# SPORTAIDONS au rebond !

Comment avez-vous initié un élan de solidarité avec le personnel soignant ?
C’est quelque chose que je mène depuis 2 ans avec MyHandball, une boutique 100% en ligne. Nous avons souhaité lancer une vente aux enchères pour le personnel soignant et les conditions exceptionnelles ont fait que cela a pris une ampleur folle. De fil en aiguille de plus en plus de monde ont participés, nous avons récolté avec # SPORTAIDONS plus de 300 000 euros et nous sommes fiers d’avoir pu aider à notre échelle. Des amis handballeurs, beaucoup de gardiens, des handballeuses nantaises, des footballeurs français ont aussi participé, et grâce aux journalistes cela s’est propagé comme une chaine virale et nous avons eu une mobilisation de plus de 400 sportifs ! Ces sportifs sont issus de tous les sports, dans toute la France et on a eu presque toutes les couches du sport. Mon moment le plus émouvant a été lorsque le père d’Alexis Vastine, boxeur disparu tragiquement, a voulu participer en proposant une tenue de son fils, cette tenue a d’ailleurs été achetée par le footballeur international de Manchester City, Aymeric Laporte afin de le lui rendre. J’ai plein d’autres histoires magnifiques, ce fut une superbe aventure humaine. Au départ l’initiative était nantaise mais rapidement quand on a vu l’ampleur nous avons décidé de reverser les fonds à la fondation des Hôpitaux de Paris, qui a reçu près de 15 millions d’euros au total, puis nous avons décidé également d’aider sur le terrain en nous associant avec Anne Roumanoff, pour continuellement améliorer l'efficacité de la médecine humanitaire sur le terrain. L’envie de continuer est évidente, j’ai reçu beaucoup d’appels aux dons et on se rend compte qu’il y a énormément de gens dans le besoin. Nous allons donc vraiment essayer de continuer, maintenant que nous avons une audience plus importante l’idée va être de continuer le combat et pourquoi pas impliquer notre audience sur le choix de la cause même.
D’où vient votre passion pour le handball ?
Cela m’est un peu tombé dessus par hasard, anciennement footballeur, c’est à l’école que j’ai découvert le handball et je m’y suis pris de passion très rapidement. J’ai directement été gardien (contrairement au foot ou j’évoluais à tous les postes), pour la petite histoire j’avais sauté une classe et c’est mon professeur de sport qui m’a mis dans les cages car ce poste est à responsabilité ce qui facilitait mon intégration, et j’ai adoré ça. Dans le handball, si je pouvais donner un conseil c’est de prendre du plaisir et de se régaler dans ce qu’on fait à 100%. La gestion mentale est aussi très importante, accepter l’échec permet de mieux avancer. J’ai mis en place depuis assez longtemps la sophrologie pour me préparer à la compétition. Cela me permet de me construire une visualisation positive et également d’avoir de la confiance en moi, gonflée grâce à ces projections mentales.Vis-à-vis des tireurs, il n’y a pas vraiment de préparation mais c’est un jeu. J’essaye quand même d’étudier chaque tireur, identifier ses savoirs faire et voir à quel endroit il va tirer en situation d’échec et en situation de fatigue afin d’être plus décisif.
Comment s’est passée cette période sans match pour vous ?
On a fait avec les moyens du bord, il fallait maintenir un certain rythme afin de garder un cadre d’évolution et d’entrainement. Après on est beaucoup plus sur un travail physique que technique car clairement il est compliqué de vouloir améliorer sa technique sans matériel adapté… l’idée est surtout de limiter la casse. J’ai vécu cet arrêt du championnat de manière logique, pour moi il était inévitable. Il ne faut pas prendre de risque et la ligue a pris la bonne décision pour sereinement penser à l’après. Tous les clubs l’on accepté car les gens ont pris conscience que l’intérêt commun prime, et que la santé publique était en cause. De notre côté, on garde tous contact sur WhatsApp, après nous avions des calls avec le staff, etc. Pour les entrainements le chômage partiel est intervenu, le club ne peut pas nous donner des directives et il nous appartient de nous responsabiliser pour garder la forme. On maintient tous notre activité et on sera prêt pour la suite.
