LE SPORT C’EST LA SANTE !

Parlez-nous de la genèse du DSSO (Dispositif Sport Santé sur Ordonnance) ?
« Ce dispositif est né de la prise de conscience, de plus en plus partagée, au-delà du seul milieu médical, que l’activité physique est un médicament en soi.
En 2008, un rapport de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) met en lumière les bénéfices d’une activité physique sur la santé.
Il est avéré que non seulement l’APS (Activité Physique Sportive) est un outil précieux de la médecine préventive : contre obésité, surpoids chez les enfants et adolescents, anxiété, maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers, Alzheimer…, mais que c’est aussi un très bon traitement pour les personnes déjà malades. L’activité physique et le sport, sont cependant des activités physiques différentes, dans leur intensité et leurs règles de pratique. Il est possible de faire de l’activité physique sans faire du sport.
Pour mesurer l’intensité de l’activité physique, on utilise comme référentiel et échelle le MET (Metabolic Equivalent of Task) dont les valeurs vont de 0,9MET (sommeil) à 23MET (course à 22,5km/h). Ainsi, la sédentarité désigne toutes les situations dans lesquelles la dépense énergétique est inférieure à 1,6MET.
Or, la sédentarité est importante. 41% des Français sont sédentaires, plus de 7 heures par jour, selon l’étude ESTEBAN (Etude de Santé sur l’Environnement, la Biosurveillance, l’Activité physique et la Nutrition – 2014-2016).
De plus, nous constatons également de vraies inégalités pour l’accès à l’activité physique et sportive. Ces inégalités sont financières, sociales, culturelles mais également liées à des représentations qui freinent l’accès. Je m’explique : « Lorsqu’on est un peu rond, un peu âgé et un peu malade, l’on hésite à pousser la porte de ces « temples » dédiés à la sueur et à la testostérone.
Il fallait trouver une réponse adaptée aux besoins spécifiques de cette population. La réflexion était simple. Les preuves scientifiques s’accumulent, depuis 2008, confirmant que l’APS fonctionne comme un médicament. Or, les médicaments sont prescrits en France sur ordonnance. De plus, psychologiquement, il est établi que la prescription écrite d’une thérapie est deux fois plus efficace qu’une simple préconisation. En 2012, un test est lancé sur Strasbourg de DSSO. »
Comment fonctionne le DSSO et qui a rejoint le mouvement, aujourd’hui, en France ?
« En 2012, à Strasbourg, les patients consultent leur médecin traitant, qui évalue avec lui son état de santé. Il lui remet une ordonnance avec les coordonnées de l’équipe d’éducateurs sportifs de la ville. Le dispositif est gratuit la 1ère année, puis il est demandé une participation solidaire à partir de la 2ème année (20€ et 100€/an selon revenu). En effet cela est possible, grâce aux subventions versées par l’ARS Grand-Est (Agence Régionale de Santé), les DRDJSCS (Directions Régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale), le régime local d’Assurance Maladie du département du Bas-Rhin, et bien entendu la ville de Strasbourg.
Aujourd’hui, 35 villes en France ont mis en place le DSSO, et 70 villes ont rejoint le groupe de travail. 100 réseaux de santé se sont structurés en France. Mais la question du financement national de ce dispositif reste entière.
Les retours sont positifs. Il est démontré que :
- Les gens se sentent mieux, ils respirent mieux, ils se déplacent plus facilement,
- Les médecins observent une amélioration sur l’état de santé de leur patient,
- Les patients s’intègrent mieux socialement et recréent du lien social.
Je suis cependant étonné de ne pas avoir vu plus de clubs de fitness ou de salles de sport privés rejoindre le dispositif, et adapter leurs offres à ce public. L’image véhiculée par ces salles reste encore en décalage par rapport au dispositif. L’Etat a labelisé 135 Maisons du Sport Santé, afin d’encourager et d’implanter la démarche, ce qui est très bien. Mais la première image, que vous voyez en recherchant cette liste officielle des Maisons Sport Santé est encore celle d’une belle jeune femme sportive en train de faire du gainage…Un vrai travail sur la représentation et l’image du sport santé reste encore à faire ! Il faut, non seulement, adapter l’INTENSITE des activités proposées mais aussi l’IMAGE que renvoi tous ces lieux de pratique du sport. »
Votre livre insiste sur l’importance de la participation des pouvoirs publics à ce dispositif : Pourquoi ?
