QUAND PASSION DU SPORT ET CARRIERE SE RENCONTRENT

Rencontre avec Jean-Manuel Toche, co-fondateur de la société S2C et intervenant chez AMOS en commercialisation de marque sportive et management opérationnel et humain.
D'une part, S2C anime le site www.lemontshirt.com, qui propose un large catalogue de t-shirts logotés, pour les passionnés de tennis, squash, padel et badminton.
D’autre part, S2C forme au quotidien différents acteurs qui évoluent pour la plupart d’entre eux, dans le secteur du RETAIL SPORT.
Nous travaillons avec des magasins spécialistes, avec des GSS, avec des marques, des grossistes et avec des clubs.
C’est l’activité principale de S2C. Nous essayons d’apporter notre pierre à l’édifice de la professionnalisation de notre industrie du sport !
Je ne citerai pas une marque en particulier car il y en a beaucoup qui m’inspire, et ce aussi bien au sein du monde du sport, que dans d’autres domaines d’activité.
Globalement, j’aime les marques qui s’engage significativement dans ce que ce j’appellerai le marketing scientifique, et qui développent des dispositifs capables de recueillir et d’analyser positivement de la donnée.
Je crois que notre industrie doit créer de la valeur ajoutée, de la valeur d’utilité et doit tendre vers l’équation du « sur mesure » : 1 produit = 1 client.
C’est essentiel pour échapper à la bataille des prix engagée par les GSS et par les mastodontes du NET, et pour rétablir de belles marges !
Le marketing des valeurs, de l’appartenance crée bien sûr de la différenciation, mais la véritable différenciation c’est de sortir d’un magasin avec 1 club de golf ou 1 paire de ski qui correspondent en tous points à notre niveau / notre technique / notre morphologie !
Mon quotidien professionnel est exclusivement connecté au sport, je joue au golf, au tennis et au padel, je passe de nombreuses heures au bord des terrains de foot pour encourager mes 2 garçons de 7 et 11 ans, et j’assiste à autant d’événements sportifs que possible ! La réponse est donc : « Quasiment toute la place » !
En phase avec Drucker qui décrit « l’imprévu » comme une puissante source d’innovation. Nous le constatons très fortement au cœur de la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre.
Pour compléter le propos, Pasteur disait que « le hasard ne favorise que les esprits préparés ».
Il me semble donc que nous devons prioritairement préparer nos étudiants à comprendre le monde et ses perpétuelles évolutions. C’est à mon sens la meilleure des recettes, pour devenir de très bons professionnels !
Pour répondre précisément à la question, dans le contexte actuel, je crois que l’entreprise doit avoir 3 fonctions principales :
3 piliers incontournables pour construire des projets solides et durables qui remporteront aussi bien l’adhésion des collaborateurs en interne, que celle des clients à l’externe.
Nous faisons du sport pour nous dépasser, pour notre bien-être, pour notre plaisir, pour nous connecter à la nature, pour développer du lien de social… La pratique sportive est donc une passerelle vers des expériences humaines fortes. Dans ce contexte, je crois que les marques doivent être à la hauteur de l’engagement émotionnel et physique des pratiquants et incarner elles aussi des valeurs fortes.
En préambule, il me semble que contrairement à d’autres secteurs, les marques sportives ont toujours pratiqué le marketing d’influence, dans sa version « off line », incarnée par des prescripteurs comme les enseignants, les clubs partenaires…
Dans sa version « on line », j’aime l’idée que des sportifs amateurs passionnés puissent à l’instar d’athlètes reconnus, devenir eux aussi de puissants déclencheurs d’achat.
Comme le management, le marketing s’horizontalise et les consommateurs prennent de plus en plus le pouvoir !
Le marketing d’influence n’est pas seulement un déclencheur d’achat. C’est pour les marques, un outil idéal pour développer du story telling, pour booster leur notoriété, pour crédibiliser leurs produits et pour construire des canaux de recommandation, pilotés aussi bien par des athlètes professionnels que par des pratiquants amateurs.
