UN GRAND BOL D’AIR FRAIS

Avec six massifs en métropoles (les Alpes, le Jura, le Massif central, les Pyrénées, les Vosges et le Massif corse) et trois ultramarins (la Guadeloupe, le Massif des Hauts-de-La Réunion et la Martinique.), le domaine montagnard français couvre officiellement 23% du territoire national. Le marché du tourisme en montagne génère un chiffre d’affaire annuel de 9 milliards d’euros.
Selon le bilan provisoire dévoilé par Domaines skiables de France le 5 mai 2020, la fréquentation des stations de ski française aurait reculé de 16% cette année par rapport à la saison 2018/2019.
Cette saison a été marqué par le manque d’enneigement pour de nombreuses stations de ski mais surtout par la fermeture des stations suite au plan de confinement ordonné par le gouvernement.
J’ai toujours eu l’esprit d’entreprise. Je suis issu du monde du sport, et le challenge, le but à atteindre m’ont toujours motivé… l’entreprise n’est finalement qu’une autre forme de match !
Plus jeune, j’ai aussi été très investit dans le milieu associatif, et quand j’ai commencé dans le Tourisme, j’ai trouvé de l’interaction entre l’entreprise et le territoire dans lequel elle évolue, et là-aussi, l’entreprise n’est pas si loin du monde de l’association.
L’ensemble touristique comprend un Centre de Vacances, un hôtel Bar Restaurant et un magasin de ski l’hiver qui se transforme en magasin de vélo et d’activités de montagne les autres saisons ou quand la neige n’est pas au rendez-vous.
Mon activité évolue dans un écosystème global (comprenant la station de ski, mais aussi d’autres professionnels de loisirs, des fournisseurs locaux, des élus et des habitants), on ne peut pas exploiter son activité, sans s’intéresser et participer à la vie sociale et économique de son environnement. La Station est donc un support très important pour nous, et je m’y implique fortement.
Aujourd’hui mon modèle économique est très capitalistique. Ce qui veut dire, qu’on n’est en permanence en recherche de marge et de volume. Ce modèle (de l’ancien monde) à ses limites. Il pousse à la baisse des prix, qui affaiblit les entreprises, à l’utilisation de matières premières 1er prix, qui engendre des baisses de marge chez nos fournisseurs et l’utilisation de matériaux pas toujours responsable et enfin il cloisonne nos activités, sans se préoccuper des parties prenantes autour de notre activité, ce qui nous prive de certains services ou utilisation partagée avec nos voisins…
Je commence donc à transformer mon entreprise vers un modèle qui tend vers l’économie de la fonctionnalité et de la coopération. C’est-à-dire : prise en compte de toutes les parties prenantes de notre écosystème, recherche de valeurs immatérielles, partage d’outils, de locaux, de service, optimisant l’usage et enfin intégration d’un certain nombre de process plus respectueux de l’environnement (socialement, écologiquement, économiquement…).
Avant de parler de service, il est intéressant d’aborder la notion de « Raison d’être ». Cette raison d’être doit être la tête de pont de toutes nos actions. Nous sommes donc là pour offrir aux gens un moment de détente et de loisirs (passif ou actif) leur permettant d’accéder à plus de bien être, dans un environnement naturel privilégié.
Nous proposons donc à nos clients, des services d’hébergement, de restauration et de loisirs 4 saisons (je dirais même 5 saisons… printemps, été, automne, hiver avec neige et hiver sans neige…)
Tout d’abord, pour la restauration, nous cherchons de plus en plus à travailler en circuit court et bête entière. Ainsi, nous proposons des produits de qualité, de saison, et avec une histoire à raconter. Ceci permet à nos producteurs locaux de se mettre en évidence auprès de nos clients et de récupérer 100% de prix vendu.
Ensuite pour l’hébergement, nous avons supprimer presque tous nos produits jetables, nous sommes en projet de revoir entièrement notre système de production d’énergie (nous prévoyons une partie en autoconsommation, nous envisageons un vaste programme d’isolation, et enfin une politique d’achat intelligent, avec des consommateurs dont les pratiques sont opposées à nous, afin de mieux négocier nos achat).
Enfin, pour la partie loisirs, nous nous efforçons d’investir sur des activités 4 saisons. Nos VTT (type FATBIKE) peuvent servir l’hiver sur la neige et l’été en forêt, nos trottinettes de montagne, se transforment en snowscoot l’hiver, nous avons un parc de skis de randonnée, nous permettant de skier avant l’ouverture de la station et après sa fermeture… bref, des investissements dont l’usage est optimisé, permettant une offre 4 voire 5 saisons !
