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23 Mar 2023
Témoignage Etudiant, Lilou Serrano, joueuse de rugby
« Come on girls »
En cette période de Tournoi des 6 Nations Féminin, Lilou Serrano, étudiante au campus AMOS Toulouse et joueuse de rugby, nous livre son histoire avec le ballon ovale, son ressenti en tant que femme dans un sport dit masculin mais aussi ses aspirations et sa vision. C’est une bouffée d’air frais, de détermination et d’optimisme à faire lire à toutes les futures AMOSciennes : « COME ON GIRLS! »Lilou, peux-tu te présenter s’il te plaît ? Et nous raconter ton histoire avec le rugby ?
Lilou Serrano, 21 ans, je suis actuellement en première année de Mastère à AMOS Toulouse. Connaisseuse du rugby à XV, c’est le XIII qui m’anime depuis maintenant 10 ans. J’ai commencé au Collège en UNSS en rugby à XIII. Ce sport m’a plu et, en plus de l’UNSS, j’ai intégré rapidement un club. Par la suite, j’ai continué en section rugby au Lycée en XV et toujours en club en XIII. Par ailleurs, j’ai effectué un service civique sur la pratique du rugby à XIII et le développement du fair-play pendant un an auprès de jeunes enfants. Petit à petit, ce sport a pris une place importante dans mon quotidien entre entraînements et compétitions.
Que penses-tu de la place des femmes dans le rugby et le sport business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Je suis une femme et je fais du rugby à XIII. Encore moins connu que le XV, le rugby à XIII est très peu médiatisé en France au-delà du débat des genres. Par conséquent, il y a peu de club féminin en rugby à XIII et peu de moyen pour faire connaître et développer ce sport. Néanmoins, ce n’est pas partout pareil. En effet, en Australie par exemple, le rugby à XIII est très développé et beaucoup d’équipes féminines sont professionnelles. Cela prouve bien qu’il est possible de professionnaliser les équipes féminines, ou dans un premier temps les valoriser. Pour parler un peu du XV, celui-ci est sur la bonne voie. En effet, la médiatisation a permis de faire connaître ce sport et de plus en plus de jeunes filles s’inscrivent en club et c’est génial. J’espère que le rugby à XIII aussi bien féminin que masculin arrivera un jour à être aussi connu et reconnu que le XV ! Dans le sport business c’est un peu la même chose, dans le sens où nous commençons tout juste à nous faire voir, entendre et respecter. Par chance, je pense faire partie de la bonne génération, le monde du travail et du sport en général commence à nous entendre et nous prendre au sérieux. Alors oui, les a priori ou stéréotypes sont toujours présents mais beaucoup moins systématiques. Les mentalités ont évolué, ainsi à l’heure actuelle, beaucoup de femmes occupent des postes importants, se lancent dans l’entreprenariat et n’ont pas peur de se positionner sur des postes dits pour les « hommes ». De par mon expérience personnelle, je trouve important de rajouter que beaucoup d’hommes se sentent concernés par ce combat et aident les femmes à atteindre cette égalité dans tous les domaines. Que cela soit dans le monde du rugby féminin ou dans le sport business, la place de la femme n’est pas encore totalement reconnue mais la situation évolue dans le bon sens.Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le rugby et le sport business ?
Les valeurs qui me viennent à l’esprit sont l’esprit d’équipe, la ténacité et le respect. Dans le rugby ou dans le sport business, je travaille directement ou indirectement en collaboration avec différentes personnes. Je pense qu’il est plus facile de réussir ensemble en unissant nos forces et nos compétences dans un but commun. La persévérance est aussi une valeur commune et qui est nécessaire dans ces deux secteurs. En effet, rien n’est jamais acquis facilement. Il ne faut « rien lâcher » et se battre pour réussir son objectif. Enfin, le respect de l’autre, des règles et surtout de soi-même !
Le rayonnement des femmes dans le sport est un enjeu fort pour nous. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Il est vrai que chez AMOS Toulouse les femmes sont très bien représentées que ce soit dans l’équipe pédagogique, les intervenantes ou encore la directrice. Madame Naude, directrice du campus, est un exemple de femme qui réussit sa carrière professionnelle et sportive. Elle partage son expertise à travers par exemple des événements sportifs pour promouvoir l’égalité homme/femme dans toute l’agglomération toulousaine. Les intervenantes ont des parcours diversifiés, motivants et inspirants. Depuis trois ans, j’ai remarqué une augmentation de la présence de jeunes filles dans les promos.Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du sport business ?
Je leur conseillerai d’aller au bout de leurs idées ou de leurs projets sans tenir compte des avis négatifs qui pourraient les entraver dans la poursuite de leurs objectifs. Je leur dirai aussi de ne pas se normaliser et de se battre contre les comportements sexistes et ou réflexions misogynes. Enfin, que ce soit pratiquer un sport ou évoluer dans le sport business, c’est la même chose, le plus important c’est croire en soi. Et pour finir, come on girls!Tu joues au rugby au Mans et tu es en alternance à l’Automobile Club de l’Ouest (24h du Mans) : 2 secteurs “dits” masculins : est-ce une force ?
Je ne sais pas si c’est une force. Je ne me suis pas posée de question. Je vis ma passion du rugby et je me sens bien dans ce milieu automobile où je m’épanouis professionnellement. Par ailleurs, les femmes pilotent depuis 1922 en France. Autre exemple, la 32ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles réunit 400 participantes cette année. Le monde automobile n’est plus un secteur uniquement masculin. Force ou non, je me sens bien dans ces deux secteurs et c’est le plus important pour moi.Est-ce que tu suis le Tournoi des 6 Nations Féminin ? As-tu un pronostic sur les vainqueures ?