L’image de marque repose sur un socle de valeurs. Le travail des marketeurs et des communicants consiste à transmettre massivement et efficacement ses valeurs à l’ensemble des acteurs du marché.
Il s’agit en quelque sorte « d’évangéliser » le marché !
Mes étudiants ouvrent de grands yeux quand je leur parle d’évangélisation ! Il s’agit pourtant bien de « convertir » vos interlocuteurs aux idées / projets développés par votre marque.
Je profiterai de cette question pour souligner que l’image de marque se construit « dans les bureaux » au sein des départements marketing et communication, mais qu’elle s’incarne, se construit et grandit grâce aux hommes et aux femmes, qui évoluent au quotidien sur le terrain, et qui sont des « évangélisateurs » de proximité.
Enfin, je crois qu’il faut s’astreindre à développer/renforcer l’image de marque aussi bien en B to C, qu’en B to B. Et ce sont 2 démarches bien distinctes.
Un rôle très positif quand il s’agit comme on le disait précédemment de transmettre massivement et instantanément des messages et un positionnement, à des clients ou à des prospects bien identifiés.
Un rôle moins positif si l’on considère que les marques n’ont plus la maîtrise de la totalité de leur communication.
Sur la toile, le grand public peut s’exprimer librement et prendre le pouvoir à tout moment.
Le nombre de followers des comptes Twitter ou Instagram des athlètes, dépasse très fréquemment le nombre de followers des comptes des marques qui les sponsorisent. Pour le meilleur ou pour le pire !
Pour exemple, le très fort discrédit jeté sur Djokovic suite à l’ADRIA TOUR et massivement relayé sur l’ensemble des réseaux sociaux, est un événement dont LACOSTE, HEAD et ses autres sponsors se seraient bien passés !
Bonjour Jean-Manuel. Vous êtes le co-fondateur de la société S2C, pouvez-vous nous la présenter ? Quel est votre rôle au sein de la société ?
D'une part, S2C anime le site www.lemontshirt.com, qui propose un large catalogue de t-shirts logotés, pour les passionnés de tennis, squash, padel et badminton.
D’autre part, S2C forme au quotidien différents acteurs qui évoluent pour la plupart d’entre eux, dans le secteur du RETAIL SPORT.
Nous travaillons avec des magasins spécialistes, avec des GSS, avec des marques, des grossistes et avec des clubs.
C’est l’activité principale de S2C. Nous essayons d’apporter notre pierre à l’édifice de la professionnalisation de notre industrie du sport !
Quelles marques vous inspirent dans leur manière de communiquer ?
Je ne citerai pas une marque en particulier car il y en a beaucoup qui m’inspire, et ce aussi bien au sein du monde du sport, que dans d’autres domaines d’activité.
Globalement, j’aime les marques qui s’engage significativement dans ce que ce j’appellerai le marketing scientifique, et qui développent des dispositifs capables de recueillir et d’analyser positivement de la donnée.
Je crois que notre industrie doit créer de la valeur ajoutée, de la valeur d’utilité et doit tendre vers l’équation du « sur mesure » : 1 produit = 1 client.
C’est essentiel pour échapper à la bataille des prix engagée par les GSS et par les mastodontes du NET, et pour rétablir de belles marges !
Le marketing des valeurs, de l’appartenance crée bien sûr de la différenciation, mais la véritable différenciation c’est de sortir d’un magasin avec 1 club de golf ou 1 paire de ski qui correspondent en tous points à notre niveau / notre technique / notre morphologie !
Quelle place occupe le sport dans votre vie ?
Mon quotidien professionnel est exclusivement connecté au sport, je joue au golf, au tennis et au padel, je passe de nombreuses heures au bord des terrains de foot pour encourager mes 2 garçons de 7 et 11 ans, et j’assiste à autant d’événements sportifs que possible ! La réponse est donc : « Quasiment toute la place » !
Peter Drucker, un célèbre spécialiste de gestion, a déclaré qu’une “entreprise commerciale a deux fonctions principales : la commercialisation et l’innovation. Qu’en pensez-vous ?