Le réchauffement climatique amène de l’incertitude dans la programmation des vacances des touristes. Il faut donc commencer par éduquer le touriste, à ne pas vouloir quelques choses de précis au moment où il le veut. Pour faire simple, nous devons arrêter de vendre du ski, mais vendre la montagne… y’a de la neige on fait du ski, y’en a pas on propose autre chose. L’important c’est de ne pas laisser un client ou futur client sans une alternative intéressante. Cette éducation, permettra d’éviter aux prescripteurs de loisirs, de courir à l’investissement démesuré et irresponsable (ex : le tout neige artificiel). Bien sûr qu’il faut sécuriser l’activité économique, mais pas à tout prix.
Le COVID a mis à terre le tourisme. Il va donc nous obliger à revoir nos modèles économiques durablement et de manière marquée. On ne pourra plus faire comme avant. Si nous ne faisons pas cet effort, nous ne nous remettrons pas de cette crise, et nous ne ferons jamais évoluer le système.
Il faut revoir nos process d’exploitation (plus de transparence), redonner confiance aux gens, apporter de nouveaux services… bref, se réinventer.
Notre projet futur est la conséquence de ce que je viens de dire avant : se réinventer !
Nous allons donc essayer de transformer une de nos structures en « Centre Sportif ». Ça veut dire, augmenter légèrement la gamme de l’hébergement, diminuer légèrement aussi la capacité pour plus de confort, et proposer des services adaptés (salle de sport, de massage, sauna jacuzzi, salle multimédia, salle de séminaire, atelier vélo, système de chronométrage…). Ceci devrait nous permettre d’accueillir une nouvelle clientèle (club sportif de bon niveau), surtout sur la période printemps, été automne, sans pour autant se priver de la clientèle existante.
Enfin, essayer de baisser nos coûts d’exploitation, par une meilleure maitrise de nos dépenses (énergétiques, alimentaire, sociale).
Nous avons juste besoin qu’on nous donne d’un peu de temps pour monter ce projet.
Une saison freinée par le confinement
Selon le bilan provisoire dévoilé par Domaines skiables de France le 5 mai 2020, la fréquentation des stations de ski française aurait reculé de 16% cette année par rapport à la saison 2018/2019.
Cette saison a été marqué par le manque d’enneigement pour de nombreuses stations de ski mais surtout par la fermeture des stations suite au plan de confinement ordonné par le gouvernement.
Rencontre avec François Gillaizeau, dirigeant d’un ensemble touristique dans les Pyrénées
À l’origine de plusieurs établissements dans les Pyrénées, qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure entrepreneuriale ?
J’ai toujours eu l’esprit d’entreprise. Je suis issu du monde du sport, et le challenge, le but à atteindre m’ont toujours motivé… l’entreprise n’est finalement qu’une autre forme de match !
Plus jeune, j’ai aussi été très investit dans le milieu associatif, et quand j’ai commencé dans le Tourisme, j’ai trouvé de l’interaction entre l’entreprise et le territoire dans lequel elle évolue, et là-aussi, l’entreprise n’est pas si loin du monde de l’association.
Vous êtes dirigeant d’un ensemble touristique, pouvez-vous nous en parler ?
L’ensemble touristique comprend un Centre de Vacances, un hôtel Bar Restaurant et un magasin de ski l’hiver qui se transforme en magasin de vélo et d’activités de montagne les autres saisons ou quand la neige n’est pas au rendez-vous.
Mon activité évolue dans un écosystème global (comprenant la station de ski, mais aussi d’autres professionnels de loisirs, des fournisseurs locaux, des élus et des habitants), on ne peut pas exploiter son activité, sans s’intéresser et participer à la vie sociale et économique de son environnement. La Station est donc un support très important pour nous, et je m’y implique fortement.
Quel est votre modèle économique ?
Aujourd’hui mon modèle économique est très capitalistique. Ce qui veut dire, qu’on n’est en permanence en recherche de marge et de volume. Ce modèle (de l’ancien monde) à ses limites. Il pousse à la baisse des prix, qui affaiblit les entreprises, à l’utilisation de matières premières 1er prix, qui engendre des baisses de marge chez nos fournisseurs et l’utilisation de matériaux pas toujours responsable et enfin il cloisonne nos activités, sans se préoccuper des parties prenantes autour de notre activité, ce qui nous prive de certains services ou utilisation partagée avec nos voisins…
Je commence donc à transformer mon entreprise vers un modèle qui tend vers l’économie de la fonctionnalité et de la coopération. C’est-à-dire : prise en compte de toutes les parties prenantes de notre écosystème, recherche de valeurs immatérielles, partage d’outils, de locaux, de service, optimisant l’usage et enfin intégration d’un certain nombre de process plus respectueux de l’environnement (socialement, écologiquement, économiquement…).
