La TV rennaise ? Un «couteau suisse»!

Jeux Olympiques et Euro de foot reportés en 2021, tous les championnats stoppés, plus aucune actualité sportive…. De grands médias nationaux ont donc dû supprimer des émissions phares comme le Canal football Club ou Téléfoot. D’autres comme l’Equipe 21 se sont adaptés en ressortant «les vieilles cassettes vidéo» avec des matchs et des étapes mythiques comme France-RFA 1982 à Séville, ou bien des cols hors normes qui ont construit la légende du Tour de France. Mais qu'en est-il au niveau local ? Nous avons pu échanger pendant le confinement avec une figure incontournable du milieu sportif rennais à savoir Arnaud Benchetrit, responsable du service des sports de TV Rennes.
Savoir tout faire !... ou presque.
Passé par les rédactions de TF1, TV Breizh, Eurosport, TPS Foot avant de revenir en Bretagne il y a 15 ans, Arnaud BENCHETRIT n’avait jamais vécu une telle situation comme l’ensemble des français. Il a donc fallu s’adapter. « Généralement dans le milieu sportif il y a une intersaison et nous cherchons à trouver des nouvelles grilles de programmes pour innover. Le but n’est pas de réinventer la TV, mais d’avoir un nouveau regard, de nouvelles idées… Et là tout nous est tombé dessus ! Il a fallu se mettre en ordre de marche très rapidement. Le premier moment marquant a été le 1er tour des élections municipales (15 mars) avec une façon de travailler différente. Quelques jours avant on jouait encore au hand, au foot, au basket. C’est à ce moment-là que la presse et les médias se sont rendus compte de la gravité de la situation ce qui a conditionné notre manière de travailler. Dès le lendemain, le 16 mars, les dernières éditions en plateau à TV Rennes ont été tournées avec une problématique de choix éditorial: parler du covid-19 ou des municipales sachant qu’en matière d’actualité sportive, beaucoup de matchs avaient été annulés. En tant que média local, nous avons fait le choix de parler des municipales ».
En travaillant à TV Rennes, Arnaud a plusieurs casquettes: commentateur TV pour les matchs des équipes locales, journaliste sportif pour les magazines, présentateur d’émissions d'informations générales comme le JT. Et c’est bien là que réside la principale différence entre un média national où l’on vous demande d’occuper un seul poste. Travailler pour un média local demande d'être un couteau-suisse. « Il faut savoir un petit peu tout faire, ce qui fait la richesse de ce métier car les journées ne se ressemblent pas, nous rencontrons des gens très différents chaque jour et nous réalisons des choses très variées». Cette souplesse a permis de s’adapter rapidement à la situation: « Le 16 mars, nous avons tourné notre édition en plateau avec uniquement 50 % des effectifs et dès le lendemain, nous avons pris la décision d’arrêter les émissions. Dans les chaines locales, celle qui a été la plus rapide à réagir fût la chaîne Wéo (dans le Nord de la France) qui dès le mercredi 18 mars a commencé à produire son rendez-vous quotidien par écrans interposés. A TVR, nous avons préféré nous donner le temps de la réflexion. Nous avons échangé en visio pour savoir ce que l’on voulait mettre en place. Cette période était un élément important car on n’est jamais aussi bon que quand lorsqu’on fait quelque chose que l’on a réellement envie de faire, que ce soit dans le sport ou ailleurs. Ces quelques jours étaient l’occasion de définir notre stratégie sur les réseaux sociaux car nous savions pertinemment que c’est là que nous allions garder notre public».
En effet, selon lui, la manière de consommer la TV a énormément évolué. « Nous ne sommes plus tributaires du film qui commence à 20h30 devant la TV. Tout ça a bien changé, dans le sport également. On s’est rendu compte que lorsqu’on mettait un reportage sportif dans le JT du lundi à 18h30 ou 19h30, certaines personnes ne le regardaient pas. En revanche, ces sujets que l’on diffuse sont consommés sur les réseaux sociaux et par sport, ce qui prouve que les gens consomment par niche». TV Rennes a donc fortement occupé les réseaux Facebook, Instagram, Twitter durant les premiers jours du confinement lancer des petits défis aux abonnés de la page Facebook (environ 8 000 personnes). Ces défis étaient relayés sur les autres réseaux dès les premiers jours.
