Stéphane Guerquin Président du "Granville Surf Park"

Natif du bord de la Méditerranée, ce passionné du windsurf dès l’âge de 14 ans a choisi la côte Atlantique à Granville pour se lancer dans le projet d’une Vague artificielle « Grandville Surf Park ». Après son diplôme d’Ecole de Commerce sur Paris et son service militaire dans la marine à Brest, Stéphane Guerquin peaufine son parcours professionnel chez Toy’s « R » Us, puis dans les jeux vidéos, dans une agence BLCV avant de voler de ses propres ailes en 2005. Il crée deux structures, une liée à l’évènementiel qui va subir les affres de la crise de 2008, Deal Agence (évènementiel). Il manage avec son fils l’agence Digitale DigiU.
Le surf fait rêver par sa pratique comme par ses sites, il se démocratise tout en ayant acquis ses lettres de noblesse. Le surf est quasiment devenu une seconde nature chez lui et quand il apprend qu’un Appel d’Offres est lancé par la Mairie de Granville pour créer une vague artificielle il tente sa chance sans grand espoir. Et il gagne ! Stéphane Guerquin surfe sur cette vague qui porte en elle aussi de nouvelles promesses et de nouveaux emplois.
« Pour offrir de nouvelles occasions de pratique sportive ludique dans un site remarquable, au regard du succès rencontré par le surf qui va devenir discipline olympique aux JOP de Paris 2024 après avoir été en démonstration à Tokyo 2021. En effet, la pratique du surf connaît un très fort engouement et représente un nouveau marché, notamment pour les avancées technologiques orientées loisirs.
C’est ainsi que ce type d’équipement commence à voir le jour. Une vague est en cours d’ouverture à Lyon au Groupama Stadium (OL), une autre fonctionne à Grenoble en outdoor sur le lac de Tencin, une à St Gilles-Croix-de-Vie avec l’entreprise LECLERC et enfin à Piratland dans un parc à thèmes à Avignon. La présence à Granville d’une piscine Tournesol des années 80 (250 construites en France) devant faire l’objet d’une rénovation a été l’occasion pour les élus de rebondir. Ceci dans le cadre de la création d’un plateau des sports avec de nouveaux usages pour les clubs comme pour les pratiquants autonomes. Sont présents également le skate, le rugby avec cette nouvelle piscine et d’autres discipline à venir. L’accès est facilité par les transports en commun avec piste vélo, qui sont aussi des atouts pour cette vague installée dans un site classé et très apprécié des touristes. Désormais nous mettons en place le projet en lien étroit avec la Mairie de Granville mais aussi avec d’autres acteurs territoriaux dont des décideurs économiques. De plus nous avons programmé avec cette vague, un restaurant qui sera le seul sur le plateau des sports. Il va constituer un atout et un attrait supplémentaire ouvert à tous les pratiquants sportifs et les touristes. L’élargissement des offres contribue à sécuriser les équilibres financiers avec ce nouveau business model. »
« A ma connaissance, il y a une trentaine de vagues dans le monde dont 10 en Allemagne, outre le Japon, les USA, le Canada et des pays du Golfe. Nous sommes donc dans une phase de démarrage et de découverte de ce surf qui séduit beaucoup et va se développer. Car il est plus simple à pratiquer dans une température d’eau toujours maitrisée. Certes, ce n’est pas l’océan où il faut partir de la plage et nager à contre-courant, mais cette offre s’inscrit dans un mouvement de démocratisation de ce sport. Pour la vague de Granville, sur le plan des travaux, nous devons désamianter et refaire le pourtour du bassin pour installer techniquement les dispositifs créant la vague. Nous avons fait le choix du partenariat technologique avec Hydrostadium (filiale d’EDF), très performant puisqu’elle a été choisie pour la construction des rivières artificielles des JOP de Tokyo 2021 ! Néanmoins, il existe depuis longtemps une technologie allemande fiable. Je précise que dans cette finalisation du « Granville Surf Park » nous sommes trois personnes au pilotage avec Ahmine Thevenin et Jean- Christophe Paturel »
