Rennes en pôle !

Stéphane HERBERT travaille dans l’événementiel sportif avec un Master dans le management du sport à KEDGE Business Scholl (anciennement Euromed Marseille) en poche. Sa carrière, présentée en raccourci, commence chez Sports & Talents dans l’organisation de Relations Publiques (24h du Mans, Rallye de France WRC, Grand Prix de Monaco, Tournoi des VI Nations, Roland Garros), la gestion de partenariat en Formule 1 ce qui lui permet de faire plusieurs Grand Prix en Europe (entre Sébastien Bourdais, un équipementier, et l’écurie Toro Rosso) et l’organisation de différents événements sportifs. A bonne école en sortant des études avec un ancien cadre du Trophée Lancôme (Golf) et d’IMG, il apprend comment organiser des événements de toutes tailles. S’ensuit une année en Afrique du Sud pour faire des relations publiques sur la Coupe du Monde FIFA 2010 et comme chef de projet des deux événements sportifs les plus importants de Cape Town : The Cycle Tour (course cycliste de 35 000 participants) et The Big Walk (une course à pied de 5 à 80 kilomètres pour 35 000 participants). Une étape à l’agence Reputation Factory pour le lancement de la première GT française 100% électrique au Mondial de l’Auto à Paris, l’activation de partenariat pour le Trophée Andros pendant 3 saisons et également dans l’accompagnement de Margot Laffite (fille de Jacques Lafitte, pilote automobile et aujourd’hui présentatrice TV de la F1 sur Canal+). En parallèle, un volet entrepreneur avec la création de son entreprise en 2012 appelée « Surf-me », réseau social destiné aux sports de glisse et à ses pratiquants qui est devenu un blog. Puis il rejoint l’annonceur et se lance dans l’univers des salons en intégrant Reed Expositions France pour y finir Directeur Marketing et Communication du Salon International du Tourisme. Enfin, depuis octobre 2019, il a rejoint l’agence Rivacom et sa famille à Rennes. Quel circuit !
Au moment où vous organisiez l’Open Blot de Rennes, les JO de Tokyo – initialement prévus en 2020 – ont bouleversé le calendrier sportif ATP. Pouvez-vous nous en dire plus ?
« En effet la semaine de tournoi prévue du 20 au 26 janvier 2020 était une bonne date pour avoir un plateau sportif de qualité mais c’était sans compter sur le fait que les Jeux Olympiques de Tokyo (initialement prévus en juillet/août 2020) ont décalé tout le calendrier ATP et notamment la semaine de l’Open d’Australie. On s’est donc retrouvé sur la semaine de qualifications de ce tournoi qui a privé Rennes de certains joueurs du Top 100. Impossible de prévoir cela en amont, et bien sûr impossible de négocier avec l’Open d’Australie et les Jeux Olympiques pour les dates. Nous avons subi et nous avons dû nous adapter. Il a fallu être réactif et dans ce cas-là, la règle est simple : problème = solution ! Il ne faut pas le voir autrement pour toujours réussir à avancer. Matthieu Blesteau (directeur du tournoi) a décidé de mettre en place un tournoi des personnalités pour proposer un « spectacle » supplémentaire au public et aux sponsors. Nous avons fait venir Camille Lacourt (champion olympique de natation), Jean Galfione (champion olympique de saut à la perche et skipper), Pierre Ménès (chroniqueur Canal+), Bob Sinclar (DJ), Arnaud Tsamère (Humouriste), Grégory Ascher (Présentateur de la Matinale RTL2), Benjamin Castaldi (chroniqueur dans Touche Pas à Mon Poste) et Hugo Philip (Mannequin). Chaque jour nous avons organisé un double aux cotés de Mickael Llodra, Paul-Henri Matthieu ou Marc Gicquel, tous 3 ex-joueurs professionnels. Ce nouveau concept, pour Rennes, a séduit le public et les partenaires. Le pari a été gagné cette année et nous étudions la faisabilité pour l’an prochain soit en apportant des améliorations soit en trouvant une autre formule pour continuer à surprendre notre audience...