Evidement que j’ai un faible pour l’équipe de France. C’est une très belle équipe qui monte en puissance et nous faire vivre des matchs de haut niveau. Ce sont des femmes méritantes et combatives. Il faut souligner qu’elles ne vivent pas du rugby. Elles ont toutes un métier à coté et mènent de front leur vie professionnelle, leur vie familiale ainsi que les entraînements et les compétitions.Un dernier mot pour finir ?
Je tiens à remercier Mathilde Lapeyre d’avoir pensé à moi pour cette interview. Pour finir, je suis optimiste quant au fait que la femme aura un jour la place qui lui revient sans devoir se justifier ou douter de sa légitimité. Merci à Lilou Serrano pour ses réponses et sa disponibilité. Crédit photo : Lilou Serrano23 Mar 2023
MasterClass Colosse aux pieds d’argile
COLOSSE AUX PIEDS D’ARGILE, UNE ASSOCIATION SUR TOUS LES TERRAINS
Dans le cadre d’une MasterClass à destination des étudiants en Bachelor et Mastère, le campus AMOS Toulouse a convié l’association Colosse aux pieds d’argile. Reconnue d’utilité publique, elle a pour missions : la sensibilisation et la formation aux risques de violences sexuelles, de bizutage et de harcèlement en milieu sportif ainsi que l’accompagnement des victimes. Cette venue a été sollicitée par deux étudiants, Lucas Monteil et Louis Fovet, soucieux d’aborder un sujet d’actualité mais aussi de découvrir l’univers associatif.
UNE « MASTER » MASTER CLASS
Organisée en trois temps, la MasterClass a débuté par un temps d’échange et de débat à l’Espace des Diversités et de la Laïcité de la Mairie de Toulouse en présence de Sébastien Boueilh, directeur et fondateur de l’association. Le deuxième jour était consacré à la réalisation d’ateliers autour de thématiques telles que la résilience par le sport, les victimes et victimes collatérales ou encore la relation athlète/entraineur. Ce fut l’occasion pour les étudiants de travailler en groupe, chapeauté par Simon Latournerie, directeur adjoint, Violaine Chabardes, responsable du pôle accompagnement des victimes et Sebastien Boueilh. Cette MasterClass s’est conclue au salon Prairie des Filtres du Stade Ernest Wallon avec la présentation des projets réalisés en ateliers. Devant 150 personnes, nos étudiants ont abordé avec brio des sujets pourtant difficiles et sensibles.
« IL FAUT PARLER »
« J'ai trouvé que c'était un sujet très intéressant, ce n'est pas un thème que l'on a l'habitude d'aborder surtout dans le milieu du sport. Les choses sont souvent étouffées. Le fait d'avoir eu un intervenant comme Mr Boueilh a fait ouvrir les yeux sur le sujet. Notamment sur le nombre de personnes atteintes d'agression sexuelle, qui était un nombre peu connu de beaucoup d'étudiants. Il faut parler ! » Emma Sernesi, etudiante en troisième année de Bachelor23 Mar 2023
AMOS au cœur des paddocks de F1
Nos AMOSciens sur le terrain...
Au-delà des aspects sportifs de chaque Grand Prix de Formule 1, le bon déroulement de ces derniers représente l’enjeu majeur des rendez-vous automobile de la catégorie reine. C’est là qu’entrent en jeu nos AMOSciens, acteurs de ces événements d’ampleur internationale.AMOS au point de corde
Depuis plusieurs années, les AMOSciens ont joué un rôle de plus en plus important dans les Grands Prix de Formule 1. Le partenariat développé entre le GIP Grand Prix de France – Le Castellet et AMOS Marseille a permis à plus d’une centaine d’étudiants de pénétrer les coulisses du sport automobile. L’occasion pour eux d’être mobilisés sur un événement au rayonnement international et de mettre leurs compétences en pratique lors des événements de Formule 1. Leur rôle peut varier, certains étudiants participent à l'organisation de l'événement dans son ensemble, aidant à gérer les différentes équipes et départements nécessaires pour faire fonctionner une course. D'autres étudiants sont plus spécifiquement impliqués aux aspects commerciaux et marketing. Cela peut également inclure des événements promotionnels pour les sponsors de la course, des événements de charité ou des événements pour les médias.
Astrid et Axelle pied au plancher
Parmi les AMOSciens ayant pu prendre part aux différents Grands Prix de F1, Astrid et Axelle ont déjà vécu quatre événements de l’intérieur. Du Grand Prix d’Abu Dhabi, au Grand Prix de France en passant par Monaco, nos étudiantes de premières année du Global Sport Business Master ont pu apprécier différents aspects de l’événementiel au sein de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco leur a permis de connaître l’environnement entourant la course automobile, en travaillant dans un service organisationnel autour de la gestion des VIP. C’est au Castellet que ces dernières se sont trouvées au plus proche du quotidien de toutes ces personnes travaillant dans le sport automobile. Avec un rôle d’assistante média presse, elles ont notamment eu à accueillir les journalistes, et assister la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) lors des conférences de presse.
23 Mar 2023
Soirée Networking entre professionnels et étudiants
Soirée des professionnels : retour sur une superbe soirée de networking !
AMOS Strasbourg a une nouvelle fois organisé une Soirée des Professionnels à destination de tous ses étudiants en Mastère 2. Tenue au Clubhouse de la Brasserie Meteor à Strasbourg, cette soirée de networking avait pour but de permettre à nos étudiants de rencontrer des acteurs du monde sportif.Une vingtaine de professionnels présents pour échanger avec nos étudiants
De nombreux professionnels étaient présents, tous spécialisés dans des domaines différents : management, entreprenariat, marketing, digital, journalisme, communication, ressources humaines ou encore gestion d’infrastructures. Ils se sont ainsi réunis afin de répondre à leurs questions et pour les aiguiller sur leurs projets professionnels.
