LE SPORT C’EST LA SANTE !

Né en 1963 à Metz, sportif depuis l’enfance, médecin généraliste, le docteur Alexandre Feltz est considéré comme, le pionnier du sport santé sur ordonnance. Il rencontre, aujourd’hui, un succès national, au travers de son livre « Sport santé sur ordonnance – Manifeste pour le mouvement », paru en janvier 2020, aux Editions des Equateurs. Mr Feltz est également, adjoint au Maire de la ville de Strasbourg, en charge de la santé. Il nous a paru, le mieux placé, pour nous présenter, ses actions et sa vision du sport en 2020, et pour demain ! AMOS Strasbourg se devait, donc, de lui donner la parole et d’éclairer nos étudiants sur cette thématique.
Parlez-nous de la genèse du DSSO (Dispositif Sport Santé sur Ordonnance) ?
« Ce dispositif est né de la prise de conscience, de plus en plus partagée, au-delà du seul milieu médical, que l’activité physique est un médicament en soi.
En 2008, un rapport de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) met en lumière les bénéfices d’une activité physique sur la santé.
Il est avéré que non seulement l’APS (Activité Physique Sportive) est un outil précieux de la médecine préventive : contre obésité, surpoids chez les enfants et adolescents, anxiété, maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers, Alzheimer…, mais que c’est aussi un très bon traitement pour les personnes déjà malades. L’activité physique et le sport, sont cependant des activités physiques différentes, dans leur intensité et leurs règles de pratique. Il est possible de faire de l’activité physique sans faire du sport.
Pour mesurer l’intensité de l’activité physique, on utilise comme référentiel et échelle le MET (Metabolic Equivalent of Task) dont les valeurs vont de 0,9MET (sommeil) à 23MET (course à 22,5km/h). Ainsi, la sédentarité désigne toutes les situations dans lesquelles la dépense énergétique est inférieure à 1,6MET.
Or, la sédentarité est importante. 41% des Français sont sédentaires, plus de 7 heures par jour, selon l’étude ESTEBAN (Etude de Santé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition – 2014-2016).
De plus, nous constatons également de vraies inégalités pour l’accès à l’activité physique et sportive. Ces inégalités sont financières, sociales, culturelles mais également liées à des représentations qui freinent l’accès. Je m’explique : « Lorsqu’on est un peu rond, un peu âgé et un peu malade, l’on hésite à pousser la porte de ces « temples » dédiés à la sueur et à la testostérone.
Il fallait trouver une réponse adaptée aux besoins spécifiques de cette population. La réflexion était simple. Les preuves scientifiques s’accumulent, depuis 2008, confirmant que l’APS fonctionne comme un médicament. Or, les médicaments sont prescrits en France sur ordonnance. De plus, psychologiquement, il est établi que la prescription écrite d’une thérapie est deux fois plus efficace qu’une simple préconisation. En 2012, un test est lancé sur Strasbourg de DSSO. »
Comment fonctionne le DSSO et qui a rejoint le mouvement, aujourd’hui, en France ?
« En 2012, à Strasbourg, les patients consultent leur médecin traitant, qui évalue avec lui son état de santé. Il lui remet une ordonnance avec les coordonnées de l’équipe d’éducateurs sportifs de la ville. Le dispositif est gratuit la 1ère année, puis il est demandé une participation solidaire à partir de la 2ème année (20€ et 100€/an selon revenu). En effet cela est possible, grâce aux subventions versées par l’ARS Grand-Est (Agence Régionale de Santé), les DRDJSCS (Directions Régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale), le régime local d’Assurance Maladie du département du Bas-Rhin, et bien entendu la ville de Strasbourg.
Aujourd’hui, 35 villes en France ont mis en place le DSSO, et 70 villes ont rejoint le groupe de travail. 100 réseaux de santé se sont structurés en France. Mais la question du financement national de ce dispositif reste entière.