Le rôle d’un organisateur est de trouver de nouveaux concepts, de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et bien évidemment de l’adapter à sa cible, sa ville et son projet. Toutes ces idées additionnées font que l’événement grandit, devient plus rentable, plus intéressant et plus riche pour en faire un rendez-vous incontournable du calendrier. »
En quoi l’Open Blot de Rennes de Tennis était-il une réussite cette année ?
« Pour plusieurs raisons, mais en voici 3 principales en plus du fait que les équipes Rivacom ont travaillé sans relâche pour proposer le meilleur aux joueurs, au public et aux partenaires.
La première et principale raison a été de changer de salle. Nous avons investi la mythique salle de spectacle « Le Liberté » en plein cœur du centre-ville de Rennes. Nous avons ainsi accueilli 25 000 spectateurs en 2020 (contre 20 000 en 2019) en facilitant ainsi l’accès au grand-public et aux partenaires qui sont venus en plus grand nombre.
Ensuite nous avons mis en place un naming (sponsor titre de l’événement) avec l’un des plus importants acteurs économiques locaux qu’est la société Blot Immobilier. Nous avons intégré leur nom au sein du logo et nom de l’événement et réalisé de très nombreuses activations de visibilité, notoriété, relations publiques et retombées presse. Ce fut pour nous tous une très belle première année de collaboration qui en appelle d’autres.
Enfin, le tournoi des personnalités évoqués précédemment a été également un des facteurs de réussite de cet événement.
Nous avons accueilli 6 000 invités BtoB venus faire du réseau pendant une semaine à Rennes. Il n’y a pas d’événement comparable à Rennes qui permet de venir n’importe quel jour et à n’importe quelle heure de la journée (de 10h à minuit), pour rencontrer des chefs d’entreprise. Nous sommes assez fiers avec toute l’équipe d’avoir 100% des partenaires et institutionnels satisfaits qui veulent d’ores et déjà signer pour l’édition 2021. Il est très rare de faire 100% de satisfaction.
Enfin, nous avons proposé bien plus qu’un simple tournoi de tennis avec de nombreux événements dans l’événement ! La clé aujourd’hui, c’est le contenu et l’expérience qu’on fait vivre à ses participants. En proposant tous ces événements en marge du tournoi et à destination de tous les publics (jeunes, partenaires, institutionnel, association, etc…), nous participons grandement au dynamisme et à la résonnance du tournoi.
Ce genre de résultat n’est possible que si tous ces projets sont menés en équipe car chaque maillon de la chaîne a son importance. Direction, Logistique & Technique, Marketing & Communication, Commerce, tous ces aspects ont été traité avec une grande rigueur par toutes les équipes pour proposer ce rendu final. Enfin et pour finir, un dernier point qui prouve le professionnalisme de ce tournoi est le retour du juge arbitre Stéphane CRETOIS qui affirmait à la fin de la semaine qu’au niveau de la qualité d’organisation, nous nous rapprochions d’un Master comme le Rolex Paris Master de Paris ! »
Au moment où vous organisiez l’Open Blot de Rennes, les JO de Tokyo – initialement prévus en 2020 – ont bouleversé le calendrier sportif ATP. Pouvez-vous nous en dire plus ?