« Parlons donc chiffres. On peut estimer le coût de la sédentarité en France à 17 milliards d’euros par an dont 14 milliards pour les dépenses de santé (80 % de cette dépense est publique). Le diabète, représente d’ailleurs, près de 20 % de cette dépense. Seulement 25 % de la population Française pratique une activité physique conforme aux recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : 30 minutes d’APS par jour, cinq jours sur sept. Le gain économique dépend bien entendu du taux d’amplification de la pratique sportive.
Si l’on doublait cette proportion, et que l’on arrivait à 50 % des Français, on aurait des gains nets de 2.6 milliards d’euros par an, tout en investissant 3 milliards d’euros supplémentaires dans la prise en charge de l’activité physique. Il est donc essentiel d’investir dans le sport santé, les gains en santé (et en lien social) sont avérés, et à la mesure des gains financiers.
Je parle également dans mon livre du sujet du certificat médical de non-contre-indication de la pratique sportive. C’est pour moi un non-sens pour 3 raisons :
- Tout d’abord, il n’y a aucune preuve de l’efficacité de ce certificat pour prévenir des accidents liés à l’activité physique,
- Deuxièmement, interdire pour certains patients la pratique d’un sport revient à dire que le sport est un « danger » et donc encourager l’inactivité,
- Enfin, c’est un frein à la pratique du sport car cela dissuade certaines personnes à aller au bout d’une démarche physique et sportive.
Heureusement des évolutions apparaissent. Le certificat de non-contradiction n’est plus obligatoire par exemple pour les enfants désireux de rejoindre un club ; c’est encourageant ! »
Comment les entreprises, en générale, et les acteurs économiques du monde du sport, peuvent contribuer concrètement à cette initiative ?
« C’est simple : En développant des offres privées sport santé, adaptées au public et à la cible. Je prends l’exemple du public féminin. Il faut développer des offres genrées, car les femmes sont, aujourd’hui, les plus touchées par la sédentarité et l’inactivité physique et sportive. Aussi, l’accompagnement pendant la grossesse sur ces sujets, n’est pas assez développé à mon sens.
Il faut chercher les relais pour co-financer le dispositif. Trouver des entreprises partenaires qui supporteraient, pour partie, la démarche par exemple, et permettraient de limiter les coûts pour le patient. La mise en place dans chaque entreprise d’un « préventeur santé », serait pour moi, nécessaire dans les années à venir. Il serait, à la fois, garant des bonnes pratiques en matière de mobilité et d’activités, et acteur de la cohésion sociale dans l’organisation. »
Quels liens entre la DSSO et la productivité au travail ? Et votre avis sur le télétravail ?
« Il est prouvé que l’on est plus productif lorsqu’on bouge plus. Il est important de casser la sédentarité par des actions simples. Se lever lors d’une réunion, continuer sa discussion en bougeant dans la pièce, marcher quand on est au téléphone, faire un point avec un collègue en se baladant. Les gens pensent que le mouvement casse la concentration, ou ont peut-être peur de la réaction des autres, face à ce comportement. Or, il faut le faire plus, et préparer vos étudiants, à faire tout ce qu’ils peuvent en marchant.
L’entreprise doit encourager également, les modes de déplacement actifs, pour se rendre sur les lieux de travail en proposant, par exemple, le remboursement des frais kilométriques vélo. Mais, je suis favorable au télétravail aussi ! Il faut cependant que les personnes puissent bouger même chez elles. C’est un sujet auquel il faudra aussi penser. »
AMOS a mis en place avec l’Université de Bordeaux une chaire « Sport, développement durable et territoires », votre manifeste pour le mouvement n’est-il pas avant tout un manifeste écologique ?
