Témoignage Emma, 5 mois en France - 6 mois en Autriche

Hello Emma, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Salut, je m’appelle Emma MARIANI, j’ai 20 ans et je suis actuellement en troisième année du Programme Grande Ecole International (PGI) au sein du campus AMOS Marseille. J’effectue le premier semestre en stage, pour 5 mois, au sein de l’entreprise international Winfield Racing School sur le circuit Paul Ricard au Castellet en tant qu’Assistante Chargée de Projet Evènementiel.
Pourquoi as-tu décidé d'intégrer le PGI dès la troisième année ?
Le programme PGI au sein d’AMOS est un programme international qui permet de partir un semestre à l’étranger et de faire un semestre dans une entreprise à dimension internationale. En intégrant AMOS en première année, je savais déjà que je voulais partir à l’international dès la troisième année pour développer un maximum mes connaissances, mes contacts et mes opportunités.
J’étais déjà consciente que pour se créer un avenir professionnel prometteur, il fallait absolument parler l’anglais couramment et si possible acquérir d’autres connaissances linguistiques. Plus tôt j’intégrais le programme international, plus mon CV en serait valorisé et mes opportunités augmentées.
Comment s’est passé ton admission au sein du programme PGI ?
Mon admission au sein de ce programme a été plutôt facile en ce qui concerne mon départ mais la multitude de choix au sein des universités étrangères a compliqué ma décision. Néanmoins AMOS Marseille m’a accompagné et aidé tout au long de cette démarche. Cela m’a permis de choisir l’Université FH KUFSTEIN en Autriche pour une durée de 5 mois.
Une fois le dossier déposé, j’ai rapidement eu une réponse positive de mon premier choix d’université et la procédure était lancée !

Peux-tu nous expliquer comment se déroule ton année ?
Mon année est séparée en deux semestres, le premier en entreprise et le second à l’université. La durée du stage doit être d’environ 4 à 6 mois, pour ma part ce fut 5.
À la fin de ma période de stage, je dois réaliser et soutenir un rapport en anglais. Une fois cela finit me voilà prête, enfin presque, pour partir dans le Tyrol, à Kufstein pour un semestre en anglais, avec une colocataire de nationalité inconnue dans un pays parlant une langue qui m’est inconnue et une température approchant les -10°C.
Quelles sont tes missions ? En quoi, Winfield te permet de valider ton stage à l’international ?
Winfield Racing School, est une entreprise située sur le circuit Paul Ricard et qui travaille dans le domaine du sport automobile. J’ai intégré cette célèbre école de pilotage au sein du service évènementiel pour une durée de 5 mois. Winfield Racing School propose des évènements de pilotage de F1 et F4 tout au long de l’année.
En partenariat avec Alpine F1 Team, nous organisons toute la logistique (coordination des transports, hébergements, accréditations, gestion relation circuits…) de l’arrivée à l’aéroport jusqu’au départ des pilotes.
Nous nous occupons également de la coordination de tous les prestataires (mécaniciens, instructeurs, physio, data ingénieur) qui viennent pour chaque évènement . J’ai pu également participer à l’organisation de la FIA Rising Stars, la détection des jeunes pilotes féminines internationales pour l’académie Ferrari.
90% des clients étant étrangers (américain, allemand, australien, polonais…), cela me permet de valider mon stage international. De plus, le staff qui nous accompagne vient également du monde entier. Ce stage me permet de m’améliorer en anglais et de faire de nouvelles rencontres aux 4 coins du monde.