« Le montage financier élaboré en étroite collaboration avec les élus granvillais s’appuie sur des financements publics des collectivités territoriales et des investisseurs privés. Deux banques sont entrées dans cette phase et avancent à nos côtés, ce qui est un signe fort. Les prix actuels des récentes vagues comme à Lyon sont de l’ordre de 35 à 45 € pour une heure. L’investissement des pratiquants est réduit car nous fournissons planches et combinaisons. La location de 30 vélos VTT est facilitée par une voie venant du centre-ville et cette offre s’adresse aussi aux accompagnateurs des pratiquants. Enfin la cible jeunesse est visée avec une possibilité éventuelle de Beach Volley. Tous ces éléments contribuent à crédibiliser le projet et à diversifier les ressources financières. »
« Je conseillerai aux étudiants passionnés par leur sport d’explorer les zones inconnues de leurs pratiques et s’ils identifient un créneau, de ne rien lâcher pour atteindre leur but. Les obstacles sont nombreux et les occasions de créer ou de mettre en place une nouveauté sont faibles mais c’est comme cela que l’on fait avancer les choses et que l’on peut associer passion et projet professionnel. Qu’ils n’hésitent pas à me contacter pour avoir quelques conseils. »
Le surf fait rêver par sa pratique comme par ses sites, il se démocratise tout en ayant acquis ses lettres de noblesse. Le surf est quasiment devenu une seconde nature chez lui et quand il apprend qu’un Appel d’Offres est lancé par la Mairie de Granville pour créer une vague artificielle il tente sa chance sans grand espoir. Et il gagne ! Stéphane Guerquin surfe sur cette vague qui porte en elle aussi de nouvelles promesses et de nouveaux emplois.
Pourquoi Granville a-t-elle opté pour une vague artificielle ?
« Pour offrir de nouvelles occasions de pratique sportive ludique dans un site remarquable, au regard du succès rencontré par le surf qui va devenir discipline olympique aux JOP de Paris 2024 après avoir été en démonstration à Tokyo 2021. En effet, la pratique du surf connaît un très fort engouement et représente un nouveau marché, notamment pour les avancées technologiques orientées loisirs.
C’est ainsi que ce type d’équipement commence à voir le jour. Une vague est en cours d’ouverture à Lyon au Groupama Stadium (OL), une autre fonctionne à Grenoble en outdoor sur le lac de Tencin, une à St Gilles-Croix-de-Vie avec l’entreprise LECLERC et enfin à Piratland dans un parc à thèmes à Avignon. La présence à Granville d’une piscine Tournesol des années 80 (250 construites en France) devant faire l’objet d’une rénovation a été l’occasion pour les élus de rebondir. Ceci dans le cadre de la création d’un plateau des sports avec de nouveaux usages pour les clubs comme pour les pratiquants autonomes. Sont présents également le skate, le rugby avec cette nouvelle piscine et d’autres discipline à venir. L’accès est facilité par les transports en commun avec piste vélo, qui sont aussi des atouts pour cette vague installée dans un site classé et très apprécié des touristes. Désormais nous mettons en place le projet en lien étroit avec la Mairie de Granville mais aussi avec d’autres acteurs territoriaux dont des décideurs économiques. De plus nous avons programmé avec cette vague, un restaurant qui sera le seul sur le plateau des sports. Il va constituer un atout et un attrait supplémentaire ouvert à tous les pratiquants sportifs et les touristes. L’élargissement des offres contribue à sécuriser les équilibres financiers avec ce nouveau business model. »
La France est-elle bien placée pour ces vagues artificielles ?
