La professionnalisation, l'atout majeur de nos AMOSciens

Simon LOUIS – en contrat d’apprentissage chez BYTHEWAVE
BYHEWAVE, innovateur français du surf depuis 2015, créant des produits et des services destinés aux pratiquants occasionnels comme aux sportifs de haut niveau.
Poste et missions
"En alternance jusqu’en août 2022, j’occupe le poste de chef de projet marketing digital et support commercial. Je suis chargé du lancement digital et commercial de la nouvelle gamme de surfboard Foamtech de la marque Ride +.
Compétences développées
J’ai développé de nombreuses compétences avec le développement et la création du site Web, la prise de décisions sur la stratégie marketing, les choix stratégiques de vente mais aussi la gestion des réseaux sociaux."

Pierre AUBERT– en contrat d’apprentissage chez PAYS DE LA LOIRE RUGBY
La Ligue régionale Pays de la Loire de rugby est un organe fédéral dépendant de la Fédération française de rugby créé en 2017 et chargé d'organiser les compétitions de rugby à XV et à VII au niveau de la région Pays de la Loire.
Poste et missions
J’occupe le poste de chargé de communication et des partenariats. Je suis en alternance pour une durée de deux ans avec une éventuelle prolongation pour la coupe du monde 2023. Je travaille à hauteur de 50% pour la Ligue et 50% pour le Comité Local de Coordination Pays de Loire en vue de la Coupe du Monde en 2023. Pour la Ligue, je m’occupe de toute la partie communication, l’événementiel et les partenariats. Concernant le Comité, je suis sur les volets communication et marketing.
Compétences développées
Étant joueur au Stade Nantais Rugby et passionné par ce sport, je ne pouvais pas tomber sur un meilleur projet que celui-ci: participer à l’organisation de la prochaine Coupe du Monde de rugby en France, et plus particulièrement à Nantes en 2023. J’ai pu développer des compétences autour du marketing, de la communication et de la gestion de projet."

Antoine MEUNIER - En alternance au sein d’AMOS Lab
LE LABORATOIRE DE L'INNOVATION ET DES ÉVOLUTIONS DU SPORT BUSINESS, CONCEPTEUR, ORGANISATEUR, ACCÉLÉRATEUR DE PROJETS.
Présent dans tous nos campus, AMOS Lab a pour mission d'assurer à nos étudiants le lien entre le monde académique et le monde professionnel. Le Lab collabore avec la plupart des acteurs du sport business sur les thématiques qui font leur quotidien.
Poste et missions
"Je suis assistant commercial et responsable chef de projet LAB.
Mes missions sont diverses et variées, je m’occupe de la partie commerciale, BtoB principalement, avec un travail sur la base de données de nos partenaires par exemple. Pour cette année, j’ai une double casquette avec mon poste de chef de projet LAB.Je suis aussi sur la partie EP (expérience professionnelle), je fais le lien entre les clubs, les structures sportives et les AMOSciens pour qu'ils découvrent le monde professionnel à travers la multiplication de missions de bénévolat. Il existe un véritable lien entre les entreprises du sport et AMOS. C'est cette synergie que je m'efforce de développer et c'est une mission très enrichissante.
Compétences développées
J’ai développé mes compétences en gestion de projet et dans le management des équipes travaillant sur les différents projets tutorés. Pour la partie commerciale, je viens de prendre mon poste, je développe petit à petit mes compétences, mais le staff d’AMOS est dynamique et ambitieux, toujours ouvert aux nouvelles propositions."

Chloé BALLUT - en contrat d’apprentissage au sein de Saint-Herblain Tennis Club
Le tennis club de Saint-Herblain est né en 2012, de la fusion de deux clubs de l'agglomération nantaise, l'UF Saint-Herblain Tennis et l'ASPTT Nantes. Ouvert à tous, joueurs expérimentés ou débutants, pour la pratique du tennis en loisir ou en compétition, le club dispose de 6 terrains couverts en dur, et de 8 terrains extérieurs répartis sur 2 sites : la salle de l'Orvasserie et le complexe sportif du Vigneau.
Poste et missions
"Je suis responsable communication du club avec un contrat d'apprentissage jusqu’en août 2022. Je gère l’animation des réseaux sociaux, la création des différents visuels, la gestion des projets du club en passant par la conception d’outils de communication.