« Absolument. D’ailleurs, il est fondamental de penser, les 3 sujets SPORT, ECOLOGIE et SANTE, ensemble. Les axes entre sport et écologie sont les suivants pour moi : Il faut arrêter de diffuser des images des sportifs à la TV ou sur le terrain en train de boire dans des bouteilles en plastiques. C’est mauvais pour la santé et pour la planète ! Il faut améliorer, notre gestion des déchets, notamment, lors d’évènements sportifs. Il faut aussi se poser la question du mode de déplacement pour aller voir un match ou faire du sport. Je suis encore outré de voir que la majorité des spectateurs du RCS ou de la SIG, par exemple, viennent en voiture, voir un match alors qu’une grande majorité habite, à moins de 5km, des lieux. Il faut que les complexes sportifs fassent, la promotion des modes actifs, de déplacements, et repensent leurs équipements, pour encourager ces modes de déplacements (plus d’arceaux à vélos…). Les joueurs et sportifs ont également un rôle d’exemplarité. Voir chaque joueur arriver au match, seul, dans un 4x4, est une absurdité et un déni d’écologie de santé et de sport ! »
Docteur Feltz, un grand MERCI pour vos explications et le partage de votre vision sur le sujet du Sport Santé.
J’invite nos lecteurs à se plonger dans votre livre plein de bon sens et d’espoir.
Propos recueillis en Février par Mathilde Foesser Directrice du Campus AMOS Strasbourg
Passion, Aventure et Détermination !
Pierre et Thomas sont tout d’abord frères, partageant les mêmes valeurs éthiques, et un besoin commun de communier avec la nature et ce qu’elle a de plus beaux à nous offrir. Passionnés de photographies naturalistes dès leur plus jeune âge, les frères Rémusat aiment se fondre dans le décor et prendre des clichés animaliers à vous en couper le souffle ! Ils sont venus partager leurs aventures avec les étudiants d’AMOS Strasbourg !
Une passion primée et reconnue par les plus grands noms
Plusieurs fois lauréats de concours internationaux, comme Festimages Nature, Pierre et Thomas décident d’utiliser leur terrain de jeu favori, les Vosges, et les animaux locataires de ces forêts majestueuses, pour réaliser leur 1er ouvrage « Nuances Vosges ». Un livre tiré à 1000 exemplaires, avec en préface, l’honneur pour les frères, d’avoir un grand nom de la photographie animalière : Vincent Munier.
L’appel du grand froid et des grands espaces sauvages
Au-delà de cette aventure, qui mêle patience et détermination, Pierre et Thomas aspirent à un besoin d’aventure encore plus grand, dans des terres difficiles et inconnues. Ils décident alors de partir trois semaines en Norvège. Le temps d’une expédition dans des conditions climatiques extrêmes, avec 60 kg de matériel chacun, pour aller à la rencontre du bœuf musqué. Une expédition qui mêlera ski pulka et aventure, retranscrite dans leur carnet de bord et court-métrage « Silence ».
Une traversée et une aventure gravée à vie
Leur objectif : traverser la Norvège sur sa plus grande largeur en parcourant plus de 200 km en kayak et environ 400 km à pieds. Un objectif ambitieux que se sont fixés nos deux compères. Comme à leur habitude, ils iront jusqu’au bout, notamment grâce à une équipe logistique de choc (père et fils) qui les a suivi et accompagné dans leur périple. Une aventure sportive et humaine, où le dépassement de soi, la gestion de la douleur et de la monotonie, l’écoute et la compréhension de l’autre furent indispensables. De cette aventure est née leur ouvrage et film « Traverser. » Et ils ne s’arrêteront pas là !

Le yin et le yang réunis pour une nouvelle aventure
Inséparables dans la vie comme dans leurs aventures, si différents et pourtant si complémentaires, l’idée de réaliser une expédition l’un sans l’autre leur parait impossible. Cela déséquilibrerait leur duo. Pierre nous a déjà dit : « Nous sommes comme le Yin et le Yang, nous fonctionnons ensemble. » Thomas définit son petit frère Pierre comme « une personne généreuse et persévérante qui va au bout de tout ce qu’il entreprend ». Quant à Pierre, il qualifie Thomas, son grand frère, comme « quelqu’un de droit, humain et sauvage à la fois ». Tous les deux avec un besoin de solitude et de communion avec la nature. Et c’est encore ensemble qu’ils projettent une nouvelle expédition à Kamtchatcka, une traversée en ski pulka l’année prochaine !