Une fenêtre pour le e-sport
Une des seules actualités sportives était la course Virtual Regatta made in TV Rennes ! Virtual Regatta est un jeu vidéo en ligne de simulation de navigation de voile et de régate gratuit où vous pouvez devenir le skipper de votre bateau. Arnaud a décidé de contacter une personne de la société pour mettre en place une course virtuelle avec des skippers professionnels. Il a donc fait jouer son carnet d’adresses (très important lorsqu’on est journaliste sportif !) et plusieurs ont répondu présents. Le lundi 23 mars à 13h02, la course «La Grande Evasion» a démarré avec six skippers brétiliens. En class 40, on retrouvait notamment Luke Berry et Florian Guéguen, Maxime Sorel et Louis Burton en Imoca et le duo Thibaud Vauchel-Camus/Gilles Lamiré en Ultim. Les skippers envoyaient quotidiennement des vidéos d’eux pour donner leurs impressions, ce qui permettait de réaliser un reportage, diffusé sur les réseaux sociaux. «Très rapidement, nous avons remarqué que notre communauté s’est mise à partager nos vidéos de 40 secondes (5, 10, 15 000 vues en quelques heures). Ce qui est intéressant, c’est que les sportifs se sont mis à nous solliciter pour nous proposer de faire des choses ce qui prouve que la connexion est vraiment établie et on peut travailler dessus » souligne Arnaud Benchetrit. Cependant, il estime que le e-sport est une brèche temporaire qui a permis de combler l’espace, le temps que la vraie vie reprenne son cours.
« En parallèle nous avons lancé une nouvelle émission nommée « TVR soir à vos côtés » afin d’accompagner nos téléspectateurs pendant cette période de confinement avec une ligne éditoriale très positive. Il y avait un présentateur avec des chroniqueurs aux compétences différentes avec notamment des spécialistes de la diététique, des coachs sportifs car le sport fait partie intégrante de notre vie... L’émission durait 25 min. Elle était enregistrée l’après-midi pour des questions techniques (car le réalisateur a un travail de post-prod pour proposer un produit fini le plus propre possible). Les médias nationaux ont également dû s’adapter (ex: Jean-Pierre Pernault travaillait de chez lui pour le JT de 13h sur TF1 car c’est une personne à risque)».
Le premier invité sportif d’Arnaud a été le breton Cédric Joly, champion du monde en Canoë-Kayak. Il était chez ses parents dans une maison bien loin de la mer et il y avait un tel décalage entre ce qu’il fait au quotidien et ce qu’il devenait, rendait le sujet très intéressant. Il se préparait pour une compétition qualificative pour les Jeux Olympiques de Tokyo (la compétition a été annulée avant même que l’on sache que les J.O.P soient annulés). Il se trouvait donc dans une situation psychologique délicate à gérer.
D’autres sportifs, passés par la capitale bretonne durant leur carrière, ont été invité par la suite. « En effet, ce n’est pas parce nous sommes un média local qu’il ne faut dépasser ses frontières. On peut très bien aller à la rencontre de sportifs ayant vécu sur notre territoire. Autre exemple: la Route du Rhum qui part de St-Malo. Nous allons en Guadeloupe et nous trouvons des angles qui permettent de s’évader».
Quel héritage post confinement ?
Autre point évoqué par le responsable du service des sports de TV Rennes, concerne la différence de traitement de l'information entre les journalistes issus de la presse nationale et les journalistes locaux. « Nous sommes au quotidien avec ces sportifs. Le journaliste parisien va venir commenter son match, analyser parfois de façon très critique et repartir sans se soucier du lendemain. En locale, l’objectif consiste plutôt à instaurer un climat de confiance. Puis au fil des années, ces sportifs savent comment vous travaillez ! Nous avons tout intérêt à ce que nos équipes fonctionnent. Cela amène une complicité, un lien facile car à un moment ils se rendent compte que s’ils ne sont pas bien, nous on est là, nous ne les lâcherons pas et nous allons tout faire pour les aider ».
De manière générale, ce confinement n’a pas été facile à gérer : « Quand on aime le sport et qu’on est journaliste sportif, on adore se rendre dans les salles, sur un bateau, dans les stades. Certes, nous avons gardé du lien pendant cette période de confinement mais il n’y a rien qui remplace le fait d’être sur le terrain. Personnellement, mon métier n’est pas d’être derrière un écran. Nous avons vu que l’on pouvait mettre en place de nouvelles choses mais je pense que nous sommes meilleurs dans ce que nous faisons au quotidien. Mon métier est plus agréable quand je suis sur un terrain. J’espère garder le moins de choses possibles de cette période ».