Surtout que ce temps d’arrêt intervient peu après votre retour de grave blessure…
Effectivement il a fallu prendre son mal en patience, accepter, écouter son corps car c’est notre outil de travail. On se reconstruit, on prend son temps, on fait les choses bien et ça m’a permis de revenir à mon meilleur niveau. La suite fait que je n’ai pas pu encore m’exprimer pleinement mais je saurais revenir prêt au combat.
Désormais comment va se passer la suite ?
Il y a des réflexions sur l’organisation des compétitions, les fédérations essayent de trouver des solutions comme la suppression ou fusion de certaines coupes, ou encore le passage à 16 clubs. Il y a un véritable intérêt économique qu’il faut relancer car les clubs ont énormément perdu durant cette crise sanitaire. On était en discussion par rapport à la reprise de l’entrainement, car à partir du moment où elle est pilotée par le club, cela signifiera que l’on sort du chômage partiel et donc il faudra pour le HBC Nantes assumer les salaires de toute la structure et cela on ne le maitrise pas, tout comme l’accès aux infrastructures. Nous étions dans le flou mais cela va vite évoluer avec désormais une reprise actée au 22 juin.
Quels ont été vos meilleurs et pires moments en tant qu’handballeur professionnel ?
Ma première sélection ainsi que ma première marseillaise ont été des moments extrêmement forts que j’essaye de nourrir à chaque marseillaise que j’entends. Ensuite mes meilleurs souvenirs sont plutôt des moments en dehors des terrains, le partage, les amis, les célébrations, etc. C’est ce qui me fait avancer et me motive. Le pire moment restera mon éviction de la liste des JO car je m’étais investi, j’avais tout donné mais sans retour. Et c’est aussi cela qui motive et qui fait malheureusement aussi la beauté du sport. On m’a appris très tôt à compenser la difficulté et de me reconstruire rapidement mais il y a forcément des périodes de « crises » et il faut savoir faire pause pour se reconstruire.
Pour terminer, quels conseils donneriez-vous a un étudiant qui souhaite travailler dans le handball ?
Le handball a sa propre culture et ses propres valeurs. Si l’on veut y travailler il va falloir appréhender tout cela. Il ne faut pas avoir peur d’innover et d’être force de proposition, le sport business est quelque chose d’énorme, il y a encore beaucoup de chose à développer.

Propos recueillis par Elliot Tekpor, chargé de communication AMOS Nantes
SUR UN AIR D'AMERIQUE LATINE !
Terre de sport, l’Amérique Latine s’impose comme berceau de talents prometteurs dans le domaine du sport en ayant révélé au grand jour de nombreux sportifs comme Maradona, Senna ou Kuerten. Si le sport rythme la vie quotidienne de ce continent, il représente aussi un vecteur de développement.
Après l’Asie l’an dernier, les campus Amos Rennes et Nantes organisaient, ce mercredi 09 décembre 2020, la deuxième édition de la journée internationale avec un focus sur l’Amérique Latine !
Passeports à jour, valises bouclées, les AMOSciens nantais et rennais ont embarqué pour une matinée direction le continent sud-américain.
Ce projet a été mené par Anne Sophie Cadiou et Theo Bachelier, respectivement coordinatrice et coordonnateurs pédagogiques au sein des campus rennais et nantais.
Théo Bachelier : « L'objectif de cette journée est de faire conscientiser aux étudiants qu'une année à l'étranger leur sera bénéfique linguistiquement parlant, mais aussi et surtout culturellement, tout en tirant des bénéfices sur leur développement personnel.