23 Mar 2023
Interview Etudiant, alternance au Stade Bordelais Football
Peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour, je m'appelle Alix Di Martino et j'ai 24 ans. J'étudie actuellement en dernière année de mastère à AMOS Bordeaux en spécialité Event Manager. Avant cela, j'ai fait une licence STAPS. J’ai toujours aimé le sport, et j’ai vite su que je voulais travailler en lien avec cette passion. En ce moment, je travaille en alternance comme chargée de communication pour le Stade Bordelais Football, club qui évolue en National 2. Mon rôle principal consiste à promouvoir la vie associative et académique du club, et aussi la section féminine.Quelles sont tes principales missions ?
En tant que chargée de communication, mes principales missions sont de communiquer sur toutes les actions et projets du club, comme la programmation et résultats des matchs, la gestion du site internet, création d’article, promouvoir les bénévole et entraineurs… Je m'occupe également de la promotion de la vie associative et académique du club, en particulier pour la section féminine. Pour la communication événementielle, je crée des visuels et des affiches pour les tous événements du club. Avec mon équipe, nous cherchons toujours à innover pour fidéliser notre public et en attirer un nouveau.Comment gères-tu ton emploi du temps ?
Je dois avouer que gérer mon emploi du temps entre l'alternance, les études, les dossiers à rendre et ma vie personnelle peut être un vrai défi. Cela demande une grande organisation personnelle, mais je suis motivée pour remplir au mieux mes missions dans le cadre de mon alternance tout en maintenant un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Heureusement, j'ai la chance de travailler avec des amis de classe qui peuvent également m'aider à gérer les devoirs et les projets scolaires. Notre directeur Grégoire Darcel, ancien étudiant à AMOS Bordeaux, nous offre des conseils et des orientations pour nous aider à atteindre nos objectifs.Quelles sont les compétences que tu as acquises au cours de ton alternance ?
J'ai appris à gérer la communication autour des événements, des projets et des actions menées par l'entreprise. J'ai également développé mes compétences en matière de création de supports de communication, tels que affiches, flyers et visuels pour les réseaux sociaux. Ensuite, j'ai appris à travailler efficacement en équipe et à communiquer davantage avec mes collègues, mes supérieurs hiérarchiques et les partenaires externes. J'ai également acquis des compétences en gestion de projet, ce qui m'a permis de planifier et d'organiser efficacement les tâches à accomplir pour atteindre les objectifs fixés. Enfin, j'ai appris à m'adapter à différents contextes et à gérer les imprévus. Dans le domaine de l'événementiel en particulier, il est fréquent que les plans changent à la dernière minute, j'ai donc développé ma capacité à faire face à ces situations et à trouver des solutions rapidement.
Quels sont les cours qui te servent dans ta vie professionnelle ?
J'ai vraiment trouvé que les études de cas dans le domaine de l'événementiel ont été bénéfiques pour moi. Les cours de gestion de projet, stratégie de communication, finance, management opérationnel, négociation, ont vraiment été les plus utiles pour mon travail en alternance. Les études de cas m'ont aidé à aborder les situations professionnelles plus facilement, en connaissant les démarches à suivre et en ayant confiance dans mon travail. De plus, les cours m'ont aussi appris à mieux anticiper les changements et les problèmes de dernière minute, ce qui est toujours utile dans un environnement professionnel.Comment cette expérience a contribuée à ton développement personnel et professionnel ?
Mon expérience en tant qu'alternante m'a permis de beaucoup apprendre, tant sur le plan professionnel que personnel. En travaillant au sein d'associations, j'ai appris à m'adapter aux exigences et aux contraintes du monde professionnel. J'ai également acquis de nouvelles compétences et je me suis familiarisée avec des outils et des méthodes que je ne connaissais pas auparavant. En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. Cette expérience m'a vraiment aidé à grandir et à me développer en tant que personne et professionnel. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir eu cette opportunité au SBF et j'espère pouvoir continuer à apprendre et à me développer dans mes futurs projets professionnels.Quels sont tes objectifs de carrière à long terme ?
J’aimerais poursuivre ma carrière dans le domaine de l'événementiel sportif. Mon objectif à long terme serait de travailler pour un club professionnel et contribuer à la création d'une expérience unique pour les supporters et les VIP. J'ai une passion pour la gestion de projets événementiels et j'aimerais continuer à développer mes compétences dans ce domaine. Cependant, je suis également ouverte à d'autres opportunités qui me permettront de progresser professionnellement et d'élargir mes horizons. En réalité, après l’obtention de mon mastère, je ne me ferme aucune porte !Peux-tu nous partager une expérience positive ou inspirante vécue ?
Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses.Un conseil à un étudiant qui souhaite faire son alternance à ce poste ?
Si j'avais un conseil à donner à un étudiant, ce serait de toujours rester motivé et curieux. L'alternance peut être intense et exigeante, mais elle offre également une occasion unique d'apprendre et de se développer professionnellement. Je pense qu’il ne faut vraiment pas hésiter à poser des questions, à chercher à comprendre les différentes tâches et responsabilités, et à être proactif dans la prise en charge de nouveaux projets. Je recommanderais aussi de profiter de l'expérience pour établir des relations avec les collègues et les membres de l'équipe, car cela peut aider à établir un réseau professionnel utile pour l'avenir, parce que cela arrive très vite !23 Mar 2023
Alternance en communication dans le monde du football
Découvrez les témoignages de deux étudiants
A l'occasion de la semaine du foot, le campus AMOS Bordeaux met en avant deux étudiants en alternance. Tous deux chargés de communication dans des clubs de foot, l’un à l’ACFC Angoulême Charente Football Club, l’autre, au Stade Bordelais.Pourquoi le secteur du football ?