Est-ce un objectif pour toi de travailler dans le sport automobile ?
En rentrant à AMOS, c’était un secteur auquel je ne m’étais jamais réellement intéressée, j’étais plus attirée par le handball. Cependant, après mon stage de première année au Grand Prix de France de Formule 1, j’ai tout de suite accrochée avec le sport automobile et j’ai su que je pourrais m’épanouir professionnellement dans ce milieu.
Le sport automobile, plus particulièrement le monde de la Formule 1, est un magnifique secteur par les multitudes de circuits situés dans le monde entier et le spectacle qu’offre chaque Grand Prix. Mon objectif principal, qui peut paraître très difficile à atteindre mais je vais me donner les moyens d’y parvenir, serait d’intégrer une écurie F1 dans la branche évènementielle.
Durant mes deux prochaines années à AMOS, j’ai pour but de continuer à me créer des opportunités et des contacts dans ce milieu pour pouvoir à la fin mes études découvrir les 4 coins du monde aux côtés d’une équipe de F1.
Tu as décidé de partir en Autriche. Peux-tu nous en dire plus sur ton choix de pays ?
Tout d’abord j’ai décidé de sélectionner les universités non pas par leur destination mais plus pour leur formation. C’est vrai que l’Espagne et l’Australie était au départ des choix de cœurs pour leur température plutôt agréable mais j’ai décidé de cacher les lieux et de me concentrer essentiellement sur les matières proposées.
Ce n’était pas une tâche facile de se dire que mes copines partaient en Espagne et moi dans une destination inconnue. Après des semaines de réflexion, je suis tombée sur l’université FH Kufstein en Autriche.
Ce choix m’a fait peur au départ puis je me suis dit, c’est un énorme challenge que j’ai envie de relever. En effet, je ne parle absolument pas l’Allemand, je n’aime pas forcément le froid, je n’ai jamais vécu avec une étrangère et surtout je pars SEULE.
Ce choix me permettra de relever un sacré challenge personnel, alors je vous dis rendez-vous au prochain épisode…
Le dernier mot t’appartient Emma !
C’est plutôt deux mots mais « SOYEZ AMBITIEUX », il faut se donner les moyens d’aller au bout de ses projets même s’ils paraissent trop ambitieux. Il ne faut pas avoir peur de quitter sa famille et ses amis pour l’inconnu quelques mois, partir à l’étranger peut vous permettre de découvrir de nouvelles personnes, une nouvelle culture et d’en découvrir plus sur soi-même !
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23 Mar 2023
AMOS au cœur des paddocks de F1
Nos AMOSciens sur le terrain...
Au-delà des aspects sportifs de chaque Grand Prix de Formule 1, le bon déroulement de ces derniers représente l’enjeu majeur des rendez-vous automobile de la catégorie reine. C’est là qu’entrent en jeu nos AMOSciens, acteurs de ces événements d’ampleur internationale.AMOS au point de corde
Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
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13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
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Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
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Au cœur du premier cours mutualisé délocalisé, BPMED
Impacts et héritages des Jeux de Paris 2024 sur notre territoire
C’est au cœur du siège de la Banque Populaire Méditerranée à Marseille que s’est tenu le premier cours délocalisé mutualisé auprès des étudiant.e.s AMOS Aix et Marseille. A cette occasion, nos étudiants de troisième et quatrième année ont bénéficié d’une synergie rare sur des thématiques ô combien importantes. Le premier module était axé sur les jeux de Paris 2024 avec comme intervenante Aurélie Di Napoli (en charge des partenariats et mécénats sportifs pour la Banque Populaire méditerranée). Le second module, lui, était articlé sur les enjeux de la RSE et de développement durable avec Alexis Gallice (président de Cialfi et également intervenant sur de nombreux campus AMOS).


23 Feb 2023
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C’est au cœur du siège de la Banque Populaire Méditerranée à Marseille que s’est tenu le premier cours délocalisé mutualisé auprès des étudiant.e.s AMOS Aix et Marseille. A cette occasion, nos étudiants de troisième et quatrième année ont bénéficié d’une synergie rare sur des thématiques ô combien importantes. Le premier module était axé sur les jeux de Paris 2024 avec comme intervenante Aurélie Di Napoli (en charge des partenariats et mécénats sportifs pour la Banque Populaire méditerranée). Le second module, lui, était articlé sur les enjeux de la RSE et de développement durable avec Alexis Gallice (président de Cialfi et également intervenant sur de nombreux campus AMOS).