Les retours sont positifs. Il est démontré que :
Je suis cependant étonné de ne pas avoir vu plus de clubs de fitness ou de salles de sport privés rejoindre le dispositif, et adapter leurs offres à ce public. L’image véhiculée par ces salles reste encore en décalage par rapport au dispositif. L’Etat a labelisé 135 Maisons du Sport Santé, afin d’encourager et d’implanter la démarche, ce qui est très bien. Mais la première image, que vous voyez en recherchant cette liste officielle des Maisons Sport Santé est encore celle d’une belle jeune femme sportive en train de faire du gainage…Un vrai travail sur la représentation et l’image du sport santé reste encore à faire ! Il faut, non seulement, adapter l’INTENSITE des activités proposées mais aussi l’IMAGE que renvoi tous ces lieux de pratique du sport. »
Votre livre insiste sur l’importance de la participation des pouvoirs publics à ce dispositif : Pourquoi ?
« Parlons donc chiffres. On peut estimer le coût de la sédentarité en France à 17 milliards d’euros par an dont 14 milliards pour les dépenses de santé (80 % de cette dépense est publique). Le diabète, représente d’ailleurs, près de 20 % de cette dépense. Seulement 25 % de la population Française pratique une activité physique conforme aux recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : 30 minutes d’APS par jour, cinq jours sur sept. Le gain économique dépend bien entendu du taux d’amplification de la pratique sportive.
Si l’on doublait cette proportion, et que l’on arrivait à 50 % des Français, on aurait des gains nets de 2.6 milliards d’euros par an, tout en investissant 3 milliards d’euros supplémentaires dans la prise en charge de l’activité physique. Il est donc essentiel d’investir dans le sport santé, les gains en santé (et en lien social) sont avérés, et à la mesure des gains financiers.
Je parle également dans mon livre du sujet du certificat médical de non-contre-indication de la pratique sportive. C’est pour moi un non-sens pour 3 raisons :
Heureusement des évolutions apparaissent. Le certificat de non-contradiction n’est plus obligatoire par exemple pour les enfants désireux de rejoindre un club ; c’est encourageant ! »
Comment les entreprises, en générale, et les acteurs économiques du monde du sport, peuvent contribuer concrètement à cette initiative ?
« C’est simple : En développant des offres privées sport santé, adaptées au public et à la cible. Je prends l’exemple du public féminin. Il faut développer des offres genrées, car les femmes sont, aujourd’hui, les plus touchées par la sédentarité et l’inactivité physique et sportive. Aussi, l’accompagnement pendant la grossesse sur ces sujets, n’est pas assez développé à mon sens.
Il faut chercher les relais pour co-financer le dispositif. Trouver des entreprises partenaires qui supporteraient, pour partie, la démarche par exemple, et permettraient de limiter les coûts pour le patient. La mise en place dans chaque entreprise d’un « préventeur santé », serait pour moi, nécessaire dans les années à venir. Il serait, à la fois, garant des bonnes pratiques en matière de mobilité et d’activités, et acteur de la cohésion sociale dans l’organisation. »
Quels liens entre la DSSO et la productivité au travail ? Et votre avis sur le télétravail ?
« Il est prouvé que l’on est plus productif lorsqu’on bouge plus. Il est important de casser la sédentarité par des actions simples. Se lever lors d’une réunion, continuer sa discussion en bougeant dans la pièce, marcher quand on est au téléphone, faire un point avec un collègue en se baladant. Les gens pensent que le mouvement casse la concentration, ou ont peut-être peur de la réaction des autres, face à ce comportement. Or, il faut le faire plus, et préparer vos étudiants, à faire tout ce qu’ils peuvent en marchant.
L’entreprise doit encourager également, les modes de déplacement actifs, pour se rendre sur les lieux de travail en proposant, par exemple, le remboursement des frais kilométriques vélo. Mais, je suis favorable au télétravail aussi ! Il faut cependant que les personnes puissent bouger même chez elles. C’est un sujet auquel il faudra aussi penser. »
AMOS a mis en place avec l’Université de Bordeaux une chaire « Sport, développement durable et territoires », votre manifeste pour le mouvement n’est-il pas avant tout un manifeste écologique ?