Compétences développées
Avec la confiance et une grande liberté d’action qui me sont données, j'ai pu me former sur les outils PAO tels que la suite Adobe afin de créer des visuels et m'occuper de tout l'affichage du club. J'ai aussi développé mes compétences digitales en gérant le site web du club. La situation est compliquée avec cette crise, ma mission prochainement sera de trouver comment perdurer sereinement l'activité au club et fidéliser les licenciés avec ce long arrêt des entraînements."

Théo BACHELIER, Coordinateur pédagogique B3 PGE – M1 – M2 & Référent international
"L'alternance, qu'elle soit effectuée via contrat d'apprentissage ou contrat de professionnalisation, reste à mon sens la meilleure alternative pour l'étudiant afin de développer ses compétences terrain de manière solide et pérenne. Effectivement, l'entreprise s'engageant à accompagner l'étudiant jusqu'à sa diplomation (c'est à dire jusqu'à sa dernière échéance académique : la soutenance de mémoire), ce dernier peut profiter d'un accompagnement tripartite AMOS - Entreprise - Directeur de mémoire afin de mettre en corrélation ses compétences théoriques acquises sur les semaines de formation avec la réalité terrain. L'objectif premier restant l'employabilité au sortir de sa formation, l'apprentissage apparaît comme étant le chemin le plus approprié pour l'étudiant afin d'être désirable sur le marché du sport business, soit en étant directement "transformé" en CDI dans l'entreprise accueillante, soit dans une nouvelle structure. Dans les deux cas, nous mettons un point d'honneur à accompagner le projet professionnel de l'étudiant en individualisant et en personnalisant les relations pédagogiques et humaines avec celui-ci."
Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.Engagement total : parasport
crédit photo : NMA – 3SLHB Le 17 février dernier, nos AMOSciens de première à la cinquième année avaient rendez-vous pour une Masterclass intitulée : La place du parasport dans le sport business. À 6 mois des Jeux Paralympiques qui se tiendront à Tokyo, le campus nantais est passé en mode parasport pour une semaine spéciale à la découverte de cet environnement dans le sport business. Un joli programme ponctué par une Masterclass, un quiz, une infographie et de la culture sur les comptes Twitter du campus nantais et l’Instagram du Bureau des Etudiants. Le mot “paralympisme” est issu de la combinaison de “paraplégique” et “olympique". C’est en 1948 que le médecin neurologue Ludwig Guttman propose d’organiser un tel événement permettant de regrouper des athlètes en situation de handicap. Au départ, il ne s’agissait que d’une forme de rééducation avec seulement une épreuve de tir à l’arc pour les blessés de la Seconde Guerre Mondiale. Les premiers Jeux Paralympiques voient le jour en 1960 à Rome avec six épreuves comme le tir à l’arc, la natation et le basket fauteuil.
“La Réussite est une accumulation d'échecs surmontés !”
60 ans plus tard, les étudiants ont pu échanger avec Ronan Pallier, athlète paralympique au palmarès bien garni. Membre de l’équipe de France d’Athlétisme handisport et évoluant au sein du club Nantes Métropole Athlétisme, ce nantais originaire de la Réunion s’impose dans les disciplines du sprint et du saut en longueur. A l'âge de 21 ans, ce sportif accompli atteint le haut niveau grâce à de remarquables performances dans ses 2 disciplines de prédilection. Neuf ans plus tard, sa maladie, la rétinite pigmentaire, se déclare. Cette maladie dégénérative de l'œil se caractérise par une perte progressive et graduelle de la vision évoluant vers la cécité. Battant et compétiteur dans l'âme, il continue le sport et rejoint le handisport en 2003. Il enchaîne depuis les sélections et les médailles. Sa carrière professionnelle se tourne maintenant vers son prochain objectif : les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021.PALMARÈS
2017-2018 : Vice-champion d’Europe en Longueur Berlin 2018-2019 : 4ème au Championnat du Monde Dubai et 1er Européen 2019-2020 : Sélectionné au Jeux Paralympiques de Tokyo“Le mouvement paralympique est institué autour de quatre valeurs essentielles : universalité, égalité, unité, équité.”