En phase avec Drucker qui décrit « l’imprévu » comme une puissante source d’innovation. Nous le constatons très fortement au cœur de la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre.
Pour compléter le propos, Pasteur disait que « le hasard ne favorise que les esprits préparés ».
Il me semble donc que nous devons prioritairement préparer nos étudiants à comprendre le monde et ses perpétuelles évolutions. C’est à mon sens la meilleure des recettes, pour devenir de très bons professionnels !
Pour répondre précisément à la question, dans le contexte actuel, je crois que l’entreprise doit avoir 3 fonctions principales :
- La performance commerciale (rentabilité)
- La performance sociale
- La performance environnementale
3 piliers incontournables pour construire des projets solides et durables qui remporteront aussi bien l’adhésion des collaborateurs en interne, que celle des clients à l’externe.
Pourquoi l’image de marque est-elle si importante dans le sport ?
Nous faisons du sport pour nous dépasser, pour notre bien-être, pour notre plaisir, pour nous connecter à la nature, pour développer du lien de social… La pratique sportive est donc une passerelle vers des expériences humaines fortes. Dans ce contexte, je crois que les marques doivent être à la hauteur de l’engagement émotionnel et physique des pratiquants et incarner elles aussi des valeurs fortes.
Que pensez-vous du marketing d’influence ?
En préambule, il me semble que contrairement à d’autres secteurs, les marques sportives ont toujours pratiqué le marketing d’influence, dans sa version « off line », incarnée par des prescripteurs comme les enseignants, les clubs partenaires…
Dans sa version « on line », j’aime l’idée que des sportifs amateurs passionnés puissent à l’instar d’athlètes reconnus, devenir eux aussi de puissants déclencheurs d’achat.
Comme le management, le marketing s’horizontalise et les consommateurs prennent de plus en plus le pouvoir !
Le marketing d’influence n’est pas seulement un déclencheur d’achat. C’est pour les marques, un outil idéal pour développer du story telling, pour booster leur notoriété, pour crédibiliser leurs produits et pour construire des canaux de recommandation, pilotés aussi bien par des athlètes professionnels que par des pratiquants amateurs.
Quels sont selon vous fondements d’une image de marque réussie ?
L’image de marque repose sur un socle de valeurs. Le travail des marketeurs et des communicants consiste à transmettre massivement et efficacement ses valeurs à l’ensemble des acteurs du marché.
Il s’agit en quelque sorte « d’évangéliser » le marché !
Mes étudiants ouvrent de grands yeux quand je leur parle d’évangélisation ! Il s’agit pourtant bien de « convertir » vos interlocuteurs aux idées / projets développés par votre marque.
Je profiterai de cette question pour souligner que l’image de marque se construit « dans les bureaux » au sein des départements marketing et communication, mais qu’elle s’incarne, se construit et grandit grâce aux hommes et aux femmes, qui évoluent au quotidien sur le terrain, et qui sont des « évangélisateurs » de proximité.
Enfin, je crois qu’il faut s’astreindre à développer/renforcer l’image de marque aussi bien en B to C, qu’en B to B. Et ce sont 2 démarches bien distinctes.
Selon vous, quel rôle joue le digital dans la construction de l’image de marque ?
Un rôle très positif quand il s’agit comme on le disait précédemment de transmettre massivement et instantanément des messages et un positionnement, à des clients ou à des prospects bien identifiés.
Un rôle moins positif si l’on considère que les marques n’ont plus la maîtrise de la totalité de leur communication.
Sur la toile, le grand public peut s’exprimer librement et prendre le pouvoir à tout moment.
Le nombre de followers des comptes Twitter ou Instagram des athlètes, dépasse très fréquemment le nombre de followers des comptes des marques qui les sponsorisent. Pour le meilleur ou pour le pire !
Pour exemple, le très fort discrédit jeté sur Djokovic suite à l’ADRIA TOUR et massivement relayé sur l’ensemble des réseaux sociaux, est un événement dont LACOSTE, HEAD et ses autres sponsors se seraient bien passés !
