Vosgien et peur de rien

Avec un look à la Chabal Matthieu Péché de la génération des Vosgiens qui n’ont peur de rien champion du monde à 6 reprises et médaillé olympique en double avec Gauthier Klauss en C2 à Rio, avec qui il a pratiqué 23 ans a troqué son canoë kayak pour l’univers virtuel du e-sport en devenant Manager Général de l’équipe de Counter-Strike au sein de la Team Vitality. Une reconversion renversante à l’image de ce céiste ardent défenseur de l’esprit d’équipe dont les enseignements régalent les adeptes du management dans le sport comme dans l’entreprise. Une synthèse de ses propos inspirants partagés, lors des « rendez-vous du Jedi », visio-conférence pour nos étudiants et prospects, qui a eu lieu pendant la période de confinement, le jeudi 23 avril 2020. A revoir, sans modération, sur la chaîne Stream AMOS (uniquement accessible à nos étudiants).
Comment avez-vous découvert la pratique du kayak ?
« Déjà je vais commencer par la base, la différence entre le canoë et le kayak. Dans un kayak, nous sommes assis dans le bateau et l’on pagaie des 2 côtés avec une pagaie double. Alors que dans le canoë, nous sommes à genoux dans le bateau et l’on pagaie que d’un côté avec une seule pale. On assimile le kayak aux esquimaux et le canoë aux indiens. J’ai commencé le kayak à l’âge de 7 ans au Club d’Epinal, dans les Vosges. Parce que c’était, et c’est toujours le meilleur club de France ! J’ai également testé plusieurs sports étant jeune : Je suis passé par le judo, l’escrime, l’escalade… Et puis mon dévolu, et notre dévolu avec mon co-équipier, Gauthier, s’est jeté sur le canoë kayak. »
Comment avez-vous rencontré votre partenaire de kayak, Gauthier Klauss ?
« Ma carrière n’aurait pas été celle que j’ai eu sans mon coéquipier. A vrai dire, je ne saurais pas mettre une date sur notre 1ère rencontre car dès que nous sommes nés, nous avons été mis dans le même parc de jeux. Du coup, nous avons testé ensemble différents types de sport. L’année de nos 7 ans, nous avons testé le kayak. La 1ère séance de kayak, on ne sait rien faire ! Le courant est plus fort que nous, on ne sait pas pagaier, on subit ! Le challenge justement c’était de moins subir, et de jouer avec les éléments. C’est ça qui nous a fait rester et aimer ce sport. La blague que l’on fait dans les Vosges : « Si vous arrivez à survivre un hiver en faisant du kayak dehors avec les intempéries c’est que vous êtes vaccinés, prêts pour la suite ! »
Comment avez-vous réussi à conjuguer vie sportive et études ?
« Au départ, cela ne venait pas de nous mais de nos parents. Dès le collège, on était en études et sport. Si on avait des mauvaises notes à l’école, on ne pouvait pas prétendre à aller aux entrainements. Nos parents nous ont dit : « Si tout est ok à l’école, vous avez le droit d’aller faire du sport. » Parce que même si notre sport était inscrit aux JO, on ne pouvait pas vivre de cela, nous n’étions pas des professionnels. Il nous fallait un diplôme pour assurer ! Parce que derrière on ne sait jamais de quoi demain est fait. S’il y a une blessure, si d’un coup votre discipline disparaît des JO, il faut savoir retomber sur quelque chose. Collège et lycée à Epinal, puis DUT Techniques de commercialisation et Licence à Nancy, pour finir par une école de commerce. Cela n’a parfois pas été facile mais nous avions deux objectifs en tête : Aller aux JO et être diplômés. »
Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?
