Philippe HALLER, Gérant ALSA’SPORTS MEDIA

La trajectoire du créateur d’ALSA’SPORTS MEDIA omni présent sur l’Est de la France et en particulier à Strasbourg et à Sélestat siège de l’entreprise, défie tous les algorithmes de la formation quand ses origines auraient dû le destiner à être un fils à papa mais dont ni son père ni lui n’ont rêvé ! Titulaire d’un BEP et d’un Bac Pro dans l’hôtellerie Philippe monte sur Paris comme barman. Avant d’avoir fait le tour des tables et du sujet une petite annonce du « Parisien » le propulse dans l’univers des portes blindées dont son caractère bien trempé saura profiter. Pour rebondir et se frotter finalement à la rude formation made in family en commençant par la base pour gravir en 10 ans les échelons comme responsable d’agence, cette fois ci dans les photocopieurs ! Sa passion du football et du RC Strasbourg via l’épopée européenne du maître Gilbert Gress lui offrira le tremplin idéal pour se lancer dans l’aventure communicante du club quand celui-ci fait faillite et recommence en CFA : décidément….les étudiants du campus d’AMOS dirigé par Mathilde Foessner pourront en profiter avec l’intervenant Philippe HALLER
« Tout à fait comme joueur de foot depuis l’enfance et avec le privilège par mon père, l’exception confirmant la règle, d’avoir accès au Club des Trente. C’est ainsi que j’ai supporté le club dans sa traversée du désert entamée en 2011. J’ai repris Total Sport Live et RCS Live en associatif pour en faire une entreprise de médias, avec mon journalisteet associé Jonathan Helbling avec qui l’aventure se poursuit. Son idée quelque peu visionnaire a été de filmer les matches du RCS qui engageait sa remontée. Filmer des rencontres de seconde zone ignorés par la grande presse nous a permis de perpétuer le lien avec les supporters et aujourd’hui de jeunes entreprises se créent pour entretenir voire élargir le cercle des fans dans les petites équipes et avec succès. Le RCS est remonté très vite ce qui nous a aidé.Le tout étant de ne pas réduire le football aux seules 90 minutes de jeu. De ce point de vue le confinement imposé nous a gatés ! »
« Nous avons pris un « coup de massue » comme tout le monde je pense. Et nous avons décidé de le transformer en force : alors que nous avions 2 directs par semaine sur notre webTV nous en avons fait chaque jour. Nous avons aussi mis à profit la relative disponibilité de VIP du football comme Pierre Menez consultant sur Canal +, Gilbert Bribois de RMC Sport , ou d’anciennes stars du club, Jacky Dugépéroux élu cette année meilleur entraîneur de l'histoire du RC Strasbourg par les supporters du club est notre consultant officiel depuis plus de deux ans. Nous avons aussi en Alsace la chance d’avoir 19 à 20.000 abonnés du club sur les 25.000 places du stade obligeant le RCS à freiner les abonnements ! également un taux de remplissage par match qui titille le PSG quand même….Enfin Strasbourg a été élu meilleur public de France. Alsa’Sports Mediascompte dans ses médias Direct Racing qui possédent à ce jour plus de 60.000 personnes sur notre compte Facebook. »
« Nous allons poursuivre et amplifier notre communication. Notre entreprise est à taille humaine avec ses quatre salariés comme nous avons réussi à passer en deux ans de 30.000 à 60.000 abonnés avec un taux d’engagement bien supérieure à la moyenne : nous avons une durée qui se situe entre ½ h et ¾ h car nous jouons la qualité vis-à-vis de nos concurrents qui sont de deux types : d’une part DNA ( Dernières Nouvelles d’Alsace) le quotidien local avec des tarifs bien plus élevés puis les petits gratuits peu chers mais sans intérêt de lecture. Cet intérêt du lecteur prime avec l’équilibre des publicités et notre budget relève d’un savant calcul entre les charges, les salaires en lien avec notre plan de développement. Avec le confinement nous avons donné une nouvelle illustration de la formule paternelle « Quand les clubs s’arrêtent nous commençons ! » et cela évidemment hors prévision de l’épidémie qui n’était pas prévisible. De plus la période qui s’ouvre est celle du mercato qui nous est propice. Nous atteignons 1,5 à 2 millions de pages vues par mois. Notre croissance nous avait permis d’envisager un recrutement en mars mais ce projet sera bien à l’ordre du jour en septembre prochain »
« Absolument pas ! Nous sommes multisports comme notre magazine le prouve : tous les sports d’Alsace ont leur place dans Alsa’ Sports Magazine distribué dans les boîtes aux lettres à 25.000 exemplaires. Nous gérons pour cette couverture unique en Alsace plusieurs sites web et l’unique WebTV de la région et tirons parti de toute l’économie parallèle au football comme à d’autres sports. Ainsi nous nous sommes installés à Sélestat près de la gare pour faciliter l’accès de nos salariés et réduire les déplacements polluants. Alsa’Sports Medias sponsorise le grand club de hand ball de Selestat qui est en Pro Ligue après avoir été longtemps en Ligue 1. La fidélité est une valeur intouchable pour nous et sans elle pas d’économie durable en quelque sorte. Notre stratégie prend appui aussi sur les mutations à l’œuvre dans la société et dans les publics qui viennent vers le sport, sous toutes ses formes ludiques de bien être de santé etc…. Ainsi la cible féminine fait partie de notre développement et nous bénéficions du travail entrepris par le RC Strasbour et son « Club Copines » qui a un espace dédié avec leurs enfants ce qui facilite leur accès dans les enceintes sportives très voire trop marquées par les hommes. Dans notre communauté le ratio F/H a évolué avec 30 % féminin. Les pratiques sportives se féminisent et la famille partage désormais la passion de ses membres. »
Vous avez été dans le sérail du RC Strasbourg dans votre jeunesse ?