Propos recueillis par Melek MESTIRI, chargée de communication AMOS Toulouse
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01 Jul 2022
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22 Jun 2022
AMOS Sport Business School obtient le Label Génération 2024
AMOS Sport Business School inscrit son nom à la liste des établissements labellisés Génération 2024
Destiné aux écoles, établissements scolaires et établissements de l’enseignement supérieur, le Label Génération 2024 est délivré par le ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Pour rappel, le Label Génération 2024 est pensé pour soutenir le développement de la pratique sportive dans l’enseignement supérieur et renforcer ses objectifs d’inclusion, de santé, de respect et d’engagement citoyen en partenariat avec le mouvement sportif et le Comité d’organisation des prochains Jeux Olympiques. AMOS Sport Business School soutient un peu plus les Jeux de Paris 2024 en inscrivant son nom à la liste des établissements labellisés « Génération 2024 ». Obtenu en janvier 2021, ce Label est la concrétisation d’un investissement pérenne du Groupe AMOS auprès des différents acteurs sportifs, publics et privés. L’objectif de ce Label est de valoriser les établissements qui souhaitent s’inscrire dans une exploitation durable et structurée autour de 3 critères principaux :1. Développer des projets structurants avec les clubs sportifs du territoire
Sur l’ensemble du territoire, nous développons des projets RSE (le partenariat Fair Play for Planet par exemple vise à accompagner les clubs pro et/ou amateurs dans leurs démarches RSE), mais également des stratégies de communication, marketing, ou de développement avec plus de 200 clubs sportifs. Nous soutenons le sport amateur, et particulièrement le football, en étant partenaire des clubs associés OL x Madewis.2. Participer aux événements promotionnels olympiques et paralympiques
Jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous participerons aux différents événements promotionnels mis en place par le Comité d’organisation des prochains Jeux. Sur l’ensemble de nos campus français, des étudiants bénévoles seront mobilisés lors de la journée Olympique du 23 juin, et tout autre événement en lien avec la promotion des Jeux.3. Accompagner et accueillir des sportifs de haut niveau
A date, nous accompagnons une trentaine de sportifs de niveau sur la France entière. Par exemple sur le campus de Bordeaux, Marie-Julie Bonnin, médaillée d’argent aux Championnats d’Europe Juniors en 2019, Vice-championne de France avec 4m15 en 2022, fera sa rentrée en 4e année en septembre prochain.Eric ALARD - Directeur Digital Learning ACE Education
“Par ses 12 campus répartis sur tout le territoire national, AMOS est un partenaire majeur de nombreux établissements publics comme privés. En formant les futurs décideurs et acteurs du Sport business de demain, en promouvant les pratiques sportives, la diversité et l'inclusion tout en accompagnant les sportifs de haut niveau, il était donc tout naturel pour AMOS de participer à ce fantastique évènement que seront les Jeux Olympiques de Pairs 2024 par le biais de l'obtention du label Génération 2024. Un label qui perpétuera les valeurs d'AMOS et qui font son ADN depuis bientôt 20 ans : le sport, l'international et la professionnalisation.”Thibaut Huvelle - Directeur AMOS Lille
“2024. Cette date fait vibrer de nombreux fans de sport français, impatients à l’idée de voir se tenir l’évènement le plus attendu au monde : les Jeux Olympiques et Paralympiques. Qui plus est, quand ces derniers se tiennent en France. Avec des initiatives locales tournées vers l’olympisme sur chaque campus AMOS, il était important d’accentuer l’attachement et l’engagement à cet évènement planétaire qui revient sur notre territoire cent ans après. L’obtention du label Génération 2024 par les écoles AMOS en est la parfaite preuve. A moins de 800 jours de la cérémonie d’ouverture, étudiant(e)s, intervenant(e)s, partenaires et salarié(e)s sont déjà prêts à partager, à vibrer et pour d’autres à travailler sur les JO 2024 !” Suivez donc les 12 campus AMOS Sport Business School qui mettront en avant le Label, durant les 2 années à venir, grâce à différents types d’activations qui nous tiennent à cœur. Ces actions s’articuleront notamment autour d’événements nationaux comme la Journée Olympique (23 juin), la Journée Nationale du Sport Scolaire (27 septembre) et la semaine Olympique et Paralympique (du 3 au 8 avril 2023, sur le thème de l’inclusion).22 Jun 2022
