# SPORTAIDONS au rebond !

Gardien international de Handball et de l’équipe du HBC Nantes, Cyril Dumoulin conjugue sport et solidarité et a donné une impulsion remarquable en mobilisant la générosité au service des personnels soignants durant la crise sanitaire du COVID 19.
C’est quelque chose que je mène depuis 2 ans avec MyHandball, une boutique 100% en ligne. Nous avons souhaité lancer une vente aux enchères pour le personnel soignant et les conditions exceptionnelles ont fait que cela a pris une ampleur folle. De fil en aiguille de plus en plus de monde ont participés, nous avons récolté avec # SPORTAIDONS plus de 300 000 euros et nous sommes fiers d’avoir pu aider à notre échelle. Des amis handballeurs, beaucoup de gardiens, des handballeuses nantaises, des footballeurs français ont aussi participé, et grâce aux journalistes cela s’est propagé comme une chaine virale et nous avons eu une mobilisation de plus de 400 sportifs ! Ces sportifs sont issus de tous les sports, dans toute la France et on a eu presque toutes les couches du sport. Mon moment le plus émouvant a été lorsque le père d’Alexis Vastine, boxeur disparu tragiquement, a voulu participer en proposant une tenue de son fils, cette tenue a d’ailleurs été achetée par le footballeur international de Manchester City, Aymeric Laporte afin de le lui rendre. J’ai plein d’autres histoires magnifiques, ce fut une superbe aventure humaine. Au départ l’initiative était nantaise mais rapidement quand on a vu l’ampleur nous avons décidé de reverser les fonds à la fondation des Hôpitaux de Paris, qui a reçu près de 15 millions d’euros au total, puis nous avons décidé également d’aider sur le terrain en nous associant avec Anne Roumanoff, pour continuellement améliorer l'efficacité de la médecine humanitaire sur le terrain. L’envie de continuer est évidente, j’ai reçu beaucoup d’appels aux dons et on se rend compte qu’il y a énormément de gens dans le besoin. Nous allons donc vraiment essayer de continuer, maintenant que nous avons une audience plus importante l’idée va être de continuer le combat et pourquoi pas impliquer notre audience sur le choix de la cause même.
Cela m’est un peu tombé dessus par hasard, anciennement footballeur, c’est à l’école que j’ai découvert le handball et je m’y suis pris de passion très rapidement. J’ai directement été gardien (contrairement au foot ou j’évoluais à tous les postes), pour la petite histoire j’avais sauté une classe et c’est mon professeur de sport qui m’a mis dans les cages car ce poste est à responsabilité ce qui facilitait mon intégration, et j’ai adoré ça. Dans le handball, si je pouvais donner un conseil c’est de prendre du plaisir et de se régaler dans ce qu’on fait à 100%. La gestion mentale est aussi très importante, accepter l’échec permet de mieux avancer. J’ai mis en place depuis assez longtemps la sophrologie pour me préparer à la compétition. Cela me permet de me construire une visualisation positive et également d’avoir de la confiance en moi, gonflée grâce à ces projections mentales.Vis-à-vis des tireurs, il n’y a pas vraiment de préparation mais c’est un jeu. J’essaye quand même d’étudier chaque tireur, identifier ses savoirs faire et voir à quel endroit il va tirer en situation d’échec et en situation de fatigue afin d’être plus décisif.
On a fait avec les moyens du bord, il fallait maintenir un certain rythme afin de garder un cadre d’évolution et d’entrainement. Après on est beaucoup plus sur un travail physique que technique car clairement il est compliqué de vouloir améliorer sa technique sans matériel adapté… l’idée est surtout de limiter la casse. J’ai vécu cet arrêt du championnat de manière logique, pour moi il était inévitable. Il ne faut pas prendre de risque et la ligue a pris la bonne décision pour sereinement penser à l’après. Tous les clubs l’on accepté car les gens ont pris conscience que l’intérêt commun prime, et que la santé publique était en cause. De notre côté, on garde tous contact sur WhatsApp, après nous avions des calls avec le staff, etc. Pour les entrainements le chômage partiel est intervenu, le club ne peut pas nous donner des directives et il nous appartient de nous responsabiliser pour garder la forme. On maintient tous notre activité et on sera prêt pour la suite.
