LE RENNES URBAN TRAIL, LA VILLE EST LEUR TERRAIN DE JEU

Depuis quelques années, la pratique du Trail connaît une ascension fulgurante en France. Selon le site U-trail.com, le nombre de traileurs en France s’élevait à 900 000 en 2018, avec 2 500 trails par an dans l’hexagone. C’est un marché qui se porte bien puisqu’il représente 55 millions d’euros en France avec un budget moyen de 1 000 euros par an par traileur. Il existe différentes épreuves de trail : la course nature, le trail court, le trail, l’ultra trail ou bien le trail urbain.
De la piscine Saint-Georges au salon des mariages de l’Hôtel de Ville !
Depuis que Lyon a inventé le trail urbain en 2008, ceux-ci se sont multipliés sur le territoire français et européen. La tendance au « sightrunning » (faire du tourisme en courant) séduit de nombreux pratiquants qui veulent « courir différemment ». L’Urban Trail de Rennes est devenu en 2019 le 1er trail Urbain de France grâce aux 6 421 finishers (Lyon 5 895 finishers). La ville est chargée d’histoire et riche d’un patrimoine architectural où se mêlent tradition bretonne et modernité. Rennes offre un cadre idéal à ce défi sportif très attendu par les coureurs. L’originalité ? Permettre aux coureurs de traverser des endroits variés où ils n’ont pas l’habitude de passer : des monuments (les Portes Mordelaises, l’Hôtel de Ville, Couvent des Jacobins), des lieux de pouvoir et des endroits atypiques (le métro, un skatepark, la Mabilais, la piscine Saint-Georges...). L’Urban Trail est une épreuve inédite où « chaque coureur est, à son rythme, son propre guide » pour une traversée unique de la capitale de la Bretagne. En effet, ce ne sont pas toutes les courses qui permettent de traverser le salon des mariages de l’hôtel de ville, courir sur la scène d’un opéra ou bien de fouler une piscine avec ses chaussures de course à pied ! Et chaque année, des nouveaux lieux apparaissent ! En 2020, chaque coureur « passera à la télévision » car le parcours permettra de découvrir les coulisses de la télé locale à savoir TV Rennes 35. En plein centre-ville, les coureurs auront l’occasion de fouler le sol d’un vrai plateau TV et d’une régie vidéo, et croiseront peut-être leur présentateur préféré à savoir Arnaud BENCHETRIT !
Derrière cet événement se cache Daniel JEULIN, un homme bien connu du tissu économique rennais et plus largement du grand ouest pour avoir fondé le groupe JEULIN immobilier et pour être également le fondateur du Marathon Vert de Rennes, considéré comme le grand frère de l’Urban Trail. Il a confié l’organisation de l ’évènement à l’Association Urban Trail, association sportive à but non lucratif, présidée par Anne ROUX. La gestion de la course est confiée à la société évènementielle J4Events.
Cette année, l’Urban Trail va fêter sa 4e édition avec 3 courses : 7km, 14 km, 24 km. Courir autrement et découvrir la ville de Rennes, voici le défi proposé aux 8 500 participants qui vont s’élancer en 2020. L’équipe organisatrice et les partenaires de l’Urban Trail rivalisent d’ingéniosité pour donner du fil à retordre aux adeptes de la discipline : escaliers, passages techniques, pour corser le parcours, ou pour les étonner lors de la traversée de lieux insolites ou peu connus. Lorsqu’on interroge David HERVELIN, coordinateur de l’événement, sur l’objectif principal de cette course, il nous répond sans hésiter « faire découvrir de façon atypique et insolite les monuments pour les rennais et non-rennais qui ne connaissent pas forcément la ville. Les Rennais pensent connaître leur ville mais il y a plein d’endroits qu’on ne connait pas ».
Le plus dur n’est pas la course mais d’obtenir un dossard !