Au final, Arnaud a néanmoins réfléchi à de nouvelles émissions qu’il aimerait faire ou refaire dans l’avenir comme le mini Koh-Lanta lancé il y a quelques années. « Nous avions organisé une émission sur une île au large de St-Malo avec un basketteur, une volleyeuse, une handballeuse etc... On s’était rendu compte que cela les avait uni et que certains étaient devenus amis. Pour cette raison j’ai vraiment envie de le refaire. En tant que média local, notre rôle est aussi de créer du lien entre des sportifs d’horizons différents ».
Savoir tout faire !... ou presque.
Passé par les rédactions de TF1, TV Breizh, Eurosport, TPS Foot avant de revenir en Bretagne il y a 15 ans, Arnaud BENCHETRIT n’avait jamais vécu une telle situation comme l’ensemble des français. Il a donc fallu s’adapter. « Généralement dans le milieu sportif il y a une intersaison et nous cherchons à trouver des nouvelles grilles de programmes pour innover. Le but n’est pas de réinventer la TV, mais d’avoir un nouveau regard, de nouvelles idées… Et là tout nous est tombé dessus ! Il a fallu se mettre en ordre de marche très rapidement. Le premier moment marquant a été le 1er tour des élections municipales (15 mars) avec une façon de travailler différente. Quelques jours avant on jouait encore au hand, au foot, au basket. C’est à ce moment-là que la presse et les médias se sont rendus compte de la gravité de la situation ce qui a conditionné notre manière de travailler. Dès le lendemain, le 16 mars, les dernières éditions en plateau à TV Rennes ont été tournées avec une problématique de choix éditorial: parler du covid-19 ou des municipales sachant qu’en matière d’actualité sportive, beaucoup de matchs avaient été annulés. En tant que média local, nous avons fait le choix de parler des municipales ».
En travaillant à TV Rennes, Arnaud a plusieurs casquettes: commentateur TV pour les matchs des équipes locales, journaliste sportif pour les magazines, présentateur d’émissions d'informations générales comme le JT. Et c’est bien là que réside la principale différence entre un média national où l’on vous demande d’occuper un seul poste. Travailler pour un média local demande d'être un couteau-suisse. « Il faut savoir un petit peu tout faire, ce qui fait la richesse de ce métier car les journées ne se ressemblent pas, nous rencontrons des gens très différents chaque jour et nous réalisons des choses très variées». Cette souplesse a permis de s’adapter rapidement à la situation: « Le 16 mars, nous avons tourné notre édition en plateau avec uniquement 50 % des effectifs et dès le lendemain, nous avons pris la décision d’arrêter les émissions. Dans les chaines locales, celle qui a été la plus rapide à réagir fût la chaîne Wéo (dans le Nord de la France) qui dès le mercredi 18 mars a commencé à produire son rendez-vous quotidien par écrans interposés. A TVR, nous avons préféré nous donner le temps de la réflexion. Nous avons échangé en visio pour savoir ce que l’on voulait mettre en place. Cette période était un élément important car on n’est jamais aussi bon que quand lorsqu’on fait quelque chose que l’on a réellement envie de faire, que ce soit dans le sport ou ailleurs. Ces quelques jours étaient l’occasion de définir notre stratégie sur les réseaux sociaux car nous savions pertinemment que c’est là que nous allions garder notre public».
En effet, selon lui, la manière de consommer la TV a énormément évolué. « Nous ne sommes plus tributaires du film qui commence à 20h30 devant la TV. Tout ça a bien changé, dans le sport également. On s’est rendu compte que lorsqu’on mettait un reportage sportif dans le JT du lundi à 18h30 ou 19h30, certaines personnes ne le regardaient pas. En revanche, ces sujets que l’on diffuse sont consommés sur les réseaux sociaux et par sport, ce qui prouve que les gens consomment par niche». TV Rennes a donc fortement occupé les réseaux Facebook, Instagram, Twitter durant les premiers jours du confinement lancer des petits défis aux abonnés de la page Facebook (environ 8 000 personnes). Ces défis étaient relayés sur les autres réseaux dès les premiers jours.