Une Master Class sous le signe de la bienveillance
C’est avec ce portrait d’aventuriers, proches de la nature et militants de la préservation de l’environnement, que nous avons souhaité terminer une année si particulière avec nos étudiants de 3ème et 4ème année du Campus AMOS de Strasbourg, au travers d’une Master Class « Sport et Aventure ». Au-delà du sport outdoor qui connaît un véritable engouement et des motivations des pratiquants axées sur le bien-être et la détente, les valeurs véhiculées par nos deux Vosgiens sont également des valeurs transposables dans le monde du travail. Les frères nous ont livré leur histoire, leur aventure, leur passion et leur prochain défi en toute simplicité. Nous avons ainsi pu voyager et s’inspirer de leur parcours palpitant.

Merci à vous pour votre générosité, bienveillance et partage !
Article rédigé par Anne-Sophie PAUMIER, chargée de communication AMOS Strasbourg.
Passion, Aventure et Détermination !
Pierre et Thomas sont tout d’abord frères, partageant les mêmes valeurs éthiques, et un besoin commun de communier avec la nature et ce qu’elle a de plus beaux à nous offrir. Passionnés de photographies naturalistes dès leur plus jeune âge, les frères Rémusat aiment se fondre dans le décor et prendre des clichés animaliers à vous en couper le souffle ! Ils sont venus partager leurs aventures avec les étudiants d’AMOS Strasbourg !
Une passion primée et reconnue par les plus grands noms
Plusieurs fois lauréats de concours internationaux, comme Festimages Nature, Pierre et Thomas décident d’utiliser leur terrain de jeu favori, les Vosges, et les animaux locataires de ces forêts majestueuses, pour réaliser leur 1er ouvrage « Nuances Vosges ». Un livre tiré à 1000 exemplaires, avec en préface, l’honneur pour les frères, d’avoir un grand nom de la photographie animalière : Vincent Munier.
L’appel du grand froid et des grands espaces sauvages
Au-delà de cette aventure, qui mêle patience et détermination, Pierre et Thomas aspirent à un besoin d’aventure encore plus grand, dans des terres difficiles et inconnues. Ils décident alors de partir trois semaines en Norvège. Le temps d’une expédition dans des conditions climatiques extrêmes, avec 60 kg de matériel chacun, pour aller à la rencontre du bœuf musqué. Une expédition qui mêlera ski pulka et aventure, retranscrite dans leur carnet de bord et court-métrage « Silence ».
Une traversée et une aventure gravée à vie
Leur objectif : traverser la Norvège sur sa plus grande largeur en parcourant plus de 200 km en kayak et environ 400 km à pieds. Un objectif ambitieux que se sont fixés nos deux compères. Comme à leur habitude, ils iront jusqu’au bout, notamment grâce à une équipe logistique de choc (père et fils) qui les a suivi et accompagné dans leur périple. Une aventure sportive et humaine, où le dépassement de soi, la gestion de la douleur et de la monotonie, l’écoute et la compréhension de l’autre furent indispensables. De cette aventure est née leur ouvrage et film « Traverser. » Et ils ne s’arrêteront pas là !

Le yin et le yang réunis pour une nouvelle aventure
Inséparables dans la vie comme dans leurs aventures, si différents et pourtant si complémentaires, l’idée de réaliser une expédition l’un sans l’autre leur parait impossible. Cela déséquilibrerait leur duo. Pierre nous a déjà dit : « Nous sommes comme le Yin et le Yang, nous fonctionnons ensemble. » Thomas définit son petit frère Pierre comme « une personne généreuse et persévérante qui va au bout de tout ce qu’il entreprend ». Quant à Pierre, il qualifie Thomas, son grand frère, comme « quelqu’un de droit, humain et sauvage à la fois ». Tous les deux avec un besoin de solitude et de communion avec la nature. Et c’est encore ensemble qu’ils projettent une nouvelle expédition à Kamtchatcka, une traversée en ski pulka l’année prochaine !