« Tout à fait comme joueur de foot depuis l’enfance et avec le privilège par mon père, l’exception confirmant la règle, d’avoir accès au Club des Trente. C’est ainsi que j’ai supporté le club dans sa traversée du désert entamée en 2011. J’ai repris Total Sport Live et RCS Live en associatif pour en faire une entreprise de médias, avec mon journalisteet associé Jonathan Helbling avec qui l’aventure se poursuit. Son idée quelque peu visionnaire a été de filmer les matches du RCS qui engageait sa remontée. Filmer des rencontres de seconde zone ignorés par la grande presse nous a permis de perpétuer le lien avec les supporters et aujourd’hui de jeunes entreprises se créent pour entretenir voire élargir le cercle des fans dans les petites équipes et avec succès. Le RCS est remonté très vite ce qui nous a aidé.Le tout étant de ne pas réduire le football aux seules 90 minutes de jeu. De ce point de vue le confinement imposé nous a gatés ! »
Précisément quelle a été votre réactivité durant cette diète compétitive ?
« Nous avons pris un « coup de massue » comme tout le monde je pense. Et nous avons décidé de le transformer en force : alors que nous avions 2 directs par semaine sur notre webTV nous en avons fait chaque jour. Nous avons aussi mis à profit la relative disponibilité de VIP du football comme Pierre Menez consultant sur Canal +, Gilbert Bribois de RMC Sport , ou d’anciennes stars du club, Jacky Dugépéroux élu cette année meilleur entraîneur de l'histoire du RC Strasbourg par les supporters du club est notre consultant officiel depuis plus de deux ans. Nous avons aussi en Alsace la chance d’avoir 19 à 20.000 abonnés du club sur les 25.000 places du stade obligeant le RCS à freiner les abonnements ! également un taux de remplissage par match qui titille le PSG quand même….Enfin Strasbourg a été élu meilleur public de France. Alsa’Sports Mediascompte dans ses médias Direct Racing qui possédent à ce jour plus de 60.000 personnes sur notre compte Facebook. »
Quelle stratégie au sortir du confinement pour Alas’Sports Media ?
« Nous allons poursuivre et amplifier notre communication. Notre entreprise est à taille humaine avec ses quatre salariés comme nous avons réussi à passer en deux ans de 30.000 à 60.000 abonnés avec un taux d’engagement bien supérieure à la moyenne : nous avons une durée qui se situe entre ½ h et ¾ h car nous jouons la qualité vis-à-vis de nos concurrents qui sont de deux types : d’une part DNA ( Dernières Nouvelles d’Alsace) le quotidien local avec des tarifs bien plus élevés puis les petits gratuits peu chers mais sans intérêt de lecture. Cet intérêt du lecteur prime avec l’équilibre des publicités et notre budget relève d’un savant calcul entre les charges, les salaires en lien avec notre plan de développement. Avec le confinement nous avons donné une nouvelle illustration de la formule paternelle « Quand les clubs s’arrêtent nous commençons ! » et cela évidemment hors prévision de l’épidémie qui n’était pas prévisible. De plus la période qui s’ouvre est celle du mercato qui nous est propice. Nous atteignons 1,5 à 2 millions de pages vues par mois. Notre croissance nous avait permis d’envisager un recrutement en mars mais ce projet sera bien à l’ordre du jour en septembre prochain »
Vous êtes uniquement football ?