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Destiné aux écoles, établissements scolaires et établissements de l’enseignement supérieur, le Label Génération 2024 est délivré par le ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Pour rappel, le Label Génération 2024 est pensé pour soutenir le développement de la pratique sportive dans l’enseignement supérieur et renforcer ses objectifs d’inclusion, de santé, de respect et d’engagement citoyen en partenariat avec le mouvement sportif et le Comité d’organisation des prochains Jeux Olympiques. AMOS Sport Business School soutient un peu plus les Jeux de Paris 2024 en inscrivant son nom à la liste des établissements labellisés « Génération 2024 ». Obtenu en janvier 2021, ce Label est la concrétisation d’un investissement pérenne du Groupe AMOS auprès des différents acteurs sportifs, publics et privés. L’objectif de ce Label est de valoriser les établissements qui souhaitent s’inscrire dans une exploitation durable et structurée autour de 3 critères principaux :1. Développer des projets structurants avec les clubs sportifs du territoire
Sur l’ensemble du territoire, nous développons des projets RSE (le partenariat Fair Play for Planet par exemple vise à accompagner les clubs pro et/ou amateurs dans leurs démarches RSE), mais également des stratégies de communication, marketing, ou de développement avec plus de 200 clubs sportifs. Nous soutenons le sport amateur, et particulièrement le football, en étant partenaire des clubs associés OL x Madewis.2. Participer aux événements promotionnels olympiques et paralympiques
Jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nous participerons aux différents événements promotionnels mis en place par le Comité d’organisation des prochains Jeux. Sur l’ensemble de nos campus français, des étudiants bénévoles seront mobilisés lors de la journée Olympique du 23 juin, et tout autre événement en lien avec la promotion des Jeux.3. Accompagner et accueillir des sportifs de haut niveau
A date, nous accompagnons une trentaine de sportifs de niveau sur la France entière. Par exemple sur le campus de Bordeaux, Marie-Julie Bonnin, médaillée d’argent aux Championnats d’Europe Juniors en 2019, Vice-championne de France avec 4m15 en 2022, fera sa rentrée en 4e année en septembre prochain.Eric ALARD - Directeur Digital Learning ACE Education
“Par ses 12 campus répartis sur tout le territoire national, AMOS est un partenaire majeur de nombreux établissements publics comme privés. En formant les futurs décideurs et acteurs du Sport business de demain, en promouvant les pratiques sportives, la diversité et l'inclusion tout en accompagnant les sportifs de haut niveau, il était donc tout naturel pour AMOS de participer à ce fantastique évènement que seront les Jeux Olympiques de Pairs 2024 par le biais de l'obtention du label Génération 2024. Un label qui perpétuera les valeurs d'AMOS et qui font son ADN depuis bientôt 20 ans : le sport, l'international et la professionnalisation.”Thibaut Huvelle - Directeur AMOS Lille
“2024. Cette date fait vibrer de nombreux fans de sport français, impatients à l’idée de voir se tenir l’évènement le plus attendu au monde : les Jeux Olympiques et Paralympiques. Qui plus est, quand ces derniers se tiennent en France. Avec des initiatives locales tournées vers l’olympisme sur chaque campus AMOS, il était important d’accentuer l’attachement et l’engagement à cet évènement planétaire qui revient sur notre territoire cent ans après. L’obtention du label Génération 2024 par les écoles AMOS en est la parfaite preuve. A moins de 800 jours de la cérémonie d’ouverture, étudiant(e)s, intervenant(e)s, partenaires et salarié(e)s sont déjà prêts à partager, à vibrer et pour d’autres à travailler sur les JO 2024 !” Suivez donc les 12 campus AMOS Sport Business School qui mettront en avant le Label, durant les 2 années à venir, grâce à différents types d’activations qui nous tiennent à cœur. Ces actions s’articuleront notamment autour d’événements nationaux comme la Journée Olympique (23 juin), la Journée Nationale du Sport Scolaire (27 septembre) et la semaine Olympique et Paralympique (du 3 au 8 avril 2023, sur le thème de l’inclusion).02 Jun 2022
Rendez-vous métiers : agent sportif, Top Five Management
Rencontre avec Thibault Olliver, alumni de la promotion 2017
Une vie à deux cents à l’heure qui l’emmène aux quatre coins du monde aux côtés de joueuses de renommée mondiale comme Elina Svitolina ou Ons Jabeur. Découvrez le quotidien d’un ancien AMOScien qui vit aujourd’hui pleinement sa passion !Quelles sont tes missions et responsabilités au sein de l’agence ?