« En effet la semaine de tournoi prévue du 20 au 26 janvier 2020 était une bonne date pour avoir un plateau sportif de qualité mais c’était sans compter sur le fait que les Jeux Olympiques de Tokyo (initialement prévus en juillet/août 2020) ont décalé tout le calendrier ATP et notamment la semaine de l’Open d’Australie. On s’est donc retrouvé sur la semaine de qualifications de ce tournoi qui a privé Rennes de certains joueurs du Top 100. Impossible de prévoir cela en amont, et bien sûr impossible de négocier avec l’Open d’Australie et les Jeux Olympiques pour les dates. Nous avons subi et nous avons dû nous adapter. Il a fallu être réactif et dans ce cas-là, la règle est simple : problème = solution ! Il ne faut pas le voir autrement pour toujours réussir à avancer. Matthieu Blesteau (directeur du tournoi) a décidé de mettre en place un tournoi des personnalités pour proposer un « spectacle » supplémentaire au public et aux sponsors. Nous avons fait venir Camille Lacourt (champion olympique de natation), Jean Galfione (champion olympique de saut à la perche et skipper), Pierre Ménès (chroniqueur Canal+), Bob Sinclar (DJ), Arnaud Tsamère (Humouriste), Grégory Ascher (Présentateur de la Matinale RTL2), Benjamin Castaldi (chroniqueur dans Touche Pas à Mon Poste) et Hugo Philip (Mannequin). Chaque jour nous avons organisé un double aux cotés de Mickael Llodra, Paul-Henri Matthieu ou Marc Gicquel, tous 3 ex-joueurs professionnels. Ce nouveau concept, pour Rennes, a séduit le public et les partenaires. Le pari a été gagné cette année et nous étudions la faisabilité pour l’an prochain soit en apportant des améliorations soit en trouvant une autre formule pour continuer à surprendre notre audience...
Le rôle d’un organisateur est de trouver de nouveaux concepts, de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et bien évidemment de l’adapter à sa cible, sa ville et son projet. Toutes ces idées additionnées font que l’événement grandit, devient plus rentable, plus intéressant et plus riche pour en faire un rendez-vous incontournable du calendrier. »
En quoi l’Open Blot de Rennes de Tennis était-il une réussite cette année ?
« Pour plusieurs raisons, mais en voici 3 principales en plus du fait que les équipes Rivacom ont travaillé sans relâche pour proposer le meilleur aux joueurs, au public et aux partenaires.
La première et principale raison a été de changer de salle. Nous avons investi la mythique salle de spectacle « Le Liberté » en plein cœur du centre-ville de Rennes. Nous avons ainsi accueilli 25 000 spectateurs en 2020 (contre 20 000 en 2019) en facilitant ainsi l’accès au grand-public et aux partenaires qui sont venus en plus grand nombre.
Ensuite nous avons mis en place un naming (sponsor titre de l’événement) avec l’un des plus importants acteurs économiques locaux qu’est la société Blot Immobilier. Nous avons intégré leur nom au sein du logo et nom de l’événement et réalisé de très nombreuses activations de visibilité, notoriété, relations publiques et retombées presse. Ce fut pour nous tous une très belle première année de collaboration qui en appelle d’autres.
Enfin, le tournoi des personnalités évoqués précédemment a été également un des facteurs de réussite de cet événement.
Nous avons accueilli 6 000 invités BtoB venus faire du réseau pendant une semaine à Rennes. Il n’y a pas d’événement comparable à Rennes qui permet de venir n’importe quel jour et à n’importe quelle heure de la journée (de 10h à minuit), pour rencontrer des chefs d’entreprise. Nous sommes assez fiers avec toute l’équipe d’avoir 100% des partenaires et institutionnels satisfaits qui veulent d’ores et déjà signer pour l’édition 2021. Il est très rare de faire 100% de satisfaction.
Enfin, nous avons proposé bien plus qu’un simple tournoi de tennis avec de nombreux événements dans l’événement ! La clé aujourd’hui, c’est le contenu et l’expérience qu’on fait vivre à ses participants. En proposant tous ces événements en marge du tournoi et à destination de tous les publics (jeunes, partenaires, institutionnel, association, etc…), nous participons grandement au dynamisme et à la résonnance du tournoi.
Ce genre de résultat n’est possible que si tous ces projets sont menés en équipe car chaque maillon de la chaîne a son importance. Direction, Logistique & Technique, Marketing & Communication, Commerce, tous ces aspects ont été traité avec une grande rigueur par toutes les équipes pour proposer ce rendu final. Enfin et pour finir, un dernier point qui prouve le professionnalisme de ce tournoi est le retour du juge arbitre Stéphane CRETOIS qui affirmait à la fin de la semaine qu’au niveau de la qualité d’organisation, nous nous rapprochions d’un Master comme le Rolex Paris Master de Paris ! »



Rédigé par Tony ROLLAND, Chargé de communication & de développement AMOS Rennes
Plus d'actus :
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