Pour Enzo, cela s’explique par son passé de joueur en National 2, connaissant bien l’ACFC et étant en adéquation avec les projets réalisés, il a souhaité voir le côté salarié du club. Pour Alix, il s’agit plus d'élargir son champ de compétence après quelques années passées dans un club de gymnastique durant lesquelles elle a été confrontée aux manques de moyens. Elle a voulu rejoindre le monde du foot, d’abord, car c’est un sport qui la passionne, mais aussi pour les opportunités que ce milieu peut offrir.Les missions principales ?
Leurs postes consistent principalement en la gestion des réseaux sociaux et du site internet. Cela inclut donc entre autres la création d'articles, la promotion des actions et de l’actualité du club. Pour Alix et Enzo, c’est un poste qui permet de développer sa créativité, mais aussi son autonomie. Étant amenés à beaucoup travailler sur des événements, ce poste nécessite une bonne capacité d’adaptation et d’organisation. Au niveau du travail en équipe, il est essentiel de bien communiquer avec l’ensemble de ses collègues et de savoir travailler efficacement. Concernant l’agencement de leur emploi du temps, Alix et Enzo se rejoignent en partageant que cela peut être parfois un vrai défi de mêler études, alternance et vie personnelle, mais qu’avec une bonne organisation, les choses se déroulent bien. L’alternance leur permet d’alimenter leur travail en entreprise et inversement, rendant cette voie très formatrice et riche en expériences. En effet, que ce soit dans la pratique par les travaux de groupes ou le type d’outils à mettre en place, les étudiants se servent des connaissances acquises pour mener à bien leur alternance. « En termes de développement personnel, j'ai appris à être plus autonome et organisée, car il est important de gérer son temps de manière efficace lorsque l'on travaille et étudie en même temps. J'ai également appris à mieux communiquer et à travailler en équipe, en collaborant avec mes collègues et en participant à des projets d'équipe. » Alix Di Martino
Une expérience positive qui se démarque ?
« Ce qui me vient tout de suite à l’esprit, c’est l'organisation du match de coupe de France entre le Stade Bordelais et les Girondins de Bordeaux, les deux équipes locales. Nous avons dû tout organiser en seulement deux semaines, ce qui était un défi énorme, mais nous avons réussi à le faire en équipe. Ce derby fut une expérience de travail intense, mais il m'a beaucoup appris sur la planification et la gestion de projet. » Alix Di Martino « J'ai également eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes comme les bénévoles et des membres de l'équipe, puisque je n’étais pas en poste depuis longtemps. Le jour du match était incroyable, et voir tout ce monde dans les gradins était un moment vraiment spécial. Cela m'a fait réaliser à quel point j'aime travailler dans le domaine de l'événementiel sportif et que c'est vraiment ce que je veux faire à long terme. Cette expérience m'a également appris que même dans des situations difficiles, lorsque l'on travaille en équipe et que l'on reste positif, on peut accomplir de grandes choses. » Alix Di Martino « Oui ! Dans mon club, un projet de websérie a été développé, je l’ai donc repris à mon arrivée. Il a pour but de filmer les coulisses des vestiaires et montrer un peu ce que l’on ne connaît pas, par exemple, ce qu’il peut se passer avant et après un match. J'ai commencé à trouver ça assez redondant. Du coup, pour pouvoir améliorer ce format, j’ai réalisé une veille et contacté différentes personnes pour savoir comment c’était organisé de leur côté, quel matériel était utilisé... » Enzo « J’ai pu présenter le nouveau format et mes recherches à mon directeur, qui a très bien accueilli ma proposition ! Aujourd’hui, nous travaillons sur un projet vidéo format zapping de deux à trois minutes et un autre format de 20 minutes où ici, on aborde une thématique précise. » EnzoUn conseil à partager ?
« L’important est de toujours rester motivé et curieux, d’être proactif et ne pas hésiter à construire un réseau professionnel. » Alix Di Martino « Il est important d’avoir toujours une boîte à idées avec soi pour ne pas manquer d’inspiration. Bien choisir son entreprise pour que le management soit en cohérence avec celui qui te convient. » Enzo13 Mar 2023
Au cœur de la féminisation dans le sport, Mariane et Bouna Saar
Parce que le droit de la femme est une affaire de tous...
Que ce soit sur les terrains de sports ou du monde professionnel, avançons ensemble pour une équité. Les compétences s’acquièrent par la volonté, les sacrifices, le travail, l’humilité et non par le genre. Parce que ton avenir s’écrit maintenant pour le futur de demain. Fais de ta passion, ton métier. Pour toi, pour elles et pour les prochaines générations. Partez en immersion avec Mariane et Bouna Sarr : au cœur de la féminisation dans le Sport et le Sport Business.Mariane, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Mariane Sarr, j’ai 21 ans et je suis étudiante en première année de Mastère chez AMOS Sport Business School sur le campus de Marseille. Je suis originaire de Lyon, là où j’ai pu effectuer toute ma scolarité, notamment mes trois premières années au sein du campus d’AMOS Lyon. Je suis une grande passionnée de sport, et plus particulièrement de football que je pratique en club depuis 10 ans. J’ai commencé le foot chez les garçons, en étant la seule fille de l’équipe. Au départ, l’intégration était assez compliquée, mais avec du caractère et de la persévérance, j’ai su m’intégrer à ce milieu. Le fait d’avoir vécu cette expérience très jeune m’a permis d’arriver là où j’en suis aujourd’hui : défendre la place de la femme au sein du sport. J’ai toujours été animé par cette volonté d’évoluer dans le sport, au vu du programme proposé par l’école, j’ai donc choisi AMOS afin de découvrir le monde du sport business et lier mes deux passions. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu différentes expériences professionnelles dans ce secteur, notamment un stage à l’Olympique Lyonnais en tant qu’assistante chef de projet événementiel ou encore mon poste actuel au sein du FC Rousset SVO. C’est donc depuis le mois d’août que je suis installée à Marseille afin de découvrir le terrain méditerranéen !
