Sport : le rebond sera digital !

Comme tous les secteurs économiques, l’industrie du sport est bouleversée par la situation actuelle liée au COVID-19. Celle-ci agit comme un révélateur du véritable état de santé de l’écosystème sportif et l’heure sera bientôt à un diagnostic complet. Pour autant, le sport n’est pas tout à fait à l’arrêt, grâce au digital et à une capacité d’innovation qui lui permet de continuer à exister. Le contexte actuel offre l’opportunité au sport et à ses acteurs de se réinventer en profondeur et durablement.
Le sport mondial est en suspens. Les compétitions et les entraînements sont arrêtés. Les fédérations et ligues construisent des scénarios de reprise ou mettent fin de manière anticipée aux saisons. Les salaires des joueurs professionnels sont revus à la baisse. De nombreuses marques ont annulé ou retardé leurs investissements faute de visibilité. Les industriels voient leurs chaînes de production ralentir. Les médias sont sevrés de direct et de résultats. Les professionnels du tourisme sportif sont démunis. L’impact est d’ores et déjà colossal : -25% du CA pour la filière sport en France [1]et 50 000 salariés concernés par des mesures de chômage partiel[2].
Cette crise a mis en lumière plusieurs tendances de fond. Tout d’abord, l’impasse dans laquelle sont plongées la plupart des organisations sportives s’explique en grande partie par une santé financière déjà fragile avant la crise et par des modèles économiques précaires, avec une dépendance aux droits TV et sponsorings couplée à une masse salariale, charge fixe, souvent écrasante. Ceux qui présentent structurellement un endettement fort ou dont la source de revenus dépend en majeure partie des revenus liés au sponsoring sont doublement touchés. Quant au sport amateur, en France, il existe principalement grâce au financement des fédérations, des collectivités et des sponsors locaux, ces derniers se trouvant eux-mêmes affectés par la crise.
Une deuxième tendance concerne la maturité des acteurs du sport sur l’adoption du digital, mise à l’épreuve dans un contexte de pause du monde physique. On distingue trois catégories :
L’eSport explose plus que jamais au moment où le sport est à l’arrêt, confirmant une tendance déjà engagée avant la crise. Au moment où les stades sont vides, les arènes virtuelles ne désemplissent pas : +17% de fréquentation pour Twitch[3]. Les acteurs du sport déjà convertis à l’eSport ne sont pas en reste, leur permettant d’agrandir une communauté de fans pas forcément adepte de sport mais qui pourrait rester fidèle.
Le sport doit saisir l’opportunité de transformer ses modèles en s’inspirant des initiatives apparues pendant la crise.Pour maintenir sa capacité à rassembler tout d’abord. Les compétitions et grands évènements finiront par reprendre, mais sous quelles formes et conditions ? Il est difficile d’imaginer, avec les habitudes de distanciation prises, des enceintes sportives à nouveau remplies et gérées « comme avant ». Deux options se présentent. Soit répondre par des normes strictes de digitalisation des infrastructures pour garantir une gestion optimisée et sécurisée des spectateurs avec des systèmes connectés : biométrie, gestion des flux, IOT… Soit inventer une expérience du sport à distance mais suffisamment forte et « connectante » émotionnellement, par exemple en orientant les fans vers une expérience en continue dans laquelle le « matchday » ne serait plus le point culminant tant les points de contact digitaux entre les clubs, athlètes et fans seraient nombreux et intenses : tokens, VA/VR, contenus premiums, caméras embarquées… Maintenir la relation directe avec les fans et consommateurs sera essentielle et passera par une « pertinence digitale » forte, sous peine d’être désintermédié.
Pour s’assainir et s’affranchir financièrement ensuite. Cela passe par des modèles économiques durables et résiliant avec une diversification des sources de revenu : valorisation des données, services digitaux innovants, nouvelles activités… Par exemple, en devenant des marques les clubs pourront piloter un portefeuille d’activités varié au-delà du sport et réduire leur dépendance à l’aléa sportif. Maintenir un continuum entre sport et eSport permettrait de créer de nouvelles expériences pour cibler et fidéliser une communauté élargie. De nouveaux modèles de financement et de redistribution de la valeur doivent aussi être imaginés entre les acteurs privés et publics, avec un rôle clé du financement public et participatif.
Pour « tenir la distance » enfin. Les organisations sportives doivent se digitaliser dans le but d’exister « ATAWAD » (« any time, any where, any device » : partout, tout le temps, sur tous les canaux). L’objectif est de permettre aux administrateurs, entraîneurs et athlètes d’être connectés en permanence, de gérer des entrainements ou des transactions sécurisées (transferts, contrats) depuis n’importe où. Cela doit s’appuyer sur la mise en place d’un socle technologique moderne avec des plateformes de gestion des données performantes et scalables et le recours à des services Cloud, blockchain et IoT. Pour les acteurs marchands, il s’agira d’investir dans des solutions de e-commerce ou d’assurer une distribution sur des plateformes tierces.