Une Master Class sous le signe de la bienveillance
C’est avec ce portrait d’aventuriers, proches de la nature et militants de la préservation de l’environnement, que nous avons souhaité terminer une année si particulière avec nos étudiants de 3ème et 4ème année du Campus AMOS de Strasbourg, au travers d’une Master Class « Sport et Aventure ». Au-delà du sport outdoor qui connaît un véritable engouement et des motivations des pratiquants axées sur le bien-être et la détente, les valeurs véhiculées par nos deux Vosgiens sont également des valeurs transposables dans le monde du travail. Les frères nous ont livré leur histoire, leur aventure, leur passion et leur prochain défi en toute simplicité. Nous avons ainsi pu voyager et s’inspirer de leur parcours palpitant.

Merci à vous pour votre générosité, bienveillance et partage !
Article rédigé par Anne-Sophie PAUMIER, chargée de communication AMOS Strasbourg.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
AMOS S’ENGAGE POUR OCTOBRE ROSE
Comme chaque année, le mois d’octobre était placé sous le signe d'Octobre Rose, la campagne annuelle de dépistage contre le cancer du sein. Les AMOSciens se sont massivement mobilisés à travers ses épreuves sportives caritatives pour promouvoir cette campagne de santé publique.
Sensible aux valeurs de solidarité et d’utilité sociale, les campus de Lille, Strasbourg et Bordeaux se sont mobilisés en faveur de la campagne d’Octobre Rose visant à promouvoir le dépistage et la prévention du cancer du sein.
C’est à travers les différentes épreuves sportives attenantes à cette vaste campagne que nos étudiants ont pris part à cette campagne.
Ainsi, à Lille et Bordeaux, les étudiants ont rejoint l’organisation du Challenge du Ruban Rose (Challenge de 5 et 10 km) en intervenant, tout au long du mois d’Octobre, dans les magasins partenaires de l’épreuve afin de remettre les packs sportifs aux participants. Ce sont ainsi plus de 70 étudiants qui étaient mobilisés sur ces deux challenges.
Sur le campus alsacien, les AMOSciens ont été impliqués sur les aspects opérationnels de La Strasbourgeoise, manifestation organisée par l’Association des Courses de Strasbourg Europe (ACSE) et l’Office des Sports de Strasbourg en partenariat avec la société Lilly.
L’occasion de féliciter les organisateurs, volontaires, partenaires et évidemment les participants, tous mobilisés autour d’une cause solidaire.
Article rédigé par Laurent Tire, chargé de communication AMOS Bordeaux.
AMOS S’ENGAGE POUR OCTOBRE ROSE
Comme chaque année, le mois d’octobre était placé sous le signe d'Octobre Rose, la campagne annuelle de dépistage contre le cancer du sein. Les AMOSciens se sont massivement mobilisés à travers ses épreuves sportives caritatives pour promouvoir cette campagne de santé publique.
Sensible aux valeurs de solidarité et d’utilité sociale, les campus de Lille, Strasbourg et Bordeaux se sont mobilisés en faveur de la campagne d’Octobre Rose visant à promouvoir le dépistage et la prévention du cancer du sein.
C’est à travers les différentes épreuves sportives attenantes à cette vaste campagne que nos étudiants ont pris part à cette campagne.
Ainsi, à Lille et Bordeaux, les étudiants ont rejoint l’organisation du Challenge du Ruban Rose (Challenge de 5 et 10 km) en intervenant, tout au long du mois d’Octobre, dans les magasins partenaires de l’épreuve afin de remettre les packs sportifs aux participants. Ce sont ainsi plus de 70 étudiants qui étaient mobilisés sur ces deux challenges.
Sur le campus alsacien, les AMOSciens ont été impliqués sur les aspects opérationnels de La Strasbourgeoise, manifestation organisée par l’Association des Courses de Strasbourg Europe (ACSE) et l’Office des Sports de Strasbourg en partenariat avec la société Lilly.
L’occasion de féliciter les organisateurs, volontaires, partenaires et évidemment les participants, tous mobilisés autour d’une cause solidaire.