Que penses-tu de la place des femmes dans le Sport et le Sport Business ? Est-ce que tu vois une différence entre les deux ?
Selon moi, que ce soit dans le Sport ou dans le Sport Business, la place de la femme est encore sous-estimée de nos jours. On ne parle pas assez de ces femmes qui réussissent dans ces milieux, auxquelles nous pouvons nous identifier ! À l’échelle française, nous possédons de nombreuses figures, athlètes de haut niveau ou encore entrepreneuses, qui ont toujours été persévérantes et ont su réussir dans leur domaine. Malheureusement, leur place dans le Sport et le Sport Business a été difficilement obtenue et fait encore face aujourd’hui à de nombreuses inégalités !Quelles sont les valeurs que tu retrouves entre le Sport et le Sport Business ?
Il y a beaucoup de valeurs qui lient le Sport et le Sport Business. Cependant, pour moi, les principales restent le respect, qui concerne le respect des autres, des règles, mais aussi de soi-même ; l’égalité, c’est-à-dire la considération que l’on donne à tout type de personne, mais aussi l’égalité des chances ; la persévérance, savoir sortir de sa zone de confort et se dépasser afin d’atteindre ses objectifs ; enfin, le travail d’équipe, car dans ces deux domaines, nous sommes toujours amenés à collaborer avec des personnes, il est donc important d’avoir cet esprit d’équipe et de solidarité.Au sein d’AMOS Aix et Marseille, le rayonnement de toutes les étudiantes est un enjeu fort. De ton côté, comment le perçois-tu ?
Tout d’abord, c’est une réelle satisfaction de voir que nous sommes autant d’étudiantes sur le campus ! Je me souviens qu’en première année, nous n’étions que trois filles dans ma classe, aujourd’hui nous sommes bien plus nombreuses ! Le rayonnement des étudiantes est donc un réel enjeu car nous échangeons constamment sur nos différentes expériences. Plusieurs postes sont représentés par nos étudiantes, chargée de communication, cheffe de projet événementiel ou encore chargée de développement partenariat. De plus, nous avons la chance de toutes pouvoir évoluer au cœur de structures majeures au sein de la région telles que l’Olympique de Marseille et le Cercle des Nageurs ! Le retour d’expérience de chacune ainsi que le réseau que l’on peut s’apporter est un atout majeur pour les étudiantes des campus Aix et Marseille !
Quel conseil peux-tu donner à une future AMOScienne ou professionnelle du Sport Business ?
C’est peut-être une phrase clichée, mais je lui dirais de croire en ses rêves ! Il faut s’intéresser à tout ce qu’il se passe dans le Sport Business et également essayer de se construire un réseau dans le milieu. Il ne faut pas avoir peur d’exposer ses idées, de prendre la parole et enfin croire en sa légitimité ! Les mots d’une femme sont tout aussi importants que ceux d’un homme, il faut donc garder foi en soi.Tu joues et tu es en alternance au club de Rousset : est-ce une force ? Est-ce que tu as pu mettre en place des choses concernant la féminisation du foot ?
Je suis très heureuse d’avoir cette double casquette au sein du club, à la fois joueuse, mais aussi salarié. Depuis le début de la saison, je me sens très épanouie au sein de mes fonctions. J’ai été chaleureusement accueillie par l’ensemble des membres du club qui m’ont tout de suite accordé leur confiance. C’est pour moi une force de tenir un double rôle car je me sens encore plus près du club, ce qui renforce le sentiment d’appartenance ! Nous avons pu mettre en place de nombreux projets, sur différentes thématiques très intéressantes. Le sujet de la féminisation du football me tient particulièrement à cœur, je suis donc ravie de participer aux différents projets d’actions mis en place. Cette année, nous avons la chance d’avoir élargi nos partenariats avec de nombreuses actrices de la région ! De plus, nous travaillons plus particulièrement avec l’une d’entre elles qui s’est exclusivement positionnée sur nos équipes U18F. L’objectif est vraiment de mêler le côté femme et football à travers ce projet, qui sortira dans les semaines à venir !
Tu travailles actuellement sur le projet des olympiennes avec AMOS Marseille et l’OM. Est-ce une fierté pour toi ? Et si oui, pourquoi ? Est-ce que tu aimerais rejoindre l’OM féminin pour participer à son développement ?
C’est un réel plaisir pour moi de participer à ce projet, car je mêle ma passion pour le football, mais aussi ma volonté de contribuer au développement du sport féminin. L’OM est un très grand club, c’est donc une fierté de pouvoir collaborer avec eux. Nous avons des idées pour ce projet et avançons bien sur nos objectifs. Je suis très investie sur son aboutissement étant donné que c’est un sujet qui me parle et qui m’inspire. De plus, Sarah Boudaoud et Alban Sanchez sont très à l’écoute, c’est très plaisant et constructif de pouvoir collaborer avec eux. Rejoindre leurs rangs serait une réelle fierté ! Participer au développement d’une structure telle que l’OM féminin s’inscrirait dans la continuité de mes projets professionnels et personnels !Un dernier mot pour finir ?
