La parole à … Cedric Pouthier - Responsable du pôle Marketing & Communication à la FFHB

Lorsqu’on a 18 ans l’année de la Coupe du Monde 98, cela a de forte chance d’influencer son orientation après le Bac. C’est le cas de Cédric Pouthier qui a souhaité se diriger vers les métiers du sport dans un cursus à la Sorbonne et Science Po Paris. Après une première aventure chez l’équipementier Sergio Tacchini et quelques expériences en agence sur des événements comme le Tour de France et la Danone Nation Cup, Cédric a rejoint la Fédération Française de Handball (FFHB) en 2011 dans un poste de responsable marketing. Depuis 5 ans il est responsable du service marketing et communication.
Pouvez-vous nous présenter votre poste et vos missions ?
Le service est constitué de 3 pôles :
- Le pôle événementiel livre les compétitions et les matchs des équipes de France et s’assure du bon respect du cahier des charges afin de proposer des événements uniformes sur tout le territoire français.
- Le pôle marketing est en charge du suivi et l’accompagnement des partenaires, démarchés au préalable par l’agence InFront.
- Le pôle communication composé d’un graphiste, d’un vidéaste et de quatre chargés de communication répartis sur les différentes pratiques et compétitions.
Mon rôle en tant que responsable est de fédérer et assurer une cohésion d’équipe car ces trois pôles sont très connectés. Les objectifs globaux sont d’une part de participer à l’accroissement des recettes partenariales et de l’autre d’augmenter nos communautés, à la fois sur les réseaux sociaux, mais surtout dans les clubs en tant que licenciés.
Comment a évolué le Business Model de la fédération ces dernières années ?
Historiquement les subventions publiques représentaient une grande partie du budget des fédérations. Depuis 10 ans, ces dernières diminuent et nous devons utiliser d’autres leviers. Celui des revenus des licences a été important car nous avons vu une forte augmentation jusqu’en 2016, mais aujourd’hui, ce sont bien les partenariats privés qui représentent la plus grosse variable de croissance. L’enjeu a été de sécuriser les recettes, en adoptant une stratégie qui s’est basée sur l’organisation de grands événements, nous permettant ainsi de vendre de nouveaux produits et toucher d’autres secteurs d’activité. La collaboration avec InFront, la professionnalisation des métiers en interne ont permis de voir évoluer la part des revenus partenariaux de 30 à 45% du budget total de la fédé.
Dans un premier temps nous avons eu la chance d’avoir de très bons résultats sportifs de nos équipes A, ce qui a fortement consolider nos partenariats. Depuis 2016, nous avons réussi à obtenir plus de matchs des équipes de France en clair, des matchs de poule voir amicaux, ce qui augmente la visibilité des partenaires même en cas de mauvais résultats.
Nous avons également beaucoup mis en avant les filières jeunes. L’aspect formation et accompagnement, mais aussi leurs résultats très prometteurs qui annoncent la continuité des bons résultats et attirent des partenaires sur le long terme.
Enfin, la construction de la Maison du Handball montre le dynamisme et l’ambition de la fédération, et offre de nouvelles possibilités aux partenaires.
Pouvez-vous nous parler de l’impact du Naming dans le développement du Handball ?
Avant de parler du naming, il faut noter que le véritable tournant a été l’arrivée de la Caisse d’Epargne et LIDL. Pour la première fois, des entreprises BtoC ont utilisé le Handball et ses ambassadeurs pour toucher le grand public. C’était la première fois qu’on voyait des athlètes de notre sport dans des spots publicitaires ou sur des affiches, cela a été un vrai plus pour la notoriété et la visibilité du Handball. Au-delà de l’aspect financier, cela a été un réel accélérateur dans le développement de notre sport.
Concernant le naming, c’est une pratique qui doit être utilisée correctement, il y’a forcément des personnes qui sont dérangées par ce changement, mais je pense que c’est une question générationnelle. Je ne crois pas qu’il y’ai des jeunes américains qui s’offusquent d’un nom de stade namé. Je pense que les sports qui continueront à évoluer seront ceux qui arriveront à passer au-delà de ces freins. Il est également important que les annonceurs arrivent à donner du sens et à créer du lien, qu’ils travaillent sur un vrai story telling pour faire accepter ce changement. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait LIDL pour la LNH et Butagaz pour la LFH, même si cela concerne plus les clubs que la fédération, toutes les actions de communications réalisées dans le cadre de la promotion de la LIDL StarLigue ou de la Ligue Butagaz Energie sont bénéfiques pour notre sport.
Comment la Fédération s’adapte aux évolutions de la pratique sportive ? Le développement des salles de sports ou centres privés présente-il une menace ?