« C’est difficile de n’en choisir qu’un. C’est un mix de souvenirs à l’entrainement. La satisfaction d’avoir bien fait le boulot ! Je me rappelle les entraînements où on allait à la sortie de l’hiver en Australie ou Dubaï au chaud, des destinations qui font rêver. Mais on allait là-bas pour bosser, pour travailler ce qui allait nous faire performer par la suite. 2 à 3 entraînements par jour tous les jours pour se mettre dans les meilleures conditions possibles. Il y a aussi toutes les satisfactions des courses. Avec Gauthier, dès que l’on mettait le dossard, c’est ce qui nous animait ! On était vraiment au départ, et dans l’esprit de la gagne. La médaille aux jeux, le fait d’être champions du monde en 2017, où nous avons battues 3 embarcations par pays. »
Que pensez-vous du retrait de la catégorie bi place en kayak aux JO ?
« Après les jeux 2016, la catégorie bi place en kayak ne sera plus aux JO de 2020, 2021. En 2017, on a pris part au dernier championnat du monde. On est les derniers champions du monde en titre. C’est le maigre lot de consolation que l’on a eu. En 2018, on s’est entrainé tout l’hiver et à l’aube de la saison, nous avons appris que la catégorie serait supprimée de tous les championnats. Dernier championnat d’Europe en 2018, à l’issue duquel nous avons découpé en 2, notre canoë, pour le geste. Il trône, aujourd’hui, dans mon salon. L’année a été très compliquée, c’était notre vie, on se levait tous les matins que pour ça ! Il a fallu se reconstruire. »
Comment s’est passé votre reconversion ?
« Au début, j’étais tout de même un peu « dégouté » du monde du sport traditionnel. On a essayé de comprendre pourquoi il y avait eu cette suppression mais on n’a jamais eu les bonnes raisons. En tant que sportif, dans le monde du sport traditionnel, je suis un sportif parmi les sportifs. Je ne peux pas me réinventer, j’ai la carrière que j’ai eu. L’e-sport on en parle de plus en plus. Il y a eu des championnats du monde à Paris, l’année dernière. Je m’y suis intéressé, c’est vraiment compliqué car quand on n’y connait rien, il faut apprendre le vocabulaire du domaine, comme celui propre à une entreprise. J’ai mis un pied dedans et maintenant, j’ai les deux pieds dedans ! En tant que sportif, j’aime me renouveler, et être là où on ne m’attend pas non plus. »
Quels sont les 3 grands axes de votre nouveau métier de Manager Général ?
« Il y en a plus que 3. C’est mon 1er poste en tant que manager. J’apprends sur moi-même tous les jours. En tant que sportif de haut niveau, je me remets souvent en question et là c’est pareil. Pour résumer mon poste : « Il faut être au service des joueurs pour qu’ils n’aient qu’une chose à penser être performants à un moment donné. » Cela passe par beaucoup de choses : Être en relation avec la structure, faire remonter et descendre les informations, en contact avec les organisateurs de tournois, organiser les déplacements…aucun détail ne doit être laissé de côté ! C’est dans les petits détails que l’on arrive à faire la performance, c’est ce que j’essaie de construire dans mon métier. »
Comment êtes-vous arrivé chez Vitality ?
« J’ai eu des contacts, j’ai montré que j’étais présent. On m’a proposé le poste de Manager Général. Je me suis retrouvé en camps d’entraînement avec tous les gars. On se regroupe, et il n’y a rien de mieux que le contact visuel et physique pour élaborer les stratégies. Un autre monde. C’est impressionnant ! De voir les réflexes qu’ils ont de découvrir, comment ils jouent. On voit le travail qu’il y a quand nous même on essaie de jouer : « Je n’ai pas fait plus de 2 secondes ! ». On se rend compte du travail derrière comme quand on essaie un sport dans le milieu traditionnel, on se rend compte en essayant du travail à accomplir. »
Qu’avez-vous apporter de votre expérience d’athlète dans le management d’une équipe de e-sport ?