« Absolument. D’ailleurs, il est fondamental de penser, les 3 sujets SPORT, ECOLOGIE et SANTE, ensemble. Les axes entre sport et écologie sont les suivants pour moi : Il faut arrêter de diffuser des images des sportifs à la TV ou sur le terrain en train de boire dans des bouteilles en plastiques. C’est mauvais pour la santé et pour la planète ! Il faut améliorer, notre gestion des déchets, notamment, lors d’évènements sportifs. Il faut aussi se poser la question du mode de déplacement pour aller voir un match ou faire du sport. Je suis encore outré de voir que la majorité des spectateurs du RCS ou de la SIG, par exemple, viennent en voiture, voir un match alors qu’une grande majorité habite, à moins de 5km, des lieux. Il faut que les complexes sportifs fassent, la promotion des modes actifs, de déplacements, et repensent leurs équipements, pour encourager ces modes de déplacements (plus d’arceaux à vélos…). Les joueurs et sportifs ont également un rôle d’exemplarité. Voir chaque joueur arriver au match, seul, dans un 4x4, est une absurdité et un déni d’écologie de santé et de sport ! »
Docteur Feltz, un grand MERCI pour vos explications et le partage de votre vision sur le sujet du Sport Santé.
J’invite nos lecteurs à se plonger dans votre livre plein de bon sens et d’espoir.
Parlez-nous de la genèse du DSSO (Dispositif Sport Santé sur Ordonnance) ?
« Ce dispositif est né de la prise de conscience, de plus en plus partagée, au-delà du seul milieu médical, que l’activité physique est un médicament en soi.
En 2008, un rapport de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) met en lumière les bénéfices d’une activité physique sur la santé.
Il est avéré que non seulement l’APS (Activité Physique Sportive) est un outil précieux de la médecine préventive : contre obésité, surpoids chez les enfants et adolescents, anxiété, maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers, Alzheimer…, mais que c’est aussi un très bon traitement pour les personnes déjà malades. L’activité physique et le sport, sont cependant des activités physiques différentes, dans leur intensité et leurs règles de pratique. Il est possible de faire de l’activité physique sans faire du sport.
Pour mesurer l’intensité de l’activité physique, on utilise comme référentiel et échelle le MET (Metabolic Equivalent of Task) dont les valeurs vont de 0,9MET (sommeil) à 23MET (course à 22,5km/h). Ainsi, la sédentarité désigne toutes les situations dans lesquelles la dépense énergétique est inférieure à 1,6MET.
Or, la sédentarité est importante. 41% des Français sont sédentaires, plus de 7 heures par jour, selon l’étude ESTEBAN (Etude de Santé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition – 2014-2016).
De plus, nous constatons également de vraies inégalités pour l’accès à l’activité physique et sportive. Ces inégalités sont financières, sociales, culturelles mais également liées à des représentations qui freinent l’accès. Je m’explique : « Lorsqu’on est un peu rond, un peu âgé et un peu malade, l’on hésite à pousser la porte de ces « temples » dédiés à la sueur et à la testostérone.
Il fallait trouver une réponse adaptée aux besoins spécifiques de cette population. La réflexion était simple. Les preuves scientifiques s’accumulent, depuis 2008, confirmant que l’APS fonctionne comme un médicament. Or, les médicaments sont prescrits en France sur ordonnance. De plus, psychologiquement, il est établi que la prescription écrite d’une thérapie est deux fois plus efficace qu’une simple préconisation. En 2012, un test est lancé sur Strasbourg de DSSO. »
Comment fonctionne le DSSO et qui a rejoint le mouvement, aujourd’hui, en France ?
« En 2012, à Strasbourg, les patients consultent leur médecin traitant, qui évalue avec lui son état de santé. Il lui remet une ordonnance avec les coordonnées de l’équipe d’éducateurs sportifs de la ville. Le dispositif est gratuit la 1ère année, puis il est demandé une participation solidaire à partir de la 2ème année (20€ et 100€/an selon revenu). En effet cela est possible, grâce aux subventions versées par l’ARS Grand-Est (Agence Régionale de Santé), les DRDJSCS (Directions Régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale), le régime local d’Assurance Maladie du département du Bas-Rhin, et bien entendu la ville de Strasbourg.
Aujourd’hui, 35 villes en France ont mis en place le DSSO, et 70 villes ont rejoint le groupe de travail. 100 réseaux de santé se sont structurés en France. Mais la question du financement national de ce dispositif reste entière.
Les retours sont positifs. Il est démontré que :
- Les gens se sentent mieux, ils respirent mieux, ils se déplacent plus facilement,
- Les médecins observent une amélioration sur l’état de santé de leur patient,
- Les patients s’intègrent mieux socialement et recréent du lien social.