La première, c'est d’être agent sportif, je représente des joueurs de tennis qui sont sur le circuit ou en junior. La représentation d'athlètes, ce sont plusieurs axes. D'abord, c'est de les accompagner dans leur carrière, les aider à sélectionner un coach, à choisir le bon staff et les bons outils. Aujourd’hui avec le développement des analytics, cela va même à trouver les bons analystes data pour les aider à structurer leur staff et leur permettre de se focaliser sur une seule chose : leur performance sur le terrain, sans se soucier de tous les à-côtés. Au-delà de cet aspect sportif, notre service chez Top Five Management, couvre également tout un tas d'autres réalités qui sont liées aux joueurs. On gère tout ce qui est droits d'image, ce qui est essentiel dans le tennis puisque la différenciation entre le modèle d'un agent tennis et le modèle d'un agent football par exemple, c’est qu’il n'y a pas de contrat avec une structure, entre un employeur et un employé. Les joueurs sont absolument indépendants. En tant qu'agents sportifs dans le tennis, nous sommes rémunérés sur les contrats que nous apportons donc évidemment, le business model, c’est de réussir à créer des contrats de partenariat autour des athlètes et de trouver le meilleur « fit » avec la marque. Pour cela, il faut gérer tout au long de l'année l'image de l'athlète, sa communication. Pour réussir à avoir une image la plus attrayante possible pour de potentiels sponsors. Cela passe donc par la gestion des réseaux sociaux, des briefs media ou encore de la création d’associations ou de fondations.Quels athlètes représentes-tu chez Top Five Management ?
On représente aujourd'hui une quarantaine de clients, environ la moitié de notre roster est composée de joueurs professionnels, l'autre moitié est composée de juniors puisqu’il faut aussi assurer une transition. On fait beaucoup de travail de détection pour essayer de repérer les talents de demain. Les plus gros clients de l'agence sont Elina Svitolina, Ons Jabeur, Arthur Rinderknech, Katarina Siniakova ou encore Anastasia Pavlyuchenkova, qui était en finale ici à Roland l'année dernière.Peux-tu nous parler de la deuxième partie de tes missions ?
La deuxième partie, c'est responsable de la cellule événementielle de l'agence. On organise des événements à travers le monde, des tournois de tennis également. Je m'occupe de développer notre réseau d'événements, d'organiser les événements pour lesquels on a des droits et également de développer certains événements avec qui on a signé des partenariats. On travaille principalement sur les Petits AS, c'est une marque très reconnue en France mais aussi à l'international, c’est même le tournoi Junior le plus connu au monde, tout sport confondu. En termes d’évènementiel, pour nous, c'est comme un événement professionnel. Nos missions dessus sont diverses, c'est tout d’abord le développement commercial du tournoi, c'est à dire amener des partenaires et créer du contenu engageant pour les marques qui souhaitent s’associer au tournoi. On gère cette régie commerciale pour le tournoi à Tarbes qui a lieu chaque année et on a également la charge du développement international du tournoi, renforcer son exposition et sa résonnance sur les autres continents. Pour cela on a créé plusieurs tournois qualificatifs à travers le monde, qu'on a appelé les Play-offs. Ils ont lieu aux Etats-Unis, en Asie et à l'avenir, sur le continent africain, en Amérique du Sud et peut être au Moyen-Orient.Une journée type à Roland Garros ?