« On était deux minimum, trois avec le coach. Avec mon coéquipier, quand je voulais aller à droite, lui voulait aller à gauche. Il nous fallait quelqu’un pour trancher, pour savoir quelle était la meilleure solution. La meilleure solution c’est celle qui nous ferait gagner. Maintenant ce que je transpose, c’est exactement tout ça ! Essayer de tirer le plein potentiel de l’individu pour que l’équipe soit elle tirée vers le haut. L’individu sera moins fort et il devra se mettre au service de l’équipe. C’est l’équipe qui prime sur les esprits individuels. »
Partagez-vous des trucs et astuces d’athlète avec vos joueurs ?
« C’est aussi mon rôle. Quand je suis avec eux, c’est de leur partager de l’expérience. C’est in quantifiable mais c’est une ressource inépuisable. Pendant et à la fin de ma carrière, j’ai vécu des choses. L’introspection, ça sert à ça : « Pourquoi j’ai fait ça ? ». C’est aussi savoir le raconter et surtout le refaire. Le plus important, ça n’est pas de gagner mais de savoir, pourquoi on a gagné, et de le remettre en place. Ce n’est pas parce que l’on a gagné une fois que l’on va tout le temps gagner ! »
Est-ce que le réseau c’est important ?
« Quand j’étais étudiant je ne comprenais pas. Mais je l’ai découvert par la suite. Le réseau c’est quelque chose d’énorme, c’est ce qui va vous définir aussi. Qui ne tente rien n’a rien et rien n’est impossible ! S’il faut vous tomberez au bon moment ! Dans tous les cas, Il faut ne jamais hésiter ! »
Des conseils pour nos AMOSciens ? Une lecture à leur recommander pour cet été ?
« J’ai fait mes propres erreurs dans la vie. Mon conseil serait de savoir faire des erreurs et rebondir. J’ai fait plein d’erreurs dans ma carrière de céiste, où je ne me suis pas assez entrainé par exemple. La sanction tombe derrière, je n’ai pas gagné. C’est pour cela, qu’il faut apprendre de ses erreurs et sans cesse se remettre en question. Il faut analyser chacune des erreurs ! Une lecture que je recommande fortement, que j’ai lu deux ou trois fois déjà : « Le guerrier pacifique » de Dan Millmann. Un roman initiatique, qui mêle sport et réflexion sur soi-même. Je vous encourage à le lire ! »
Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.Camille NAUDE, Directrice de «l’AMOS WOMEN’S FRENCH CUP»
Avec « Osez c’est déjà vaincre » la devise de son premier club de football où elle jouait, Camille NAUDE a veillé à sa mise en pratique depuis : tant dans sa vie sportive que professionnelle. Sur le terrain, d’abord, cette devise l’a aidée à apprendre à viser le haut niveau, qu’elle a effectivement atteint au TFC de 15 à 21 ans avant de clore sa carrière à Muret. De 11 à 15 ans, elle a connu l’expérience enrichissante de jouer dans une équipe mixte, ce qui était encore osé dans ces années où l’idée de mixité était moins reconnue que maintenant. Elle a ainsi joué dans les divisions 1 et 2 puis la 3 à un niveau interrégional. Sur le terrain professionnel, elle a très vite osé aussi, après l’obtention de son diplôme en droit pour devenir auto-entrepreneure et se jeter dans l’aventure de My Sport Agency, qu’elle a créée avec Audric AURIEL, son associé. Depuis, elle dirige le seul tournoi de football féminin de clubs du haut niveau en Europe. Le succès de cette compétition a bénéficié dans le passé de la confiance accordée par des grands clubs : en 2017 pour la première édition Manchester City, Liverpool, Montpellier et l’OL étaient présents. L’évènement débouche aujourd’hui sur un tournoi dénommé « AMOS Women’s French Cup », depuis le naming d’AMOS Business School signé par Patrick Touati, Président Fondateur de l’école. Les équipes invitées pour 2021 sont en cours de finalisation. A 32 ans, Camille NAUDE ose sans cesse et réussit ; ajoutant des victoires à son palmarès sans jamais entamer sa modestie : chapeau !
Comment s’est construit ce Tournoi référence ?