Je suis cependant étonné de ne pas avoir vu plus de clubs de fitness ou de salles de sport privés rejoindre le dispositif, et adapter leurs offres à ce public. L’image véhiculée par ces salles reste encore en décalage par rapport au dispositif. L’Etat a labelisé 135 Maisons du Sport Santé, afin d’encourager et d’implanter la démarche, ce qui est très bien. Mais la première image, que vous voyez en recherchant cette liste officielle des Maisons Sport Santé est encore celle d’une belle jeune femme sportive en train de faire du gainage…Un vrai travail sur la représentation et l’image du sport santé reste encore à faire ! Il faut, non seulement, adapter l’INTENSITE des activités proposées mais aussi l’IMAGE que renvoi tous ces lieux de pratique du sport. »
Votre livre insiste sur l’importance de la participation des pouvoirs publics à ce dispositif : Pourquoi ?
« Parlons donc chiffres. On peut estimer le coût de la sédentarité en France à 17 milliards d’euros par an dont 14 milliards pour les dépenses de santé (80 % de cette dépense est publique). Le diabète, représente d’ailleurs, près de 20 % de cette dépense. Seulement 25 % de la population Française pratique une activité physique conforme aux recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : 30 minutes d’APS par jour, cinq jours sur sept. Le gain économique dépend bien entendu du taux d’amplification de la pratique sportive.
Si l’on doublait cette proportion, et que l’on arrivait à 50 % des Français, on aurait des gains nets de 2.6 milliards d’euros par an, tout en investissant 3 milliards d’euros supplémentaires dans la prise en charge de l’activité physique. Il est donc essentiel d’investir dans le sport santé, les gains en santé (et en lien social) sont avérés, et à la mesure des gains financiers.
Je parle également dans mon livre du sujet du certificat médical de non-contre-indication de la pratique sportive. C’est pour moi un non-sens pour 3 raisons :
- Tout d’abord, il n’y a aucune preuve de l’efficacité de ce certificat pour prévenir des accidents liés à l’activité physique,
- Deuxièmement, interdire pour certains patients la pratique d’un sport revient à dire que le sport est un « danger » et donc encourager l’inactivité,
- Enfin, c’est un frein à la pratique du sport car cela dissuade certaines personnes à aller au bout d’une démarche physique et sportive.
Heureusement des évolutions apparaissent. Le certificat de non-contradiction n’est plus obligatoire par exemple pour les enfants désireux de rejoindre un club ; c’est encourageant ! »
Comment les entreprises, en générale, et les acteurs économiques du monde du sport, peuvent contribuer concrètement à cette initiative ?
« C’est simple : En développant des offres privées sport santé, adaptées au public et à la cible. Je prends l’exemple du public féminin. Il faut développer des offres genrées, car les femmes sont, aujourd’hui, les plus touchées par la sédentarité et l’inactivité physique et sportive. Aussi, l’accompagnement pendant la grossesse sur ces sujets, n’est pas assez développé à mon sens.
Il faut chercher les relais pour co-financer le dispositif. Trouver des entreprises partenaires qui supporteraient, pour partie, la démarche par exemple, et permettraient de limiter les coûts pour le patient. La mise en place dans chaque entreprise d’un « préventeur santé », serait pour moi, nécessaire dans les années à venir. Il serait, à la fois, garant des bonnes pratiques en matière de mobilité et d’activités, et acteur de la cohésion sociale dans l’organisation. »
Quels liens entre la DSSO et la productivité au travail ? Et votre avis sur le télétravail ?
« Il est prouvé que l’on est plus productif lorsqu’on bouge plus. Il est important de casser la sédentarité par des actions simples. Se lever lors d’une réunion, continuer sa discussion en bougeant dans la pièce, marcher quand on est au téléphone, faire un point avec un collègue en se baladant. Les gens pensent que le mouvement casse la concentration, ou ont peut-être peur de la réaction des autres, face à ce comportement. Or, il faut le faire plus, et préparer vos étudiants, à faire tout ce qu’ils peuvent en marchant.
L’entreprise doit encourager également, les modes de déplacement actifs, pour se rendre sur les lieux de travail en proposant, par exemple, le remboursement des frais kilométriques vélo. Mais, je suis favorable au télétravail aussi ! Il faut cependant que les personnes puissent bouger même chez elles. C’est un sujet auquel il faudra aussi penser. »
AMOS a mis en place avec l’Université de Bordeaux une chaire « Sport, développement durable et territoires », votre manifeste pour le mouvement n’est-il pas avant tout un manifeste écologique ?