C'est ce pour quoi nous avons eu envie de donner du rythme à cette demi-journée, un côté décalé, qui sorte du cadre, qui plus est en visio. Avec, par exemple, des témoignages factuels d'anciens étudiants qui ont su faire de leurs expériences à l'étranger des moments uniques leur permettant de se différencier, pour être toujours plus « désirables » sur le marché du travail.
Notre mission est d'éclairer, d'informer, de susciter l'envie, puis d'accompagner l'étudiant. Ce type de journée entre parfaitement dans cette démarche, et nous espérons que quelques-uns de nos étudiants mèneront à bien leurs projets internationaux respectifs grâce aux opportunités proposées par AMOS. »
Nos AMOSciens avaient rendez-vous à 10 heures, via Microsoft Teams, pour échanger avec Baptiste Fauvel, ancien étudiant nantais et parisien qui a lancé en 2019 son association Football Globe Trotteurs en qualité de président.
Football Globe Trotteurs est une association montée par un groupe d’amis. Elle promeut un football social et solidaire et intervient actuellement du côté de l’Afrique, au Sénégal à Joal-Fadiouth mais aussi en Amérique Latine et plus particulièrement en Argentine à la Villa Aurora.
L’objectif est de récolter des équipements de football afin de leur donner une seconde vie aux quatre coins du monde.
https://www.footballglobetrotters.com/
Baptiste Fauvel : « Même si la visio a forcément quelques particularités et ne facilite pas les échanges, ce fut un plaisir de pouvoir présenter l'association aux étudiants des deux campus d'AMOS. Plusieurs étudiants nous ont fait des retours et souhaitent s'engager, c'est une bonne chose et cela est très motivant. J'espère maintenant que dès janvier, on parviendra à mettre en place des projets avec l’école et certains étudiants motivés ! »
La matinée s’est poursuivie avec Valentin Gauchard, lui aussi ancien AMOScien ayant profité du PGE, le Programme Grande Ecole internationale. Il avait participé au premier voyage : Direction Sao Paulo au Brésil.
Les étudiants ont pu profiter de cet échange pour prendre note de nombreux conseils et ainsi préparer au mieux leur départ.
Corentin KROLIK, étudiant en Master 1 à Rennes : « J’ai trouvé cette matinée très intéressante. Nous avons pu échanger avec d’anciens étudiants sur nos options de mobilité à l’international. Le déroulement de la matinée était très bien organisé et m’a permis de me faire sortir de mon quotidien par son approche ludique (jeu, cuisine...). J’ai pu en apprendre plus sur le domaine du sport business à l’étranger et notamment en Amérique Latine, qui je dois l’avouer, n’est pas ma zone géographique préférée. »
Le professeur Rui MARQUES était aussi présent en direct de Sao Paulo et ce ne sont pas les quatre heures de décalage qui l’ont arrêté ! Une présentation 100% en anglais qui a permis aux étudiants de découvrir les différents programmes à l’université de FAAP, Fundaçao Armando Alvares Penteado.
« PARIER SUR L’AVENIR »
Aujourd’hui, l’international devient un axe primordial pour faire carrière dans le sport business, il représente un réel plus sur le CV. Pour Anne-Sophie, coordinatrice pédagogique du campus rennais, « l'importance aujourd'hui de partir faire des études à l'étranger : parier sur l’avenir. Être bilingue est quasiment un prérequis pour leurs futurs métiers dans le sport business. Au-delà de l’autonomie que cela leur apprend, l'expérience leur permet d’optimiser leurs atouts professionnels et de se démarquer face à la concurrence. » Les 3 bonnes raisons de partir étudier à l’étranger- Apprendre une langue étrangère
- Découvrir une nouvelle culture
- Valoriser son CV
Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
SUR UN AIR D'AMERIQUE LATINE !