Le monde du sport a aujourd’hui de vraies raisons de se transformer. Il doit le faire de manière ambitieuse et collective pour se relever de la situation critique dans laquelle il est plongé. A la phase de transition - qui pourrait être longue – devra succéder une phase de transformation pour se projeter sur le long terme. Le digital sera un levier majeur pour assurer le rebond. Un premier signe fort sera la reprise des compétitions, à tout niveau, que le monde du sport en manque d’émotions attend avec impatience.
[1] Ministère des Sports
[2] Union Sport & Cycle
[3] Twitch Tracker
Le souffle coupé
Le sport mondial est en suspens. Les compétitions et les entraînements sont arrêtés. Les fédérations et ligues construisent des scénarios de reprise ou mettent fin de manière anticipée aux saisons. Les salaires des joueurs professionnels sont revus à la baisse. De nombreuses marques ont annulé ou retardé leurs investissements faute de visibilité. Les industriels voient leurs chaînes de production ralentir. Les médias sont sevrés de direct et de résultats. Les professionnels du tourisme sportif sont démunis. L’impact est d’ores et déjà colossal : -25% du CA pour la filière sport en France [1]et 50 000 salariés concernés par des mesures de chômage partiel[2].
Cette crise a mis en lumière plusieurs tendances de fond. Tout d’abord, l’impasse dans laquelle sont plongées la plupart des organisations sportives s’explique en grande partie par une santé financière déjà fragile avant la crise et par des modèles économiques précaires, avec une dépendance aux droits TV et sponsorings couplée à une masse salariale, charge fixe, souvent écrasante. Ceux qui présentent structurellement un endettement fort ou dont la source de revenus dépend en majeure partie des revenus liés au sponsoring sont doublement touchés. Quant au sport amateur, en France, il existe principalement grâce au financement des fédérations, des collectivités et des sponsors locaux, ces derniers se trouvant eux-mêmes affectés par la crise.
Une deuxième tendance concerne la maturité des acteurs du sport sur l’adoption du digital, mise à l’épreuve dans un contexte de pause du monde physique. On distingue trois catégories :
- Ceux qui ne se sont pas assez transformés souffrent le plus. Il s’agit majoritairement d’acteurs historiques qui n’ont pas suffisamment modernisé leurs méthodes et infrastructures et qui n’ont pas de plan de continuité.
- Ceux qui ont su trouver un bon équilibre entre physique et digital parviennent à exister. Les clubs équipés en logiciels de gestion des athlètes maintiennent à distance une continuité d’entraînement. Les ligues et clubs ayant bâti des communautés de fans digitales leur proposent de nouveaux contenus, comme le fait la NBA. Les médias puisent dans leurs archives audiovisuelles pour maintenir un lien émotionnel avec les téléspectateurs. Les équipementiers ayant investi sur le e-commerce continuent de fournir les particuliers.
- Ceux qui sont nativement digitaux s’affirment. Il s’agit notamment des start-ups et PME du très dynamique tissu Sport Tech. Citons en exemple les fournisseurs de logiciel de gestion d’équipe, d’équipements technologiques, de plateformes de sport santé et de fitness, les médias Internet spécialisés, et les entreprises affiliées au eSport.
L’eSport explose plus que jamais au moment où le sport est à l’arrêt, confirmant une tendance déjà engagée avant la crise. Au moment où les stades sont vides, les arènes virtuelles ne désemplissent pas : +17% de fréquentation pour Twitch[3]. Les acteurs du sport déjà convertis à l’eSport ne sont pas en reste, leur permettant d’agrandir une communauté de fans pas forcément adepte de sport mais qui pourrait rester fidèle.
Opportunités de réinvention
Le sport doit saisir l’opportunité de transformer ses modèles en s’inspirant des initiatives apparues pendant la crise.Pour maintenir sa capacité à rassembler tout d’abord. Les compétitions et grands évènements finiront par reprendre, mais sous quelles formes et conditions ? Il est difficile d’imaginer, avec les habitudes de distanciation prises, des enceintes sportives à nouveau remplies et gérées « comme avant ». Deux options se présentent. Soit répondre par des normes strictes de digitalisation des infrastructures pour garantir une gestion optimisée et sécurisée des spectateurs avec des systèmes connectés : biométrie, gestion des flux, IOT… Soit inventer une expérience du sport à distance mais suffisamment forte et « connectante » émotionnellement, par exemple en orientant les fans vers une expérience en continue dans laquelle le « matchday » ne serait plus le point culminant tant les points de contact digitaux entre les clubs, athlètes et fans seraient nombreux et intenses : tokens, VA/VR, contenus premiums, caméras embarquées… Maintenir la relation directe avec les fans et consommateurs sera essentielle et passera par une « pertinence digitale » forte, sous peine d’être désintermédié.