Merci à Marion Deborde et AMOS Marseille de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer sur ce sujet de la place de la femme dans le Sport et le Sport Business. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un sujet qui me tient énormément à cœur. J’espère pouvoir pleinement contribuer à son développement dans les années à venir à travers mes différents projets ! Parce que la féminisation du Sport et du Sport Business est l’affaire de tous, nous ne pouvions manquer l’occasion de donner la parole à un homme, qui, au quotidien mêle passion et métier : Bouna Sarr. Grand frère de Mariane, il a accepté de se livrer sur sa vision du sport et plus particulièrement du foot féminin.Bouna, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Bonjour, je m’appelle Bouna Sarr, j’ai 31 ans et je suis originaire de la ville de Lyon. J’évolue en Allemagne, au Bayern de Munich, pour ma 3ème saison au poste d’arrière droit. J’évolue également au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Grand frère de Mariane, la petite dernière de notre fratrie ! C’est un plaisir de participer à cet article.Le foot féminin prend de plus en plus d’importance, notamment en Allemagne avec le Bayern Munich. Le match contre le PSG en Ligue des champions l’année dernière en est un bel exemple (13 000 spectateurs présents). Qu'en penses-tu ?
Effectivement, le football féminin se développe de plus en plus depuis les dernières années. J’ai pu le constater en Allemagne avec l’équipe féminine du Bayern. Le foot étant un sport très populaire ici, ça génère beaucoup d’engouement même autour des filles. Il y a de plus en plus de monde qui va au stade, notamment grâce à des championnats attractifs qui intéressent le public. Le football féminin se démocratise et s’améliore, ce qui est une bonne chose pour les femmes et pour le sport en général.
Est-ce que tu penses important que des sportifs défendent les sportives ?
C’est important oui, car selon moi, si les sportifs masculins peuvent apporter leur pierre à l’édifice au développement du sport féminin, ça ne pourra que leur être bénéfique. Il y a de plus en plus de femmes qui sont primées, mises en avant avec les récompenses individuelles dans leur sport. C’est une bonne chose pour elles que nous puissions les féliciter et ainsi les mettre en avant aux yeux de tous. Toute cette contribution est favorable à l’accroissement des emplois, des licences et le nombre de personne susceptible de s’identifier à elles. C’est toujours beau à voir qu’au fil des années le statut des sportives se développe à travers les différentes disciplines. Je pense que tout le monde serait d’accord pour soutenir le développement des disciplines féminines et que les sportives soient ainsi considérées à leur juste valeur.Un petit mot pour ta sœur ?
Ma petite sœur adorée ! Nous sommes tout simplement fiers d’elle, que ce soit mes parents, nos grandes sœurs et moi-même, de voir qu’elle arrive à allier le sport et les études. Ce n’est pas toujours évident, mais on voit que la passion qui l’anime pour ces deux domaines la pousse à ne jamais rien lâcher. Ça me fait énormément plaisir de voir qu’elle s’épanouit au quotidien ! Je lui souhaite tout simplement de continuer, d’être heureuse dans ce qu’elle fait et d’aller au bout de ses objectifs. Malheureusement, je n’ai pas énormément de temps pour aller la voir jouer, mais je vois à travers ses retours et les réseaux sociaux qu’elle prend énormément de plaisir à jouer et travailler dans le monde du football. Elle a tout mon soutien dans ce qu’elle souhaite entreprendre et je continuerais à la suivre au quotidien, comme depuis toujours !27 Feb 2023
Témoignage Etudiant Théo, Interview joueurs du MHSC Volleyball
A la découverte du métier de volleyeur professionnel
Au mois de décembre, les étudiant.e.s du campus AMOS Montpellier ont eu la chance de recevoir deux joueurs du Montpellier Volleyball, club partenaire de l’école et médaillés des derniers Jeux Olympiques à Tokyo en 2021. L’occasion pour les étudiant.e.s d’en découvrir plus sur le métier de volleyeur professionnel grâce aux témoignages de Ezequiel Palacios et de Nicolas Le Goff. Les deux joueurs ont pu revenir sur leurs carrières respectives, responsabilités au sein du club ou encore sur une journée type d’un volleyeur professionnel.

23 Feb 2023
Un AMOScien sur les routes du 4L Trophy
Un expédition de près de 7 000 kilomètres...
Au départ de Biarritz le 16 février 2023, Adrien Remy démarre son périple avec en ligne de mire Marrakech. L’étudiant de 22 ans, AMOS Paris, est chargé d’acheminer jouets, fournitures scolaires et denrées alimentaires jusqu’au cœur du désert marocain. Réservé aux jeunes de moins de 28 ans, des milliers de Renault 4 s’élancent pour cette expédition de près de 7 000 kilomètres qui s’étend sur deux semaines. A deux seulement dans chaque voiture, l’entraide entre les concurrents reste cependant un point important du bon déroulé de chaque épreuve. Il faut savoir faire face aux problèmes mécaniques, ou tout autre encombre rencontrée sur la route. Une préparation minutieuse et une très bonne connaissance de la mécanique sont donc nécessaires pour débuter ce raid solitaire. Mais pas de quoi effrayer les participants, qui sont plus nombreux chaque année.