« Absolument pas ! Nous sommes multisports comme notre magazine le prouve : tous les sports d’Alsace ont leur place dans Alsa’ Sports Magazine distribué dans les boîtes aux lettres à 25.000 exemplaires. Nous gérons pour cette couverture unique en Alsace plusieurs sites web et l’unique WebTV de la région et tirons parti de toute l’économie parallèle au football comme à d’autres sports. Ainsi nous nous sommes installés à Sélestat près de la gare pour faciliter l’accès de nos salariés et réduire les déplacements polluants. Alsa’Sports Medias sponsorise le grand club de hand ball de Selestat qui est en Pro Ligue après avoir été longtemps en Ligue 1. La fidélité est une valeur intouchable pour nous et sans elle pas d’économie durable en quelque sorte. Notre stratégie prend appui aussi sur les mutations à l’œuvre dans la société et dans les publics qui viennent vers le sport, sous toutes ses formes ludiques de bien être de santé etc…. Ainsi la cible féminine fait partie de notre développement et nous bénéficions du travail entrepris par le RC Strasbour et son « Club Copines » qui a un espace dédié avec leurs enfants ce qui facilite leur accès dans les enceintes sportives très voire trop marquées par les hommes. Dans notre communauté le ratio F/H a évolué avec 30 % féminin. Les pratiques sportives se féminisent et la famille partage désormais la passion de ses membres. »
Propos recueillis par Alain Arvin-Bérod Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group
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01 Jul 2022
Rencontre avec le skipper Lilian Mercier « On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! »
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Atteint d’une leucémie en 2018, Lilian Mercier, skipper est venu à la rencontre des masters d’AMOS Nantes. Février 2022, le staff Nantais est invité par son partenaire, PréparAction, à découvrir le projet de Lilian Mercier, jeune skipper qui prépare la Mini-Transat à la suite de sa leucémie, survenue en 2018. « Quand Nicolas Burcea, « Team manager » de Lilian et intervenant au campus, nous a parlé du projet, il nous a semblé évident de créer des passerelles entre ce dernier et AMOS Nantes. Les valeurs défendues par la Mini-Transat de Lilian, son parcours de vie, et ce « cas concret » qui permet de faire monter en compétences les étudiants qui se sont greffés à son projet, apportent une réelle plus-value au campus. Même sans être sur le bateau au quotidien, nous sommes très fiers de faire partie, à notre niveau, de cette superbe aventure sportive, solidaire et humaine. » Théo Bachelier, co-directeur AMOS Nantes Passionné de voile depuis son plus jeune âge, sa pratique l’a emmené en sport étude pour surfer sur le toit de sa discipline ! Avec un palmarès, bien conséquent pour son âge, à 18 ans il devient champion du monde des moins de 18 ans en skiff 29er ainsi que Vice-champion du monde chez les séniors. C’est dans cette continuité que Lilian s’était engagé dans une Préparation Olympique en 49er. À peine celle-ci débutée, il est diagnostiqué d’une leucémie à 21ans. Sportif, passionné, doté d’un mental d’acier, le rêve de se lancer sur la Mini-Transat de 2023 l’a aidé à tenir durant son combat contre la maladie.« On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! »
Après 1 an d’hospitalisation et un feu vert des médecins, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers l’association Leucémie Espoir Atlantique Famille (LEAF) afin de créer le projet avec pour but ultime : permettre aux jeunes de combattre la maladie et vivre de jolies aventures sur le bateau « On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! » Cette Mini-Transat aura lieu en 2023, le coup d’envoi sera donné au port des Sables d’Olonne, où se déroule le départ du Vendée Globe, direction la Guadeloupe ! En solitaire et sans moyen de communication, Lilian prendra le large pour 6500 kms sur un voilier de 6,5 m. Une Mini-Transat avec un double objectif : le défi sportif et populariser ce sport auprès des jeunes malades.
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Après 1 an d’hospitalisation et un feu vert des médecins, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers l’association Leucémie Espoir Atlantique Famille (LEAF) afin de créer le projet avec pour but ultime : permettre aux jeunes de combattre la maladie et vivre de jolies aventures sur le bateau « On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! » Cette Mini-Transat aura lieu en 2023, le coup d’envoi sera donné au port des Sables d’Olonne, où se déroule le départ du Vendée Globe, direction la Guadeloupe ! En solitaire et sans moyen de communication, Lilian prendra le large pour 6500 kms sur un voilier de 6,5 m. Une Mini-Transat avec un double objectif : le défi sportif et populariser ce sport auprès des jeunes malades.