Pour accompagner les personnes en situation de handicap, le Comité Paralympique et Sportif Français a vu le jour avec pour mission de conduire la délégation française aux Jeux Paralympiques sur les jeux d’hiver et d’été ainsi que d’assurer et coordonner les acteurs du développement des pratiques sportives pour tous. Nos étudiants ont pu échanger avec Anthony Guidoux, référent paralympique territorial. Il est revenu sur ses missions au sein du CPSF Pays de Loire. Ses missions :- Un rôle de coordinateur avec l’animation et la coordination du réseau des acteurs du champ du sport et du handicap pour augmenter le nombre de pratiquants.
- La réalisation d’un état des lieux sur l’état de la pratique sportive des personnes en situation de handicap sur le territoire.



Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Engagement total : parasport
crédit photo : NMA – 3SLHB Le 17 février dernier, nos AMOSciens de première à la cinquième année avaient rendez-vous pour une Masterclass intitulée : La place du parasport dans le sport business. À 6 mois des Jeux Paralympiques qui se tiendront à Tokyo, le campus nantais est passé en mode parasport pour une semaine spéciale à la découverte de cet environnement dans le sport business. Un joli programme ponctué par une Masterclass, un quiz, une infographie et de la culture sur les comptes Twitter du campus nantais et l’Instagram du Bureau des Etudiants. Le mot “paralympisme” est issu de la combinaison de “paraplégique” et “olympique". C’est en 1948 que le médecin neurologue Ludwig Guttman propose d’organiser un tel événement permettant de regrouper des athlètes en situation de handicap. Au départ, il ne s’agissait que d’une forme de rééducation avec seulement une épreuve de tir à l’arc pour les blessés de la Seconde Guerre Mondiale. Les premiers Jeux Paralympiques voient le jour en 1960 à Rome avec six épreuves comme le tir à l’arc, la natation et le basket fauteuil.
“La Réussite est une accumulation d'échecs surmontés !”
60 ans plus tard, les étudiants ont pu échanger avec Ronan Pallier, athlète paralympique au palmarès bien garni. Membre de l’équipe de France d’Athlétisme handisport et évoluant au sein du club Nantes Métropole Athlétisme, ce nantais originaire de la Réunion s’impose dans les disciplines du sprint et du saut en longueur. A l'âge de 21 ans, ce sportif accompli atteint le haut niveau grâce à de remarquables performances dans ses 2 disciplines de prédilection. Neuf ans plus tard, sa maladie, la rétinite pigmentaire, se déclare. Cette maladie dégénérative de l'œil se caractérise par une perte progressive et graduelle de la vision évoluant vers la cécité. Battant et compétiteur dans l'âme, il continue le sport et rejoint le handisport en 2003. Il enchaîne depuis les sélections et les médailles. Sa carrière professionnelle se tourne maintenant vers son prochain objectif : les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2021.PALMARÈS
2017-2018 : Vice-champion d’Europe en Longueur Berlin 2018-2019 : 4ème au Championnat du Monde Dubai et 1er Européen 2019-2020 : Sélectionné au Jeux Paralympiques de Tokyo“Le mouvement paralympique est institué autour de quatre valeurs essentielles : universalité, égalité, unité, équité.”
Pour accompagner les personnes en situation de handicap, le Comité Paralympique et Sportif Français a vu le jour avec pour mission de conduire la délégation française aux Jeux Paralympiques sur les jeux d’hiver et d’été ainsi que d’assurer et coordonner les acteurs du développement des pratiques sportives pour tous. Nos étudiants ont pu échanger avec Anthony Guidoux, référent paralympique territorial. Il est revenu sur ses missions au sein du CPSF Pays de Loire. Ses missions :- Un rôle de coordinateur avec l’animation et la coordination du réseau des acteurs du champ du sport et du handicap pour augmenter le nombre de pratiquants.
- La réalisation d’un état des lieux sur l’état de la pratique sportive des personnes en situation de handicap sur le territoire.



Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Albant Coutant, Directeur de SPORTiNFINITE
Alban Coutant a rencontré le sport par hasard, comme quoi, « le hasard fait bien les choses », y compris dans le sport business. Il incarne un parcours professionnel désormais bien connu et issu du monde des affaires, visant à repérer sur le marché du sport de nouveaux débouchés. Ce profil peut constituer une source d’inspiration pour la génération d’étudiants appelés à devenir les managers de demain : ils l’ont approchée le 25 février dernier à AMOS Toulouse avec lui et avec Vincent Bot, enseignant sur le campus. Alban fait partie de ces « Digital Explorers » qui défrichent le terrain et défrisent par leurs innovations. Il a commencé avec une start-up qui se développe avec succès pour piloter aujourd’hui la 1ère plateforme digitale à réellement 360° en France. SPORTiNFINITE Il l’a aussi cofondée. De quoi s’agit-il ? SPORTiNFINITE est une joint-venture de plusieurs structures, toutes digitales, qui s’adresse aux clubs de haut niveau mais aussi aux sports amateurs sur tout l’hexagone. Si le mariage de l’informatique industrielle et du Big Data offre de nouvelles perspectives aux poids lourds du secteur (GE, Bosch ou Siemens), il est aussi une source de développement dans le sport professionnel et amateur sur le marché des plates-formes numériques. CQFD.
En quoi SPORTiNFiNITE est-elle innovante ?
« Elle l’est parce qu’elle propose une plateforme digitale 360° et qu’elle est la seule à ce jour à réellement le mettre en œuvre. C’est-à-dire qu’elle regroupe la billetterie, la boutique, les buvettes, les accréditations, les contrôle d'accès, le cashless, la fidélité, la gestion commerciale, l’application mobile et enfin un site institutionnel. Nous équipons les clubs pour leur permettre de collecter de la data et l’exploiter. Avec cette offre nous équipons des clubs professionnels de Football (Ligue 1 et Ligue 2), de Rugby (Top14, Pro D2 , Nationale) , de Handball (Proligue), de Hockey (D1) ainsi que des Fédérations comme la FFVELO par exemple. Aux clubs amateurs ou ayant un budget d'investissement très faible, nous proposons d'utiliser la plateforme mutualisée SPORTiNFINITE. Avec cette offre nous équipons des clubs de divisions amateurs (Fédéral 1) ou encore des clubs d'athlétisme, de natation ..Nous favorisons la connexion avec les clubs locaux comme le Toulouse Basket Club qui évolue en National . Sans oublier le séminaire du 25 février dernier où le Directeur Markéting du Stade Toulousain était présent. Dans le même temps les organisateurs d’événements sportifs, parmi lesquels les clubs professionnels, ont successivement dématérialisé toutes les fonctions nécessaires à l’organisation de leur modèle économique : ils se retrouvent maintenant avec une myriade de solutions stratifiées, isolées, qui ont bien du mal à délivrer du « smart data », de la donnée intelligente, d’où SPORTINFINITE »
Quels coûts pour les clubs ?
« Nous nous adressons à toutes les ligues et tous les clubs sportifs, particulièrement à ceux qui souhaitent précisément à budget et moyens humains constants, déployer un maximum d'outils digitaux. C’est un service adapté aux objectifs et moyens du club avec la totale transversalité des données. Mais la data reste propriété du club. Tous nos modules sont nativement intégrés au CRM. Etant donné qu'il n'y a pas d'interface ou de connecteurs à développer entre les modules, nous permettons de réduire les coûts de mise en œuvre tout en augmentant l'efficience de chaque module et la transversalité des stratégies Marketing. Nous proposons une offre en marque blanche avec base de données dédiée. A titre d’exemple , le lancement du programme de fidélité MyESTAC, le cashless au RC Vannes ou encore la billetterie placée avec panier unique à la JS Cherbourg qui, depuis le déploiement de notre outil, a augmenté ses ventes billetterie de 20%..À l'UBB aussi, dans le cadre du déploiement de notre CRM et de notre gestion commerciale, nous lançons un portail BtoB pour les partenaires. Ce portail intégrera un annuaire avec messagerie privative, un espace de commande et de transfert de places, un réseau social dédié aux partenaires. Nous allons aussi dématérialiser les bracelets d'accès aux espaces hospitalité sur le même titre que l’accès au stade. Nous souhaitons rester disruptif et toujours apporter une vision nouvelle sur ce marché à des clubs qui n'ont peut être pas la capacité ou l'envie de payer des développements sur mesure. Nous couvrons désormais la grande majorité des besoins digitaux des clubs et allons continuer à faire évoluer nos road-maps sur l'ensemble des modules en étroite collaboration avec nos clients dans les ateliers que nous organisons comme avec le Stade Nantais récemment. Mais nous sommes aussi en lien avec les grandes collectivités ( Région, département) avec lesquelles nous travaillons parfois depuis des années pour les 24 H du Mans ou les Fêtes Maritimes de Brest. »Quel avenir pour les métiers digitaux ?