Une fenêtre pour le e-sport
Une des seules actualités sportives était la course Virtual Regatta made in TV Rennes ! Virtual Regatta est un jeu vidéo en ligne de simulation de navigation de voile et de régate gratuit où vous pouvez devenir le skipper de votre bateau. Arnaud a décidé de contacter une personne de la société pour mettre en place une course virtuelle avec des skippers professionnels. Il a donc fait jouer son carnet d’adresses (très important lorsqu’on est journaliste sportif !) et plusieurs ont répondu présents. Le lundi 23 mars à 13h02, la course «La Grande Evasion» a démarré avec six skippers brétiliens. En class 40, on retrouvait notamment Luke Berry et Florian Guéguen, Maxime Sorel et Louis Burton en Imoca et le duo Thibaud Vauchel-Camus/Gilles Lamiré en Ultim. Les skippers envoyaient quotidiennement des vidéos d’eux pour donner leurs impressions, ce qui permettait de réaliser un reportage, diffusé sur les réseaux sociaux. «Très rapidement, nous avons remarqué que notre communauté s’est mise à partager nos vidéos de 40 secondes (5, 10, 15 000 vues en quelques heures). Ce qui est intéressant, c’est que les sportifs se sont mis à nous solliciter pour nous proposer de faire des choses ce qui prouve que la connexion est vraiment établie et on peut travailler dessus » souligne Arnaud Benchetrit. Cependant, il estime que le e-sport est une brèche temporaire qui a permis de combler l’espace, le temps que la vraie vie reprenne son cours.
« En parallèle nous avons lancé une nouvelle émission nommée « TVR soir à vos côtés » afin d’accompagner nos téléspectateurs pendant cette période de confinement avec une ligne éditoriale très positive. Il y avait un présentateur avec des chroniqueurs aux compétences différentes avec notamment des spécialistes de la diététique, des coachs sportifs car le sport fait partie intégrante de notre vie... L’émission durait 25 min. Elle était enregistrée l’après-midi pour des questions techniques (car le réalisateur a un travail de post-prod pour proposer un produit fini le plus propre possible). Les médias nationaux ont également dû s’adapter (ex: Jean-Pierre Pernault travaillait de chez lui pour le JT de 13h sur TF1 car c’est une personne à risque)».
Le premier invité sportif d’Arnaud a été le breton Cédric Joly, champion du monde en Canoë-Kayak. Il était chez ses parents dans une maison bien loin de la mer et il y avait un tel décalage entre ce qu’il fait au quotidien et ce qu’il devenait, rendait le sujet très intéressant. Il se préparait pour une compétition qualificative pour les Jeux Olympiques de Tokyo (la compétition a été annulée avant même que l’on sache que les J.O.P soient annulés). Il se trouvait donc dans une situation psychologique délicate à gérer.
D’autres sportifs, passés par la capitale bretonne durant leur carrière, ont été invité par la suite. « En effet, ce n’est pas parce nous sommes un média local qu’il ne faut dépasser ses frontières. On peut très bien aller à la rencontre de sportifs ayant vécu sur notre territoire. Autre exemple: la Route du Rhum qui part de St-Malo. Nous allons en Guadeloupe et nous trouvons des angles qui permettent de s’évader».
Quel héritage post confinement ?
Autre point évoqué par le responsable du service des sports de TV Rennes, concerne la différence de traitement de l'information entre les journalistes issus de la presse nationale et les journalistes locaux. « Nous sommes au quotidien avec ces sportifs. Le journaliste parisien va venir commenter son match, analyser parfois de façon très critique et repartir sans se soucier du lendemain. En locale, l’objectif consiste plutôt à instaurer un climat de confiance. Puis au fil des années, ces sportifs savent comment vous travaillez ! Nous avons tout intérêt à ce que nos équipes fonctionnent. Cela amène une complicité, un lien facile car à un moment ils se rendent compte que s’ils ne sont pas bien, nous on est là, nous ne les lâcherons pas et nous allons tout faire pour les aider ».
De manière générale, ce confinement n’a pas été facile à gérer : « Quand on aime le sport et qu’on est journaliste sportif, on adore se rendre dans les salles, sur un bateau, dans les stades. Certes, nous avons gardé du lien pendant cette période de confinement mais il n’y a rien qui remplace le fait d’être sur le terrain. Personnellement, mon métier n’est pas d’être derrière un écran. Nous avons vu que l’on pouvait mettre en place de nouvelles choses mais je pense que nous sommes meilleurs dans ce que nous faisons au quotidien. Mon métier est plus agréable quand je suis sur un terrain. J’espère garder le moins de choses possibles de cette période ».