Quels services proposez-vous à votre clientèle ?
Avant de parler de service, il est intéressant d’aborder la notion de « Raison d’être ». Cette raison d’être doit être la tête de pont de toutes nos actions. Nous sommes donc là pour offrir aux gens un moment de détente et de loisirs (passif ou actif) leur permettant d’accéder à plus de bien être, dans un environnement naturel privilégié.
Nous proposons donc à nos clients, des services d’hébergement, de restauration et de loisirs 4 saisons (je dirais même 5 saisons… printemps, été, automne, hiver avec neige et hiver sans neige…)
Quelle place au développement durable ?
Tout d’abord, pour la restauration, nous cherchons de plus en plus à travailler en circuit court et bête entière. Ainsi, nous proposons des produits de qualité, de saison, et avec une histoire à raconter. Ceci permet à nos producteurs locaux de se mettre en évidence auprès de nos clients et de récupérer 100% de prix vendu.
Ensuite pour l’hébergement, nous avons supprimer presque tous nos produits jetables, nous sommes en projet de revoir entièrement notre système de production d’énergie (nous prévoyons une partie en autoconsommation, nous envisageons un vaste programme d’isolation, et enfin une politique d’achat intelligent, avec des consommateurs dont les pratiques sont opposées à nous, afin de mieux négocier nos achat).
Enfin, pour la partie loisirs, nous nous efforçons d’investir sur des activités 4 saisons. Nos VTT (type FATBIKE) peuvent servir l’hiver sur la neige et l’été en forêt, nos trottinettes de montagne, se transforment en snowscoot l’hiver, nous avons un parc de skis de randonnée, nous permettant de skier avant l’ouverture de la station et après sa fermeture… bref, des investissements dont l’usage est optimisé, permettant une offre 4 voire 5 saisons !
Quel est impact du réchauffement climatique sur votre activité ?
Le réchauffement climatique amène de l’incertitude dans la programmation des vacances des touristes. Il faut donc commencer par éduquer le touriste, à ne pas vouloir quelques choses de précis au moment où il le veut. Pour faire simple, nous devons arrêter de vendre du ski, mais vendre la montagne… y’a de la neige on fait du ski, y’en a pas on propose autre chose. L’important c’est de ne pas laisser un client ou futur client sans une alternative intéressante. Cette éducation, permettra d’éviter aux prescripteurs de loisirs, de courir à l’investissement démesuré et irresponsable (ex : le tout neige artificiel). Bien sûr qu’il faut sécuriser l’activité économique, mais pas à tout prix.
Comment se porte le tourisme montagnard suite à la crise sanitaire dû au covid-19 ?
Le COVID a mis à terre le tourisme. Il va donc nous obliger à revoir nos modèles économiques durablement et de manière marquée. On ne pourra plus faire comme avant. Si nous ne faisons pas cet effort, nous ne nous remettrons pas de cette crise, et nous ne ferons jamais évoluer le système.
Il faut revoir nos process d’exploitation (plus de transparence), redonner confiance aux gens, apporter de nouveaux services… bref, se réinventer.
Quels sont vos projets futurs ?
Notre projet futur est la conséquence de ce que je viens de dire avant : se réinventer !
Nous allons donc essayer de transformer une de nos structures en « Centre Sportif ». Ça veut dire, augmenter légèrement la gamme de l’hébergement, diminuer légèrement aussi la capacité pour plus de confort, et proposer des services adaptés (salle de sport, de massage, sauna jacuzzi, salle multimédia, salle de séminaire, atelier vélo, système de chronométrage…). Ceci devrait nous permettre d’accueillir une nouvelle clientèle (club sportif de bon niveau), surtout sur la période printemps, été automne, sans pour autant se priver de la clientèle existante.
Enfin, essayer de baisser nos coûts d’exploitation, par une meilleure maitrise de nos dépenses (énergétiques, alimentaire, sociale).
Nous avons juste besoin qu’on nous donne d’un peu de temps pour monter ce projet.