Terre de sport, l’Amérique Latine s’impose comme berceau de talents prometteurs dans le domaine du sport en ayant révélé au grand jour de nombreux sportifs comme Maradona, Senna ou Kuerten. Si le sport rythme la vie quotidienne de ce continent, il représente aussi un vecteur de développement.
Après l’Asie l’an dernier, les campus Amos Rennes et Nantes organisaient, ce mercredi 09 décembre 2020, la deuxième édition de la journée internationale avec un focus sur l’Amérique Latine !
Passeports à jour, valises bouclées, les AMOSciens nantais et rennais ont embarqué pour une matinée direction le continent sud-américain.
Ce projet a été mené par Anne Sophie Cadiou et Theo Bachelier, respectivement coordinatrice et coordonnateurs pédagogiques au sein des campus rennais et nantais.
Théo Bachelier : « L'objectif de cette journée est de faire conscientiser aux étudiants qu'une année à l'étranger leur sera bénéfique linguistiquement parlant, mais aussi et surtout culturellement, tout en tirant des bénéfices sur leur développement personnel.
C'est ce pour quoi nous avons eu envie de donner du rythme à cette demi-journée, un côté décalé, qui sorte du cadre, qui plus est en visio. Avec, par exemple, des témoignages factuels d'anciens étudiants qui ont su faire de leurs expériences à l'étranger des moments uniques leur permettant de se différencier, pour être toujours plus « désirables » sur le marché du travail.
Notre mission est d'éclairer, d'informer, de susciter l'envie, puis d'accompagner l'étudiant. Ce type de journée entre parfaitement dans cette démarche, et nous espérons que quelques-uns de nos étudiants mèneront à bien leurs projets internationaux respectifs grâce aux opportunités proposées par AMOS. »
Nos AMOSciens avaient rendez-vous à 10 heures, via Microsoft Teams, pour échanger avec Baptiste Fauvel, ancien étudiant nantais et parisien qui a lancé en 2019 son association Football Globe Trotteurs en qualité de président.
Football Globe Trotteurs est une association montée par un groupe d’amis. Elle promeut un football social et solidaire et intervient actuellement du côté de l’Afrique, au Sénégal à Joal-Fadiouth mais aussi en Amérique Latine et plus particulièrement en Argentine à la Villa Aurora.
L’objectif est de récolter des équipements de football afin de leur donner une seconde vie aux quatre coins du monde.
https://www.footballglobetrotters.com/
Baptiste Fauvel : « Même si la visio a forcément quelques particularités et ne facilite pas les échanges, ce fut un plaisir de pouvoir présenter l'association aux étudiants des deux campus d'AMOS. Plusieurs étudiants nous ont fait des retours et souhaitent s'engager, c'est une bonne chose et cela est très motivant. J'espère maintenant que dès janvier, on parviendra à mettre en place des projets avec l’école et certains étudiants motivés ! »
La matinée s’est poursuivie avec Valentin Gauchard, lui aussi ancien AMOScien ayant profité du PGE, le Programme Grande Ecole internationale. Il avait participé au premier voyage : Direction Sao Paulo au Brésil.
Les étudiants ont pu profiter de cet échange pour prendre note de nombreux conseils et ainsi préparer au mieux leur départ.
Corentin KROLIK, étudiant en Master 1 à Rennes : « J’ai trouvé cette matinée très intéressante. Nous avons pu échanger avec d’anciens étudiants sur nos options de mobilité à l’international. Le déroulement de la matinée était très bien organisé et m’a permis de me faire sortir de mon quotidien par son approche ludique (jeu, cuisine...). J’ai pu en apprendre plus sur le domaine du sport business à l’étranger et notamment en Amérique Latine, qui je dois l’avouer, n’est pas ma zone géographique préférée. »
Le professeur Rui MARQUES était aussi présent en direct de Sao Paulo et ce ne sont pas les quatre heures de décalage qui l’ont arrêté ! Une présentation 100% en anglais qui a permis aux étudiants de découvrir les différents programmes à l’université de FAAP, Fundaçao Armando Alvares Penteado.