« A ma connaissance, il y a une trentaine de vagues dans le monde dont 10 en Allemagne, outre le Japon, les USA, le Canada et des pays du Golfe. Nous sommes donc dans une phase de démarrage et de découverte de ce surf qui séduit beaucoup et va se développer. Car il est plus simple à pratiquer dans une température d’eau toujours maitrisée. Certes, ce n’est pas l’océan où il faut partir de la plage et nager à contre-courant, mais cette offre s’inscrit dans un mouvement de démocratisation de ce sport. Pour la vague de Granville, sur le plan des travaux, nous devons désamianter et refaire le pourtour du bassin pour installer techniquement les dispositifs créant la vague. Nous avons fait le choix du partenariat technologique avec Hydrostadium (filiale d’EDF), très performant puisqu’elle a été choisie pour la construction des rivières artificielles des JOP de Tokyo 2021 ! Néanmoins, il existe depuis longtemps une technologie allemande fiable. Je précise que dans cette finalisation du « Granville Surf Park » nous sommes trois personnes au pilotage avec Ahmine Thevenin et Jean- Christophe Paturel »
Quels sont les financeurs de la Vague ?
« Le montage financier élaboré en étroite collaboration avec les élus granvillais s’appuie sur des financements publics des collectivités territoriales et des investisseurs privés. Deux banques sont entrées dans cette phase et avancent à nos côtés, ce qui est un signe fort. Les prix actuels des récentes vagues comme à Lyon sont de l’ordre de 35 à 45 € pour une heure. L’investissement des pratiquants est réduit car nous fournissons planches et combinaisons. La location de 30 vélos VTT est facilitée par une voie venant du centre-ville et cette offre s’adresse aussi aux accompagnateurs des pratiquants. Enfin la cible jeunesse est visée avec une possibilité éventuelle de Beach Volley. Tous ces éléments contribuent à crédibiliser le projet et à diversifier les ressources financières. »
Vous avez enseigné les « Partenariats » chez AMOS, quels conseils donneriez-vous aux étudiants ?
« Je conseillerai aux étudiants passionnés par leur sport d’explorer les zones inconnues de leurs pratiques et s’ils identifient un créneau, de ne rien lâcher pour atteindre leur but. Les obstacles sont nombreux et les occasions de créer ou de mettre en place une nouveauté sont faibles mais c’est comme cela que l’on fait avancer les choses et que l’on peut associer passion et projet professionnel. Qu’ils n’hésitent pas à me contacter pour avoir quelques conseils. »
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°671 du 10 au 16 mai 2021.
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23 Mar 2023
Témoignage Etudiant, Lilou Serrano, joueuse de rugby
« Come on girls »
En cette période de Tournoi des 6 Nations Féminin, Lilou Serrano, étudiante au campus AMOS Toulouse et joueuse de rugby, nous livre son histoire avec le ballon ovale, son ressenti en tant que femme dans un sport dit masculin mais aussi ses aspirations et sa vision. C’est une bouffée d’air frais, de détermination et d’optimisme à faire lire à toutes les futures AMOSciennes : « COME ON GIRLS! »Lilou, peux-tu te présenter s’il te plaît ? Et nous raconter ton histoire avec le rugby ?
Lilou Serrano, 21 ans, je suis actuellement en première année de Mastère à AMOS Toulouse. Connaisseuse du rugby à XV, c’est le XIII qui m’anime depuis maintenant 10 ans. J’ai commencé au Collège en UNSS en rugby à XIII. Ce sport m’a plu et, en plus de l’UNSS, j’ai intégré rapidement un club. Par la suite, j’ai continué en section rugby au Lycée en XV et toujours en club en XIII. Par ailleurs, j’ai effectué un service civique sur la pratique du rugby à XIII et le développement du fair-play pendant un an auprès de jeunes enfants. Petit à petit, ce sport a pris une place importante dans mon quotidien entre entraînements et compétitions.
