcours ninja ou encore d’un escape game. En parallèle, je proposerai un service de restauration rapide, un bar à thème, des logements insolites et un espace bien-être afin d’accueillir une clientèle plus large. Ma cible principale sont les familles avec enfants âgés entre 4 et 13 ans. Bien évidemment, je vise également les couples sans enfants et les groupes d’amis. Une offre événementielle B2B et B2C verra également le jour avec un espace de réception pour séminaires et mariages. L’ensemble des activités sportives seront à un prix unique, compris entre 20 et 30€ par personne. »
D’où viens ta fibre entrepreneuriale ?
« Ce n’est pas ma première aventure entrepreneuriale puisque j’ai déjà participé au 4L Trophy et à de nombreux autres projets personnels dans mon enfance. Je n’ai pas peur de sortir de ma zone de confort et je vois les choses en grand. Je suis membre du Réseau Entreprendre, une association qui aide les entrepreneurs à créer leur projet, et je bénéficie du statut national d’étudiant entrepreneur avec le réseau Pépite. »Où en es-tu dans ton projet ?
« Le projet a officiellement été lancé en 2018, à la suite d’une longue étude de marché. Actuellement, le parc est encore à l’état d’une maquette 100% digitale. Vous pouvez ainsi vivre une immersion totale à l’échelle 1:1 dans babloland.fr grâce à la réalité virtuelle. Le prochain jalon du projet est de trouver le terrain, en partenariat avec une collectivité locale qui puisse accueillir le projet Babloland avec un contrat de type concession comme cela peut être le cas pour les stations de ski. L’objectif est double, à la fois créer le parc d’attraction mais également redynamiser le territoire. En effet, Dijon est une ville de passage pour beaucoup de touristes partant en vacances l’été. Le tourisme est très développé au sud de Dijon grâce à l’activité viticole. Mais d’autres communautés de communes aux alentours ne disposent pas de ce patrimoine. C’est donc vers celles-ci que je vais me tourner pour créer mon parc dans le but de redynamiser la zone. Babloland s’implantera autour d’un lac naturel existant, afin de réduire les coûts de construction mais aussi pour préserver la faune et la flore. J’ai chiffré mon projet à environ 1,5 millions d’euros, et je vise une ouverture pour l’été 2022. Cependant, cette date pourra être adaptée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire que nous connaissons actuellement. La prochaine étape, c’est le lancement de préventes via la plateforme KissKissBankBank. »
Quelles sont tes projections en termes de commercialisation et de chiffre d’affaires ?
« Le parc verra sa plage d’ouverture évoluer sur 5 ans. La première année, l’objectif est d’ouvrir 3 mois durant l’été pour un total de 20 000 tickets vendus. J’estime que nous pouvons doubler le nombre d’entrée chaque année. Au cours de la 5ème année, je vise les 100 000 entrées ! Afin de développer mon parc, j’ai prévu dans ma politique commerciale d’avoir des partenariats avec les offices du tourisme de la région dans un premier temps. Je compte aussi lancer une campagne de communication digitale, en m’appuyant sur les médias, les réseaux sociaux et je lancerai une campagne de publicité hors média. La finalité de Babloland est de pouvoir être ouvert également en hiver, avec une thématique spécifique comme cela peut-être le cas chez des concurrents avec Halloween.»
Combien de personnes va rassembler le projet ?
« Pour m’accompagner dans mon projet, je devrai recruter 6 personnes à temps plein, mais aussi pas moins de 26 saisonniers. Ces effectifs auront bien évidemment vocation à grandir en même temps que l’évolution du parc. Je peux aussi compter sur l’enseignement d’AMOS qui me permet de mêler mon projet entrepreneurial avec les cas pratique à l’école. J’échange beaucoup avec les intervenants afin de glaner un maximum de précieux conseils. Je vais également pouvoir développer la communication, le site internet et les réseaux sociaux du parc avec des étudiants d’AMOS Lyon via des projets tuteurés.»En quoi tes études à AMOS te permettent de créer ton projet ?
« AMOS me permet d’être accompagné par des professionnels, de faire mûrir mon projet et d’en tirer le meilleur. Les intervenants sont très à l’écoute, ils m’aident à prendre les bonnes décisions et à passer les étapes clés de mon projet. Je bénéficie de retours d’expériences très enrichissants et l’école me permet aussi de fixer un cadre, pour traiter les étapes dans le bon ordre et ainsi concrétiser mon rêve. »Où te vois-tu dans 10 ans ?
« Tout d’abord, j’espère que mon projet ira à son terme. Le risque majeur, c’est de ne pas trouver les financements. Mais je ne lâcherai rien ! Dans 10 ans, mon parc sera totalement développé, l’offre se sera élargie. J’imagine pouvoir franchiser mon concept et ainsi le développer hors de Côte d’Or. Mais son identité et ses valeurs resteront les mêmes : créer des parcs à taille humaine plutôt que de gros parcs afin de redynamiser les territoires. » Vous pouvez suivre l’avancée du parc sur :- https://babloland.fr
- https://www.facebook.com/babloland.officiel
- https://www.instagram.com/babloland/
Article rédigé par Romain SIARA, étudiant en 5ème année AMOS Lyon.
Babloland, du rêve à la réalité
Étudiant en Master 1 Programme Grande Ecole à AMOS Lyon spécialisation Business Developer & Entrepreneur, Mathias Schmitt est passionné de sports de nature. Il est en train de réaliser un de ses rêves : créer Babloland, un parc d’attraction d’activités sportives en pleine nature près de Dijon, en Côte d’Or. Sortir de sa zone de confort ne lui fait pas peur puisqu’il souhaite mener à bien son projet qui occupe ses journées depuis bientôt plus de 2 ans, en complément de ses cours à AMOS. Nous avons rencontré cet entrepreneur dans l’âme qui nous présente son projet et en quoi sa formation à AMOS lui permet de réaliser son rêve.