Pour s’assainir et s’affranchir financièrement ensuite. Cela passe par des modèles économiques durables et résiliant avec une diversification des sources de revenu : valorisation des données, services digitaux innovants, nouvelles activités… Par exemple, en devenant des marques les clubs pourront piloter un portefeuille d’activités varié au-delà du sport et réduire leur dépendance à l’aléa sportif. Maintenir un continuum entre sport et eSport permettrait de créer de nouvelles expériences pour cibler et fidéliser une communauté élargie. De nouveaux modèles de financement et de redistribution de la valeur doivent aussi être imaginés entre les acteurs privés et publics, avec un rôle clé du financement public et participatif.
Pour « tenir la distance » enfin. Les organisations sportives doivent se digitaliser dans le but d’exister « ATAWAD » (« any time, any where, any device » : partout, tout le temps, sur tous les canaux). L’objectif est de permettre aux administrateurs, entraîneurs et athlètes d’être connectés en permanence, de gérer des entrainements ou des transactions sécurisées (transferts, contrats) depuis n’importe où. Cela doit s’appuyer sur la mise en place d’un socle technologique moderne avec des plateformes de gestion des données performantes et scalables et le recours à des services Cloud, blockchain et IoT. Pour les acteurs marchands, il s’agira d’investir dans des solutions de e-commerce ou d’assurer une distribution sur des plateformes tierces.
Le monde du sport a aujourd’hui de vraies raisons de se transformer. Il doit le faire de manière ambitieuse et collective pour se relever de la situation critique dans laquelle il est plongé. A la phase de transition - qui pourrait être longue – devra succéder une phase de transformation pour se projeter sur le long terme. Le digital sera un levier majeur pour assurer le rebond. Un premier signe fort sera la reprise des compétitions, à tout niveau, que le monde du sport en manque d’émotions attend avec impatience.
[1] Ministère des Sports
[2] Union Sport & Cycle
[3] Twitch Tracker
Par Arnaud Flanquart, directeur, et Lucas Lauret, manager Capgemini Invent - Équipe Tech for Sport
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01 Jul 2022
Journée de cohésion sportive au Sand Fabrik, AMOS Paris
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01 Jul 2022
Rencontre avec le skipper Lilian Mercier « On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! »
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Atteint d’une leucémie en 2018, Lilian Mercier, skipper est venu à la rencontre des masters d’AMOS Nantes. Février 2022, le staff Nantais est invité par son partenaire, PréparAction, à découvrir le projet de Lilian Mercier, jeune skipper qui prépare la Mini-Transat à la suite de sa leucémie, survenue en 2018. « Quand Nicolas Burcea, « Team manager » de Lilian et intervenant au campus, nous a parlé du projet, il nous a semblé évident de créer des passerelles entre ce dernier et AMOS Nantes. Les valeurs défendues par la Mini-Transat de Lilian, son parcours de vie, et ce « cas concret » qui permet de faire monter en compétences les étudiants qui se sont greffés à son projet, apportent une réelle plus-value au campus. Même sans être sur le bateau au quotidien, nous sommes très fiers de faire partie, à notre niveau, de cette superbe aventure sportive, solidaire et humaine. » Théo Bachelier, co-directeur AMOS Nantes Passionné de voile depuis son plus jeune âge, sa pratique l’a emmené en sport étude pour surfer sur le toit de sa discipline ! Avec un palmarès, bien conséquent pour son âge, à 18 ans il devient champion du monde des moins de 18 ans en skiff 29er ainsi que Vice-champion du monde chez les séniors. C’est dans cette continuité que Lilian s’était engagé dans une Préparation Olympique en 49er. À peine celle-ci débutée, il est diagnostiqué d’une leucémie à 21ans. Sportif, passionné, doté d’un mental d’acier, le rêve de se lancer sur la Mini-Transat de 2023 l’a aidé à tenir durant son combat contre la maladie.« On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! »
Après 1 an d’hospitalisation et un feu vert des médecins, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers l’association Leucémie Espoir Atlantique Famille (LEAF) afin de créer le projet avec pour but ultime : permettre aux jeunes de combattre la maladie et vivre de jolies aventures sur le bateau « On est mieux en mer qu’à l’hôpital ! » Cette Mini-Transat aura lieu en 2023, le coup d’envoi sera donné au port des Sables d’Olonne, où se déroule le départ du Vendée Globe, direction la Guadeloupe ! En solitaire et sans moyen de communication, Lilian prendra le large pour 6500 kms sur un voilier de 6,5 m. Une Mini-Transat avec un double objectif : le défi sportif et populariser ce sport auprès des jeunes malades.
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