Au final, Arnaud a néanmoins réfléchi à de nouvelles émissions qu’il aimerait faire ou refaire dans l’avenir comme le mini Koh-Lanta lancé il y a quelques années. « Nous avions organisé une émission sur une île au large de St-Malo avec un basketteur, une volleyeuse, une handballeuse etc... On s’était rendu compte que cela les avait uni et que certains étaient devenus amis. Pour cette raison j’ai vraiment envie de le refaire. En tant que média local, notre rôle est aussi de créer du lien entre des sportifs d’horizons différents ».
Propos recueillis par Tony Rolland, chargé de communication et développement AMOS Rennes
Plus d'actus :
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
02 Feb 2023
Masterclass Gaël Danic, du ballon rond à la balle jaune
Rencontre avec Gaël Danic
À l’occasion d’une Masterclass, les AMOSciens rennais ont eu la chance de rencontrer Gaël Danic, ancien milieu offensif du Stade Rennais FC, du FC Lorient ou encore de l’Olympique Lyonnais. Aujourd’hui, le footballeur Rouge et Noir a rangé ses crampons pour ouvrir son propre centre de Padel.Le Padel, un sport en constante évolution
Ce sport, un mélange de tennis et de squash, attire de plus en plus d'adeptes. En effet, c’est un sport intergénérationnel et accessible à tous comme l'explique Gaël Danic : « Les règles sont simples et tout le monde peut le pratiquer. Nous avons de nombreux salariés qui préfèrent réduire leur temps de déjeuner et jouer à la place. » Gaël DanicDe joueur à entrepreneur, un parcours parfois difficile
Pour les étudiants c’était l’occasion de découvrir un nouveau sport et un parcours professionnel particulier : « Cette masterclass au Breizh Padel était très intéressante, que ce soit à propos de l’expérience que Gaël Danic nous a transmis lors de son intervention, mais également lors de la pratique de ce nouveau sport très ludique. Nous avons pu comprendre comment se structure un club de Padel, de l’achat de locaux, en passant par la création des terrains, pour terminer par la fidélisation des clients à travers différentes contraintes techniques et budgétaires. » Lucas JARDEL étudiant en première année du Master of Business in Sport. Gaël Danic est également revenu sur son parcours d’entrepreneur. Pour lui, c’était indispensable de préparer sa carrière post-football. « J’ai toujours eu en tête de me trouver une reconversion. J’avais d’abord pensé à ouvrir mon propre soccer, mais j’ai été séduit par le Padel après y avoir joué avec un ami. Dans le monde du foot, on ne nous forme pas forcément à préparer notre avenir si on se blesse ou si on arrête sa carrière ». Gaël Danic
20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.

20 Dec 2022
GSBM Study Trip, ISPO European’s leading sports trade fair
The ISPO Trade Fairs
At dawn, on a smoggy Sunday morning late November, our Global Sport Business Master students (GSBM 1) landed in Munich - one of the most iconic European cities when it comes to sports. During their first year of the international Masters programme, our AMOScians learn about the European market, and there is no better case study than the European’s leading sports trade fair: ISPO. During 4 days, hundreds of companies showcased their latest innovative products on outdoors winter sports, while looking for new partnerships, and clients to shape the future of sports together. ISPO Munich is certainly a stage for solutions-oriented dialogues. From digitalisation to sustainability, the sports industry is facing several challenges, and what better than uniting the main players in the market, to exchange ideas, visions, and perspectives.
An opportunity to network
When surrounded by many worldwide brands and truly innovative products, it is easy to forget the reason of your presence, but it did not blur the vision of our students. Armand Ronvel (AMOS London) describes it here, « Professionals were very accessible, it did not matter if we were students, they took time to explain their different ranges of products as well as giving us tips for our future careers, and insights about the market. » For Maxime Jos (AMOS London) it was « a superb opportunity. I did not realise how big it was before getting there, just mind-blowing. It is impossible not to find the aspect of sports that is of interest to you, I am passionate about the fashion and retail aspect of sports, and there was so much in there for me. »
What else has Munich to offer?
Leaving ISPO on the side, our students got to discover the other facets that make Munich a World Sports capital. The Allianz Arena Stadium On their second day, after a morning spent networking at the trade show, the AMOScians experienced the atmosphere of the Allianz Arena. As they walked out of the tunnel, they went through the changing and the press conference rooms and discovered the fascinating details that make this stadium unique in its structural design. After the tour, the AMOScians immersed themselves in the German champion’s history by heading to the FC Bayern Museum. From the founding of the club, in 1900, to its current successes, our students lived a journey through time in the largest football museum of the country.