Il y’a quelques années, le Ministère du Sport a alerté les fédérations sur cette évolution, nous avons dû réfléchir à de nouvelles pratiques pour continuer à répondre au mieux aux attentes des sportifs. Nous avons ainsi développé des disciplines comme le Hand à 4 ou le Hand Fit. La première présente des atouts majeurs pour la pratique en entreprise ou à l’école car elle est mixte très ludique. Elle permet également de pratiquer avec des groupes plus nombreux que le handball traditionnel car elle se joue sur une largeur de terrain. On peut donc transformer un terrain de Handball classique en deux terrains de Hand à 4. La deuxième répond à la problématique du « Sport Santé », c’est une pratique qui fonctionne également très bien en entreprise et que nous développons beaucoup actuellement. Concernant le développement des salles de sports et centres privés, je vois leur développement plutôt comme une opportunité car cela facilite la pratique sportive, et plus il y’a de sportifs plus en France, plus on a de potentiel licencié.
Propos recueillis par Adrien Perrier, chargé de communication AMOS Paris
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22 Jun 2022
AMOS Sport Business School obtient le Label Génération 2024
AMOS Sport Business School inscrit son nom à la liste des établissements labellisés Génération 2024
Destiné aux écoles, établissements scolaires et établissements de l’enseignement supérieur, le Label Génération 2024 est délivré par le ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Pour rappel, le Label Génération 2024 est pensé pour soutenir le développement de la pratique sportive dans l’enseignement supérieur et renforcer ses objectifs d’inclusion, de santé, de respect et d’engagement citoyen en partenariat avec le mouvement sportif et le Comité d’organisation des prochains Jeux Olympiques. AMOS Sport Business School soutient un peu plus les Jeux de Paris 2024 en inscrivant son nom à la liste des établissements labellisés « Génération 2024 ». Obtenu en janvier 2021, ce Label est la concrétisation d’un investissement pérenne du Groupe AMOS auprès des différents acteurs sportifs, publics et privés. L’objectif de ce Label est de valoriser les établissements qui souhaitent s’inscrire dans une exploitation durable et structurée autour de 3 critères principaux :1. Développer des projets structurants avec les clubs sportifs du territoire
Sur l’ensemble du territoire, nous développons des projets RSE (le partenariat Fair Play for Planet par exemple vise à accompagner les clubs pro et/ou amateurs dans leurs démarches RSE), mais également des stratégies de communication, marketing, ou de développement avec plus de 200 clubs sportifs. Nous soutenons le sport amateur, et particulièrement le football, en étant partenaire des clubs associés OL x Madewis.2. Participer aux événements promotionnels olympiques et paralympiques
Jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous participerons aux différents événements promotionnels mis en place par le Comité d’organisation des prochains Jeux. Sur l’ensemble de nos campus français, des étudiants bénévoles seront mobilisés lors de la journée Olympique du 23 juin, et tout autre événement en lien avec la promotion des Jeux.3. Accompagner et accueillir des sportifs de haut niveau
A date, nous accompagnons une trentaine de sportifs de niveau sur la France entière. Par exemple sur le campus de Bordeaux, Marie-Julie Bonnin, médaillée d’argent aux Championnats d’Europe Juniors en 2019, Vice-championne de France avec 4m15 en 2022, fera sa rentrée en 4e année en septembre prochain.Eric ALARD - Directeur Digital Learning ACE Education
“Par ses 12 campus répartis sur tout le territoire national, AMOS est un partenaire majeur de nombreux établissements publics comme privés. En formant les futurs décideurs et acteurs du Sport business de demain, en promouvant les pratiques sportives, la diversité et l'inclusion tout en accompagnant les sportifs de haut niveau, il était donc tout naturel pour AMOS de participer à ce fantastique évènement que seront les Jeux Olympiques de Pairs 2024 par le biais de l'obtention du label Génération 2024. Un label qui perpétuera les valeurs d'AMOS et qui font son ADN depuis bientôt 20 ans : le sport, l'international et la professionnalisation.”Thibaut Huvelle - Directeur AMOS Lille
“2024. Cette date fait vibrer de nombreux fans de sport français, impatients à l’idée de voir se tenir l’évènement le plus attendu au monde : les Jeux Olympiques et Paralympiques. Qui plus est, quand ces derniers se tiennent en France. Avec des initiatives locales tournées vers l’olympisme sur chaque campus AMOS, il était important d’accentuer l’attachement et l’engagement à cet évènement planétaire qui revient sur notre territoire cent ans après. L’obtention du label Génération 2024 par les écoles AMOS en est la parfaite preuve. A moins de 800 jours de la cérémonie d’ouverture, étudiant(e)s, intervenant(e)s, partenaires et salarié(e)s sont déjà prêts à partager, à vibrer et pour d’autres à travailler sur les JO 2024 !” Suivez donc les 12 campus AMOS Sport Business School qui mettront en avant le Label, durant les 2 années à venir, grâce à différents types d’activations qui nous tiennent à cœur. Ces actions s’articuleront notamment autour d’événements nationaux comme la Journée Olympique (23 juin), la Journée Nationale du Sport Scolaire (27 septembre) et la semaine Olympique et Paralympique (du 3 au 8 avril 2023, sur le thème de l’inclusion).22 Jun 2022