Que penses-tu de la place des femmes dans le rugby et le sport business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Je suis une femme et je fais du rugby à XIII. Encore moins connu que le XV, le rugby à XIII est très peu médiatisé en France au-delà du débat des genres. Par conséquent, il y a peu de club féminin en rugby à XIII et peu de moyen pour faire connaître et développer ce sport. Néanmoins, ce n’est pas partout pareil. En effet, en Australie par exemple, le rugby à XIII est très développé et beaucoup d’équipes féminines sont professionnelles. Cela prouve bien qu’il est possible de professionnaliser les équipes féminines, ou dans un premier temps les valoriser. Pour parler un peu du XV, celui-ci est sur la bonne voie. En effet, la médiatisation a permis de faire connaître ce sport et de plus en plus de jeunes filles s’inscrivent en club et c’est génial. J’espère que le rugby à XIII aussi bien féminin que masculin arrivera un jour à être aussi connu et reconnu que le XV ! Dans le sport business c’est un peu la même chose, dans le sens où nous commençons tout juste à nous faire voir, entendre et respecter. Par chance, je pense faire partie de la bonne génération, le monde du travail et du sport en général commence à nous entendre et nous prendre au sérieux. Alors oui, les a priori ou stéréotypes sont toujours présents mais beaucoup moins systématiques. Les mentalités ont évolué, ainsi à l’heure actuelle, beaucoup de femmes occupent des postes importants, se lancent dans l’entreprenariat et n’ont pas peur de se positionner sur des postes dits pour les « hommes ». De par mon expérience personnelle, je trouve important de rajouter que beaucoup d’hommes se sentent concernés par ce combat et aident les femmes à atteindre cette égalité dans tous les domaines. Que cela soit dans le monde du rugby féminin ou dans le sport business, la place de la femme n’est pas encore totalement reconnue mais la situation évolue dans le bon sens.Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le rugby et le sport business ?
Les valeurs qui me viennent à l’esprit sont l’esprit d’équipe, la ténacité et le respect. Dans le rugby ou dans le sport business, je travaille directement ou indirectement en collaboration avec différentes personnes. Je pense qu’il est plus facile de réussir ensemble en unissant nos forces et nos compétences dans un but commun. La persévérance est aussi une valeur commune et qui est nécessaire dans ces deux secteurs. En effet, rien n’est jamais acquis facilement. Il ne faut « rien lâcher » et se battre pour réussir son objectif. Enfin, le respect de l’autre, des règles et surtout de soi-même !
Le rayonnement des femmes dans le sport est un enjeu fort pour nous. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Il est vrai que chez AMOS Toulouse les femmes sont très bien représentées que ce soit dans l’équipe pédagogique, les intervenantes ou encore la directrice. Madame Naude, directrice du campus, est un exemple de femme qui réussit sa carrière professionnelle et sportive. Elle partage son expertise à travers par exemple des événements sportifs pour promouvoir l’égalité homme/femme dans toute l’agglomération toulousaine. Les intervenantes ont des parcours diversifiés, motivants et inspirants. Depuis trois ans, j’ai remarqué une augmentation de la présence de jeunes filles dans les promos.Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du sport business ?
Je leur conseillerai d’aller au bout de leurs idées ou de leurs projets sans tenir compte des avis négatifs qui pourraient les entraver dans la poursuite de leurs objectifs. Je leur dirai aussi de ne pas se normaliser et de se battre contre les comportements sexistes et ou réflexions misogynes. Enfin, que ce soit pratiquer un sport ou évoluer dans le sport business, c’est la même chose, le plus important c’est croire en soi. Et pour finir, come on girls!Tu joues au rugby au Mans et tu es en alternance à l’Automobile Club de l’Ouest (24h du Mans) : 2 secteurs “dits” masculins : est-ce une force ?
Je ne sais pas si c’est une force. Je ne me suis pas posée de question. Je vis ma passion du rugby et je me sens bien dans ce milieu automobile où je m’épanouis professionnellement. Par ailleurs, les femmes pilotent depuis 1922 en France. Autre exemple, la 32ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles réunit 400 participantes cette année. Le monde automobile n’est plus un secteur uniquement masculin. Force ou non, je me sens bien dans ces deux secteurs et c’est le plus important pour moi.Est-ce que tu suis le Tournoi des 6 Nations Féminin ? As-tu un pronostic sur les vainqueures ?
Evidement que j’ai un faible pour l’équipe de France. C’est une très belle équipe qui monte en puissance et nous faire vivre des matchs de haut niveau. Ce sont des femmes méritantes et combatives. Il faut souligner qu’elles ne vivent pas du rugby. Elles ont toutes un métier à coté et mènent de front leur vie professionnelle, leur vie familiale ainsi que les entraînements et les compétitions.Un dernier mot pour finir ?