« Absolument. D’ailleurs, il est fondamental de penser, les 3 sujets SPORT, ECOLOGIE et SANTE, ensemble. Les axes entre sport et écologie sont les suivants pour moi : Il faut arrêter de diffuser des images des sportifs à la TV ou sur le terrain en train de boire dans des bouteilles en plastiques. C’est mauvais pour la santé et pour la planète ! Il faut améliorer, notre gestion des déchets, notamment, lors d’évènements sportifs. Il faut aussi se poser la question du mode de déplacement pour aller voir un match ou faire du sport. Je suis encore outré de voir que la majorité des spectateurs du RCS ou de la SIG, par exemple, viennent en voiture, voir un match alors qu’une grande majorité habite, à moins de 5km, des lieux. Il faut que les complexes sportifs fassent, la promotion des modes actifs, de déplacements, et repensent leurs équipements, pour encourager ces modes de déplacements (plus d’arceaux à vélos…). Les joueurs et sportifs ont également un rôle d’exemplarité. Voir chaque joueur arriver au match, seul, dans un 4x4, est une absurdité et un déni d’écologie de santé et de sport ! »
Docteur Feltz, un grand MERCI pour vos explications et le partage de votre vision sur le sujet du Sport Santé.
J’invite nos lecteurs à se plonger dans votre livre plein de bon sens et d’espoir.
Propos recueillis en Février par Mathilde Foesser Directrice du Campus AMOS Strasbourg
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06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA26 Jan 2023
Tirage au sort en direct LGEF, Portes Ouvertes AMOS Strasbourg
Plus de 80 personnes présentes...
Samedi 21 janvier 2023 a eu lieu la journée Portes Ouvertes du campus AMOS Strasbourg. Notre école de commerce spécialisée en Sport Management a en effet ouvert ses portes à plus de 80 personnes lors d’une journée placée sous le signe de la découverte et de l’échange. Destinée aux futurs étudiants, cette journée avait pour objectif de faire découvrir le campus, les enseignements, les étudiants, ainsi que le réseau de l’école qui forme tous les ans plus de 3 000 étudiants aux professions du management du sport !
Une journée sous le signe de la pédagogie, l'international et la professionnalisation
Différents ateliers étaient proposés : atelier pédagogique (découverte des différents programmes et intervenants), atelier international (découverte des différents cursus internationaux), atelier professionnalisation (découverte des partenaires et des opportunités d’insertion professionnelle), atelier expérience (découverte des expériences de bénévolat et de la vie sur campus).Un tirage au sort en direct...
Et c’est à cette occasion que la Ligue Grand Est de Football, partenaire de notre campus alsacien, a choisi d’effectuer son tirage au sort en direct pour le 3ème tour de la coupe du Grand Est des U15 & U17 !

26 Jan 2023
Tirage au sort en direct LGEF, Portes Ouvertes AMOS Strasbourg
Plus de 80 personnes présentes...
Samedi 21 janvier 2023 a eu lieu la journée Portes Ouvertes du campus AMOS Strasbourg. Notre école de commerce spécialisée en Sport Management a en effet ouvert ses portes à plus de 80 personnes lors d’une journée placée sous le signe de la découverte et de l’échange. Destinée aux futurs étudiants, cette journée avait pour objectif de faire découvrir le campus, les enseignements, les étudiants, ainsi que le réseau de l’école qui forme tous les ans plus de 3 000 étudiants aux professions du management du sport !
Une journée sous le signe de la pédagogie, l'international et la professionnalisation
Différents ateliers étaient proposés : atelier pédagogique (découverte des différents programmes et intervenants), atelier international (découverte des différents cursus internationaux), atelier professionnalisation (découverte des partenaires et des opportunités d’insertion professionnelle), atelier expérience (découverte des expériences de bénévolat et de la vie sur campus).Un tirage au sort en direct...
Et c’est à cette occasion que la Ligue Grand Est de Football, partenaire de notre campus alsacien, a choisi d’effectuer son tirage au sort en direct pour le 3ème tour de la coupe du Grand Est des U15 & U17 !

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