Propos recueillis par Mélek Mestiri, Chargée de communication
Plus d'actus :
10 Feb 2023
Venez rencontrer nos équipes au Stade Toulousain
Découvrez notre école, échangez avec nos équipes
La réunion d'information est un rendez-vous idéal pour découvrir notre école, les cursus proposés et échanger sur vos perspectives d'avenir.Une réunion mais pas que…
Le 22 février prochain, le campus AMOS Toulouse tiendra une réunion d’information dans un cadre exceptionnel afin de donner un avant-goût concret aux futurs étudiants. En effet, ils seront accueillis au Stade Ernest Wallon, antre du Stade Toulousain pour une visite guidée des installations et un temps d’échange avec des AMOSciens ayant rejoint les équipes du mythique club de rugby.
Dans la peau d’un AMOScien
Et pour faire durer l’expérience immersive, les personnes présentes à la réunion d’information pourront assister à la « masterclass » donnée dans le cadre du programme scolaire AMOS. Vous hésitez encore sur votre avenir ? Vous avez des questions sur notre campus AMOS Toulouse ? N’attendez plus et inscrivez-vous à cette réunion d’information exceptionnelle le 22 février à partir de 17h30.
10 Feb 2023
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Découvrez notre école, échangez avec nos équipes
La réunion d'information est un rendez-vous idéal pour découvrir notre école, les cursus proposés et échanger sur vos perspectives d'avenir.Une réunion mais pas que…
Le 22 février prochain, le campus AMOS Toulouse tiendra une réunion d’information dans un cadre exceptionnel afin de donner un avant-goût concret aux futurs étudiants. En effet, ils seront accueillis au Stade Ernest Wallon, antre du Stade Toulousain pour une visite guidée des installations et un temps d’échange avec des AMOSciens ayant rejoint les équipes du mythique club de rugby.
Dans la peau d’un AMOScien
Et pour faire durer l’expérience immersive, les personnes présentes à la réunion d’information pourront assister à la « masterclass » donnée dans le cadre du programme scolaire AMOS. Vous hésitez encore sur votre avenir ? Vous avez des questions sur notre campus AMOS Toulouse ? N’attendez plus et inscrivez-vous à cette réunion d’information exceptionnelle le 22 février à partir de 17h30.
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA01 Feb 2023
Des portes ouvertes pas comme les autres à Toulouse...
Une surprise de taille...
Le 21 janvier 2023, notre campus toulousain ouvrait ses portes au grand public pour lui faire vivre une immersion au cœur de l’univers AMOS. Pour l’occasion, AMOS Toulouse a réservé une surprise de taille à ses visiteurs avec la présence de deux acteurs majeurs du rugby toulousain...Une immersion au cœur du campus
S’engager dans une formation AMOS, c’est choisir de faire de sa passion un métier. Première école spécialisée dans le sport, AMOS forme chaque année des milliers d’étudiants à devenir des experts du sport business et à évoluer au sein d’un environnement passionnant en constante mutation. Les portes ouvertes AMOS permettent à nos futur(e)s étudiant(e)s de trouver les réponses à leurs questions et de choisir une formation adaptée à leurs aspirations et projets professionnels. Ces journées sont également l’occasion idéale d’échanger avec nos étudiants, nos intervenants et découvrir l’école de l’intérieur.
Une rencontre privilégiée avec deux acteurs majeurs du rugby toulousain


A vos agendas !
Les prochaines rencontres avec AMOS Toulouse se tiendront le 22 février et seront délocalisées dans un lieu emblématique de la ville rose... En attendant ce rendez-vous, des réunions d’informations sont organisées tous les mercredis en présentiel sur le campus ou en visioconférence. Article rédigé par Mélek Mestiri, chargée de communication et d’événementiel.01 Feb 2023
Des portes ouvertes pas comme les autres à Toulouse...
Une surprise de taille...
Le 21 janvier 2023, notre campus toulousain ouvrait ses portes au grand public pour lui faire vivre une immersion au cœur de l’univers AMOS. Pour l’occasion, AMOS Toulouse a réservé une surprise de taille à ses visiteurs avec la présence de deux acteurs majeurs du rugby toulousain...Une immersion au cœur du campus
S’engager dans une formation AMOS, c’est choisir de faire de sa passion un métier. Première école spécialisée dans le sport, AMOS forme chaque année des milliers d’étudiants à devenir des experts du sport business et à évoluer au sein d’un environnement passionnant en constante mutation. Les portes ouvertes AMOS permettent à nos futur(e)s étudiant(e)s de trouver les réponses à leurs questions et de choisir une formation adaptée à leurs aspirations et projets professionnels. Ces journées sont également l’occasion idéale d’échanger avec nos étudiants, nos intervenants et découvrir l’école de l’intérieur.
Une rencontre privilégiée avec deux acteurs majeurs du rugby toulousain