La course est donc ludique, joyeuse, insolite et accessible à tous. « Il y a 2 types de publics. D’un côté, on arrive à attirer des têtes d’affiche. Il y a également de très bons coureurs régionaux voire interrégionaux comme le champion de Bretagne de marathon. L’année dernière, le 2e du 24 km était un très bon triathlète français longue distance. D’autres participants sont des personnes qui courent le marathon en 2h20-23. Et d’un autre côté, il y a des coureurs qui viennent là pour le plaisir sans notion de temps, qui font du sport entre amis et qui vont prendre des photos sur le parcours » souligne David HERVELIN. Même si les courses peuvent sembler difficile (950 marches sur le 7 km, 2 300 sur le 14km et 2 600 sur le 24), la principale difficulté n’est pas là. En effet, lors de l’ouverture des inscriptions le mercredi 22 janvier à 7h30, plus de 7 000 personnes étaient connectées en même temps sur le site Klikego et le serveur a littéralement explosé ! En effet, l’Urban Trail se limite à 8 500 participants cette année et les places valent chères. « Suite à cet engouement, nous avons décidé de remettre les dossards en vente la semaine suivante en ouvrant l’inscription à une course par jour. Pour le 7 km et le 14km, les dossards sont partis en 30 min ». Un engouement croissant. Lors de la 1ère édition en 2017, il y avait environ 3 500 participants, 5 000 l’année suivante et environ 7 000 en 2019. « On essaie d’augmenter un peu tous les ans pour tenter d’atteindre les 10 000 participants l’année prochaine. On voudrait bien accueillir tout le monde mais nous avons différentes contraintes que ce soit au niveau de la réglementation, ou bien de la gestion des flux avec le passage dans des monuments, des endroits étroits. Par conséquent, on ouvre plus de dossards pour le 24 km car le peloton peut s’étirer plus facilement alors que pour le 7 km et le 14 km (2 000 - 3 000 personnes en même temps) c’est plus resserré et il y a des bouchons. On essaie de remédier à ça pour que ça soit plus agréable pour tout le monde, tant pour les coureurs que les bénévoles en mettant en place des sas de départ ».
Tout pour la recherche médicale !
Le but de cette cet événement est de valoriser le patrimoine rennais et de promouvoir le dynamisme économique de la ville. Il n’y a pas d’objectif de rentabilité. Le but n’est pas faire du chiffre d’affaires. Dans le cas contraire, l’organisateur aurait très bien pu augmenter le prix des dossards au regarder de la ferveur autour de cet événement. Or les prix n’ont pas bougé depuis la 1ère édition. Bien entendu il faut que l’événement se pérennise dans le temps et donc que l’association ne fasse pas de perte financière mais l’intérêt est tout autre. « Nous nous engageons auprès de Bretagne Atlantique Ambitions à lutter contre les maladies du cerveau en finançant des jeunes chercheurs à Rennes. Pour chaque inscription, l’association Urban Trail reverse 2€ sur les inscriptions individuelles et 15€ par équipe entreprises au profit des neurosciences. 7 000 € ont été récoltés en 2017 au profit de la recherche sur les maladies du cerveau et au profit de l’emploi de jeunes médecins et scientifiques, 14 000 € en 2018, 16 000 € récoltés en 2018. L’objectif 2020 est de 18 000€ ! ».
Bretagne Atlantique Ambition relève quatre défis :
- -Soutenir la recherche médicale sur les maladies du cerveau en travaillant uniquement sur des projets d’amélioration des soins et des traitements apportés aux malades
- Soutenir les équipes rennaises composées de médecins praticiens et de scientifiques de haut niveau rassemblés dans l’Institut des Neurosciences Cliniques de Rennes et dans l’Institut de la Mère et de l’Enfant
- Financer exclusivement des postes de jeunes chercheurs qui restent ou qui viennent travailler en Bretagne
- Financer 6 à 10 projets de recherche chaque année pour un budget annuel global de plus de 400 000 €.
A noter qu’un événement comme celui du Rennes Urban Trail ne verrait le jour sans les 800 bénévoles présents pour assurer le bon déroulement : balisage, contrôle des dossards, ravitaillement, sécurité, et pour encourager les coureurs ! Bref, le trail urbain se porte bien à Rennes où « Défi sportif » et « Découverte Urbaine » sont les maîtres mots !
Propos recueillis par Tony Rolland, chargé de développement et communication AMOS Rennes



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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
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Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