« Par des rencontres en grande partie. Outre celle avec mon associé qui a été décisive, j’ai sollicité en 2017 un rendez-vous avec Arnaud Barbazange le directeur des sports de Toulouse, travaillant sous l’autorité de Laurence Arribagé, adjointe dans ce secteur et soutien à notre projet. En deux mois, l’idée du tournoi de football féminin que j’avais imaginé a commencé à prendre corps. Un petit comité de pilotage à quatre s’est constitué avec la Ville qui a élaboré un argumentaire et un dossier ayant convaincu la Municipalité. J’ai constaté qu’il y avait peu de matches officiels de l’équipe de France dans le sud. De plus il n’y a pas de tournoi référence en Europe, voire dans le monde, puisqu’aux USA l’« International Champion’s Cup» ( ICC) est un tournoi féminin et masculin, donc différent du nôtre. Avec ces premières éditions, la Fédération Française de Football (FFF) a un bon œil sur nous, que l’influence sur les réseaux sociaux contribue à faire grandir. La quatrième édition de 2021 reçoit le soutien de la Ville, du Département et de la Région auxquels se joint la Ligue Occitanie de la FFF. Pour nous, ces soutiens sont importants. Notre agence est la régie commerciale de l’association Sport INCUB qui est l’organisatrice du tournoi. Elle est dirigée par un COPIL de dix personnes. My Sport Agency est en charge de l’image et de la marque du Tournoi pour l’association. Notre équipe de l’agence comprend six salariés et la recherche de partenaires est essentielle. »Quels sont vos partenaires ?
« Notre partenaire de la « première heure » comme on dit est la Mutuelle du Rempart qui marque notre volonté, dans toutes nos actions, de travailler dans la proximité. Ce sponsor toulousain est indépendant et nous souhaitons une reconduction pour 2021. Ce qui est aussi le cas pour la Parapharmacie La Fayette, qui est un grand groupe installé dans la ville, venue étoffer nos partenariats, rejoint par ENGIE et depuis deux ans par Burger King. Ce sont tous ceux, partenaires avec Audi et le Groupe Jimenez, avec qui la discussion pour la prochaine édition est en cours. La FFF est un soutien officiel important. Burger King, Elvis Optique seront là cet été, tout comme les institutionnels territoriaux. Airbus était à nos côtés mais dans le contexte de la pandémie, la situation est incertaine. AMOS, bien sûr, avec qui nous avons déjà travaillé dès l’ouverture de son campus, la même année que notre tournoi, par l’intermédiaire de sa Directrice Audrey Léger. Patrick Touati, président fondateur, Sylvestre Louis son DG tout comme Vanessa Mire et Riad Ouled ont participé à finaliser ce partenariat avec l’école. Un naming a été ainsi établi pour 3 ans par le groupe AMOS avec en ligne de mire l’édition de cet été qui se déroulera les 4 et 6 août prochain. »Vous favorisez un maillage territorial ?
« Dans toutes les actions et évènements, c’est évidemment un fil rouge qui nous guide. Nos liens avec Colomiers ou avec la Ligue occitane de handball illustrent cette orientation, qui est dans notre ADN. Nous avons également un projet avec Tournefeuille. Mais notre culture de la proximité se vérifie aussi dans un autre registre de l’Agence : celui de l’accompagnement des sportives et sportifs de haut niveau. Ainsi nous accompagnons Maxime Valet, médaillé olympique en escrime aux Jeux de Rio en 2016 qui totalise 5 médailles au total. Aujourd’hui, nous accompagnons des joueurs du rugby -fauteuil qui se préparent pour les JOP de Tokyo prévus cette année. Il y a également le boxeur Mohamed Mimoune champion du monde des supers légers. »Vous avez des objectifs sociaux et éducatifs aussi ?
« Ils sont portés par Sport Incub et en marge du tournoi. Ils sont complémentaires pour nous dans cette proximité avec le territoire et dans l’ouverture à des publics qui ne peuvent pas toujours accéder aux grands évènements ou qui sont victimes de stéréotypes, comme c’est le cas pour les femmes. Ainsi, pour la Coupe du Monde de foot féminin en France, nous avions une classe de 6éme issue d’un collège situé en QPV (quartier prioritaire pour la Ville) pour qui un match de coupe du monde n’était pas du tout accessible. Des ateliers sont également organisés toute l’année dans les écoles. »Quel impact du tournoi sur les étudiants ?