Effectivement il a fallu prendre son mal en patience, accepter, écouter son corps car c’est notre outil de travail. On se reconstruit, on prend son temps, on fait les choses bien et ça m’a permis de revenir à mon meilleur niveau. La suite fait que je n’ai pas pu encore m’exprimer pleinement mais je saurais revenir prêt au combat.
Il y a des réflexions sur l’organisation des compétitions, les fédérations essayent de trouver des solutions comme la suppression ou fusion de certaines coupes, ou encore le passage à 16 clubs. Il y a un véritable intérêt économique qu’il faut relancer car les clubs ont énormément perdu durant cette crise sanitaire. On était en discussion par rapport à la reprise de l’entrainement, car à partir du moment où elle est pilotée par le club, cela signifiera que l’on sort du chômage partiel et donc il faudra pour le HBC Nantes assumer les salaires de toute la structure et cela on ne le maitrise pas, tout comme l’accès aux infrastructures. Nous étions dans le flou mais cela va vite évoluer avec désormais une reprise actée au 22 juin.
Ma première sélection ainsi que ma première marseillaise ont été des moments extrêmement forts que j’essaye de nourrir à chaque marseillaise que j’entends. Ensuite mes meilleurs souvenirs sont plutôt des moments en dehors des terrains, le partage, les amis, les célébrations, etc. C’est ce qui me fait avancer et me motive. Le pire moment restera mon éviction de la liste des JO car je m’étais investi, j’avais tout donné mais sans retour. Et c’est aussi cela qui motive et qui fait malheureusement aussi la beauté du sport. On m’a appris très tôt à compenser la difficulté et de me reconstruire rapidement mais il y a forcément des périodes de « crises » et il faut savoir faire pause pour se reconstruire.
Le handball a sa propre culture et ses propres valeurs. Si l’on veut y travailler il va falloir appréhender tout cela. Il ne faut pas avoir peur d’innover et d’être force de proposition, le sport business est quelque chose d’énorme, il y a encore beaucoup de chose à développer.
Comment avez-vous initié un élan de solidarité avec le personnel soignant ?
C’est quelque chose que je mène depuis 2 ans avec MyHandball, une boutique 100% en ligne. Nous avons souhaité lancer une vente aux enchères pour le personnel soignant et les conditions exceptionnelles ont fait que cela a pris une ampleur folle. De fil en aiguille de plus en plus de monde ont participés, nous avons récolté avec # SPORTAIDONS plus de 300 000 euros et nous sommes fiers d’avoir pu aider à notre échelle. Des amis handballeurs, beaucoup de gardiens, des handballeuses nantaises, des footballeurs français ont aussi participé, et grâce aux journalistes cela s’est propagé comme une chaine virale et nous avons eu une mobilisation de plus de 400 sportifs ! Ces sportifs sont issus de tous les sports, dans toute la France et on a eu presque toutes les couches du sport. Mon moment le plus émouvant a été lorsque le père d’Alexis Vastine, boxeur disparu tragiquement, a voulu participer en proposant une tenue de son fils, cette tenue a d’ailleurs été achetée par le footballeur international de Manchester City, Aymeric Laporte afin de le lui rendre. J’ai plein d’autres histoires magnifiques, ce fut une superbe aventure humaine. Au départ l’initiative était nantaise mais rapidement quand on a vu l’ampleur nous avons décidé de reverser les fonds à la fondation des Hôpitaux de Paris, qui a reçu près de 15 millions d’euros au total, puis nous avons décidé également d’aider sur le terrain en nous associant avec Anne Roumanoff, pour continuellement améliorer l'efficacité de la médecine humanitaire sur le terrain. L’envie de continuer est évidente, j’ai reçu beaucoup d’appels aux dons et on se rend compte qu’il y a énormément de gens dans le besoin. Nous allons donc vraiment essayer de continuer, maintenant que nous avons une audience plus importante l’idée va être de continuer le combat et pourquoi pas impliquer notre audience sur le choix de la cause même.
D’où vient votre passion pour le handball ?