La journée type, elle n'existe pas à Roland-Garros ! Finalement, une journée à Roland c'est être au service de nos athlètes. Il y a énormément de choses à gérer dès la veille du départ, où il faut les accompagner sur toutes les interventions avec les media et les sponsors. Il faut s’assurer que toute la logistique est gérée. Dès qu’ils entrent sur le tableau, c'est la partie plus fun, on les accompagne sur les terrains, pour les encourager, leur montrer que la team est présente. Il y a aussi toute la gestion des invitations pour leurs proches et les sponsors, gérer tout ce qui est afférent aux contrats et aux obligations qu'ils ont aujourd'hui, c'est à dire s'occuper de mettre les patchs sur les maillots, s’assurer des posts sur les réseaux sociaux qui sont prévus durant la quinzaine ou encore organiser des réunions avec certains de leurs sponsors. Pour finir, on s’occupe également de la distribution de leurs produits, qu’ils arrivent au bon moment et bon endroit. Il y’a bien sûr plein d’autres missions et la quinzaine est faite d’imprévus mais pour résumer, c’est d'essayer de gérer au mieux leur planning pour que, encore une fois, la seule chose à laquelle ils pensent, c’est réserver un cours de practice avec leur coach, aller s'entraîner et jouer leurs matchs.J’imagine que tu voyages beaucoup, cette dimension internationale c’est quelque chose que tu cherchais ?
C’est un métier où je voyage beaucoup, certains des voyages sont prévus de longue date, notamment sur la partie événementielle, mais c'est aussi un métier où on voyage beaucoup en réaction. On a besoin d'accompagner nos athlètes dans les moments clés de leur carrière et sur leurs pics de performance. Par exemple, lorsque Ons Jabeur gagne Madrid, je prends l'avion le vendredi soir pour être présent sur la finale. Le samedi de la semaine suivante, elle est en demi-finale à Rome. Je prends l'avion le samedi matin et je fais la demi le samedi et la finale le dimanche avec elle pour l'accompagner dans ces moments. Je dirais que je passe un peu plus trois mois de l'année en déplacement et c'est quelque chose que je recherchais finalement. Déjà à l'époque, quand j'étais à l'école, c'était pour ça que j'avais choisi le cursus international et que j'avais choisi AMOS pour découvrir d’autres pays et pratiques, avec les différents séjours que j'ai pu faire à Valence ou à Chicago. Donc vraiment, cette notion internationale m'avait beaucoup attirée à l'époque et c'est quelque chose que j'ai toujours recherché. Evidemment, parfois ce n'est pas facile de devoir partir du jour au lendemain sur un déplacement qui n'est pas prévu. Mais ce sont aussi les sacrifices qu'on est prêts à faire pour travailler dans ce milieu et c'est ce qui nous anime au quotidien.Pour terminer, comment te sens tu dans ta vie professionnelle ?
Aujourd'hui, je suis complètement épanoui dans mon métier. J'ai toujours voulu être au plus près des acteurs du sport, complètement fasciné par le milieu du sport professionnel et du sport de haut niveau. Je suis heureux d’accompagner des sportifs de renommée internationale, de les aider dans la gestion de leur carrière, de leur image et dans la signature de partenariats mais encore plus dans leur développement personnel, parce qu'on les accompagne aussi sur beaucoup de choses qui concernent leur vie privée. C'est quelque chose qui me passionne ! Il faut être prêt à faire énormément de sacrifices parce qu’il n'y a pas d'horaires de bureau, il n'y a pas de week-end ou de jours fériés. C'est une vie à 200 à l'heure. Mais finalement, c'est la vie que je voulais mener et que j'espérais en entrant à AMOS !02 Jun 2022