Je tiens à remercier Mathilde Lapeyre d’avoir pensé à moi pour cette interview. Pour finir, je suis optimiste quant au fait que la femme aura un jour la place qui lui revient sans devoir se justifier ou douter de sa légitimité. Merci à Lilou Serrano pour ses réponses et sa disponibilité. Crédit photo : Lilou Serrano23 Mar 2023
Témoignage Etudiant, Lilou Serrano, joueuse de rugby
« Come on girls »
En cette période de Tournoi des 6 Nations Féminin, Lilou Serrano, étudiante au campus AMOS Toulouse et joueuse de rugby, nous livre son histoire avec le ballon ovale, son ressenti en tant que femme dans un sport dit masculin mais aussi ses aspirations et sa vision. C’est une bouffée d’air frais, de détermination et d’optimisme à faire lire à toutes les futures AMOSciennes : « COME ON GIRLS! »Lilou, peux-tu te présenter s’il te plaît ? Et nous raconter ton histoire avec le rugby ?
Lilou Serrano, 21 ans, je suis actuellement en première année de Mastère à AMOS Toulouse. Connaisseuse du rugby à XV, c’est le XIII qui m’anime depuis maintenant 10 ans. J’ai commencé au Collège en UNSS en rugby à XIII. Ce sport m’a plu et, en plus de l’UNSS, j’ai intégré rapidement un club. Par la suite, j’ai continué en section rugby au Lycée en XV et toujours en club en XIII. Par ailleurs, j’ai effectué un service civique sur la pratique du rugby à XIII et le développement du fair-play pendant un an auprès de jeunes enfants. Petit à petit, ce sport a pris une place importante dans mon quotidien entre entraînements et compétitions.
Que penses-tu de la place des femmes dans le rugby et le sport business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Je suis une femme et je fais du rugby à XIII. Encore moins connu que le XV, le rugby à XIII est très peu médiatisé en France au-delà du débat des genres. Par conséquent, il y a peu de club féminin en rugby à XIII et peu de moyen pour faire connaître et développer ce sport. Néanmoins, ce n’est pas partout pareil. En effet, en Australie par exemple, le rugby à XIII est très développé et beaucoup d’équipes féminines sont professionnelles. Cela prouve bien qu’il est possible de professionnaliser les équipes féminines, ou dans un premier temps les valoriser. Pour parler un peu du XV, celui-ci est sur la bonne voie. En effet, la médiatisation a permis de faire connaître ce sport et de plus en plus de jeunes filles s’inscrivent en club et c’est génial. J’espère que le rugby à XIII aussi bien féminin que masculin arrivera un jour à être aussi connu et reconnu que le XV ! Dans le sport business c’est un peu la même chose, dans le sens où nous commençons tout juste à nous faire voir, entendre et respecter. Par chance, je pense faire partie de la bonne génération, le monde du travail et du sport en général commence à nous entendre et nous prendre au sérieux. Alors oui, les a priori ou stéréotypes sont toujours présents mais beaucoup moins systématiques. Les mentalités ont évolué, ainsi à l’heure actuelle, beaucoup de femmes occupent des postes importants, se lancent dans l’entreprenariat et n’ont pas peur de se positionner sur des postes dits pour les « hommes ». De par mon expérience personnelle, je trouve important de rajouter que beaucoup d’hommes se sentent concernés par ce combat et aident les femmes à atteindre cette égalité dans tous les domaines. Que cela soit dans le monde du rugby féminin ou dans le sport business, la place de la femme n’est pas encore totalement reconnue mais la situation évolue dans le bon sens.Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le rugby et le sport business ?
Les valeurs qui me viennent à l’esprit sont l’esprit d’équipe, la ténacité et le respect. Dans le rugby ou dans le sport business, je travaille directement ou indirectement en collaboration avec différentes personnes. Je pense qu’il est plus facile de réussir ensemble en unissant nos forces et nos compétences dans un but commun. La persévérance est aussi une valeur commune et qui est nécessaire dans ces deux secteurs. En effet, rien n’est jamais acquis facilement. Il ne faut « rien lâcher » et se battre pour réussir son objectif. Enfin, le respect de l’autre, des règles et surtout de soi-même !