Peux-tu nous présenter ton projet ?
« Mon projet est un rêve d’enfant, puisque j’ai commencé à le penser depuis mes 14 ans ! J’ai intégré AMOS afin de pouvoir le porter à son terme et le rendre concret. Mon idée est de proposer une offre d’activités aquatique, terrestre et aérienne, en un lieu unique, autour d’un personnage, Bablo. Les clients pourront ainsi, par exemple, profiter d’un aquapark, d’un accrobranche, d’un mur d’escalade, d’un parcours ninja ou encore d’un escape game. En parallèle, je proposerai un service de restauration rapide, un bar à thème, des logements insolites et un espace bien-être afin d’accueillir une clientèle plus large. Ma cible principale sont les familles avec enfants âgés entre 4 et 13 ans. Bien évidemment, je vise également les couples sans enfants et les groupes d’amis. Une offre événementielle B2B et B2C verra également le jour avec un espace de réception pour séminaires et mariages. L’ensemble des activités sportives seront à un prix unique, compris entre 20 et 30€ par personne. »
D’où viens ta fibre entrepreneuriale ?
« Ce n’est pas ma première aventure entrepreneuriale puisque j’ai déjà participé au 4L Trophy et à de nombreux autres projets personnels dans mon enfance. Je n’ai pas peur de sortir de ma zone de confort et je vois les choses en grand. Je suis membre du Réseau Entreprendre, une association qui aide les entrepreneurs à créer leur projet, et je bénéficie du statut national d’étudiant entrepreneur avec le réseau Pépite. »Où en es-tu dans ton projet ?
« Le projet a officiellement été lancé en 2018, à la suite d’une longue étude de marché. Actuellement, le parc est encore à l’état d’une maquette 100% digitale. Vous pouvez ainsi vivre une immersion totale à l’échelle 1:1 dans babloland.fr grâce à la réalité virtuelle. Le prochain jalon du projet est de trouver le terrain, en partenariat avec une collectivité locale qui puisse accueillir le projet Babloland avec un contrat de type concession comme cela peut être le cas pour les stations de ski. L’objectif est double, à la fois créer le parc d’attraction mais également redynamiser le territoire. En effet, Dijon est une ville de passage pour beaucoup de touristes partant en vacances l’été. Le tourisme est très développé au sud de Dijon grâce à l’activité viticole. Mais d’autres communautés de communes aux alentours ne disposent pas de ce patrimoine. C’est donc vers celles-ci que je vais me tourner pour créer mon parc dans le but de redynamiser la zone. Babloland s’implantera autour d’un lac naturel existant, afin de réduire les coûts de construction mais aussi pour préserver la faune et la flore. J’ai chiffré mon projet à environ 1,5 millions d’euros, et je vise une ouverture pour l’été 2022. Cependant, cette date pourra être adaptée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire que nous connaissons actuellement. La prochaine étape, c’est le lancement de préventes via la plateforme KissKissBankBank. »
Quelles sont tes projections en termes de commercialisation et de chiffre d’affaires ?
« Le parc verra sa plage d’ouverture évoluer sur 5 ans. La première année, l’objectif est d’ouvrir 3 mois durant l’été pour un total de 20 000 tickets vendus. J’estime que nous pouvons doubler le nombre d’entrée chaque année. Au cours de la 5ème année, je vise les 100 000 entrées ! Afin de développer mon parc, j’ai prévu dans ma politique commerciale d’avoir des partenariats avec les offices du tourisme de la région dans un premier temps. Je compte aussi lancer une campagne de communication digitale, en m’appuyant sur les médias, les réseaux sociaux et je lancerai une campagne de publicité hors média. La finalité de Babloland est de pouvoir être ouvert également en hiver, avec une thématique spécifique comme cela peut-être le cas chez des concurrents avec Halloween.»
Combien de personnes va rassembler le projet ?
« Pour m’accompagner dans mon projet, je devrai recruter 6 personnes à temps plein, mais aussi pas moins de 26 saisonniers. Ces effectifs auront bien évidemment vocation à grandir en même temps que l’évolution du parc. Je peux aussi compter sur l’enseignement d’AMOS qui me permet de mêler mon projet entrepreneurial avec les cas pratique à l’école. J’échange beaucoup avec les intervenants afin de glaner un maximum de précieux conseils. Je vais également pouvoir développer la communication, le site internet et les réseaux sociaux du parc avec des étudiants d’AMOS Lyon via des projets tuteurés.»En quoi tes études à AMOS te permettent de créer ton projet ?
« AMOS me permet d’être accompagné par des professionnels, de faire mûrir mon projet et d’en tirer le meilleur. Les intervenants sont très à l’écoute, ils m’aident à prendre les bonnes décisions et à passer les étapes clés de mon projet. Je bénéficie de retours d’expériences très enrichissants et l’école me permet aussi de fixer un cadre, pour traiter les étapes dans le bon ordre et ainsi concrétiser mon rêve. »Où te vois-tu dans 10 ans ?
« Tout d’abord, j’espère que mon projet ira à son terme. Le risque majeur, c’est de ne pas trouver les financements. Mais je ne lâcherai rien ! Dans 10 ans, mon parc sera totalement développé, l’offre se sera élargie. J’imagine pouvoir franchiser mon concept et ainsi le développer hors de Côte d’Or. Mais son identité et ses valeurs resteront les mêmes : créer des parcs à taille humaine plutôt que de gros parcs afin de redynamiser les territoires. » Vous pouvez suivre l’avancée du parc sur :- https://babloland.fr
- https://www.facebook.com/babloland.officiel
- https://www.instagram.com/babloland/