« Le tournoi est devenu, pour les étudiants, un incroyable terrain de jeu et d'expérimentation. Ils l’ont connu en même temps que l’ouverture du campus où j’enseigne. Stagiaires ou bénévoles, l’évènement a ouvert ses portes depuis le début aux apprentis AMOSciens et il a été nourri aussi par leur implication et leur sérieux. On oublie très souvent de mettre en évidence les capacités créatrices de cette génération avide d’expériences pour ouvrir des chemins en lien avec les valeurs, qu’il s’agisse du sport féminin et en particulier de la mixité ».
Articlé rédigé par Alain ARVIN-BEROD, directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS Group. Parution dans Sport Stratégies n°667 du 05 au 11 avril 2021.
Crédits photo : Sport Stratégies.AMOS devient partenaire du Stade Rennais !
C’est avec une grande fierté et un immense honneur qu’AMOS Rennes annonce officiellement son partenariat avec un véritable emblème du sport breton, le Stade Rennais Football Club ! Ce partenariat sonnait comme une évidence. D’un côté, un club de Ligue 1 doté d’une riche histoire, fêtant ses 120 ans d’existence et se voulant ambitieux, comme en témoigne sa victoire en Coupe de France en 2019 et sa récente participation à la Ligue des Champions. De l’autre, un jeune campus implanté à Rennes en 2019, qui progresse à vitesse « grand V », et ayant pour objectif de former des experts dans le sport management tout en ayant un fort ancrage territorial.
Concrètement, en quoi consiste ce partenariat ?
Cette collaboration va notamment permettre à AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL Rennes d’intégrer le prestigieux « Klub Affaires » des Rouges et Noirs qui regroupe l'ensemble des principaux partenaires du Stade Rennais. Devenir membre de ce Klub, c’est avant tout devenir un acteur majeur de la vie du club. C’est aussi un acte fort et fondateur, le début d’une belle histoire sportive, partenariale et pédagogique. Enfin, c’est une implication dans le projet sportif du club permettant de proposer différentes missions et expériences à nos étudiants sur du long terme. L’intérêt est donc triple :- Pour le Stade Rennais : continuer de se développer en profitant des connaissances de jeunes étudiants formés aspirant à être les professionnels du sport business de demain, notamment au niveau de l’événementiel sportif, du marketing, de la communication et du sponsoring…
- Pour AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : faire profiter aux étudiants de l’expertise d’un club évoluant dans l’élite du football français et qui a des ambitions européennes chaque année.
- Pour le Stade Rennais et AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : démarrer une collaboration sur du long terme visant à proposer une dynamique sportive et économique à l’échelle bretonne et plus largement dans le Grand Ouest.
Article rédigé par Tony ROLLAND, chargé de développement et de communication AMOS Rennes.
AMOS devient partenaire du Stade Rennais !
C’est avec une grande fierté et un immense honneur qu’AMOS Rennes annonce officiellement son partenariat avec un véritable emblème du sport breton, le Stade Rennais Football Club ! Ce partenariat sonnait comme une évidence. D’un côté, un club de Ligue 1 doté d’une riche histoire, fêtant ses 120 ans d’existence et se voulant ambitieux, comme en témoigne sa victoire en Coupe de France en 2019 et sa récente participation à la Ligue des Champions. De l’autre, un jeune campus implanté à Rennes en 2019, qui progresse à vitesse « grand V », et ayant pour objectif de former des experts dans le sport management tout en ayant un fort ancrage territorial.
Concrètement, en quoi consiste ce partenariat ?