Le rayonnement des femmes dans le sport est un enjeu fort pour nous. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Il est vrai que chez AMOS Toulouse les femmes sont très bien représentées que ce soit dans l’équipe pédagogique, les intervenantes ou encore la directrice. Madame Naude, directrice du campus, est un exemple de femme qui réussit sa carrière professionnelle et sportive. Elle partage son expertise à travers par exemple des événements sportifs pour promouvoir l’égalité homme/femme dans toute l’agglomération toulousaine. Les intervenantes ont des parcours diversifiés, motivants et inspirants. Depuis trois ans, j’ai remarqué une augmentation de la présence de jeunes filles dans les promos.Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du sport business ?
Je leur conseillerai d’aller au bout de leurs idées ou de leurs projets sans tenir compte des avis négatifs qui pourraient les entraver dans la poursuite de leurs objectifs. Je leur dirai aussi de ne pas se normaliser et de se battre contre les comportements sexistes et ou réflexions misogynes. Enfin, que ce soit pratiquer un sport ou évoluer dans le sport business, c’est la même chose, le plus important c’est croire en soi. Et pour finir, come on girls!Tu joues au rugby au Mans et tu es en alternance à l’Automobile Club de l’Ouest (24h du Mans) : 2 secteurs “dits” masculins : est-ce une force ?
Je ne sais pas si c’est une force. Je ne me suis pas posée de question. Je vis ma passion du rugby et je me sens bien dans ce milieu automobile où je m’épanouis professionnellement. Par ailleurs, les femmes pilotent depuis 1922 en France. Autre exemple, la 32ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles réunit 400 participantes cette année. Le monde automobile n’est plus un secteur uniquement masculin. Force ou non, je me sens bien dans ces deux secteurs et c’est le plus important pour moi.Est-ce que tu suis le Tournoi des 6 Nations Féminin ? As-tu un pronostic sur les vainqueures ?
Evidement que j’ai un faible pour l’équipe de France. C’est une très belle équipe qui monte en puissance et nous faire vivre des matchs de haut niveau. Ce sont des femmes méritantes et combatives. Il faut souligner qu’elles ne vivent pas du rugby. Elles ont toutes un métier à coté et mènent de front leur vie professionnelle, leur vie familiale ainsi que les entraînements et les compétitions.Un dernier mot pour finir ?
Je tiens à remercier Mathilde Lapeyre d’avoir pensé à moi pour cette interview. Pour finir, je suis optimiste quant au fait que la femme aura un jour la place qui lui revient sans devoir se justifier ou douter de sa légitimité. Merci à Lilou Serrano pour ses réponses et sa disponibilité. Crédit photo : Lilou Serrano23 Mar 2023
MasterClass Colosse aux pieds d’argile
COLOSSE AUX PIEDS D’ARGILE, UNE ASSOCIATION SUR TOUS LES TERRAINS
Dans le cadre d’une MasterClass à destination des étudiants en Bachelor et Mastère, le campus AMOS Toulouse a convié l’association Colosse aux pieds d’argile. Reconnue d’utilité publique, elle a pour missions : la sensibilisation et la formation aux risques de violences sexuelles, de bizutage et de harcèlement en milieu sportif ainsi que l’accompagnement des victimes. Cette venue a été sollicitée par deux étudiants, Lucas Monteil et Louis Fovet, soucieux d’aborder un sujet d’actualité mais aussi de découvrir l’univers associatif.
UNE « MASTER » MASTER CLASS
Organisée en trois temps, la MasterClass a débuté par un temps d’échange et de débat à l’Espace des Diversités et de la Laïcité de la Mairie de Toulouse en présence de Sébastien Boueilh, directeur et fondateur de l’association. Le deuxième jour était consacré à la réalisation d’ateliers autour de thématiques telles que la résilience par le sport, les victimes et victimes collatérales ou encore la relation athlète/entraineur. Ce fut l’occasion pour les étudiants de travailler en groupe, chapeauté par Simon Latournerie, directeur adjoint, Violaine Chabardes, responsable du pôle accompagnement des victimes et Sebastien Boueilh. Cette MasterClass s’est conclue au salon Prairie des Filtres du Stade Ernest Wallon avec la présentation des projets réalisés en ateliers. Devant 150 personnes, nos étudiants ont abordé avec brio des sujets pourtant difficiles et sensibles.