23 Feb 2023
Interview Etudiant Matthieu, échange universitaire à Munich
Mobilité à l'international chez AMOS
La mobilité académique consiste à étudier ou à effectuer un stage à l'étranger, en dehors de son pays d'origine. Cette expérience est une occasion pour nos étudiants de développer leur compréhension culturelle, linguistique et professionnelle. Elle est également très avantageuse pour les étudiants, car ils peuvent acquérir de nouvelles compétences et se démarquer dans un monde de plus en plus concurrentiel où la maîtrise des langues étrangères est un vrai critère d’embauche. Lors de cette mobilité, les étudiants peuvent rencontrer quelques difficultés : la gestion de la langue, des différences culturelles ou encore la recherche d'un logement et l’apprentissage dans un nouveau système académique. Cependant, ces défis peuvent également être des opportunités de se développer personnellement et de découvrir de nouveaux horizons. En plus de l'épanouissement personnel, la mobilité peut avoir un impact positif sur la carrière des étudiants. Les employeurs apprécient souvent les candidats qui ont de l'expérience internationale et une compréhension de différentes cultures. La mobilité académique peut également offrir aux étudiants des opportunités de travail à l'étranger, leur permettant de développer leur carrière sur une base mondiale.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Matthieu GOZE, je suis actuellement en deuxième année de Mastère à AMOS Bordeaux. Dans le cadre du programme international, je suis parti deux fois en échange universitaire à l’étranger. Une fois en 3ème année en Autriche à Kufstein et en 5ème année à Munich en Allemagne.Pourquoi partir étudier à l'étranger ?
Je voulais voyager, améliorer mon niveau d’anglais et découvrir de nouveaux pays que je n’aurais peut-être pas visiter en temps normal. Je voulais également découvrir d’autres cultures grâce à l’Erasmus qui te fait rencontrer des étudiants qui viennent d’un peu partout.
Pourquoi as-tu eu envie d’aller dans ce pays ?
Pour l’Autriche, je n’ai pas eu trop le choix, je devais partir en Australie au départ, mais le COVID m’a coupé l’herbe sous le pied.... J’ai donc dû me rabattre sur une destination européenne et l’Autriche est le pays qui me tentait le plus. En ce qui concerne l’Allemagne, c’était dans un but purement professionnel, Munich est une ville importante avec beaucoup de sièges sociaux d’entreprises internationales et avec beaucoup d’opportunités de travail. C’est également une zone géographique intéressante car proche de la Suisse, l’Autriche et l’Italie.Comment décrirais-tu ton expérience ?
C’est très enrichissant, tu découvres une nouvelle culture, de nouvelles mœurs et s’y adapter est quelque chose de très intéressant. Tu as même une double adaptation, car à l’université, tu dois composer avec des étudiants qui viennent de tout horizon et notamment de pays hors européens (Inde, Iran, Mexique, Indonésie, Thaïlande...). C’est donc super intéressant d’apprendre à découvrir ces personnes qui ont des cultures et des visions très différentes des nôtres.
Comment as-tu géré les défis linguistiques et culturels rencontrés pendant ta mobilité ?
Au niveau linguistique, très peu de difficultés, tout le monde parle anglais que ce soit les étudiants ou les gens à l’extérieur (les Allemands sont très bons en anglais). Au niveau culturel, il faut s’adapter et apprendre à connaître chacun, mais c’est relativement facile et on arrive à partager des choses en commun. En ce qui concerne la vie de tous les jours, la vie en Allemagne n’est pas très différente de la vie en France, tu restes en Europe dans un pays frontalier, c’est relativement simple malgré les quelques différences qui existent. Avec les étudiants étrangers, tu apprends à les connaître pour savoir comment te comporter avec eux, quel est leur seuil de tolérance, comment leur humour fonctionne. Mais nous partageons également beaucoup de choses en commun.Comment as-tu géré l'adaptation à une nouvelle vie loin de chez toi, de ta famille et de tes amis ?
Au-delà des séjours universitaires, j’ai aussi fait mes stages à l’étranger, je suis donc parti relativement longtemps. Au début, ça ne me faisait rien, je rentrais soit entre la période de cours et la période de stage soit une fois au milieu de mon séjour à l’étranger quand je pouvais. Puis avec le temps, ça a commencé à me manquer. Mais je pense que la solution, c’est de rester en contact avec sa famille et ses amis et de vivre pleinement l’expérience à l'étranger, car cela va atténuer le mal du pays. Si tu penses tout le temps à chez toi, ça va amplifier le manque, faire des rencontres, découvrir son environnement, c’est la meilleure façon de le gérer selon moi.
Est-ce que ça a été dur de trouver un logement à l’étranger ?
Le seul endroit où ça a été compliqué, c’est l’Allemagne. J’ai trouvé mon appartement 2 jours avant mon départ alors que je m’y suis pris 4 mois à l’avance.Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
De très belles rencontres, des souvenirs, une amélioration considérable de mon niveau d’anglais et une ouverture d’esprit.Quelle est la chose dont tu te souviens le plus ?
Mon séjour en Autriche sur le plan relationnel était incroyable, j’ai noué de très fortes amitiés et j’ai partagé de très bons moments là-bas. Le tout dans un cadre splendide, au pied des montagnes avec des lacs magnifiques. Les personnes que j’ai rencontrées sont aujourd’hui des amis.
Comment cette expérience a influencé ta vie personnelle et professionnelle ?
Personnellement, ça m’a aidé en termes d’adaptation à l’environnement, et professionnellement, ça m’a permis d’avoir des opportunités de travail, de m’améliorer en langues étrangères, et d’évoluer dans des environnements professionnels différents de ce qu’on a l’habitude de côtoyer en France.Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui hésite à partir ?