Cette collaboration va notamment permettre à AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL Rennes d’intégrer le prestigieux « Klub Affaires » des Rouges et Noirs qui regroupe l'ensemble des principaux partenaires du Stade Rennais. Devenir membre de ce Klub, c’est avant tout devenir un acteur majeur de la vie du club. C’est aussi un acte fort et fondateur, le début d’une belle histoire sportive, partenariale et pédagogique. Enfin, c’est une implication dans le projet sportif du club permettant de proposer différentes missions et expériences à nos étudiants sur du long terme. L’intérêt est donc triple :- Pour le Stade Rennais : continuer de se développer en profitant des connaissances de jeunes étudiants formés aspirant à être les professionnels du sport business de demain, notamment au niveau de l’événementiel sportif, du marketing, de la communication et du sponsoring…
- Pour AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : faire profiter aux étudiants de l’expertise d’un club évoluant dans l’élite du football français et qui a des ambitions européennes chaque année.
- Pour le Stade Rennais et AMOS SPORT BUSINESS SCHOOL : démarrer une collaboration sur du long terme visant à proposer une dynamique sportive et économique à l’échelle bretonne et plus largement dans le Grand Ouest.
Article rédigé par Tony ROLLAND, chargé de développement et de communication AMOS Rennes.
Théo ROPARTZ, aux manettes de l'entrepreneuriat
Malgré une situation inédite, imputable à la crise sanitaire, le marché du esport continue sa croissance exponentielle constatée depuis quelques années maintenant ; il devrait même atteindre le milliard de revenus généré en 2020 ! Un engouement qui se traduit notamment par les recettes de billetterie des évènements majeurs. A titre d’exemple, pas loin de 885 évènements ont été organisés avec des ventes de billets avoisinant les 56 millions de dollars. Actuel étudiant en dernière année du Programme Grande Ecole à AMOS Lille, Théo Ropartz s’est fait un nom dans cet univers en pleine expansion. Président de l’association Akademus esport et co-fondateur d’Elysium, une entreprise « e-sportive », ce dernier nous invite dans un voyage mêlant entrepreneuriat et « electronic sports ». Focus.
Théo, tu as créé Akademus esport et Elysium. Peux-tu nous présenter ces structures ?
En 2018, lors de ma troisième année au sein d’AMOS Lille, j'ai créé Akademus esport qui est une association 1901. Composée d’un bureau de 3 personnes, elle a pour objet l’encadrement de jeunes talents. L'association vit en grande partie grâce au sponsoring, qui nous permet notamment d'acquérir du matériel et de financer les différents déplacements à effectuer lors des compétitions. En parallèle, j’ai co-fondé la société Elysium. C'est une start-up événementielle qui organise des séminaires ou encore des team building. Via Elysium, nous pouvons également développer des événements e-sport (comme des tournois) pour des collectivités, des centres de loisir ou de vacances. Nous souhaitons créer du sur-mesure en utilisant le jeu vidéo pour répondre aux besoins de l'entreprise cliente et ainsi satisfaire ses attentes.Entreprendre peut faire peur… Raconte-nous cette envie !
Tout d'abord, je pense que cette envie (voire ce besoin) d'entreprendre est liée à ma passion car je pratique l’esport depuis très jeune. Avant que ce secteur n’explose, je possédais déjà une team sur Call of Duty où je jouais avec mes amis et participais déjà à des tournois. Avec les études, j'ai dû ralentir au niveau de mes heures de jeu car j'y passais énormément de temps. Cette pause m'a permis de prendre du recul et d'acquérir des connaissances ainsi que des compétences dans d'autres domaines grâce à AMOS. Il faut savoir qu’en 3ème année, un stage d’un semestre est obligatoire. Je rêvais de mettre à profit cette période pour créer ma propre entreprise. Afin de prouver cette envie, j’ai sollicité la direction AMOS Lille. Après différents entretiens avec elle et la création d’un dossier présentant mon projet d’association, j’ai obtenu cet accord assez exceptionnel. L’aventure était alors lancée : cela m’a permis de toucher à de nombreux domaines et ainsi apprendre directement sur le terrain. J’ai donc tout créé de A à Z.