« PARIER SUR L’AVENIR »
Aujourd’hui, l’international devient un axe primordial pour faire carrière dans le sport business, il représente un réel plus sur le CV. Pour Anne-Sophie, coordinatrice pédagogique du campus rennais, « l'importance aujourd'hui de partir faire des études à l'étranger : parier sur l’avenir. Être bilingue est quasiment un prérequis pour leurs futurs métiers dans le sport business. Au-delà de l’autonomie que cela leur apprend, l'expérience leur permet d’optimiser leurs atouts professionnels et de se démarquer face à la concurrence. » Les 3 bonnes raisons de partir étudier à l’étranger- Apprendre une langue étrangère
- Découvrir une nouvelle culture
- Valoriser son CV
Article rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
ENTREPRENARIAT : RENCONTRE AVEC SIMON LOUIS, QUAND LE CONFINEMENT A DU BON !
Le contexte sanitaire n’a pas fait peur à certains téméraires qui se sont lancés dans l’aventure de l’entreprenariat ! Cette période du confinement leur a donné du temps et une réelle impulsion pour ce projet qui leur tenait à cœur ! C’est le cas de notre AMOScien, Simon Louis, actuellement en 4ème année option « Business developer – Entreprenariat » au sein du campus nantais. Echange avec ce surfeur passionné, qui « shape » aussi bien qu’il kick-out !
Comment l’aventure Outlines a commencé pour toi ?
Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par le sport et plus particulièrement le surf. Je le pratique depuis maintenant 5 ans. J’ai toujours aimé les planches de surf. Il est tout naturellement venu un moment où je me suis dit : "Et pourquoi pas créer mes propres planches ?" J’ai commencé par fabriquer des planches pour mes ami(e)s et mes connaissances. Avec le confinement, je me suis dit que c’était le moment idéal pour me lancer et j’ai donc créé ma microentreprise avec un ami, David. Il est chargé de la partie web développement/marketing et moi je gère les aspects formations, fabrications et communication »Outlines en bref, c’est quoi ?
Outlines est une marque de planche de surf ainsi qu'une plateforme de formation à la création de surfboard. L'entreprise comprend donc deux activités : la fabrication et la formation. Pour ce qui est de la fabrication, je vais venir faire du "shape", ce qui signifie, dans le jargon du surf, fabriquer des planches de surf. Ce sont des planches sur commandes selon les envies et besoins du client. On est vraiment dans l’optique de faire une réalisation « 100 % personnalisée. » Concernant la formation, elle est composée de 32 vidéos détaillées qui vont permettre au surfeur amateur de créer sa propre planche via des tutos détaillés. On retrouve toutes les informations passant du choix de la planche de surf avec ses composantes, à la préparation pour optimiser la conception et enfin la meilleure partie : la fabrication ! L'objectif est de pouvoir « shaper » la planche de ses rêves, chez soi avec du matériel simple d'utilisation et à bas prix. »Quelle est la cible visée par ton projet d’entreprise ?
Nous ciblons les pratiquants; les surfeurs âgés entre 25 et 45 ans. Ce projet va concerner des personnes manuelles et débutants dans le domaine du shaping. Ce choix de cible est à mettre en relation avec le prix de vente de notre formation, que nous proposons au prix de 29 euros. Avec ce tarif accessible, nous pouvons toucher une cible large et un maximum de personnes.
Quelles sont les démarches à suivre pour lancer sa microentreprise ?
Je me suis tout d’abord renseigné par le biais d’internet. On retrouve beaucoup de tutos et d’informations pour nous accompagner dans cette aventure. J’ai dû choisir la chambre de commerce la plus compétente pour la création de ma microentreprise selon l’activité que je voulais exercer. Ce fut la Chambre de Commerce et d’Industrie. Il y a eu ensuite une importante partie administrative à gérer. Il a fallu remplir un formulaire en ligne regroupant les différentes caractéristiques de notre entreprise :- Le nom de l’organisation,
- Son secteur d’activité
- Le lieu du siège social.