Cela m’est un peu tombé dessus par hasard, anciennement footballeur, c’est à l’école que j’ai découvert le handball et je m’y suis pris de passion très rapidement. J’ai directement été gardien (contrairement au foot ou j’évoluais à tous les postes), pour la petite histoire j’avais sauté une classe et c’est mon professeur de sport qui m’a mis dans les cages car ce poste est à responsabilité ce qui facilitait mon intégration, et j’ai adoré ça. Dans le handball, si je pouvais donner un conseil c’est de prendre du plaisir et de se régaler dans ce qu’on fait à 100%. La gestion mentale est aussi très importante, accepter l’échec permet de mieux avancer. J’ai mis en place depuis assez longtemps la sophrologie pour me préparer à la compétition. Cela me permet de me construire une visualisation positive et également d’avoir de la confiance en moi, gonflée grâce à ces projections mentales.Vis-à-vis des tireurs, il n’y a pas vraiment de préparation mais c’est un jeu. J’essaye quand même d’étudier chaque tireur, identifier ses savoirs faire et voir à quel endroit il va tirer en situation d’échec et en situation de fatigue afin d’être plus décisif.
Comment s’est passée cette période sans match pour vous ?
On a fait avec les moyens du bord, il fallait maintenir un certain rythme afin de garder un cadre d’évolution et d’entrainement. Après on est beaucoup plus sur un travail physique que technique car clairement il est compliqué de vouloir améliorer sa technique sans matériel adapté… l’idée est surtout de limiter la casse. J’ai vécu cet arrêt du championnat de manière logique, pour moi il était inévitable. Il ne faut pas prendre de risque et la ligue a pris la bonne décision pour sereinement penser à l’après. Tous les clubs l’on accepté car les gens ont pris conscience que l’intérêt commun prime, et que la santé publique était en cause. De notre côté, on garde tous contact sur WhatsApp, après nous avions des calls avec le staff, etc. Pour les entrainements le chômage partiel est intervenu, le club ne peut pas nous donner des directives et il nous appartient de nous responsabiliser pour garder la forme. On maintient tous notre activité et on sera prêt pour la suite.
Surtout que ce temps d’arrêt intervient peu après votre retour de grave blessure…
Effectivement il a fallu prendre son mal en patience, accepter, écouter son corps car c’est notre outil de travail. On se reconstruit, on prend son temps, on fait les choses bien et ça m’a permis de revenir à mon meilleur niveau. La suite fait que je n’ai pas pu encore m’exprimer pleinement mais je saurais revenir prêt au combat.
Désormais comment va se passer la suite ?
Il y a des réflexions sur l’organisation des compétitions, les fédérations essayent de trouver des solutions comme la suppression ou fusion de certaines coupes, ou encore le passage à 16 clubs. Il y a un véritable intérêt économique qu’il faut relancer car les clubs ont énormément perdu durant cette crise sanitaire. On était en discussion par rapport à la reprise de l’entrainement, car à partir du moment où elle est pilotée par le club, cela signifiera que l’on sort du chômage partiel et donc il faudra pour le HBC Nantes assumer les salaires de toute la structure et cela on ne le maitrise pas, tout comme l’accès aux infrastructures. Nous étions dans le flou mais cela va vite évoluer avec désormais une reprise actée au 22 juin.
Quels ont été vos meilleurs et pires moments en tant qu’handballeur professionnel ?
Ma première sélection ainsi que ma première marseillaise ont été des moments extrêmement forts que j’essaye de nourrir à chaque marseillaise que j’entends. Ensuite mes meilleurs souvenirs sont plutôt des moments en dehors des terrains, le partage, les amis, les célébrations, etc. C’est ce qui me fait avancer et me motive. Le pire moment restera mon éviction de la liste des JO car je m’étais investi, j’avais tout donné mais sans retour. Et c’est aussi cela qui motive et qui fait malheureusement aussi la beauté du sport. On m’a appris très tôt à compenser la difficulté et de me reconstruire rapidement mais il y a forcément des périodes de « crises » et il faut savoir faire pause pour se reconstruire.
Pour terminer, quels conseils donneriez-vous a un étudiant qui souhaite travailler dans le handball ?
Le handball a sa propre culture et ses propres valeurs. Si l’on veut y travailler il va falloir appréhender tout cela. Il ne faut pas avoir peur d’innover et d’être force de proposition, le sport business est quelque chose d’énorme, il y a encore beaucoup de chose à développer.

Propos recueillis par Elliot Tekpor, chargé de communication AMOS Nantes
Plus d'actus :
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA18 Jan 2023
Partenariat renouvelé avec les Neptunes de Nantes
Zoom sur un partenariat conquérant !
Club historique en terre ligérienne avec un modèle unique en Europe pour le sport féminin, Les Neptunes de Nantes surnommées les « conquérantes » font partie des meilleures équipes sur le sol français et européen. Les Neptunes de Nantes regroupent le handball (anciennement Nantes Atlantique Handball) depuis 2021 et le Volley-Ball (anciennement Volley-Ball Nantes) depuis 2022, avec un seul objectif : devenir le 1er club omnisport indoor professionnel féminin sur le territoire national et européen. Le nom, Les Neptunes de Nantes, s’inspire de la devise de Nantes : « Favet Neptunus Eunti » qui signifie « Neptune favorise ceux qui osent » pour marquer l’ancrage et le sentiment d’appartenance des joueuses au territoire nantais. Avec un logo fort, représentant une femme digne et conquérante, c’est tout naturellement qu’AMOS Nantes poursuit le partenariat mis en place depuis maintenant 5 ans avec les championnes d’Europe 2021. Dans le cadre de ce partenariat, les étudiants volontaires participent à l’organisation et la mise en place des matchs du club. Au-delà des multiples opportunités de carrière dans l’univers du sport professionnel, les AMOScien.ne.s ont la possibilité de se former à l’organisation d’un événement sportif de très haut niveau.Le sport business s’écrit aussi au féminin !
Des opportunités incroyables pour les jeunes étudiant.e.s d’AMOS qui leur permettent d’élargir et de renforcer leur expérience terrain en développant de nouvelles compétences en vue de leur future insertion dans le monde du travail. « Au-delà des très bonnes relations humaines entretenues avec les protagonistes du club, ce partenariat durable nous est cher puisqu’il nous permet de mettre en exergue une croyance forte partagée : le sport business s’écrit aussi au féminin ! Nous mettons d’ailleurs un point d’honneur à mettre à jour très régulièrement nos référentiels de formation de telle sorte à ce qu’ils soient en corrélation avec la réalité terrain et avec nos valeurs communes, c’est à dire les plus inclusives possibles. C’est une véritable chance que de travailler en synergie avec un club pionnier sur le sujet et aux projets si novateurs. Nous souhaitons aux Neptunes une saison pleine de réussite ! » Julie Launay et Théo Bachelier, Codirecteurs AMOS Nantes


18 Jan 2023
Partenariat renouvelé avec les Neptunes de Nantes
Zoom sur un partenariat conquérant !
Club historique en terre ligérienne avec un modèle unique en Europe pour le sport féminin, Les Neptunes de Nantes surnommées les « conquérantes » font partie des meilleures équipes sur le sol français et européen. Les Neptunes de Nantes regroupent le handball (anciennement Nantes Atlantique Handball) depuis 2021 et le Volley-Ball (anciennement Volley-Ball Nantes) depuis 2022, avec un seul objectif : devenir le 1er club omnisport indoor professionnel féminin sur le territoire national et européen. Le nom, Les Neptunes de Nantes, s’inspire de la devise de Nantes : « Favet Neptunus Eunti » qui signifie « Neptune favorise ceux qui osent » pour marquer l’ancrage et le sentiment d’appartenance des joueuses au territoire nantais. Avec un logo fort, représentant une femme digne et conquérante, c’est tout naturellement qu’AMOS Nantes poursuit le partenariat mis en place depuis maintenant 5 ans avec les championnes d’Europe 2021. Dans le cadre de ce partenariat, les étudiants volontaires participent à l’organisation et la mise en place des matchs du club. Au-delà des multiples opportunités de carrière dans l’univers du sport professionnel, les AMOScien.ne.s ont la possibilité de se former à l’organisation d’un événement sportif de très haut niveau.Le sport business s’écrit aussi au féminin !
Des opportunités incroyables pour les jeunes étudiant.e.s d’AMOS qui leur permettent d’élargir et de renforcer leur expérience terrain en développant de nouvelles compétences en vue de leur future insertion dans le monde du travail. « Au-delà des très bonnes relations humaines entretenues avec les protagonistes du club, ce partenariat durable nous est cher puisqu’il nous permet de mettre en exergue une croyance forte partagée : le sport business s’écrit aussi au féminin ! Nous mettons d’ailleurs un point d’honneur à mettre à jour très régulièrement nos référentiels de formation de telle sorte à ce qu’ils soient en corrélation avec la réalité terrain et avec nos valeurs communes, c’est à dire les plus inclusives possibles. C’est une véritable chance que de travailler en synergie avec un club pionnier sur le sujet et aux projets si novateurs. Nous souhaitons aux Neptunes une saison pleine de réussite ! » Julie Launay et Théo Bachelier, Codirecteurs AMOS Nantes


20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