Aujourd’hui, combien de personnes participent à l’aventure Akademus ?
Au début, il n'y avait qu'une personne et aujourd'hui nous sommes 65 ! La problématique est la gestion des membres car il y a beaucoup de va-et-vient dans le milieu du bénévolat. Certaines personnes qui ont acquis de l'expérience partent ensuite vers d'autres structures pour se professionnaliser.Dans cette jeune carrière, quel souvenir te vient directement à l’esprit ?
Sans aucun doute, notre participation à la Paris Games Week avec notre association. Nous avons animé le stand d’Infomax Paris pendant 5 jours où circulaient environ 350 000 personnes ; stand qui était d’ailleurs en collaboration avec plusieurs marques. Petite anecdote : à un moment, j’ai dû prendre le relais du speaker… C’est la première fois que je me retrouvais devant autant de personnes avec un micro. C’était très impressionnant mais aussi très formateur puisque j’y suis retourné les 4 jours qui ont suivi.
De ton point de vue, quelles sont les 3 forces que doit avoir un entrepreneur ?
Tout d’abord, il faut être prêt à emmagasiner énormément d'informations puis de savoir les synthétiser. Cela permet d'aller plus vite et de se positionner rapidement sur le marché avant d'autres personnes et de saisir les opportunités. Ensuite, la passion est essentielle. Il faut savoir accepter l’échec et sans la passion, il est difficile de continuer à être motivé pour son activité. Enfin, la persévérance : il faut rester « acharné » pour être toujours en avance car nous ne sommes pas les seuls sur le marché à vouloir se lancer.Que dirais-tu aux personnes qui ont peur de se lancer dans l’entreprenariat ?
Qu’il ne faut justement pas avoir peur. Des échecs, il y en aura toujours. Il faut en permanence se demander ce que l'on peut faire d'un échec : soit le prendre du côté valorisant afin de s'améliorer, soit rester sur cet échec sans réagir. L’entreprenariat, c'est l'aventure ! C'est un projet qui nous anime tous les jours. Il ne faut pas avancer trop vite pour éviter de faire des erreurs mais il faut aussi tirer profit de ses erreurs pour avancer. Il faut aussi avoir en tête qu’il y aura forcément des moments difficiles où il ne faudra pas lâcher…Tes structures ont-elles été impactées par la crise sanitaire ? Le sont-elles encore ?
Au niveau d’Akademus esport, la crise a été perçue de façon plutôt positive puisque les bénévoles avaient beaucoup plus de temps à nous accorder. On a eu une belle montée en puissance. Toutefois, au niveau des partenariats, beaucoup de sociétés ont décalé leurs engagements. Concernant Elysium, il y a eu 2 phases. Lors du premier confinement, nous nous sommes dit que nous n’allions rien lâcher car nous sommes sur un concept qui connaît un grand engouement. Nous avons donc voulu développer des séminaires et des team building en ligne. Une fois le produit prêt à être lancé, les entreprises ont eu du mal à y adhérer puisque le retour à l'activité était assez flou pour elles. Les ventes ont été très difficiles malgré un travail acharné pendant 3 mois. Pour le deuxième confinement, nous avons donc décidé de réduire nos charges (locaux, comptable) au maximum car de nombreux événements ont été annulés. L'entreprise est donc en pause pour le moment.En tant que passionné de esport, tu as probablement un jeu favori ?
Mon jeu du moment, c’est Valorant. Nous avons notamment recruté une team qui est très forte actuellement. C'est mon premier jeu « FPS », c'est-à-dire sur clavier où il faut apprendre toutes les touches. Ensuite, je dirais Call of Duty car il a toujours été mon jeu de prédilection.Et pour conclure : plutôt PS5 ou Xbox ?
La compétition sur Call of Duty se déroulait essentiellement sur Xbox, surtout à ses débuts, c'est pourquoi j'ai toujours eu cette console...Avec la transition sur PlayStation, beaucoup de joueurs consoles ont fait la transition mais pas moi. J'ai toujours été Xbox donc ça restera Xbox !Article rédigé par Tanguy DHALLUIN, chef de projet à AMOS LAB Lille.