« IL FAUT PARLER »
« J'ai trouvé que c'était un sujet très intéressant, ce n'est pas un thème que l'on a l'habitude d'aborder surtout dans le milieu du sport. Les choses sont souvent étouffées. Le fait d'avoir eu un intervenant comme Mr Boueilh a fait ouvrir les yeux sur le sujet. Notamment sur le nombre de personnes atteintes d'agression sexuelle, qui était un nombre peu connu de beaucoup d'étudiants. Il faut parler ! » Emma Sernesi, etudiante en troisième année de Bachelor23 Mar 2023
MasterClass Colosse aux pieds d’argile
COLOSSE AUX PIEDS D’ARGILE, UNE ASSOCIATION SUR TOUS LES TERRAINS
Dans le cadre d’une MasterClass à destination des étudiants en Bachelor et Mastère, le campus AMOS Toulouse a convié l’association Colosse aux pieds d’argile. Reconnue d’utilité publique, elle a pour missions : la sensibilisation et la formation aux risques de violences sexuelles, de bizutage et de harcèlement en milieu sportif ainsi que l’accompagnement des victimes. Cette venue a été sollicitée par deux étudiants, Lucas Monteil et Louis Fovet, soucieux d’aborder un sujet d’actualité mais aussi de découvrir l’univers associatif.
UNE « MASTER » MASTER CLASS
Organisée en trois temps, la MasterClass a débuté par un temps d’échange et de débat à l’Espace des Diversités et de la Laïcité de la Mairie de Toulouse en présence de Sébastien Boueilh, directeur et fondateur de l’association. Le deuxième jour était consacré à la réalisation d’ateliers autour de thématiques telles que la résilience par le sport, les victimes et victimes collatérales ou encore la relation athlète/entraineur. Ce fut l’occasion pour les étudiants de travailler en groupe, chapeauté par Simon Latournerie, directeur adjoint, Violaine Chabardes, responsable du pôle accompagnement des victimes et Sebastien Boueilh. Cette MasterClass s’est conclue au salon Prairie des Filtres du Stade Ernest Wallon avec la présentation des projets réalisés en ateliers. Devant 150 personnes, nos étudiants ont abordé avec brio des sujets pourtant difficiles et sensibles.
« IL FAUT PARLER »
« J'ai trouvé que c'était un sujet très intéressant, ce n'est pas un thème que l'on a l'habitude d'aborder surtout dans le milieu du sport. Les choses sont souvent étouffées. Le fait d'avoir eu un intervenant comme Mr Boueilh a fait ouvrir les yeux sur le sujet. Notamment sur le nombre de personnes atteintes d'agression sexuelle, qui était un nombre peu connu de beaucoup d'étudiants. Il faut parler ! » Emma Sernesi, etudiante en troisième année de Bachelor23 Mar 2023
AMOS au cœur des paddocks de F1
Nos AMOSciens sur le terrain...
Au-delà des aspects sportifs de chaque Grand Prix de Formule 1, le bon déroulement de ces derniers représente l’enjeu majeur des rendez-vous automobile de la catégorie reine. C’est là qu’entrent en jeu nos AMOSciens, acteurs de ces événements d’ampleur internationale.AMOS au point de corde
Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
23 Mar 2023
AMOS au cœur des paddocks de F1
Nos AMOSciens sur le terrain...
Au-delà des aspects sportifs de chaque Grand Prix de Formule 1, le bon déroulement de ces derniers représente l’enjeu majeur des rendez-vous automobile de la catégorie reine. C’est là qu’entrent en jeu nos AMOSciens, acteurs de ces événements d’ampleur internationale.AMOS au point de corde
Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.