Partir à l’étranger afin d’y accomplir ses études permet un gain de temps considérable, car tout en te formant professionnellement, tu visites des destinations qui te plaisent. Tu associes donc l’utile à l’agréable d’autant plus que l’expérience que tu en retires n’est pas la même à 20 ans qu’à 40 ans. Je lui conseille donc de partir, car ce sont des expériences très utiles et enrichissantes qui mettent en valeur la personne que tu es, ainsi que ton bagage professionnel et intellectuel !23 Feb 2023
Au cœur du premier cours mutualisé délocalisé, BPMED
Impacts et héritages des Jeux de Paris 2024 sur notre territoire
C’est au cœur du siège de la Banque Populaire Méditerranée à Marseille que s’est tenu le premier cours délocalisé mutualisé auprès des étudiant.e.s AMOS Aix et Marseille. A cette occasion, nos étudiants de troisième et quatrième année ont bénéficié d’une synergie rare sur des thématiques ô combien importantes. Le premier module était axé sur les jeux de Paris 2024 avec comme intervenante Aurélie Di Napoli (en charge des partenariats et mécénats sportifs pour la Banque Populaire méditerranée). Le second module, lui, était articlé sur les enjeux de la RSE et de développement durable avec Alexis Gallice (président de Cialfi et également intervenant sur de nombreux campus AMOS).


23 Feb 2023
5 raisons d'étudier le Sport Management à Aix et Marseille
L'orientation, un enjeu majeur pour les étudiants
L’orientation est toujours un moment délicat... De la fin du lycée à une réorientation ou une spécialisation, c’est un enjeu majeur pour de nombreux étudiant.e.s. Dans cet article, découvrez 5 raisons d'intégrer AMOS Sport Business School à Aix ou Marseille : la professionnalisation, le réseau, la pédagogie, l’international et le bien-être des étudiants.La professionnalisation chez AMOS
La professionnalisation, c’est avant tout l’employabilité des étudiant.e.s à des moments clés. C’est permettre à chacun une montée en compétences à travers des missions sur le terrain. Tout au long de leur cursus, de la première à la cinquième année, les étudiant.e.s sont mis en situation à travers des stages, des alternances et des expériences pédagogiques. Pour vous donner un exemple, en première année, tous les étudiants doivent réaliser deux stages obligatoires d’une durée de deux mois chacun. Le premier dans la grande distribution (Nike, Adidas, Décathlon…) et le second dans le secteur d’activité de leur choix hors grande distribution (communication, événementiel, data, marketing...). L’alternance, elle, est possible à partir de la troisième année et obligatoire en 4ème et 5ème année pour tendre de plus en plus à l’employabilité des AMOScien.ne.s. Enfin, les expériences pédagogiques sont des immersions au sein d’événements, structures sportives pour permettre aux étudiants de découvrir l’envers du décor, l’organisation et la gestion. Cette année, plusieurs expériences ont vu le jour au circuit Paul Ricard, à l’Olympique de Marseille, à Provence Rugby, à l’Orange Vélodrome Trail, dans le secteur de l’E-Sport et tant d’autres ! Si être au cœur de grands rendez-vous est une chance, c’est aussi et surtout une occasion à saisir car le réseau régional AMOS est une véritable force.Le réseau AMOS
Notre réseau, ce sont toutes les personnes qui gravitent autour de l’école pour la sublimer : étudiants, intervenants, employés, structures qui recrutent nos étudiant.e.s, alumnis (diplômés AMOS).
La pédagogie by AMOS
Notre pédagogie repose sur l’interaction et la mise en situation de cas pratiques afin de susciter l’émulation collective par le savoir-faire. Les cours sont dispensés par des intervenants spécialistes du Sport Business, issus de clubs sportifs comme Kévin Gorit (Digital Activation Manager à l’Olympique de Marseille), d'entreprises comme Claire Jacquet (Responsable Département Logistique à Décathlon) ou des auto-entrepreneurs comme Pierre Sarfaty (anciennement Food and Beverage Manager pour Lagardère) ou Fanny Lacroix (fondatrice de Lacroix Sport). Cette pédagogie est au cœur des formations AMOS en Sport Management afin d’intégrer les étudiants au plus proche des acteurs de notre territoire. L’occasion aussi de réaliser des cours délocalisés dans ses structures pour découvrir les enjeux du terrain.
L’international chez AMOS
Nous proposons aux étudiants la possibilité de se former en Sport Business dans un autre pays que la France et partir à la découverte d'une nouvelle langue et culture. De multiples possibilités s’offrent aux AMOScien.ne.s à travers 3 campus à l'étranger (Londres, Madrid, Valence) et 41 universités partenaires présentent un peu partout dans le monde. Pour en savoir plus sur l'une de ces destinations, partez à la rencontre d’Amélia Baouz et Mathilde Martinez en programme international à Valence. En deuxième année du cursus Bachelor chez AMOS, une expérience à l'international est obligatoire le temps d'un semestre. Les étudiant.e.s peuvent choisir entre les campus AMOS Londres ou Madrid. Au-delà du cursus scolaire, le voyage, la découverte, l'ouverture vers de nos nouveaux horizons, participent à l’engagement et à l'épanouissement de nos étudiant.e.s.Le bien-être des étudiants
Le bien-être de nos étudiants passe par la satisfaction de ces derniers à apprécier l’environnement dans lequel ils travaillent. Notre volonté à Aix et Marseille est aussi de les faire rayonner à travers leur parcours étudiant : stage, alternance, performance sportive, entreprenariat... leur permettre de s’exprimer sur ce qu’ils font en entreprise et sur leurs perspectives d’avenir en Sport Business.