As-tu réalisé une étude de marché, un business plan pour la création de ta microentreprise ?
J’ai en effet réalisé un business model concernant la vente de formation en ligne via la plateforme Teachable et le chiffre d’affaire généré par la commercialisation de produits textiles et des kits de fabrication et réparation de surfboard. On arrivait à un panier moyen de 120 euros et un taux de margé estimé à 30% par transaction. Teachable est une plateforme d’hébergement de formation, elle permet de créer des cours via le web et de les commercialiser par la suite à ses prospects. Cette plateforme m’a vraiment aidé pour la réalisation de mon étude de marché !Quelles sont les compétences que tu as pu développer en créant ta microentreprise ?
La création d'une entreprise est une véritable aventure. Que ce soit en termes de remise en question, gestion de la planification, les modifications etc. Mais j’ai surtout eu beaucoup du plaisir ! Le plaisir de partager mes compétences à travers une formation mais également le plaisir de vivre cette aventure entrepreneuriale qui me passionne tant. « AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! »Quels sont les apports d’AMOS dans la création de ton entreprise ?
L'expérience AMOS m'a apporté sur de nombreux aspects à commencer par les outils pour lancer la création d’Outlines. Aussi bien en termes de Business Plan, Rétro-planning, plan de communication que d’analyse du marché. AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! De plus, l’option « Business Developer / Entreprenariat » que j’ai choisie pour mon master, m’a vraiment aidé dans la mise en marche du projet.Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?
La plateforme Outlines sera opérationnelle courant novembre. On espère que l’engouement sera au rendez-vous et que l’on va pouvoir se développer. L’objectif à long terme va être de passer d’une entreprise e-commerce à une entreprise physique, qui donnerait naissance à une école de shaping. Le lancement sur le Web, nous permet d’avoir une première approche sur ce marché de niche. Si la demande est au rendez-vous, l’objectif est bien sûr de réinvestir dans Outlines, pour arriver à cet objectif d’entreprise physique. Vous pouvez dès à présent rejoindre Simon sur son site internet : https://outlines.teachable.comArticle rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
ENTREPRENARIAT : RENCONTRE AVEC SIMON LOUIS, QUAND LE CONFINEMENT A DU BON !
Le contexte sanitaire n’a pas fait peur à certains téméraires qui se sont lancés dans l’aventure de l’entreprenariat ! Cette période du confinement leur a donné du temps et une réelle impulsion pour ce projet qui leur tenait à cœur ! C’est le cas de notre AMOScien, Simon Louis, actuellement en 4ème année option « Business developer – Entreprenariat » au sein du campus nantais. Echange avec ce surfeur passionné, qui « shape » aussi bien qu’il kick-out !
Comment l’aventure Outlines a commencé pour toi ?
Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné par le sport et plus particulièrement le surf. Je le pratique depuis maintenant 5 ans. J’ai toujours aimé les planches de surf. Il est tout naturellement venu un moment où je me suis dit : "Et pourquoi pas créer mes propres planches ?" J’ai commencé par fabriquer des planches pour mes ami(e)s et mes connaissances. Avec le confinement, je me suis dit que c’était le moment idéal pour me lancer et j’ai donc créé ma microentreprise avec un ami, David. Il est chargé de la partie web développement/marketing et moi je gère les aspects formations, fabrications et communication »Outlines en bref, c’est quoi ?