Théo ROPARTZ, aux manettes de l'entrepreneuriat
Malgré une situation inédite, imputable à la crise sanitaire, le marché du esport continue sa croissance exponentielle constatée depuis quelques années maintenant ; il devrait même atteindre le milliard de revenus généré en 2020 ! Un engouement qui se traduit notamment par les recettes de billetterie des évènements majeurs. A titre d’exemple, pas loin de 885 évènements ont été organisés avec des ventes de billets avoisinant les 56 millions de dollars. Actuel étudiant en dernière année du Programme Grande Ecole à AMOS Lille, Théo Ropartz s’est fait un nom dans cet univers en pleine expansion. Président de l’association Akademus esport et co-fondateur d’Elysium, une entreprise « e-sportive », ce dernier nous invite dans un voyage mêlant entrepreneuriat et « electronic sports ». Focus.
Théo, tu as créé Akademus esport et Elysium. Peux-tu nous présenter ces structures ?
En 2018, lors de ma troisième année au sein d’AMOS Lille, j'ai créé Akademus esport qui est une association 1901. Composée d’un bureau de 3 personnes, elle a pour objet l’encadrement de jeunes talents. L'association vit en grande partie grâce au sponsoring, qui nous permet notamment d'acquérir du matériel et de financer les différents déplacements à effectuer lors des compétitions. En parallèle, j’ai co-fondé la société Elysium. C'est une start-up événementielle qui organise des séminaires ou encore des team building. Via Elysium, nous pouvons également développer des événements e-sport (comme des tournois) pour des collectivités, des centres de loisir ou de vacances. Nous souhaitons créer du sur-mesure en utilisant le jeu vidéo pour répondre aux besoins de l'entreprise cliente et ainsi satisfaire ses attentes.Entreprendre peut faire peur… Raconte-nous cette envie !
Tout d'abord, je pense que cette envie (voire ce besoin) d'entreprendre est liée à ma passion car je pratique l’esport depuis très jeune. Avant que ce secteur n’explose, je possédais déjà une team sur Call of Duty où je jouais avec mes amis et participais déjà à des tournois. Avec les études, j'ai dû ralentir au niveau de mes heures de jeu car j'y passais énormément de temps. Cette pause m'a permis de prendre du recul et d'acquérir des connaissances ainsi que des compétences dans d'autres domaines grâce à AMOS. Il faut savoir qu’en 3ème année, un stage d’un semestre est obligatoire. Je rêvais de mettre à profit cette période pour créer ma propre entreprise. Afin de prouver cette envie, j’ai sollicité la direction AMOS Lille. Après différents entretiens avec elle et la création d’un dossier présentant mon projet d’association, j’ai obtenu cet accord assez exceptionnel. L’aventure était alors lancée : cela m’a permis de toucher à de nombreux domaines et ainsi apprendre directement sur le terrain. J’ai donc tout créé de A à Z.
Aujourd’hui, combien de personnes participent à l’aventure Akademus ?
Au début, il n'y avait qu'une personne et aujourd'hui nous sommes 65 ! La problématique est la gestion des membres car il y a beaucoup de va-et-vient dans le milieu du bénévolat. Certaines personnes qui ont acquis de l'expérience partent ensuite vers d'autres structures pour se professionnaliser.Dans cette jeune carrière, quel souvenir te vient directement à l’esprit ?
Sans aucun doute, notre participation à la Paris Games Week avec notre association. Nous avons animé le stand d’Infomax Paris pendant 5 jours où circulaient environ 350 000 personnes ; stand qui était d’ailleurs en collaboration avec plusieurs marques. Petite anecdote : à un moment, j’ai dû prendre le relais du speaker… C’est la première fois que je me retrouvais devant autant de personnes avec un micro. C’était très impressionnant mais aussi très formateur puisque j’y suis retourné les 4 jours qui ont suivi.