« Il est ouvert ! Pour nous par exemple avec un seul et même entrepôt de données et leur transversalité nous gérons à SPORTiNFINITE tous les métiers du digital, secteur en plein essor. Nous sommes une vingtaine de permanents et jusqu’à 45 personnes en période fortes avec notre assistance. 2 développeurs nous ont rejoint l’année dernière et nous prévoyons d’agrandir l’équipe avec de jeunes talents sur les métiers de gestion de projets et du business développement. Le marché du digital est une perspective concrète de débouchés pour les étudiants en sport business. L’accueil des stagiaires s’inscrit dans notre stratégie qu’il s’agisse du commercial, de chef de projet et du marketing. Comme notre plate forme à 360° s’adresse à tout le monde au-delà de l’univers sportif les métiers du digital vont continuer d’être attractifs et divers. Comme quoi parfois le dicton populaire du « On ne met pas tous ses œufs dans le même panier » n’est pas toujours pertinent : notre panier digital est ouvert à tous les apports ! » Crédits photos : Sport Stratégies - SPORTiNFINITEArticlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°663 du 08 au 14 mars 2021.
Albant Coutant, Directeur de SPORTiNFINITE
Alban Coutant a rencontré le sport par hasard, comme quoi, « le hasard fait bien les choses », y compris dans le sport business. Il incarne un parcours professionnel désormais bien connu et issu du monde des affaires, visant à repérer sur le marché du sport de nouveaux débouchés. Ce profil peut constituer une source d’inspiration pour la génération d’étudiants appelés à devenir les managers de demain : ils l’ont approchée le 25 février dernier à AMOS Toulouse avec lui et avec Vincent Bot, enseignant sur le campus. Alban fait partie de ces « Digital Explorers » qui défrichent le terrain et défrisent par leurs innovations. Il a commencé avec une start-up qui se développe avec succès pour piloter aujourd’hui la 1ère plateforme digitale à réellement 360° en France. SPORTiNFINITE Il l’a aussi cofondée. De quoi s’agit-il ? SPORTiNFINITE est une joint-venture de plusieurs structures, toutes digitales, qui s’adresse aux clubs de haut niveau mais aussi aux sports amateurs sur tout l’hexagone. Si le mariage de l’informatique industrielle et du Big Data offre de nouvelles perspectives aux poids lourds du secteur (GE, Bosch ou Siemens), il est aussi une source de développement dans le sport professionnel et amateur sur le marché des plates-formes numériques. CQFD.
En quoi SPORTiNFiNITE est-elle innovante ?
« Elle l’est parce qu’elle propose une plateforme digitale 360° et qu’elle est la seule à ce jour à réellement le mettre en œuvre. C’est-à-dire qu’elle regroupe la billetterie, la boutique, les buvettes, les accréditations, les contrôle d'accès, le cashless, la fidélité, la gestion commerciale, l’application mobile et enfin un site institutionnel. Nous équipons les clubs pour leur permettre de collecter de la data et l’exploiter. Avec cette offre nous équipons des clubs professionnels de Football (Ligue 1 et Ligue 2), de Rugby (Top14, Pro D2 , Nationale) , de Handball (Proligue), de Hockey (D1) ainsi que des Fédérations comme la FFVELO par exemple. Aux clubs amateurs ou ayant un budget d'investissement très faible, nous proposons d'utiliser la plateforme mutualisée SPORTiNFINITE. Avec cette offre nous équipons des clubs de divisions amateurs (Fédéral 1) ou encore des clubs d'athlétisme, de natation ..Nous favorisons la connexion avec les clubs locaux comme le Toulouse Basket Club qui évolue en National . Sans oublier le séminaire du 25 février dernier où le Directeur Markéting du Stade Toulousain était présent. Dans le même temps les organisateurs d’événements sportifs, parmi lesquels les clubs professionnels, ont successivement dématérialisé toutes les fonctions nécessaires à l’organisation de leur modèle économique : ils se retrouvent maintenant avec une myriade de solutions stratifiées, isolées, qui ont bien du mal à délivrer du « smart data », de la donnée intelligente, d’où SPORTINFINITE »