Outlines est une marque de planche de surf ainsi qu'une plateforme de formation à la création de surfboard. L'entreprise comprend donc deux activités : la fabrication et la formation. Pour ce qui est de la fabrication, je vais venir faire du "shape", ce qui signifie, dans le jargon du surf, fabriquer des planches de surf. Ce sont des planches sur commandes selon les envies et besoins du client. On est vraiment dans l’optique de faire une réalisation « 100 % personnalisée. » Concernant la formation, elle est composée de 32 vidéos détaillées qui vont permettre au surfeur amateur de créer sa propre planche via des tutos détaillés. On retrouve toutes les informations passant du choix de la planche de surf avec ses composantes, à la préparation pour optimiser la conception et enfin la meilleure partie : la fabrication ! L'objectif est de pouvoir « shaper » la planche de ses rêves, chez soi avec du matériel simple d'utilisation et à bas prix. »Quelle est la cible visée par ton projet d’entreprise ?
Nous ciblons les pratiquants; les surfeurs âgés entre 25 et 45 ans. Ce projet va concerner des personnes manuelles et débutants dans le domaine du shaping. Ce choix de cible est à mettre en relation avec le prix de vente de notre formation, que nous proposons au prix de 29 euros. Avec ce tarif accessible, nous pouvons toucher une cible large et un maximum de personnes.
Quelles sont les démarches à suivre pour lancer sa microentreprise ?
Je me suis tout d’abord renseigné par le biais d’internet. On retrouve beaucoup de tutos et d’informations pour nous accompagner dans cette aventure. J’ai dû choisir la chambre de commerce la plus compétente pour la création de ma microentreprise selon l’activité que je voulais exercer. Ce fut la Chambre de Commerce et d’Industrie. Il y a eu ensuite une importante partie administrative à gérer. Il a fallu remplir un formulaire en ligne regroupant les différentes caractéristiques de notre entreprise :- Le nom de l’organisation,
- Son secteur d’activité
- Le lieu du siège social.
As-tu réalisé une étude de marché, un business plan pour la création de ta microentreprise ?
J’ai en effet réalisé un business model concernant la vente de formation en ligne via la plateforme Teachable et le chiffre d’affaire généré par la commercialisation de produits textiles et des kits de fabrication et réparation de surfboard. On arrivait à un panier moyen de 120 euros et un taux de margé estimé à 30% par transaction. Teachable est une plateforme d’hébergement de formation, elle permet de créer des cours via le web et de les commercialiser par la suite à ses prospects. Cette plateforme m’a vraiment aidé pour la réalisation de mon étude de marché !Quelles sont les compétences que tu as pu développer en créant ta microentreprise ?
La création d'une entreprise est une véritable aventure. Que ce soit en termes de remise en question, gestion de la planification, les modifications etc. Mais j’ai surtout eu beaucoup du plaisir ! Le plaisir de partager mes compétences à travers une formation mais également le plaisir de vivre cette aventure entrepreneuriale qui me passionne tant. « AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! »Quels sont les apports d’AMOS dans la création de ton entreprise ?
L'expérience AMOS m'a apporté sur de nombreux aspects à commencer par les outils pour lancer la création d’Outlines. Aussi bien en termes de Business Plan, Rétro-planning, plan de communication que d’analyse du marché. AMOS est une superbe porte d'entrée pour l'entreprenariat ! De plus, l’option « Business Developer / Entreprenariat » que j’ai choisie pour mon master, m’a vraiment aidé dans la mise en marche du projet.Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?
La plateforme Outlines sera opérationnelle courant novembre. On espère que l’engouement sera au rendez-vous et que l’on va pouvoir se développer. L’objectif à long terme va être de passer d’une entreprise e-commerce à une entreprise physique, qui donnerait naissance à une école de shaping. Le lancement sur le Web, nous permet d’avoir une première approche sur ce marché de niche. Si la demande est au rendez-vous, l’objectif est bien sûr de réinvestir dans Outlines, pour arriver à cet objectif d’entreprise physique. Vous pouvez dès à présent rejoindre Simon sur son site internet : https://outlines.teachable.comArticle rédigé par Noémie GIBET, chargée de communication AMOS Nantes.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »